Le 16 janvier : action coup de poing contre la ferme non pas des 1000 vaches mais de 500 dans la Somme. Occupation du site en construction, dégradations matérielles. Les copains de Reporterre ont assuré le service presse.
Le 17 janvier : occupation de l’usine de Monsanto à Trèbes (Aude) par des faucheurs volontaires. La presse a bien gentiment fait le relais d’une occupation sympathique voir bonne enfant. Les salariés présents, la direction de l’usine et aussi les gendarmes présents ont bien noté la volonté de ce groupuscule militant de détruire. Cette action conduite par Michel Metz et Jacques Dandelot, militants toulousains anti OGM de longue date et par ailleurs retraités de la fonction publique, était également faite en concertation avec l’état-major de la Confédération paysanne. Le service presse était assuré.
Mardi 21 janvier : occupation du siège parisien du GNIS. Guy Kastler est à la manœuvre avec 50 militants et annonce une grève de la faim. En moins de 6 heures le groupuscule obtient satisfaction avec l’annonce par le directeur de cabinet du ministre d’un amendement du gouvernement concernant le projet de loi contre les contrefaçons. Là aussi, les copains de Reporterre font le service presse.
Le point commun à toutes ces actions, c’est une stratégie délibérée d’escalade par la « violence » justifiée et revendiquée. Une interrogation s’impose à ce jour : le relais -volontaire ou involontaire ?- dans la presse et jusqu’aux sphères gouvernementales.
La Confédération paysanne mais aussi d’autres organisations d’extrême gauche sont rentrées dans cette stratégie, car ils se rendent compte qu’ils ne se retrouvent pas dans le discours du ministre de l’agriculture sur l’agro-écologie et les choix économiques du gouvernement. Ils veulent imposer leur vision minoritaire, décroissante et idéologique sur l’agriculture et l’alimentation. Pour cela toutes les alliances de circonstances seront possibles : les mouvements « pas dans mon jardin », les ONG de la cause animale, etc.
Le salon de l’agriculture risque d’être chaud avec en arrière-plan la situation à Notre dame des Landes. La stratégie « ZADISTE » est claire et annoncée dans un article du Monde daté du 21 janvier ‘ Nos plans sont calés. Installer nos tracteurs en boucliers pour protéger un secteur, on sait faire, on l’a déjà montré. »
Le gouvernement va se trouver vite face à une équation politique: sortir du discours incantatoire et affronter la réalité.
6 commentaires sur “L’escalade de violence de la Confédération Paysanne : une stratégie délibérée”
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Non, c’est pas du fascisme, c’est juste des petits groupes qui imposent leurs idées via des coups de force, la menace et le mensonge, mais le messieurs te dit que ce n’est pas du fascisme.
« Michel Metz et Jacques Dandelot, militants toulousains anti OGM de longue date et par ailleurs retraités de la fonction publique, »
Qu’il soient retraités de la fonction publique aggrave leurs cas ??
Non, c’est juste pour dire qu’ils n’ont aucune compétence professionnelle sur le sujet.
Il n’y a pas de chercheur dans la fonction publique ?
(INRA , CNRS…. )
Michel Metz est ancien professeur d’électronique.
Jacques Dandelot est ingénieur des Arts et Métiers, professeur retraité.
Ni l’un ni l’autre n’ont fait de la recherche sur les biotechnologies, ils n’ont pas de connaissance scientifique sur le sujet.
Non seulement ils n’ont pas fait de recherche en biotechnologie, mais il n’ont donc aucune formation en biologie. Ils sont supercompétents, quoi !
Mais ce n’est pas grave, en démocratie postmoderne tous les citoyens électeurs sont censés être compétents en tout, surtout sur les sujets scientifiques pointus.