Delhaize rappelle des lots de viande de poulet bio

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Pour ceux qui estiment que le bio, c’est tout beau…

La société Delhaize rappelle les produits « chipolata de poulet biologique » et la « viande de poulet assaisonnée bio » de la marque Delhaize, en raison de la présence de salmonelles dans ces produits, indique l’entreprise dans un communiqué. Des analyses de contrôle de qualité ont révélé la présence de salmonelles dans la « chipolata de poulet biologique » et la « viande de poulet assaisonnée bio » de la marque Delhaize, dont la date limite de consommation est le 22/8/2014. 

En concertation avec l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA), l’entreprise a décidé de rappeler ces produits. Delhaize a entre-temps retiré de ses magasins tous les produits concernés. Saluons l’esprit de responsabilité de l’entreprise.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1999653/2014/08/20/Delhaize-rappelle-des-lots-de-viande-de-poulet-bio.dhtml

50 commentaires sur “Delhaize rappelle des lots de viande de poulet bio

    1. j’ai posté un commentaire… pas sur qu’il soit publié :

      1) Il n’y a pas de sur-exploitation forcenée des terres. En France la SAU a reculé de 20 % en 50 ans tandis que la Forêt à doublé de superficie. Et que la teneur en MO a augmenté depuis 1900.
      2) Le Bio n’est pas une solution : les rendements sont de 80 % inférieur au conventionnel. Il faudra donc 80 % de terre en plus pour nourrir tout le monde, ou alors 80 % des gens mourront de faim.
      3) Le Bio utilise des produits autrement plus nocifs que le conventionnel = du Cuivre (qui n’était quasiment plus utilisé), le Neem ou la Roténone (précurseur de Parkinson), Les anciens cyanates ou Bromates (interdit depuis les années 40…). Et sans aucune limite de dosage et souvent en toute illégalité.
      4) La Lutte biologie existe dans le conventionnel depuis plus de 30 ans. Ce n’est une découverte du Bio
      5) La Biodynamie est une escroquerie intellectuelle digne du moyen-age: qui va croire que la récolte sera protégée par un mésentère de cerf pendu à la lune montante ?
      6) Il n’y a rien pour lutter contre la Flavescence dorée : c’est un phytoplasme intracellulaire !!!
      7) La propolis c’est du sucre… aucun effet phytopharmaceutique. Pas plus que le sucre de votre café !
      8) homéopathie / aromathérapie : jamais aucun effet démontré. Escroquerie!
      9) L’agriculture bio est en perte de vitesse : elle ne représente que 4 % de la SAU (très loin des 20 % objectif pour …2010) et majoritairement en prairie (92 %). La moitié des conversions en bio des 10 dernières années sont revenus au conventionnel
      10) Les phytosanitaires n’ont pas d’effets sur les abeilles. Plusieurs centaines d’études mondiales l’on parfaitement démontrées.
      Conclusion : pour qui travaille Mme SALAH… Combien a t-elle touchée de l’Agence Bio pour écrire ce tas de désinformation !!!

      1. AMHA, les arguments sont parfaitement recevables. Par contre, la conclusion aurait pu être évitée. Il ne faut pas tomber dans ce piège. Ce n’est pas parce que cette journaliste a écrit ça qu’elle est forcément payée par quelqu’un.
        C’est exactement ce type d’argument qu’on nous envoie quand on prend la défense des OGM: « t’es payé par MONSANTO ».
        Au final, la réponse risque d’être modérée (ou censurée, c’est selon). C’est donc contre productif.

        1. C’est exactement fait pour !!!
          Puisque je post un démenti aux assertions de la « journalistes », je sais parfaitement que quelqu’un viendra me dire (si le post passe, ce qui ne semblable toujours pas le cas) : « Vous êtes payé par Monsanto pour dire cela »…
          Alors je prends les devant, je coupe l’herbe sous les pieds des « supers écolos » !!!

        2. Deuxième commentaire sur le Point :

          « Faisons confiance à Monsanto et une certaine grosse organisation agricole pour entraver au maximum et faite capoter l’agriculture bio… »

      2. 10) Les phytosanitaires n’ont pas d’effets sur les abeilles

        >>> ??? Sauf si on considère que les insecticides ne sont pas des « phytosanitaires ». C’est çà votre opinion?

        1. C’est un raccourcis que j’ai employé : les post sur Le Point.fr sont limités à 2000 caractères.
          Je peux pas développer trop l’argumentation dans ces conditions.

          La majorité des études scientifiques sérieuses montrent que les « pesticides » correctement utilisés n’ont pas d’effet sur les abeilles.
          C’est tout.

      3. 80 % de rendement en mois en bio ? on voudrait bien vos sources

        La bio en perte de vitesse ? on voudrait bien voir vos sources http://agriculture.gouv.fr/IMG/jpg/volution_du_nombre_de_producteurs_et_autres_operateurs_bio_et_des_surfaces_2012_cle86e6a1.jpg

        « Cuivre (qui n’était quasiment plus utilisé) » le Cu pas utilisé, même en conventionnel ? Vous n’avez pas beaucoup les pieds dans la boue , ça se voit ! Pas de limite de Cu en bio ? vos sources ?

        Un doublement de la surface forestière ne France en 50 ans ? une (belle) augmentation, certe. x 2 certainement pas !

        « Les phytosanitaires n’ont pas d’effets sur les abeilles. Plusieurs centaines d’études mondiales l’on parfaitement démontrées. » Des milliers même !

        1. @mop86 La variation de rendement est variable ( selon les années et les cultures): elle peut atteindre 80 % dans certains cas, même si ce n’est pas la moyenne.C’est un des bénéfices énormes des phytosanitaires que de régulariser la production ( au delà de la simple augmentation de rendement). Produire de manière aléatoire ne permet pas de peser sur les marchés ni d’établir des contrats permettant de gagner des parts de marché.
          Quand on parle des surfaces en bio il faut considérer les espèces ( en vigne c’est possible avec le soufre et le cuivre, en prairies c’est encore plus facile…). l’Autriche clame une fort part du bio… mais ce sont des alpages!
          Le cuivre était de moins en moins utilisé ( sauf à la fin pour l’aoutement des bois) car cher,peu efficace et mauvais pour les sols.Effectivement, il y a une dose pour les bios aussi mais la dose a été fixée pour permettre de lutter contre le mildiou et non sur la base de la toxicité du cuivre! la dose autorisée est donc anormalement forte.
          Les surfaces de forêts ont doublé depuis le moyen âge ( mais pas en 20 ans)
          Pour les abeilles il y a des effets intrinsèques de certains produits mais on sait comment éviter les impacts négatifs ( période de traitement…)

          1. pour le bio 80% de rendement en moins n’est pas la moyenne : ce n’est rien de le dire surtout si l’on prend la peine de lire la plus célèbre des revue à ce sujet : http://www.nature.com/nature/journal/v485/n7397/full/nature11069.html%3FWT.ec_id=NATURE-20120510. Il est assez incroyable de voir des spécialistes auto déterminés balance des chiffres mensongers. Les premiers à chercher la petite bête pour calomnier les chercheurs.
            Sur la régularité, les phyto apportent un peu mais ne sont pas la panacée.
            Content de voir que si l’on prend en compte le doublement des forets française depuis le moyen age, celà n’est pas une conséquence de l’agri « conventionnelle ».
            Les surface bio progressent en France quoiqu’en dise ses pourfendeurs qui déblatèrent des mensonges à ce sujet depuis des années. Certains prophètes se reconnaitront.

