Task force abeilles aux USA : confirmation de la responsabilité du Varroa

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Le Président Obama a mis en place en juin dernier une task force sur le déclin des pollinisateurs, leur demandant de proposer un plan d’action avant la fin de l’année. Cette task force avait posé la question suivante au « Center for Regulatory Effectiveness », organisme fédéral de contrôle et de surveillance des agences fédérales réalisant aussi des expertises :
«  Is Varroa Destructor or Neonicotinoid Pesticides Responsible for Bee Health Decline?”

Le rapport du CRE vient d’être rendu public et ses conclusions sont parfaitement claires (p20):
 “At the outset of this memo, I posed the question “Is Varroa Destructor or Neonicotinoid Pesticides Responsible for Bee Health Decline?”
After reviewing the research, findings and statements of government science and regulatory agencies including USDA, US EPA, the Australian Pesticides and Veterinary Medicines Authority, the Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, New Zealand’s Ministry for Primary Industries, the UK’s Department of Environment, Food and Rural Affairs, and the UK’s Food and Environment Research Agency, we can now answer the question. The answer is that the key culprit behind bee health decline is varroa destructor.
The state of the science makes clear that
(1) Varroa destructor is, by far, the greatest threat to bee health; and
(2) Neonicotinoids used according to regulatory requirements pose little threat to bees.”

On attend un article de Foucart sur la question..

8 commentaires sur “Task force abeilles aux USA : confirmation de la responsabilité du Varroa

  1. selon le rapport ad’hoc émis en NZ sur l’impact des néonicotinoides (voir le rappprt du CRE)  » “Currently, we heard there is no evidence that these pesticides,
    when used correctly, are affecting bees’ health in New Zealand. »

    Actuellement nous retenons qu’il n’y a aucune évidence de l’impact des pesticides lorsqu’ils sont correctement utilisés, sur la santé des abeilles

    1. Une petite remarque:
      evidence= plutôt preuve qu’évidence en français
      C’est un faux ami.

  2. « USDA, US EPA, the Australian Pesticides and Veterinary Medicines Authority, the Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, New Zealand’s Ministry for Primary Industries, the UK’s Department of Environment, Food and Rural Affairs, and the UK’s Food and Environment Research Agency »

    >>> Et qu’est-ce qu’ils en savent tous ces gens là, vendus à et achetés par les lobbies . Et Obama, de quoi se mêle-t-il? Il n’a même pas demandé l’avis de l’UNAF alors, c’est dire le sérieux de l’affaire!

    1. « Il n’a même pas demandé l’avis de l’UNAF alors, c’est dire le sérieux de l’affaire! »

      Parmi la liste des labo. cités, les Français brillent… par leur absence ! 🙁

  3. Au début de ce mémorandum, j’ai posé la question suivante : « Qui, de Varroa destructor ou des pesticides néonicotinoïdes, est responsable du déclin de la santé des abeilles ? »

    Après avoir analysé la recherche, les résultats et les déclarations des agences gouvernementales de recherche et de régulation, y compris … nous pouvons maintenant répondre à la question. La réponse est que le principal coupable du déclin de la santé des abeilles est Varroa destructor.

    Il résulte clairement de l’état de la science que : (1) Varroa destructor est, de loin, la plus grande menace pour la santé des abeilles ; et (2) les néonicotinoïdes utilisé conformément aux exigences réglementaires posent peu de problèmes aux abeilles.

    .

    On remarquera l’absence de l’EFSA de la liste des entités consultées. Les avis de l’EFSA sont évoqués dans le texte du mémo en termes peu amènes. L’auteur du mémorandum a notamment pointé la discordance entre le communiqué de presse et les conclusions de l’EFSA. Et d’ajouter :

    « Les déclarations et conclusions de l’EFSA doivent être évaluées dans le contexte de l’utilisation par l’Union européenne du « principe de précaution », un terme qui n’est pas défini avec précision et n’est pas invoqué de manière cohérente. Le directeur du Centre du King’s College pour la gestion des risques, de Londres, a expliqué qu’il « y avait un ‘mésusage’ du principe de précaution pour appaiser des intérêts politiques nationaux ». »

    .

    Ce mémorandum est très direct (normal, c’est un avis pour décideurs états-uniens). La thèse est déroulée, l’antithèse est directement réfutée, sans aucune forme de considération. Les ingrédients sont donc réunis pour que l’altermonde le rejette pour manque d’objectivité.

Les commentaires sont fermés.