Royal chez les écolos

Partager sur : TwitterFacebook

Selon le Figaro, « la ministre de l’Écologie n’ira pas aux universités d’été du PS à La Rochelle, mais a prévu de se rendre aux journées parlementaires des écologistes ». Faut dire que les élus de la région, dont Olivier Falorni, son rival aux dernières législatives, ne digèrent toujours pas le « non » de Ségolène Royal à l’autoroute A 831. Du coup, notre ministre va chez EELV où elle sera mieux accueillie. «Grâce à elle, on n’a jamais autant parlé d’écologie depuis Borloo», a ainsi reconnu le patron des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé.

Prochaine étape, l’adhésion de Ségolène Royal à EELV?

14 commentaires sur “Royal chez les écolos

    1. Plus d’antioxydants dans les produits bio. Normal, la production d’antioxydants est une réponse des organisme à des agressions extérieures. Après, est ce bénéfique pour le consommateur, c’est une autre question. D’un point de vue marketing oui, d’un point de vue santé, ça se discute.
      C’est d’ailleurs assez amusant de voir les mêmes qui applaudissent à la présence d’antiox naturels, s’offusquent au contraire, de présence de BHA, BHT, éthoxyquine,antioxydants de synthèse, dans certains ingrédients.

      1. C’est d’ailleurs assez amusant de voir toujours les mêmes classer toujours les mêmes dans de petites cases quand on leur pointe des faits qui n’arrange pas leur religion.

        1. ça c’est un argument ! De poids ! Le poids d’une rhétorique vide. Mais chacun sait que le vide quantique n’est pas tout à fait vide !

      2. l’affair n’est plus discutable, les antioxydants sont provés cancérigène.
        en fait ils ne réparent rien (ils n’ateignent pas le site) mais désactivent les défenses naturelles.

        1. l’affair* > E

          sont pro*vés > U

          n’at*eignent >T

          sans parler que c’est inbitable ……

    2. Ô M./Mme Mops86, vous avez trouvé de quoi « nous » embêter ?

      Je suppose que vous avez lu la publication pour vous assurer qu’elle n’est pas atteinte de séralinisme, vous savez, ce comportement scientifiquement hérétique qui consiste à poser une conclusion et à concevoir une expérience – ici une méta-analyse – qui « démontre » que l’hypothèse est vraie.

      Je suppose que vous avez vérifié que les auteurs ne sont pas affligés d’un conflit d’intérêts.

      Tenez, M. Leifert, l’auteur principal. Il se présente – à bon droit – dans la publication comme membre de l’Université de Newcastle. Mais de 1999 à 2009, il a été consultant pour TESCO, le plus grand vendeur de produits bio du Royaume-Uni. Ça doit être aussi grave que le fait que M. Richard Goodman, celui par qui les malheurs de M. Séralini sont paraît-il arrivés, ait été en employé de Monsanto neuf ans avant de devenir éditeur associé de Food & Gemical Toxicology.

      M. Leifert a aussi présenté des exposés devant la Soil Association, cette entité britannique qui fait la promotion de l’agriculture biologique. Ça doit être aussi grave que le fait que M. Goodman en ait présenté devant l’ILSI, cette association invariablement présentée comme un lobby.

      1. vous beignez dans la théorie du complot comme vos amis anti-ogm, qui plus-est sans même avoir lu l’étude.

        Tout ça est très mauvais, on n’en attendait pas plus.

        1. M./Mme Mops86,

          Je vous félicite. Si ! Si !

          Vous êtes d’une sagacité extraordinaire. Que dis-je, vous êtes extralucide.

          Comment avez-vous pu deviner que je n’ai pas lu la publication ? Que j’ai produit ici un commentaire (et un bon nombre sur un autre site) juste comme mes « amis anti-ogm » ?

          Mais en décortiquant un peu votre commentaire, on constate que vous trouvez que les anti-ogm font dans la théorie du complot. Ou bien vous avez fait des progrès, ou bien vous avez bien caché votre jeu jusqu’à présent.

          En fait, il est aussi possible que votre propension à apporter la contradiction – qui peut être fort stimulante – vous ait poussé à me trouver tout à fait par accident des amis anti-ogm et un goût pour les complots. De sorte que votre propre découverte de la paranoïa des anti-ogm est tout aussi accidentelle.

          Mais continuons dans la théorie du complot, ou plutôt de la manipulation.

          Fin octobre 2007, M. Leifert annonçait à grand fracas que les résultats précoces d’une étude largement financée par l’Union européenne (12 millions d’euros, ce n’est pas rien) – le programme QLIF – montraient que les fruits et légumes bio contenaient jusqu’à 40 % de plus d’antioxydants que les conventionnels. Et que le lait bio contenaient plus de 60 % de plus d’antioxydants et d’acides gras bénéfiques pour la santé.

