Recherche : Le diktat des faucheurs se poursuit

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Après leur action dans les locaux de l’INRA de lyon le 25 juin 2014 pour contester les projets de recherches  regroupés sous le nom GENIUS (Genome engineering improvement for useful plants of a sustainable agriculture), les faucheurs ont été reçus hier au ministère de la recherche. C’est maintenant une habitude, les ministères ouvrent en grand leurs portes à des individus qui depuis de longue date détruisent, que ça soit dans les champs ou dans les stations de recherche et d’expérimentation. La justice condamne mais cela ne change en rien l’attitude complaisante des pouvoirs publics.

Leur exigence : l’arrêt du soutien de l’Etat au programme Genius, s’intéressant à l’acquisition et à l’amélioration de méthodes d’ingénierie cellulaire et d’augmentation des capacités de transgénèse pour la validation de gènes d’intérêts agronomique sur 9 espèces cultivées (blé, maïs, riz, colza, tomate, pomme de terre, peuplier, pommier et rosier).

L’alternative proposée par les faucheurs ?  La recherche variétale participative !  Pire, le projet proposé en substitution à GENIUS a été écrit par des chercheurs payés par l’Etat, qui eux-mêmes justifient les destructions opérés par des délinquants. Que des chercheurs s’intéressent à ces projets de recherche dites participatives pourquoi pas ? Mais de là à être la caution de délinquants détruisant les recherches de leurs collègues, il y a un véritable scandale.

Prochaine étape : le ministère de la recherche occupé par les faucheurs pour exiger la nomination de Séralini à sa tête !
Puis : le bureau de Christian Taubira occupé par des repris de Justice exigeant une réforme de la loi pénale…

5 commentaires sur “Recherche : Le diktat des faucheurs se poursuit

  1. Puis : le bureau du ministre de l’intérieur occupé par des automobilistes au permis retirés demandant une augmentation des limites de vitesses.

    Puis : le bureau de Sapin occupé par des fraudeurs exigeant une aministie.

    Puis : le bureau de Royal occupé par la FNSEA exigeant la destruction des écoles situés à moins de 200m des récoltes.

    (cette dernière possibilité serait moins couteuse que d’interdire l’épandage !)

  2. Puis : le bureau du Président occupé par un flan.
    Ah on me murmure que c’est déjà fait.

    1. Le projet de Touraine ne comprend absolument pas d’interdiction des médicaments, il faut arrêter les champignons au petit déj…

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