Le groupe des Verts au Parlement Européen a pris la défense du groupe europhobe présidé par Nigel Farage, chef du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni. C’est la porte parole du groupe des élus écologistes, Margrete Auken, qui est mont au créneau avant l’élection des présidents et vice-présidents des 20 commissions et 2 sous-commissions permanentes. Un protocole tacite permet en effet de répartir les postes entre les différents groupes politiques en fonction de leur poids électoral. Le groupe de Nigel Farage composé de 48 députés devait en effet se voir attribuer la présidence de la commission des pétitions et 6 vice-présidence parmi les autres commissions. Mais les votes en commission étant à bulletins secrets, un accord entre les principaux groupes politiques a rebattu les cartes au denier moment et à la surprise générale. Margrete Auken a donc pris la défense du groupe de Nigel Farage au nom de la démocratie.
Mais si on analyse en détail, on se rend compte que les Verts ont profité de ce revirement de dernière minute et qu’ils comptent finalement non pas 6 mais 7 postes de vice-président de commission permanente. Tout cela manque de cohérence, non ?
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