Paris : Surenchère écolo à la mairie

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Nous avons parlé ce matin de la mobilisation de NKM contre les perturbateurs endocriniens. Et voilà que le Conseil de Paris vient de proposer à la délibération des conseils d’arrondissements un vœu « confirmant l’orientation volontariste prise par la Ville de Paris pour réduire l’exposition des Parisiens aux polluants et substances néfastes pour la santé. »
Pour hasard ? Non surenchère politicienne entre l’actuelle maire et son opposante. Remarquons cependant que la marie de Paris semble remettre un peu de rationnel dans l’affaire, notamment en excluant les aliments comme le soja (connu comme perturbateur endocrinien) dans les cantines et crèches.

16 commentaires sur “Paris : Surenchère écolo à la mairie

  1. « confirmant l’orientation volontariste prise par la Ville de Paris pour réduire l’exposition des Parisiens aux polluants et substances néfastes pour la santé  »

    >>> C’est quand même un soulagement de constater que l’état politique, économique et financier de la France étant tout à fait satisfaisant, les vrais problèmes ayant été solutionnés à la satisfaction générale, nos « élites » (enfin c’est comme çà qu’ils/elles se considèrent) en sont réduits à chercher ce qui pourrait bien distraire les Français et occuper leur esprit…….

  2. Mon cher Zygomar,

    Le vous trouve bien amer et bien injuste. Le savon hypoallergénique dans les écoles maternelles est un grave et douloureux problème qui a été pris à bras le corps et résolu par nos courageux élus parisiens !

    1. Dans la même veine :
      il est une petite ville en Ille et vilaine qui interdit aux parents d’apporter des gâteaux fait maison dans les écoles lors de fêtes anniversaires où autres.Seul les fabrications industrielles (ou artisanales ) sont bienvenues.

      La sécurité sanitaire des cuisines particulières n’est pas digne de confiance.

  3. Et pour les insecticides en ville pour lutter contre la dengue et le chik, on fait comment?

    Pour cette fois l’Inserm sort une étude qui parait sérieuse, cohérente et bien documentée.

    « Les nouveau-nés infectés par le chikungunya au moment de la naissance ont un risque accru de retard psychomoteur à l’âge de deux ans selon une nouvelle étude.
    Les nouveau-nés infectés par le chikungunya ont un risque accru de retard psychomoteur à l’âge de deux ans. C’est ce que révèle une étude de l’Inserm menée à la Réunion, à partir d’une cohorte de femmes enceintes porteuses du virus. Les chercheurs ont d’abord mis en évidence que la transmission de la maladie s’effectuait au moment la naissance dans environ 50 % des cas. Ils ont ensuite comparé le niveau de développement psychomoteur à l’âge de deux ans de 33 enfants infectés au moment de la naissance et celui de 135 enfants non infectés. Les résultats montrent que 51 % des enfants atteints par le chikungunya présentaient un retard développemental à deux ans, avec des troubles de la coordination, du langage ou des problèmes de sociabilité. « Une infection qui se déclare chez la mère au moment de la naissance fait courir un risque de transmission et de séquelles neurologiques pour le nouveau-né », explique le Dr Xavier Fritel, coordinateur de l’étude qui travaille depuis au CHU de Poitiers. De précédents travaux de notre équipe ont montré qu’une infection au cours de la grossesse est bégnine et sans conséquence pour la mère et l’enfant. Mais une infection au moment de l’accouchement est critique pour l’enfant », poursuit-il. Cependant, parmi les enfants présentant un retard psychomoteur, deux tiers sont atteints de troubles légers dont certains sont récupérables. Actuellement, en cas d’infection au moment de la naissance, les équipe n’ont aucun moyen de réduire le risque de transmission.
    Source : Inserm
    Auteur : Candice Satara-Bartko »

    Les moustiques qui étaient en augmentation ces dernières années à Paris et dans sa région ont été bien rare, comme les mouches d’ailleurs. Il est vrai que le moustique tigre détecté en Seine et Marne donc bien présent en région parisienne , Mme Hidalgo a du envoyer un signal fort sur le fait qu’elle fermerait les yeux, et s’il le faut les oreilles et la bouche en cas de traitements insecticides à répétition pour éliminer jusqu’au dernier ces charmantes petites bêtes très utiles aux chaines trophiques.

    Qu’aurait fait NKM dans la même situation ?

    On peut être rassuré vu l’invasion de mouches actuelle , alors que jusque fin août, c’était aussi calme de ce coté, comme pour les moustiques ( essentiellement culex. Ces traitements insecticides abominables ont cessé avec la réduction du risque et la fin de l’été, réduction mais pas fin, une petite centaine de cas de chik autochtones cet automne se serait très chic.

  4. Un petit point http://www.la1ere.fr/2014/09/12/chikungunya-l-epidemie-continue-aux-antilles-et-progresse-en-guyane-185884.html

    « 147 000 cas: Au total, plus de 147 000 personnes ont été affectées par ce virus depuis son apparition fin d’année 2013 aux Antilles et en Guyane, contre 145 000 Au dernier point épidémiologique portant sur la période du 25 août au 7 septembre. Le « chik » est transmis par piqûre d’un moustique, l’aedes aegypti, et provoque de la fièvre et des douleurs articulaires contre lesquelles n’existent pas de traitement spécifique.

    107 décès: 107 décès indirectement liés au chikungunya ont été recensés, dont 37 expertisés à l’hôpital et 70 étant des certificats de décès établis à domicile et portant la mention du chikungunya. »

    Au fait la vache folle, combien de morts?

    1. Oui , mais aux vaches on leur a fait manger de la viande ce qui est contre-nature (ce que disait Allègre à l’époque )
      Sauf que les ruminants ont toujours ingurgiter des protéines animales depuis la nuit des temps ….