          2. Laurent bertdho, vous trouvez que mops86 en soulignant que la phrase de Daniel « les rendements (en bio) sont de 80 % inférieur au conventionnel. » est fausse et est une sottise ?
            Pour vous cette phrase est juste ?
            Daniel ne s’est pas trompé ?
            N’a pas menti, ou au pire lu de travers l’étude suivante : http://www.nature.com/nature/journal/v485/n7397/full/nature11069.html%3FWT.ec_id=NATURE-20120510

            Soyez honnête si vous en avez le courage en répondant à cette question : dire que les rendements en bio sont 80% inférieurs au conventionnel (en général vu que Daniel souligne qu’il faudra 80% de terres en plus et qu’il y a aura 80% de gens mourant de faim en plus) est-il une réalité ?

            Dans le cas contraire « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet » On se régale.

          3. C’est certain que c’est pas Mr laurent bertahd qui aurait pu voir les sottises de Daniel (que au moins Mr Wackkes seppi a reconnu). Mr laurent bertahd nous fait rarement état de grandes démonstrations construites, il se comporte comme un Troll. On fait avec ce qu’on a.

        2. « La bio en perte de vitesse ? on voudrait bien voir vos sources » ?

          Votre source n’est pas le Ministère de l’agriculture, mais l’Agence Bio, spécialiste des communiqués tonitruants et, je pense, truandés.

          Du style : x % de Français ont acheté un produit bio dans le mois qui a précédé l’enquête… Avec, bien sûr, des commentaires extasiés si l’x de l’année est supérieur à l’x de l’année précédente.

          Ce graphique aux couleurs glauques – très illustratives des manières de l’Agence – tente de cacher une donnée qui n’est jamais publiée : le nombre et l’effet des abandons et des reconversions au conventionnel.

          Mais un graphique peut difficilement mentir à qui sait les interpréter. L’attrait pour le bio a été plutôt stable de 2002 à 2008. Explication : les conversions ont essentiellement compensé les abandons. Puis il y a eu une relance : effet d’aubaine (en partie) et installations ou conversions sur de petites surfaces. Le nombre de conversions en première année est retombé en 2012.

          Mais vous avez raison, le bio n’est nullement en perte de vitesse. De 1995 à 2012, le nombre d’exploitations a augmenté d’un facteur aux environs de 10. Le nombre des opérateurs d’un facteur de l’ordre de 100.

          La peine et la sueur du petit producteur bio est bien exploitée…

          1. Je pense que l’on entre dangereusement dans la diffamation quand on remet en cause publiquement un organisme de fraude : « truandés ». Je trouve ce procédé très bloggueur, pas très gentilhomme. Facile derrière son écran, et surtout révélatrice d’un « raisonnement » idéologique. L’information ne m’arrange pas donc c’est faux. Très théorie du complot, l’AFIS adore ça.
            Avant cette reprise des conversions, les anti-bio se réjouissaient en prédisant une baisse future. Il n’en est rien. Si on sait lire un graphique, on remarque le nombre de 1ère année de conversion ont été pendant les années stables, nul même. Ceci s’explique par des conversions qui ont été supérieures à 3 ans (cela arrive) et aux baisses d’aides pendants ces années. Pendant la conversion, on ne peut pas vendre bio, alors qu’on a toutes les nouvelles contraintes à gérer. La bio demande des connaissances supplémentaires au conventionnel.

            A vouloir trop en faire le « spécialiste » Daniel a montré qu’il n’avait en réalité que peu de connaissances.

          2. Je maintiendrai, M.Mme Mops86. Et je ne suis pas du genre à insister dans l’erreur quand on me la démontre.

            L’Agence Bio nous saoule tous les ans avec des communiqués de victoire. Aucun recul. Aucun esprit critique. Et des chiffres et commentaires qui fleurent bon la propagande. Au final un très mauvais service rendu à la filière bio.

            Le graphique que vous avez signalé est un exemple parfait de ce que j’avance. Qu’on nous donne les chiffres exacts, notamment la ventilation entre deuxième et troisième année de conversion et le nombre d’abandons.

            Mais tout baigne selon Mme Mercier… Ben non ! Je préfère le discours réaliste de M. Gangneron :

            http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/bio-fini-le-temps-des-messages-euphoriques,870.html

            « En 2012, 43% des Français ont déclaré consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois », voilà un titre du dernier opus… Comme si cela pouvait avoir une signification pratique. J’en suis du reste peut-être : si j’achète des herbes fraiches, elles sont « bio », je n’ai pas d’autre choix…

          3. « La bio demande des connaissances supplémentaires au conventionnel. »

            Les tenants du « bio » ont figé le temps vers 1950. Les Amish l’ont figé vers 1850. Faut-il des connaissances supplémentaires à la bio ? Ben oui, il faut savoir labourer avec une charrue à boeufs, technique qui s’est effectivement perdue sous nos contrées, même chez les tenants de la bio.

            La belle affaire…

          4. @Bugul Noz

            Votre vision du monde bio démontre que vous ne le connaissez pas suffisamment. Laissez-moi vous en apprendre un peu plus. De nombreux agri bio sont très en pointe concernant les dernières avancées concernant la compréhension du système qu’ils exploitent. Des techniques de symbioses aux luttes contre certains nuisibles qu’ils testent eux-même régulièrement, ils évoluent constamment. On a le droit d’être à jour sans utiliser la dernière molécule synthétique sur le marché ou en amendant le sol sans engrais de synthèse.

          5. @ Wackkes Seppi

            Vous réclamez des chiffres, des données. Qui êtes-vous pour les demander ? Êtes-vous aussi exigeant(e) concernant d’autres sociétés ou organisme ne communiquant pas des données autrement plus sensibles.

            Mais en fait là n’est pas le problème. Vous êtes clairement dans une impasse, tel que les complotistes. Vous réclamez des données supplémentaires, mais ne voulez pas croire celles qui sont à votre disposition. Vous êtes le premier, dans vos articles, à moquer la théorie du complot des « anti » OGM, en vous moquant de la suspicion qu’ils peuvent avoir. Vous faites pareil. Vous ne croyez pas aux chiffres (graphiques) donnés, soit, mais vous n’avez pas le droit d’accuser sans preuve. Chose que vous faites souvent en pensant faire une analyse de bonne foi, mais qui peut s’avérer faux car vous-vous focalisez sur votre idée de départ. Peut-être n’avez-vous une formation de journalisme ou scientifique suffisante.