          Il avait aussi annoncé que les résultats finaux seraient publiés dans les douze mois suivants. Il y eut quelque chose sur le lait – ridicule : la composition du lait ne dépend pas du mode juridique, c’est-à-dire bio ou conventionnel, de production, mais de facteurs tels que la race bovine et surtout l’alimentation. Il n’y eut rien sur les fruits et légumes. Les résultats finaux auraient-ils été trop peu convaincants ?

          Et cette méta-analyse, ne serait-elle pas un Ersatz tardif ?

  1. Une université est un établissement qui fédère en son sein la production (recherche), la conservation (publications et bibliothèques) et la transmission (études supérieures) de différents domaines de la connaissance.

    Quel rapport avec un organisme politique ??
    Un parti politique est loin d’être un modèle d’universalité !

  2. http://politique.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/07/31/commentaire-pragmatisme-vert-12251.html
    Commentaire. Pragmatisme vert
    (c’est un article sur Mme Royal)

    article que je trouve interressant, même si je le trouve optimiste sur certains passages

    exemple : « Convaincre Michel Sapin qu’un euro d’exonération fiscale génère entre cinq et dix euros de commandes pour les entreprises. »
    => cela peut être interressant, mais il y a des critiques sur l’efficacité lorsqu’on parle d’emploi dit « vert ».

    Il y a des bémols à la fin de l’aticle sur la crédibilité de son plan de « transition énergétique »

  3. Rien de transcendant ces résultats :

    higher antioxidant : effectivement en lien avec une attaque plus régulière de bioagresseurs, bon pour la santé ? dépend des molécules.

    lower cadmium concentrations: en lien avec le type de sol ou la teneur en matière organique du sol et son origine, de la forme du phosphore apporté aussi

    lower incidence of pesticide residue : que veut dire le mot « incidence » ici ?

    Il y en a plus ou moins en intégrant l’ensemble des substances actives, dont le cuivre,dont la roténone,dont l’azadiracthine dont le spinosad.

    Si l’on exclut des analyse les molécules pesticides utilisées par les bio, c’est fort de café !

  4. douar Après, est ce bénéfique pour le consommateur, c’est une autre question

    J’aurais plutôt dît : « pour la santé », tout simplement.

    Le monde médical ne semble toujours pas d’accord sur l’intérêt d’absorber plus d’antioxydants, donc cet argument en faveur du bio tombe à plat.

    Mais on sait que c’est pas ça qui les arrêtera puisque bio = religion.

  5. Oui mais elle a signé cet arrêté!

    « L’arrêté a été publié le 5 août au Journal officiel. Il autorise « par dérogation » l’utilisation en Guyane du malathion, un insecticide interdit en Europe.

    « Considérant que la situation sanitaire ne permet pas de différer l’application de traitements adulticides et que, dans ces conditions, il convient d’autoriser l’utilisation du malathion dans le département de Guyane à des fins de lutte antivectorielle », l’emploi de cet insecticide interdit en Europe est autorisée en Guyane pour une durée de 180 jours. C’est ce que stipule cet arrêté signé des ministres de l’Ecologie, de la Santé et des Affaires sociales et de l’Outre-mer.

    Selon Christian Meurin, directeur général de l’Agence régionale de santé de Guyane, « au niveau européen, le malathion n’a pas d’autorisation pour la lutte antivectorielle, par contre il est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et est utilisé au Canada et aux Etats-unis. »

    Toute une série de précautions

    L’emploi du malathion en Guyane devra se faire en respectant un certain nombre de précautions. Ainsi il ne pourra être diffusé que « par voie terrestre », les agents qui en seront chargés devront porter des équipements de protection individuels et les populations devront être alertés. Des précautions qui n’ont pas calmé l’inquiétude d’une partie des Guyanais. Et une pétition a déjà été lancée pour protester contre cette autorisation. »

    Il faut d’urgence arrêter ces traitements dans les communes où plus de 1% de la population a signé la pétition contre l’emploi du malathion.

    Les martiniquais ont été nombreux aussi à protester contre les traitements insecticides en février dernier.

    On connait la suite, un mois après les mêmes trouvaient que les militaires revenaient pulvériser en trainant des pieds, et en mai qu’ils ne renouvelaient pas assez souvent. Pas les services de la préfecture de Martinique peu favorables aux insecticides jusqu’en juillet et muets depuis. Z’ont peut-être chopé le chik pour cesser de critiquer l’usage de la deltamethrine. En congé maladie depuis.

    Donc pour chaque mesure il faut des villes témoins, où l’on ne fait pas! ou on fait bio. Pour voir la différence, sans intervention humaine, si on laisse faire bonne mère Nature.

Les commentaires sont fermés.