La mode est au développement des circuits courts. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un petit tour dans la presse, d’écouter des parlementaires…. Mais quid du consommateur ? Il peut être amener à s’inquiéter notamment à la vue des résultats des contrôles effectués par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes : 49 % de non conformité en circuits courts. Irrégularités les plus fréquentes : absence d’indication de l’origine, du numéro de lot, l’indisponibilité des produits, les allégations nutritionnelles erronées, l’utilisation injustifiée de labels de qualité ou l’absence de mentions obligatoires.
La DGCCRF annonce poursuivre ses contrôles dans ce secteur et estime que « la garantie de la qualité des produits offerts aux consommateurs doit passer par la sensibilisation de petits producteurs au respect des obligations réglementaires. »
Ce segment de marché qui peut constituer une bonne stratégie de développement d’entreprises agricoles est à développer, mais comme le disent parfois les producteurs : « finalement, on gagne plus d’argent dans le business que dans la production ». Le danger est là, avec tous les abus possibles.
moins de 38 tonnes à rouler mais en contre partie plus de 3.5 T ou 10 tonnes qui transporte moins et qui en définitive pollue plus et consomme plus de pétrole , et encombrent plus les routes ce qui génère plus de passage et engendre plus de bruit ………….
Comme dit mon père , ce que vous gagnez sur le boudin vous le perdez sur la saucisse ……!!
« Pour s’en convaincre, il suffit de faire un petit tour dans la presse » ?
La France agricole s’y est aussi mise. Pas sûr que le nécessaire recul y soit.