          6. @ Mops86

            Je suis bien aise d’apprendre qu’il existe des agri(culteurs ?) bio très en pointe dans leur superstition. Ils ne sont pas trop déprimés en dépensant autant d’énergie dans la compréhension de leur système et l’innovation pour des résultats nettement inférieurs à ceux des simples agriculteurs qui se contentent des techniques modernes ?

            Ceci dit je suis tout à fait convaincu que les Amish ont de meilleurs résultats que les agriculteurs de 1850 et qu’ils continuent d’expérimenter. Je ne les qualifierai pas de « en pointe » pour autant.

            Mais bon, je vous accorde que je suis un peu de mauvaise foi : la bio a effectivement appris à utiliser la vilaine chimie synthétique pour améliorer certains de ses pesticides « naturels ». Et de nombreux agri bio ont bien appris à les répandre.

          7. Le fameux progrès ! La dernière molécule est un progrès plus louable à vos yeux que la dernière découverte de symbiose. L’ère du chimique c’était les années 50. C’est désormais l’ère de la biochimie. En fait, c’est vous qui restez au moyen âge. En vous souhaitant plein de bonheur.

          8. @ Mops86 :

            « L’ère du chimique c’était les années 50. C’est désormais l’ère de la biochimie. En fait, c’est vous qui restez au moyen âge. » Vous devez confondre avec quelqu’un d’autre : je n’ai aucune hostilité de principe aux OGM. Il semblerait que nous ayons quelques points communs en fin de compte.

        3. « Pas de limite de Cu en bio ? vos sources ? »

          Vous avez raison. C’est 6 kg de cuivre par hectare et par an, avec une possibilité de dépassement en cultures pérennes à condition de rester dans la limite de 6 kg/an en moyenne quinquennale.

          Les autorité européennes voulaient supprimer le cuivre. L’ANSES avait préconisé un maximum de 4 kg par an. Les bios – ces ardents défenseurs de l’environnement – ont hurlé…

    2. FAUDRAIT ARRETER DE NOUS LES GONFLER AVEC L APPELLATION BIO !

      Je mange et j’ai toujours manger du biologique (entre autres) , je suis un être vivant omnivore comme 6 milliards de personnes.

      Ceux qui n’ont pas besoin d’éléments biologiques n’existent pas .

  1. M./Mme Visor,

    Vous avez tout faux quand vous écrivez “…elle peut atteindre 80 % dans certains cas”.

    Ce n’est pas 80 %, mais 100 %.

    C’est 100 % en cas d’accident. Et c’est aussi quasiment 100 % pour des espèces telles que le colza ou la pomme de terre.

    Pour les 80 % de baisse de rendement en général, je pense que le chiffre est exagéré.

    D’ailleurs, peut-on avancer un chiffre général ?

    Je m’explique.

    Le blé « bio » c’est au minimum un rendement diminué de moitié. En moyenne quinquennale, le blé conventionnel est au-dessus de 70 quintaux/hectares en France, selon les chiffres issus de la collecte. En bio, il est de 32 qx/ha, issu d’un sondage. Les deux chiffres ne sont pas directement comparables mais fournissent une estimation.

    Sur cette base, il faut plus que doubler la surface pour retrouver le même niveau de production.

    Mais le bio exige des rotations plus longues… Si le temps de retour du blé sur la même sole est doublé, la production est encore divisée par deux… et on approche des 80 % de diminution, non pas de rendement, mais de production.

    Rotations plus longues signifie certes autres productions. Mais comment comptabiliser la contribution à l’agriculture et à l’alimentation française, et à son commerce extérieur (et indirectement à la toute relative stabilité politique de pays plus ou moins voisins) de, par exemple, les bouchons de luzerne destinés aux bourrins de nos chers bobos ? Des lentilles à une dizaine de quintaux à l’hectare, etc. ?

    1. Si le bio augmente ( un peu) c’est aussi parce que le consommateur se fait ( encore) berné en pensant bénéficier d’une meilleure qualité et acceptant donc de payer environ le double, mais aussi par ce que l’agriculteur reçoit plus de subventions qu’en conventionnel.le système n’est donc pas durable et n’a aucune chance de se développer car alors il faudrait que les consommateurs acceptent de mettre 20 % de leur revenus dans l’alimentation ( et non pas 12 % ) et que l’état augmente encore les impôts pour subventionner les producteurs.L’agriculture bio n’a donc aucun avenir.

  2. La méta-analyse de Seufert citée par M./Mme Mops86 ?

    Il y a un résumé intéressant :

    « But these yield differences are highly contextual, depending on system and site characteristics, and range from 5% lower organic yields (rain-fed legumes and perennials on weak-acidic to weak-alkaline soils), 13% lower yields (when best organic practices are used), to 34% lower yields (when the conventional and organic systems are most comparable). »

    Quand la terre est stérile, la différence est faible. Quand les conditions sont bonnes, la différence devient importante… Élémentaire.

    Mais il faudrait aussi analyser les sources pour la méta-analyse. A priori, c’est pour une partie du « garbage in, garbage out » (les traducteurs ont une version plus grossière de cette expression.

    Il m’est arrivé de regarder de plus près les affirmations du FiBL suisse… Ce n’est pas reluisant (pour le FiBL). Et il y a bien pire.

  3. M./Mme Mops86 a écrit le 21 août 2014 à 22:32 :

    « pour le bio 80% de rendement en moins n’est pas la moyenne : ce n’est rien de le dire surtout si l’on prend la peine de lire la plus célèbre des revue à ce sujet : […]. Il est assez incroyable de voir des spécialistes auto déterminés balance des chiffres mensongers […] »

    Visiblement, contrairement à ce que laisse clairement penser cette forte opinion, les « specialistes auto-déterminés » ne sont pas Verena Seufert, Navin Ramankutty et Jonathan A. Foley.

    Quant à celui qui est visé, il ne se considère manifestement pas comme un spécialiste.

    « Les premiers à chercher la petite bête pour calomnier les chercheurs » ?

    Quels chercheurs seraient calomniés ? Et où ?

    « Sur la régularité, les phyto apportent un peu mais ne sont pas la panacée. »

    Très forte pensée ! La panacée (universelle, bien évidemment), ça n’existe pas. Ce qui n’empêche pas les phytos de contribuer à la régularité des productions. Une régularité qui n’est pas au rendez-vous dans le cas du « bio ».

    .

    M./Mme Mops86 a aussi écrit le 24 août 2014 à 9:09 :

    « C’est certain que c’est pas Mr laurent bertahd qui aurait pu voir les sottises de Daniel (que au moins Mr Wackkes seppi a reconnu)… »

    Je n’ai rien reconnu du tout.

