Agroalimentaire : Pourquoi cette peur au ventre ?

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Titre d’une livre récent de  Patrick Denoux, professeur de psychologie interculturelle à l’université de Toulouse-Le Mirail, qui analyse l’ensemble des peurs alimentaires récentes. Le Figaro d’aujourd’hui en fait la recension.

Extraits :
Les raisons pour lesquelles l’angoisse envahit les assiettes sont nombreuses. Parmi elles, « les multiples dispositions autour de la sécurité, la qualité, la traçabilité alimentaire, loin de rassurer, se doublent, dans leur avers, d’une véritable litanie de dangers supposés ». D’autant que d’autres messages –« que faut-il manger pour grossir, maigrir, se muscler avoir une bonne haleine, pour grandir (…), prévenir le cancer, avoir une belle peau.»– brouillent encore un peu plus les cartes. Largement de quoi ne pas être dans son assiette
[…]
Cette tendance au « manger sain » peut induire des troubles du comportement. Ainsi de l’orthorexie, une addiction à la nourriture saine qui est « comme une fixation quasi pathologique sur la recherche de la nourriture appropriée ». L’orthorexique ou plutôt les orthorexiques mettent au point des règles d’alimentation qui varient de l’un à l’autre et qui varient dans le temps. Par exemple, « ne pas manger de légumes qui ont quitté le contact avec la terre depuis plus de 15 minutes, mâcher au moins 50 fois chaque bouchée avant de l’ingurgiter, ne jamais être rassasié, etc. » Ou encore une personne « qui voit l’étiologie de son symptôme se déplacer sans cesse d’un aliment à l’autre, en vient à ne plus manger que de l’agneau et du sucre blanc ». Avec pour conséquence une désocialisation et une déculturation progressives. Sans oublier les problèmes sévères de dénutrition et de carences.

21 commentaires sur “Agroalimentaire : Pourquoi cette peur au ventre ?

  1. Avec les écologistes, les copains disparaissent… et les Psychanalystes se remplissent les poches.
    Entres escrocs intellectuels, forcément on se comprend !!!

  2. À tous ceux que cela intéresse, je suggère la lecture ce livre :
    Jean de Kervasdoué. — La peur est au-dessus de nos moyens. Pour en finir avec le principe de précaution, Plon, 2011.

    Extrait de la 4e de couv’ :

    « Les Français se protègent, les Français ont peur. Ils croient que le cancer s’étend, que la vie moderne fait des ravages, que les nanotechnologies sont la menace de demain. La « nature » devient leur ultime recours, alors qu’ils s’en protègent et que, par ailleurs, ils n’ont jamais aussi bien et aussi longtemps vécu. »

    http://www.rue-des-livres.com/livre/2259209637/la_peur_est_au-dessus_de_nos_moyens.html

  3. la grande majorité des personnes qui meurent en raison de l’alimentation sont ceux qui meurent de faim ! non ?

    1. Ben, il y en a de plus en plus qui meurent des suites d’une alimentation trop calorique, obésité et tout ce qui s’en suit, diabète, problèmes cardiaques, etc…

  4. En sus, une alimentation insuffisante ou déséquilibrée expose aux épidémies, les personnes en léger surpoids sont plus résistantes aux virus et infections bactériennes et réagissent mieux. Mais comme pour l’alcool ou le vin, point trop n’en faut et au-delà du léger surpoids, on risque les pathologies liées à l’obésité, pb circulatoire….

    L’alimentation en quantité suffisante et équlibrée va au-delà de la prévention de la famine mais plus importante que les médicaments.

    On pourrait aussi rajouter alimentation saine, sans contaminants naturels dont les mycotoxines qui résultent de la multiplication des mites da

  5. En sus, une alimentation insuffisante ou déséquilibrée expose aux épidémies, les personnes en léger surpoids sont plus résistantes aux virus et infections bactériennes et réagissent mieux. Mais comme pour l’alcool ou le vin, point trop n’en faut et au-delà du léger surpoids, on risque les pathologies liées à l’obésité, pb circulatoire….
    Toutes les plus grandes épidémies en Europe sont associées à des périodes de disette, elles en résultent, les organismes étant moins résistants à l’infection, la généralisation est plus facile et la mortalité augmente.

    L’alimentation en quantité suffisante et équilibrée va au-delà de la prévention de la famine mais reste plus importante que les médicaments moderne qui ne sont que complémentaires pour le maintien en bonne santé. On pourrait aussi rajouter alimentation saine, sans contaminants naturels dont les mycotoxines notamment ceux qui résultent de la multiplication des mites dans le riz comme dans les cantines à 30% de Bio comme à Marseille.