  5. Et l’étude INSERM

    http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-recherche/des-troubles-psychomoteurs-en-cas-d-exposition-au-chikungunya-au-moment-de-la-naissance

    « Cette analyse montre que 51 % des enfants infectés présentaient un retard développemental à deux ans, avec des troubles de la coordination, du langage ou des problèmes de sociabilité. Seuls 15 % des enfants du groupe « non infectés » présentaient de tels troubles. Une différence qui ne laisse la place à aucune ambiguïté : « Une infection qui se déclare chez la mère au moment de la naissance fait courir un risque de transmission et de séquelles neurologiques pour le nouveau-né », tranche le Dr Xavier Fritel, coordinateur de l’étude qui travaille depuis au CHU de Poitiers. « De précédents travaux de notre équipe ont montré qu’une infection au cours de la grossesse est bégnine et sans conséquence pour la mère et l’enfant. Mais une infection au moment de l’accouchement est critique pour l’enfant », renchérit-il. »

    On mettra en balance l’utilisation d’insecticides dans les villes, de sales pesticides dont ne veulent pas les bobo écolos.

    d’ailleurs les journalistes bobo, le disaient bien pas de panique même si cela pique http://www.midilibre.fr/2011/06/25/le-moustique-tigre-est-la-mais-pas-de-panique,343241.php

    Le ministère de la santé aura bien fait son travail et les EID aussi en badigeonnant large sur les grandes zones urbaines et un peu plus large dans le sud est avec force deltamethrine durant tout l’été et dès la fin du printemps.

    Dommage! cela aurait été une bonne leçon quelques 10 000 malades pour le discours EELV. Goudron (Bio) et plumes ( d’élevages bio) garantis pour ces dangereux fumistes.

  6. Il est fort déplorable que la ville de Paris se propose de « combattre les perturbateurs endocriniens » et que dans le même temps elle ne fasse strictement rien pour les 838 000 logements sous sa juridiction qui ont toujours des canalisations d’eau potable en PLOMB !!!
    Tout ceci est un cache-misère, une volonté réelle de cacher l’incompétence des services publics : on brasse de l’air sur des faux risques pour mieux masquer l’inaction sur les vrais risques !!!

    1. « ….elle ne fasse strictement rien pour les 838 000 logements sous sa juridiction qui ont toujours des canalisations d’eau potable en PLOMB !!! »

      >>>> Depuis le temps qu’elles sont là ces canalisations en plomb, il y a belle lurette qu’une épaisse croûte de calcaire s’est déposée sur les parois des tuyaux, isolant complètement l’eau des parois en plomb… Il n’y a donc pas de plomb dans l’eau du robinet!!

      1. Faux : le taux de personne atteinte de saturnisme reste élevée à Paris.

        Des données récentes (INVS 2010) font état de près de 4400 enfants de 1 à 6 ans en France métropolitaine atteint de saturnisme (ayant une plombémie = ou > 100 µg/l de sang). Dont près de 600 rien qu’a Paris (étude InVS, 2010).
        Par contre le dépistage de la Plombémie montre une augmentation alarmante des cas d’intoxication de 6000 cas en 1995 et plus de 12 000 en (même si le nombre de cas de Saturnisme tend à diminuer).

        1. @ Daniel Faux :

          le taux de personne atteinte de saturnisme reste élevée à Paris. Des données récentes (INVS 2010) font état de près de 4400 enfants de 1 à 6 ans en France métropolitaine atteint de saturnisme

          >>> Pas à cause de l’eau des canalisations mais des anciennes peintures!!

        2. Vous êtes certain que c’est dû à l’eau ? Que ce n’est pas dû aux vieilles peintures au plomb dans les logements plus ou moins insalubres ? Pourquoi n’est-il question que des enfants. La plombémie à l’eau touche toutes les tranches d’âge, la peinture au plomb surtout les enfants qui ont tendance à sucer tout ce qui leur tombe sous la main.

  7. Tout cela à cause de la campagne des écolos contre les pesticides aux Antilles qui a fait prendre peur à la population , retard à l’allumage dans les traitements, intensité insuffisante et catastrophe sanitaire à l’arrivée, il faudra juger les responsables un jour ou l’autre:

    http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/l-epidemie-de-chikungunya-se-stabilise-aux-antilles-et-en-guyane

    « Aux Antilles, la Martinique et la Guadeloupe restent toujours en phase 3 du Psage* correspondant à une épidémie généralisée. En Martinique, qui comptabilise 61 860 cas cliniquement évocateurs, 27 décès à l’hôpital expertisés et 28 certificats de décès à domicile avec mention chikungunya, « la tendance à la baisse se poursuit, malgré un léger ralentissement au cours des deux dernières semaines ».

    En Guadeloupe, l’épidémie se poursuit mais « avec un nombre de nouveaux cas stables depuis 4 semaines », d’environ 1 000 nouveaux cas hebdomadaires et pour un « niveau de sévérité restant stable également ». Le nombre de cas cliniquement évocateurs s’élève à 77 240 sujets, avec 10 décès expertisés à l’hôpital et 39 certificats de décès à domicile avec mention chikungunya. »

  8. Et la presse française reste bien muette sur l’affaire du Chik aux Antilles, comme les politiques d’ailleurs qui pérorent sur les PE à Paris, ville du monde où l’ethinyl oestradiol continue a être utilisé par 70% des jeunes femmes sur prescription médicale et remboursé par la sécu… PE qui passe ensuite allègrement dans les eaux superficielles…pour les eaux souterraines, on ne sait pas car on ne le dose pas.

    1. Et l’alcool consommée par nos jeunes le week end sans compter les paquets de tabac brulés durant cette période , cela n’intéresse pas GF et EELV non plus !

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