    .

    M./Mme Bugul Noz a fait un parallèle avec les Amish le 23 août 2014 à 8:59.

    Les Amish ont figé le temps – et encore, ça se discute – pour leur mode de vie. Pas pour l’agriculture, même si cela a une influence sur leurs modes de gestion agricole.

    Quant au « bio », le refus de la chimie et de la génétique moderne (enfin, pas tout) les ramène, dans ce domaine, au début du XXe siècle.

    Les Amish ont décidé pour eux-mêmes. Dans le cas du « bio », les milieux extérieurs à l’agriculture ont une influence importante. Et je mets dans ces milieux extérieurs les agriculteurs – ou prétendus tels – qui décident et influent en fonction de leur idéologie politique et sociale, même si c’est au détriment de l’intérêt bien compris de la filière.

    .

    M./Mme Mops86 répond le 23 août 2014 à 11:38 :

    « …Laissez-moi vous en apprendre un peu plus… »

    On est ébahi !

    Moi, je le serais si « les dernières avancées » faisaient l’objet de communications – non pas scientifiques, je m’en moque, mais de vulgarisation – mais je ne vois pas grand chose.

  4. M.Mme Mops86 a aussi écrit le 23 août 2014 à 11:45, s’adressant à moi :

    « Vous réclamez des chiffres, des données. Qui êtes-vous pour les demander ? »

    Juste un simple observateur, qui observe que la communication de l’Agence bio tient du publireportage.

    Tenez, je vais vous en remettre une couche pour les chiffres clés de 2013 :

    « Les surfaces certifiées bio ont progressé de 9 % en 2013/2012 pour atteindre 930 868 ha.

    Fin 2013, 129 888 ha étaient en conversion dont plus de 60 000 ha en dernière année de conversion. Pour mémoire, les surfaces en conversion s’élevaient à 81 560 ha en 2008 et à 151 868 ha en 2009. »

    Pourquoi pas le chiffre exact des conversions en dernière année ? Pourquoi la comparaison avec 2008 et 2009 ?

    Pourquoi le silence sur le fait que les surfaces en conversion ont baissé de 27 % par rapport à 20012 ?

    .

    Et de quel droit me contestez-vous le droit de demander des chiffres ?

    Tenez, je vais vous en remettre une couche. Pourquoi le tableau sur l’évolution du nombre d’exploitations et des surfaces bio depuis l’année x a-t-il disparu ?

    Pouvez-vous m’expliquer comment la surface en bio certifié a pu augmenter de 127.486 hectares entre 2010 et 2011 alors qu’il n’y avait que 110.960 hectares en conversion C2/C3 (dont, de surcroît, une partie ne pouvait devenir certifiée qu’en 2012) ?

    « Êtes-vous aussi exigeant(e) concernant d’autres sociétés ou organisme ne communiquant pas des données autrement plus sensibles. »

    Réponse oui.

    À une question fort incongrue car en quoi mon attitude envers d’autres sociétés ou organismes pourrait-elle influer sur mon droit à des informations factuelles et mon intérêt pour de telles informations ?

    Et en quoi les données de l’Agence Bio seraient-elles sensibles ?

    .

    « Vous êtes clairement dans une impasse, tel que les complotistes. Vous réclamez des données supplémentaires, mais ne voulez pas croire celles qui sont à votre disposition…[…] Vous ne croyez pas aux chiffres (graphiques) donnés, soit… »

    J’ai commencé par critiquer la communication. Vous me critiquez sur les statistiques. Je vous démontre qu’il y a, au minimum, suspicion légitime.

    Alors, vos supputations, insinuations, propos moralisateurs et leçons condescendantes, vous pouvez vous les garder pour vous.

    1. @wackess seppi Réponse imbuvable

      Quels chercheurs seraient calomniés ? Et où ?

      –> on peut prendre 1 article/message sur 2 à propos de Seralini (exemple facile)ou autre. Je vais vous apprendre quelque chose : traiter de menteur, de falsificateur etc. à longueur de temps, c’est de la calomnie oui.

      « une régularité qui n’est pas au rendez-vous dans le cas du « bio ». »

      –>demain une nature stable sans aléa. Vous maintenez donc que le bio c’est 80% de rendement en moins, voir 100% par rapport au conventionnel. Au arrive donc au degré zéro de l’argumentation qui n’a aucun sens. Idéologie quand tu nous tiens.

      « Je n’ai rien reconnu du tout »

      –> amnésie « Vous avez raison. C’est 6 kg de cuivre par hectare et par an »

      « Quant au « bio », le refus de la chimie et de la génétique moderne (enfin, pas tout) les ramène, dans ce domaine, au début du XXe siècle »

      –> oui en bio, c’est le moyen âge. Alors qu’un coup de round-up ou d’atrazine, c’est la modernité. Drole de définition de la modernité.

      « Pourquoi pas le chiffre exact des conversions en dernière année ? Pourquoi la comparaison avec 2008 et 2009 ? »

      –> théorie du complot… Vous n’avez qu’à leur demander. Mais de toute façon, ils trichent. c’est faux ! Quelques soient les chiffres vous y voyez un complot :

      Pouvez-vous m’expliquer comment la surface en bio certifié a pu augmenter de 127.486 hectares entre 2010 et 2011 alors qu’il n’y avait que 110.960 hectares en conversion C2/C3 (dont, de surcroît, une partie ne pouvait devenir certifiée qu’en 2012) ?

      -> vous trouverez même des incohérences avec ce tableau : http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/4_Chiffres/BrochureCC/CC2013_chap4_France.pdf. des hectares s’envolent. Si ça vous amuse, vous pouvez même tout recalculer ! Mais penser qu’une exploitation qui change de main par exemple et qui n’est plus comptabilisée pour l’être à nouveau, ça non c’est trop compliqué. D’ailleurs annoncer c2+c3, c’est peut être déjà louche. Mais vous avez raison, c’est certainement une manipulation sournoise.Le bio progresse et c’est tout et quand Daniel annonce qu’il y aune perte de vitesse, c’est faux, ça continue gentiment son chemin.

      « Êtes-vous aussi exigeant(e) concernant d’autres sociétés ou organisme ne communiquant pas des données autrement plus sensibles. » Réponse oui.

      –> vous avez été du côté de greenpeace pour réclamer les données concernant les tests de Monsanto alors ? Ou là c’est différent ?

      À une question fort incongrue car en quoi mon attitude envers d’autres sociétés ou organismes pourrait-elle influer sur mon droit à des informations factuelles et mon intérêt pour de telles informations ?

      –> vous réclamez comme si cela vous étais dû. En quel honneur ? Déjà avez-vous demandé ? Moi j’aime bien les infos concernant le circuit primaire des centrales nucléaires. hé ben on veut pas me les donner !