  6. Bien nourri ou non , la Peste a décimé 30% de la population européenne .
    De même que la grippe en 1918 , ce sont les conditions sanitaires (absence de vaccination ,hygiène précaire ) qui ont été déterminantes.
    La poliomyélite atteint tout le monde.
    La diphtérie,le paludisme ,……..
    Qu’importe votre IMC , un virus ne fait pas de quartier.

    1. Visiblement vous n’êtes pas une « autorité médicale », le lien état physiologique – conséquences des maladies ne fait aucun doute et est largement documenté même si effectivement en cas d’épidémie, même au sein des populations mieux nourries, la mortalité était forte, moins forte cependant.
      Les grandes pandémies humaines succèdent souvent à des périodes de disette, la peste noire que vous citez, les épidémies de la fin du XVII ème siècle et même la grippe espagnole de 1918. Vaccination et surtout hygiène sont essentiels, mais en complément.

  7. Alzine, pour se débarrasser des mites alimentaires, on peut trouver sur le web des sachets de trichogrammes.

  8. Lu pour vous : « Près de 1.200 médecins de France métropolitaine et des Antilles ont signé un appel mettant en garde contre la dangerosité des produits phytosanitaires, a-t-on appris mardi auprès du coordinateur de l’appel ». »Les médecins relèvent par ailleurs que « personne ne conteste l’imprégnation générale de la population » par les pesticides « à faibles doses », ce qui « n’est pas rassurant » dans la mesure où « de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens » dont les effets ne dépendent pas de la dose, mais de la période d’exposition. Les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être une des causes de la recrudescence de certains troubles comme l’infertilité, l’obésité, les pubertés précoces ».

    Ces pesticides sont en fait des biocides, antimites des vètements , insecticides contre les moustiques donc pour le confort mais aussi en prévention du paludisme, dengue, chikungunya, West Nile, surtout aux antilles…., insecticides contre les poux devenus très fréquents dans les écoles, imprégnation de l’enfant traité et la mère qui traite, contre la gale qui est de retour aussi…punaises de lits….

    Certainement des médecins qui n’ont jamais prescrit de pilules contraceptives, principal perturbateur endocrinien de notre environnement que l’on retrouve dans l’eau et particulièrement suspecté d’être responsable de l’augmentation des cancer de la prostate chez les hommes, du sein et du foie chez la femme qui en consomme, entre autres accidents en sus de ceux bien renseignés sur les AVC et autre thromboses.
    Après le guignol Dunkan, voila une liste à éliminer de l’ordre car particulièrement dangereux pour leurs patients vu leur capacité à hiérarchiser les risques, certainement aussi un grand nombre d’addicts au tabac parmi eux.

  9. Et ce qui devait arriver arriva!

    http://martinique.la1ere.fr/2014/01/24/chikungunya-l-epidemie-confirmee-104393.html

    Chikungunya : l’épidémie confirmée!

    Martinique1ere
    Publié le 24/01/2014 | 07:27, mis à jour le 24/01/2014 | 20:12

    Avec 267 cas biologiquement confirmés et 655 cas « cliniquement évocateurs », la Martinique est entrée dans la phase épidémique du Chikungunya. Par ailleurs, 16 communes sont désormais concernées par la présence de foyers.

    Merci aux médecins antillais qui ont signé l’appel contre les pesticides, voila le résultat!

  10. Nous sommes nés avec les défenses immunitaires nécessaires .
    Les vaccinations neutralisent nos défenses .
    Et arrêtons de mettre la faute sur l’extérieur . Les pires poisons sont nos humeurs : rancune, colère,jalousie, orgueil, peur, anxiété …
    Quand nous devenons assagis, nous mangeons tout naturellement ce qui nous fait du bien, sans dramatiser .
    L’orthorexie est une manière comme une autre de transposer un problème psychique non résolu .

  11. Dans les cas d’épidémies, on ne s’intéresse qu’aux malades et aux symptômes . On n’avance pas !
    Moi, ce qui me fascine, c’est ceux qui passent à travers .
    N’est-ce pas plutôt ceux-là qu’il faudrait étudier pour trouver la solution ?
    C’est eux qui détiennent le secret . Mais personne ne veut connaître le secret . Ca mettrait les médecins au chômage, ruinerait l’industrie pharmaceutique et obligerait les gens à prendre leur santé en charge de manière adulte et responsable .

  12. Il n’y a pas meilleure étude scientifique que l’expérience : preuves irréfutables .

    1. Ben non, l’expérience brute, sans méthode rigoureuse et sans inférences rationnelles ce n’est pas de la science. C’est du pipeau.

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