Invité de l’émission « On se dit tout » ! sur TVAGRI, Gil Rivière-Wekstein (Rédacteur en Chef de la Lettre Agriculture et Environnement) est interrogé sur le principe de précaution. Après avoir rappelé son origine, Gil Rivière-Wekstein en détaille les éléments qui dans sa définition actuelle dans la charte de l’environnement et dans la constitution le rende flou et contradictoire. Conséquence : son utilisation par les milieux les plus radicaux pour stopper toute innovation en France.
Quelle porte de sortie ? Mieux définir le principe de précaution pour que celui-ci s’applique uniquement aux risques irréversibles et surtout évaluer les bénéfices de chaque innovation. Ce qui n’est fait pour l’instant par aucune instance publique. Les OGM en sont un exemple simple: les Français n’en voient pas les bénéfices et exigent donc un risque 0. Le journaliste propose donc de créer un organisme public qui évalue les bénéfices de toutes nouvelles innovation.
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8 commentaires sur “Gil Rivière-Wekstein : « Remettre en avant l’évaluation bénéfice-risque »”
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le principe de précaution (dans son acception au sens écolo c’est le principe de pusillanimité cad de trouille irraisonnée) est à double tranchant : l’exemple du DDT est suffisamment éclairant à ce sujet, la responsabilité des décideurs au nom de ce principe devrait être mise en cause.
En interdisant les PGM sans raison scientifique sérieuse ‘excluons le charlatan Seralini) on pourrait condamner l’agriculture française en tous cas on a scié la branche de recherche Limagrain qui auraitt pu devenir un leader mondial
Par je suis contre la création d’un organisme pour évaluer les bénéfices des innovations !
Il y a beaucoup trop de ces trucs et machins qui ne servent qu’a caser des gens inutiles qui coutent du pognon ( cf le comité d’éthique / le conseil eco et social ,le machin bio truc ) .Je ne suis pas un fervent admirateur du moins d’Etat à tout prix ! mais faut pas déconner quand même.
tu as raison Yves le principe de précaution c est la trouille irraisonnée bravo
Principe de précaution = principe d’inaction.
Le plus amusant avec les opposants aux OGM, c’est qu’ils sont en même temps *pour* les nouveaux traitements médicaux basés sur la manipulation génétique… Par exemple, les a-t-on entendu exiger l’interdiction de l’insuline synthétique?
« De l’insuline animale à l’insuline humaine »
http://archives.radio-canada.ca/sante/maladies/clips/4750/
Si tous les journalistes vérifiaient leurs infos comme Gil Rivière-Wekstein, le monde s’en poarterait mieux et qui sait, les lecteurs auraient confiance dans leur média…
Un organisme public en plus est inutile, il suffit que les instances évaluant les pesticides ou les OGM fassent leur travail, en examinant aussi les bénéfices et en les mettant en balance, ce qui n’est pas fait pour l’ANSES. Si l’on appliquait aux biocides et aux médicaments ce que l’on applique aux pesticides, on ne se soignerait plus qu’à l’homéopathie et on n’aurait que la citronnelle pour lutter contre les moustiques vecteurs de chikungunya, dengue, Zika, West Nile Virus, paludisme….
A la Guadeloupe, les véhicules qui sillonnent les rues en pulvérisant force deltamethrine le font alors que les habitations ont au préalable ouvert toutes les fenêtres.http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/sante/chikungunya-10-conseils-pour-bien-se-proteger-255718.php
On lira des pulvérisations toutes les semaines matin et soir, toutes fen$etre ouvertes et à forte dose.
Autre actualité intéressante, avec la crise d’excès de microparticules dans l’air actuelle, le ministère de l’agriculture recommande aux agriculteurs de ne pas épandre de fertilisants, surtout organiques, et de ne pas travailler le sol.
Dans la pratique, ce sont les engrais libérant de l’ammoniac, principalement les engrais organiques du bio en France, et le hersage qui posent le plus de problème pour la part de l’agriculture: environ 15%. En sus des chauffages aux énergies fossile, les industries. Ce qui explique la largeur de la zone concernée par le phénomène, la circulation automobile et les avions à proximité des aéroport ne faisant qu’en rajouter. On notera au passage l’intérêt d’un aéroport distant de la capitale comme Notre Dame des Landes pour éviter l’effet aéroport.
L’agriculture conventionnelle qui utilise des nitrates et des ammonitrates, qui limite le travail du sol avec des herbicides, est sur un épisode comme celui là, très vertueuse. Sur cet épisode, mais pas seulement celui-là.
Le pire étant le passage de herse ou de herse étrille! Très dangereux pour l’émission de particules si le sol est sec et la vitesse élevée, pourtant autorisé sans homologation.