      Et en quoi les données de l’Agence Bio seraient-elles sensibles ?

      –> la phrase comprenait la partie » autrement plus sensibles.  » autrement plus, qui veut dire que celle de l’agence ne le sont pas vraiment. Les autres l’étant autrement plus. Vous semblez avoir des problèmes de compréhension, vous sur-interprétez. Le certificat d’étude n’est pas suffisant.

      1. Quelle prétention à vouloir donner des leçons !

        « Laissez-moi vous en apprendre un peu plus ». C’était le 23 août 2014 à 11:38.

        Maintenant, c’est : « Je vais vous apprendre quelque chose » !

        « …traiter de menteur, de falsificateur etc. à longueur de temps, c’est de la calomnie oui » ?

        Vous m’en apprenez une bien bonne ! Le droit de la Vienne serait-il différent du droit français ?

        Et le langage commun ? Dire d’un menteur qu’il est un menteur serait-il une calomnie ? Ou faut-il la circonstance de la « longueur de temps » ?

        .

        Mais procédons dans l’ordre.

        .

        Des chercheurs auraient été diffamés ?

        Que venaient-ils faire, ces chercheurs dans votre commentaire du 21 août 2014 à 22:32? Était-ce une diversion ou le reflet d’une incapacité à rester sur le sujet et à aligner un raisonnement cohérent ?

        Petit rappel :

        « Il est assez incroyable de voir des spécialistes auto déterminés balance des chiffres mensongers. Les premiers à chercher la petite bête pour calomnier les chercheurs. »

        Où est le lien logique ? Et pourquoi « les » chercheurs ? Dans le contexte d’un échange sur les rendements du bio ?

        .

        Ah ! Vous êtes un fan de ce monsieur Séralini !

        « on peut prendre 1 article/message sur 2 à propos de Seralini (exemple facile) », écrivez-vous ?

        Quelle lucidité, M./Mme Mops86 ! C’est en effet un exemple facile !

        Prenons un exemple simple :

        A-t-il, oui ou non, écrit :

        « Pour les vaches, la production de lait et sa composition étaient changés de 10-14 %. Il y avait plus de lait et plus de consommation de matière sèche grossière comme si les animaux avaient été traités avec une hormone »

        dans ce qu’il convient d’appeler une « expertise » pour Aruna Rodrigues dans une affaire portée devant la Cour suprême de l’Inde, alors qu’il savait pertinemment – c’est-à-dire que vu son statut de chercheur de réputation internationale il ne pouvait ignorer au vu des données de l’essai – que la différence était en fait une chute de la production de lait des vaches témoins, qui n’avaient pas reçu d’aubergine Bt ?

        Comment appelle-t-on ça en droit ?

        Voulez-vous d’autres exemples ?

        .

        Passons à la régularité du bio.

        Voici votre réponse :

        « demain une nature stable sans aléa. Vous maintenez donc que le bio c’est 80% de rendement en moins, voir 100% par rapport au conventionnel. Au arrive donc au degré zéro de l’argumentation qui n’a aucun sens. Idéologie quand tu nous tiens. »

        Franchement, moi pas comprendre !

        .

        À quand le bio nous ramène-t-il ?

        Revoici l’échange :

        Moi : « « Quant au « bio », le refus de la chimie et de la génétique moderne (enfin, pas tout) les ramène, dans ce domaine, au début du XXe siècle »

        Vous : « –> oui en bio, c’est le moyen âge… »

        Êtes-vous de bonne foi ?

        Vous ajoutez : « Alors qu’un coup de round-up ou d’atrazine, c’est la modernité. Drole de définition de la modernité. »

        Que vient faire la modernité ici ?

        .

        Les chiffres de l’Agence bio.

        Votre réponse : « –> théorie du complot… »

        On épargnera la suite au lecteur, et on s’abstiendra d’une analyse de texte pour débusquer toutes les incohérences.

        Mais non, ce n’est pas un complot. Enfin sauf si la relation suivante est un complot : (699.300 – 571.814 =) 127.486 > 110.960.

        .

        Vous osez suggérer qu’une exploitation pourrait changer de mains, ne pas être comptablisées puis retourner dans les comptes ?

        Plus de 16.000 hectares qui se baladeraient ainsi ? Qui croyez-vous pouvoir tromper ?

  5. @ wackes seppi

    Dire d’un menteur quelqu’un qui ne ment pas mais se trompe ou fait des interprétations est de la diffamation. Si un chercheur, d’après vous, se trompe, de quel droit lui attribuez-vous la volontiers de tricher ? Vous partez du principe que X est un illuminé et qu’il est dans une secte et que donc il ment. C’est à dire dit volontairement des choses fausse. Vous ne l’avez jamais démontré.

    Alors pourquoi parler des chercheurs ? Car relisez le commentaire : quand « certains » se permettent de critiquer le travail des autres, ils balances des chiffres erronés et des affirmations fausses. La baisse de 80% de rendement du bio au conventionnel est juste stupide. Dans son commentaire 40% des points sont des âneries.

    Pour vous donc refuser les OGM et la chimie de synthèse c’est le début du XXème siècle. Donc le refus de la modernité et du progrès. L’atrazine et le roundup c’est donc le progrès et le XXIème siècle.

    On a pas vu votre réponse sur la transparence des chiffres et des données concernant l’action de greenpeace à demander des données pour un de leur OGM. Vous êtes donc d’accord avec cela si on comprend bien : exigeant pour tous.

    Vous avez réellement un problème, concernant les bizzareries des cultures bio vous écrivez « Qui croyez-vous pouvoir tromper ? ».

    Tromper ? tromper qui ? j’ai quoi à gagner dans l’histoire que de proposer des explications ? Au lieu de faire de la diffamation et des accusations gratuites, sans preuves. Vous croyez quoi que, je fais partie du complot bio ? Que j’essaie de tromper tout le monde ? Consultez. Vite

    1. Ben, non, une fois de plus vous vous gourez complètement. L’atrazine c’est un siècle, je ne sais pas lequel exactement, et le Round-up, c’est le suivant.

      1. De mémoire : introduction en France de l’atrazine 1960, du glyphosate 1974.

        1. Les premières formulations à base d’atrazine ont été homologuées en France en 1971.

          1. Je confirme : 1960 pour l’homologation en France des premières formulations à base d’atrazine. Source : Index phytosanitaire ACTA, 1960.
            Quand j’ai commencé à travailler sur l’atrazine, en 1972, cela faisait plusieurs années que cet herbicide était largement utilisé. D’ailleurs, on observait déjà des populations de chénopode et d’amarante qui n’étaient détruites qu’à hautes doses : la sélection de la résistance était en marche. Avec les triazines, il faut plusieurs années (> 5) pour la sélectionner.

    2. « Dire d’un menteur quelqu’un qui ne ment pas mais se trompe ou fait des interprétations est de la diffamation » ?

