Diagnostic de la biodiversité en Ile-de-France : l’état des lieux partiel de Natureparif

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Selon le site actu-environnement, « Natureparif, dans son diagnostic de la biodiversité francilienne, souligne l’impact de l’agriculture sur la faune et la flore ordinaires. La solution : diversifier les cultures et les pratiques, relancer l’élevage extensif et créer des réserves. » Lisez cet article : beaucoup d’accusations contre le monde agricole mais quasiment rien sur la croissance de l’urbanisation aux dépends justement des terres agricoles. Et si celles-ci viennent à disparaitre, c’est l’ensemble de la biodiversité encore existante qui disparaitra aussi.
Au fait pourquoi NatureParif ne parle-t-elle pas des efforts déjà réalisés par le monde agricole ?
Au niveau national, ce n’est pas rien. C’est par exemple 500 000 km de bandes enherbées le long des cours d’eau en France.
Au niveau d’une exploitation, c’est 5% de la surface dédiée à la biodiversité.

7 commentaires sur “Diagnostic de la biodiversité en Ile-de-France : l’état des lieux partiel de Natureparif

  1. Sauf que pour les agriculteurs on leur a sommé de faire des aménagement écolos, ils ne l’ont pas fait volontairement.
    Tous les efforts écolos de la profession ont été réalisés avec une contrepartie financière . non?

    1. L’exemple des « bandes enherbées » est effectivement mal choisi. Parmi les pratiques volontairement adoptées par les cultivateurs sans obligation administrative ni contrepartie financière, la principale, la plus réellement « écologique », responsable, durable, est la culture sans labour et surtout sans travail profond du sol, mais aussi le semis de couverts végétaux.
      On pourrait aussi citer l’emploi plus raisonné, plus judicieux, plus précis des pesticides, des fumiers et lisiers.

    1. le biais de narration :
      On pourrait croire qu’à notre époque informée, dans laquelle il suffit de quelques minutes pour disposer sur n’importe quel sujet d’une formation considérable, les erreurs ont tendance à disparaître par exposition aux faits. C’est exactement l’inverse qui se produit. Loin d’être un moyen de se confronter à des idées qui pourraient nous faire changer d’avis, la profusion d’information nous permet au contraire de picorer exactement ce qui confirme nos idées préétablies. Les réseaux sociaux, dans lesquels nous choisissons ceux que nous écoutons et avec lesquels nous discutons, servent de caisse de résonance; même la recherche google, dont les résultats sont de plus en plus personnalisés sur la base de notre historique de navigation, organise le biais de confirmation au lieu de nous en préserver , non ?

      1. Certes, nous avons tous tendance à fréquenter les gens, les journaux, les blogs, sites et réseaux qui nous confortent dans nos idées. Toutefois, la fréquentation de médias critiques envers la doxa écolo de base ne permet que d’échapper un peu au récit commun auquel personne ne peut échapper dans les médias dominants, qu’ils soient « grand public » ou spécialisés.

        Quand on lit à quelques phrases d’intervalle qu’il faudrait créer des emplois (de main d’oeuvre HUMAINE!) en compensation de la diminution de l’emploi de traitements phytosanitaire, et d’autre part développer l’élevage EXTENSIF, on cherche la cohérence…

        « Effacement des obstacles à l’écoulement » et « reméandrages » pour ralentir l’écoulement…

        « supprimer les plantations ou aménagements réalisés par l’homme (peupleraies…) et favoriser les prairies » , comme si la prairie ne prospérait pas sous les peupliers, alors que l’on promeut, d’autre part, l’agroforesterie!

        Délires de bureaux d’études alimentant leur business.

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