      Admettez que cette phrase est d’interprétation difficile…

      Idem pour la phrase suivante :

      « Si un chercheur, d’après vous, se trompe, de quel droit lui attribuez-vous la volontiers de tricher ? »

      Mais pour revenir au cas que vous avez cité comme étant un « exemple facile », d’après moi, il est impossible que ce personnage se soit trompé dans l’exemple que j’ai donné. Pour la simple raison qu’il est impossible à un observateur moyennement attentif – et encore plus à un chercheur qui fut de renom avant de sombrer – de ne pas s’apercevoir à partir du tableau de chiffres pertinent que la différence était attribuable au décrochement de la production des témoins.

      Tout comme il est impossible qu’il ne se soit pas rendu compte qu’il écrivait un mensonge en déclarant une absence de conflit d’intérêts quand, par exemple, il a produit deux articles sur les merveilleuses propriétés détoxifiantes d’extraits de plantes commercialisés par Sevene Pharma, articles co-écrits avec des employés de Sevene Pharma.

      Tout comme il est impossible qu’il ne se soit pas rendu compte qu’il écrivait un mensonge en déclarant une absence de conflit d’intérêts dans son ignoble article sur les rats, ayant contribué à l’établissement d’une association écran pour cacher ses sources de financement (et s’en étant vanté…).

      Tout comme il est impossible qu’il ne se rende pas compte qu’il écrit un mensonge dans sa biographie avec : « Il est expert depuis 1998 pour le gouvernement français, l’Union européenne et plus récemment pour le Canada et l’Inde. » Il n’a plus aucune fonction en France depuis 2007. Il n’y a rien sur la toile concernant le Canada (et Dieu sait que le bonhomme est narcissique). Quant à l’Inde, il a écrit cette fameuse « expertise » pour le compte de la prête-nom de Greenpeace, Aruna Rodrigues.

      Mais peut-être suis-je trop rationaliste. Peut-être ne se rend-il plus compte…

      .

      « Vous partez du principe que X est un illuminé et qu’il est dans une secte et que donc il ment. C’est à dire dit volontairement des choses fausse. Vous ne l’avez jamais démontré. »

      Je ne pars d’aucun principe, ni – je pense – la personne avec qui vous semblez me confondre. Celle-ci a mis au jour, après une enquête minutieuse, un écheveau de relations entre différentes entités et personnes, avec une partie desquelles M. Séralini a été lui-même en relations. M. Séralini a démenti toute relation avec IVI. Dont acte.

      On observera aussi que votre affirmation suit une logique, disons, originale. Non, l’appartenance à une secte n’implique pas la propension au mensonge.

      .

      C’est la même chose pour votre affirmation suivante :

      « Pour vous donc refuser les OGM et la chimie de synthèse c’est le début du XXème siècle. Donc le refus de la modernité et du progrès. L’atrazine et le roundup c’est donc le progrès et le XXIème siècle. »

      J’ai écrit :

      « Quant au « bio », le refus de la chimie et de la génétique moderne (enfin, pas tout) les ramène, dans ce domaine, au début du XXe siècle »

      Cette phrase dit précisément ce qu’elle dit. Ni plus, ni moins.

      Votre affirmation – enfin, l’opinion que vous me prêtez – comporte aussi un anachronisme. L’atrazine a été autorisée pour la première fois en Suisse en 1956 ; le premier Roundup a été introduit aux USA en 1974.

      .

      Non, je n’ai pas répondu à vos fortes considérations sur la transparence et Greenpeace. Nous ne sommes pas sur le mode de l’interrogatoire. Et c’est lassant. Depuis le temps que la désinformation sévit, on a répété x fois que les données étaient disponibles.

      .

      Admettons enfin que vous ayez tenté d’expliquer les bizarreries statistiques de 2010-2011.

      Mais, oui, c’est très compliqué pour moi de « penser qu’une exploitation qui change de main par exemple et qui n’est plus comptabilisée pour l’être à nouveau ». Parce que ce n’est pas une exploitation, mais plus de 16.000 hectares. Parce que je vois mal comment des exploitations, pour plus de 16.000 hectares, peuvent tomber en déshérence temporaire. Et parce que je vois mal comment une exploitation ayant perdu sa certification peut la regagner immédiatement.

      1. Pour vos problèmes de compréhension: si quelqu’un se trompe d’après vous, ce n’est pas un menteur. Accuser quelqu’un de menteur, c’est qu’il ne dit pas le vérité délibérément. Vous persistez dans votre diffamation : « Tout comme il est impossible qu’il ne se soit pas rendu compte qu’il écrivait un mensonge en déclarant une absence de conflit d’intérêts dans son ignoble article sur les rats, ayant contribué à l’établissement d’une association écran pour cacher ses sources de financement (et s’en étant vanté…). »
        Et s’il n’y voit pas objectivement de conflit ? Pourquoi employer le mot ‘vanté’ ? ?

        Je vois 3 problème:
        1) Vous n’avez jamais publié de papier PR et donc critiquez les main dans les poches.
        2) A ce titre vos reproches sont basés rarement sur votre expérience mais sur des reports de déclarations (presses)ou répétez des critiques d’autres personnes. Peut-être n’avez-vous pas les compétences, à votre grand regret.
        3) Vous n’avez jamais été face aux médias ou écrit un livre et donc ne savez pas comment une itw se déroule ou s’écrit un livre.

        Vous avez encore un comportement d’adolescent quand vous dites « Admettons enfin que vous ayez tenté d’expliquer les bizarreries statistiques de 2010-2011. » Mais comme vous me faites pitié avec vos pseudo analyses de mauvaise foi. « Admettons ».. je vais faire comme si je te crois. Vous êtes complétement névrosé, qui tape et retape sur le bio, les écologistes alors que vous n’êtes juste personne. Vos jacasseries vous empêche de réfléchir sur pourquoi il y a ces bizzareries : des dizaines d’explications sont possibles. Avez-vous eu l’honnêteté de demander directement aux personnes ayant fait ce document ? C’est la moindre des choses avant de les accuser de triche non ? Mais votre but n’est pas de comprendre, juste de taper. Comme preuve facile :

        Concernant la censure de MMR à Haguenau, vous avez calomnié, accusé de mensonge. Ecrire des messages avec des pseudo-preuve en papillonnant sur le web des informations que vous prenez comme preuves. Mais jamais vous n’avaez contacté directement les personnes concernées alors qu’elles vous l’avait proposé : « Mme Robin cite plusieurs noms dans son article.
        Si vous avez un doute, n’hésitez pas à contacter les personnes citées. Leurs adresses courriels sont publiques. Ils vous confirmeront l’ensemble des informations présentes ci-dessus. »
        Vous avez préféré remettre une couche de débilité. Pourquoi ne pas faire votre travail jusqu’au bout ? Pourquoi ne pas contacter les gens directement pour faire un vrai travail d’enquête ? Pourquoi préférer ressasser vos pseudo analyses ? Car vous n’en avez pas assez pour confronter directement votre croyance aux réalités.

        End

        1. Voilà encore une réponse impressionnante.

          .

          Que d’efforts pour tenter de décrédibiliser l’interlocuteur !

          « Je [M./Mme Mops86] vois 3 problème (sic) »

          « Peut-être n’avez-vous pas les compétences, à votre grand regret. »

          «  Vous n’avez jamais été face aux médias ou écrit un livre et donc ne savez pas… »

          « Vous avez encore un comportement d’adolescent… » 

          « Mais comme vous me faites pitié… »

          « Vous êtes complétement névrosé […] alors que vous n’êtes juste personne. »

          « Vos jacasseries vous empêche (sic) de réfléchir… »

          « Avez-vous eu l’honnêteté… »

          « Mais votre but n’est pas de comprendre, juste de taper… »

          Vous devez être extra-lucide, M./Mme Mops86. Et une sommité de la psychiatrie par télépathie…

          .

          Mais j’admets volontiers que j’ai des problèmes de compréhension. De compréhension de votre prose :

          « …si quelqu’un se trompe d’après vous, ce n’est pas un menteur » ? Que vient faire ce « d’après vous » ? Et si quelqu’un se trompe d’après Mme Michu, c’est quoi ?

          « Accuser quelqu’un de menteur, c’est qu’il ne dit pas le (sic) vérité délibérément » ? Qui est « il » ?

          « Vous n’avez jamais publié de papier PR et donc critiquez les main (sic) dans les poches » ? Faut-il d’après vous avoir publié un papier PR (quel niveau de peer review du reste ?) pour pouvoir critiquer ?

          « A ce titre vos reproches sont basés rarement sur votre expérience mais sur des reports (sic) de déclarations (presses)ou répétez des critiques d’autres personnes » ? Quel est le sujet de « répétez » ? Et expliquez donc pourquoi des « reproches » devraient être basés sur l’expérience de celui qui les formule…

          Vous pouvez aussi documenter… Tenez, quelles seraient mes sources pour les vaches indiennes de M. Séralini ? Pour les statistiques de l’Agence Bio ?

          « Vous n’avez jamais été face aux médias ou écrit un livre et donc ne savez pas comment une itw se déroule ou s’écrit un livre » ? Expliquez donc le lien avec notre conversation…

          Et pendant que vous y êtes, donnez-nous donc les références de vos interviews et livres qui vous permettent de pontifier si doctement.

          .

          Et vous avez la prétention de me donner des leçons ?

          1. Haguenau vous est aussi resté en travers de la gorge… En tout cas, je constate que mes faits et gestes sont scrutés avec une extrême attention.

            M./Mme Mops86, il vous faut subir un autre cours de droit : « Onus probandi incumbit actori » ou « Onus probandi incumbit qui dicit, non qui negat ».

            Mme Marie-Monique Robin – qui se prétend journaliste d’investigation, donc, a priori, rompue aux exigences en matière de preuves – s’est permis d’accuser la FDSEA bas-rhinoise et le maire de Haguenau d’avoir « censuré » son film, Les Moissons du futur, en faisant annuler (pour la première) et en annulant (pour le second) sa projection « quasiment à la dernière minute ».

            À l’appui de ses dires, Mme Robin a aligné une série de ragots, en bref, une histoire à dormir debout. Ainsi, écrit-elle : « “La FDSEA se vante d’avoir empêché ta venue” m’a ainsi prévenu un ami alsacien. »

            Il se trouve que dans un régime fondé sur le droit – pas celui qu’un certain totalitarisme voudrait peut-être nous imposer – il incombait à Mme Robin de faire la preuve de ses affirmations, et non pas à ses contradicteurs de faire la preuve absolue de la fausseté des affirmations de Mme Robin. Capito ?

            Il se trouve aussi que Mme Robin n’a pu alléguer qu’un on-dit totalement invérifiable – ce n’est pas nouveau, c’est même un fondement de son système – et, que, en plus, son allégation de « censure » qui se serait produite « quasiment à la dernière minute » est contredite par son propre exposé des faits : « Il y a deux semaines, la rumeur a commencé à circuler que la FDSEA […] avait fait pression sur le député-maire Claude Sturni pour annuler la soirée. »

            On peut continuer à évoquer cette histoire à dormir debout, si vous le voulez. Je me ferai un plaisir de reproduire ici les commentaires que j’ai posté sur le site que nous, contribuables, payons à Mme Robin par l’entremise d’Arte. Un plaisir d’autant plus grand que les manipulations médiatiques de cette dame sont étalées au grand jour et qu’elle a la fâcheuse habitude de supprimer périodiquement les commentaires faits sur le blog mis à sa disposition.

          2. @ Wackes Seppi

            « ….Et pendant que vous y êtes, donnez-nous donc les références de vos interviews et livres qui vous permettent de pontifier si doctement.

            Et vous avez la prétention de me donner des leçons ? »

            >>> Ne vous donnez pas tout ce mal pour argumenter et tenter de ramener un peu à la raison ce malheureux et pitoyable hère désespérément en mal de reconnaissance……. C’est à l’évidence sans issue!

        2. « Vous persistez dans votre diffamation » ?

          « Et s’il n’y voit pas objectivement de conflit ? Pourquoi employer le mot ‘vanté’ ? ? »

          C’est trop drôle ! M. Séralini, pourfendeur des conflits d’intérêts (allégués) de ceux qui ne partagent pas sa foi et son idéologie, aurait pu ne pas voir de conflit dans le fait de s’être fait financer, entre autres, par Carrefour et Auchan…

          Voici ce qu’a écrit M. Séralini dans « Tous cobayes ! », publié en septembre 2012, dans la foulée de la mise en ligne de son article infâme (c’est moi qui graisse) :

          (Citation)

          Nous avons cependant dû sortir de ce cadre [l’association Fontaine] pour organiser le montage financier nécessaire à l’expérience. Pour éviter tout rapprochement disqualifiant avec les méthodes des industriels, il fallait un cloisonnement net entre les scientifiques, qui menaient cette expérience dans le respect d’une éthique de l’indépendance et de l’objectivité, et les associations qui la subventionnaient.

          L’association Fontaine, regroupement pour des formations de management, avait permis de recruter plusieurs dizaines de donateurs qui se sont eux-mêmes regroupés sous le nom de CERES (1). Cette autre association, créée par Jacques Dublancq sous l’impulsion de Gérard Mulliez, a débloqué une première somme d’environ 500.000 euros qui nous a permis de mettre en route les premières phases de l’expérience.

          Il n’était toutefois pas concevable qu’elle soit le commanditaire direct de l’étude. Nous ne pouvions nous exposer à apparaître aux yeux de nos détracteurs comme des scientifiques financés directement par le lobby de la grande distribution – d’une façon symétrique aux experts influencés par celui de l’agro-alimentaire. Et cela même si de nombreux autres métiers étaient représentés dans le Céres.

          Le CRIIGEN, alors sous la présidence efficace de Corinne Lepage, a joué un rôle capital dans le montage de l’expérience car il a assuré l’interface entre les associations donatrices (CERES, puis, on le verra, la fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme avec son directeur Matthieu Calame, spécialiste de l’agriculture de proximité et durable, et quelques autres) et le comité directeur de l’expérience.

          (Fin de citation)

          La Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’Homme ? Celle qui finance la galaxie anti-OGM, notamment les sites Inf’OGM et Combat-Monsanto, qui se présente comme un « collectif d’associations constitués (sic) sous la forme d’un Groupement d’intérêt Citoyen (GIC) et dont les membres sont Greenpeace, Fondation sciences citoyennes (également financée par la FPH), a.t.t.a.c, Sherpa, Les amis de la terre.

          Vous prétendez, M./Mme Mops86, que M. Séralini aurait pu « n’y voi[re] pas objectivement de conflit » ? C’est-à-dire ignorer l’orientation idéologique de la FPH ?

          Vous prétendez qu’après avoir été asticoté – c’est le moins que l’on puisse dire – sur sa déclaration d’absence de conflit d’intérêts de sa publication initiale il pouvait à la fois :

          1.  penser (continuer à penser) qu’il n’y avait pas « objectivement de conflit », et,

          2.  écrire : « The author(s) declare that they have no competing interests, and that, in contrast with regulatory assessments for GMOs and pesticides, they are independent from companies developing these products » ?

  6. Mops86 : « 1) Vous n’avez jamais publié de papier PR et donc critiquez les main dans les poches »
    ——————-
    Ca c’est la rhétorique de l’argument d’autorité, typique de l’escrolo et c’est directe poubelle parce qu’un papier PR ne veut strictement rien dire pour un escrolo quand ça ne va pas dans son sens. Et MMR, a-t-elle publié quoi que ce soit avant de critiquer les OGMs, le nucléaire, les pesticides, l’agriculture intensive… ?

    Et puis depuis quand faut-il avoir publié un papier PR pour avoir des critiques scientifiquement recevables ? Faut-il avoir publié un papier PR sur l’astrologie pour pouvoir dire que l’astrologie est du charlatanisme ?

    Mops86 : « A ce titre vos reproches sont basés rarement sur votre expérience mais sur des reports de déclarations (presses)ou répétez des critiques d’autres personnes. »
    ————————-
    Une critique « basée sur votre expérience », ça s’appelle de la démonstration par l’anecdotique, ça ne vaut pas un clou, il faut être complètement obscurantiste pour croire que ça puisse avoir une quelconque valeur scientifique et rationnelle.

    Mops86 : « Peut-être n’avez-vous pas les compétences, à votre grand regret. »
    ————————-
    Super, on a un devin, qui non seulement connaît (« peut-être », sic) les compétences de son interlocuteur à distance mais en plus peut deviner ses sentiments ? Et votre boule de cristal peut dire quoi d’autre, les numéros du loto de la fin de semaine, le nom du prochain président ?

  7. miniTAX et Wackes Seppi « Et puis depuis quand faut-il avoir publié un papier PR pour avoir des critiques scientifiquement recevables ? » et « Faut-il d’après vous avoir publié un papier PR  »

    nous indiquent donc par leur petite réponse qu’il ont eu leur certificat d’études et que par une espèce de complexe se permettent d’attaquer les articles publiés. Construction scientifique ? Non attaques sur fond d’idéologie et attaques des auteurs.

    C’est donc à vous de justifier de vos « compétences » et références, avant de prétendre analyser leurs travaux. Sans même parler d’un 4ème de couverture LOL. Peut-être est-il plus facile de diffamer derrière un pseudo.

  8. Christian Gauvrit a dit :

    Je confirme : 1960 pour l’homologation en France des premières formulations à base d’atrazine. Source : Index phytosanitaire ACTA, 1960.
    Quand j’ai commencé à travailler sur l’atrazine, en 1972, cela faisait plusieurs années que cet herbicide était largement utilisé. D’ailleurs, on observait déjà des populations de chénopode et d’amarante qui n’étaient détruites qu’à hautes doses : la sélection de la résistance était en marche. Avec les triazines, il faut plusieurs années (> 5) pour la sélectionner.

    – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/08/20/delhaize-rappelle-des-lots-de-viande-de-poulet-bio/#comment-130693

    Bonsoir Monsieur Gauvrit

    J’ai lu assez récemment sur Perspectives Agricoles ( Arvalis), qu’un vulpin retrouvé dans un herbier datant d’avant 1900, bien avant les tous premiers herbicides ( il me semble que c’était de 1880) était résistant à un anti-graminée actuel .
    Dans ce cas ce n’est pas la répétition du nombre d’herbicide qui provoque une certaine résistance de l’adventice mais tout simplement sa génétique .
    Ceci doit bien exister, non seulement pour d’autres graminées, mais également pour des dycots !!!

    1. Vous avez raison, ce pied de vulpin portait une mutation qui confère aux graminées la résistance aux herbicides de la famille des « fops », bien avant l’apparition de ces derniers.
      Il faut noter d’une part que cette mutation est très fréquente, d’autre part qu’il a fallu analyser des centaines d’échantillons d’herbiers pour en trouver un où cette mutation était présente. Ce que je veux dire par là, c’est les mutations qui confèrent la résistance aux herbicides pré-existent à ceux-ci dans les populations de mauvaises herbes. Mais elles sont très rares (sinon les herbicides ne seraient pas utilisées contre elles !). L’utilisation répétée du même herbicide épargne les plantes portant la mutation, elles se reproduisent donc mieux que les non mutées, et la mutation se répand dans la population.
      C’est effectivement vrai aussi bien pour les graminées que pour les dicots.

  9. Bonjour Mr Gauvrit,

    Une question hors sujet, dans un souci environnemental et de réduction de dose de produit phytosanitaire, il me semble avoir entendu de votre part que l, ajout d’héliosol à du glyphosate était inutile et avait même tendance à diminuer l’efficacité du désherbage !!!
    Es ce vrai ?

    Bonne journée

    1. Hum ! On est effectivement bien hors sujet. Mais comme le modérateur n’a pas enlevé votre question, j’y réponds. Le meilleur adjuvant pour le glyphosate est le Génamin. Mais si on veut le meilleur adjuvant pour chaque herbicide qu’on emploie, il faut en avoir une collection d’au moins 5 ou 6 dans son local phyto : il n’y a pas d’adjuvant universel, chacun est optimal pour un type de produit.
      L’intérêt de l’Héliosol est son grand pouvoir mouillant.

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