Agriculture bio : les scientifiques suédois disent NON

Partager sur : TwitterFacebook

« Si aujourd’hui en Suède on voulait produire en agriculture bio la même quantité de nourriture que l’on produit actuellement de façon conventionnelle, les émissions de gaz à effet augmenteraientt de manière significative », déclarent les chercheurs de SLU dans une tribune parue dans le journal Sunday’s SvD et de conclure qu’il  » sera impossible de parvenir aux objectifs environnementaux grâce à l’agriculture biologique « .

Lire la suite ici (in English)

50 commentaires sur “Agriculture bio : les scientifiques suédois disent NON

  1. Depuis quelques années il y a quantité de rapports de chercheurs internationaux sur les mythes de l’agriculture biologique ( taper les mots clefs myth organic farming sur internet!). Pour les gens honnêtes et sensés il est maintenant évident que ce type d’agriculture est inefficient et médiocre sur tous les plans ( économique, environnemental, santé etc…). Comme le disait le biologiste indien Mr Prakash la seule chose qui soit durable dans l’agriculture biologique c’est la misère et la malnutrition.Mais comment se fait il que face à toutes ces évidences nos politiques s’obstinent à cacher la vérité et à diffuser leur propagande mensongère? Quels bénéfices y a t il et pour qui à vouloir faire régresser la productivité agricole? Chacun devrait réfléchir à ces questions pour remonter à la cause première des attitudes des politiques sur le bio.

      1. 0% produits chimiques; à moins de verser dans l’homéopathie, la phytothérapie ou autres « douceurs », les antiparasitaires interne (vermifuges) comme les antibiotiques (3 traitements/an/animal) sont admis dans le cahier des charges de l’AB moyennant, mais ça vaut pour tout le monde, de respecter les délais d’attente (oeufs, lait, viande). Menteurs l’INRA ?

      2. J’ai cherché un peu. Je n’ai pas trouvé de références techniques susceptibles d’assouvir ma curiosité.

        http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/experimentation-systeme/Mirecourt-polyculture-et-elevage-bio/(key)/0

        « La production laitière des deux exploitations est d’un niveau acceptable : 5 000 kg par an pour les Holstein, 4 800 kg par an pour les Montbéliarde dans le système herbager et respectivement 6 200 et 5 200 kg/VL/an pour ces deux mêmes races dans le système de polyculture-élevage » ?

        Et alors ?

        « L’unité se revendique plus comme un dispositif expérimental d’échange de savoirs que de production de solutions techniques « clef en main  » » ?

        Est-ce l’aveu que les itinéraires techniques sont des impasses économiques ?

        Mais passons à :

        http://www.inra.fr/Grand-public/Agriculture-durable/Tous-les-dossiers/Mirecourt

        « Une agriculture en autonomie totale, c’est possible ! » ?

        Vraiment ?

        Remarquez… »Impossible n’est pas français »…

        Et puisque j’ai butiné :

        http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Agroecologie/Toutes-les-actualites/Le-potentiel-de-l-agriculture-biologique

        « En revanche, les calibres et les rendements des fruits sont plus faibles. La diminution de la production est en moyenne de 23 % en vergers de pêcher bio expérimentaux et de 30 % dans les vergers commerciaux. Cette baisse est due, entre autres facteurs, à une moindre vigueur des arbres, à davantage de dégâts liés aux ravageurs et aux maladies de conservation. Dégâts qui se traduisent par des déchets plus importants : 29 % en production bio contre 8 % en arboriculture conventionnelle. »

        C’est bon à savoir quand on fait une campagne pour limiter le gaspillage…

        1. Comme un organisme de recherche peut tomber aussi bas. Ils ont même l’audace de traduire la page de Mirecourt en anglais, histoire de montrer leur dérive à la face du monde…

          1. Quand on court après les crédits de recherche, ce qui n’est pas condamnable en soi, certains pensent utile de lécher le cul aux crétins qui nous gouvernent !

        2. @ Wackes Seppi

          Amusant (enfin, pas tant que ça) l’article que vous donnez en lien.

          En titre d’un paragraphe, en gros, on peut lire :
          « Moins de rendement mais des fruits meilleurs »

          et dans le corps du texte :

          L’équipe souligne toutefois qu’il conviendrait d’approfondir ces résultats, car de nombreux facteurs influent sur la composition des fruits : variété, lumière, conditions pédoclimatiques, stades physiologiques, et d’autres éléments de l’itinéraire technique en plus de la fertilisation azotée (irrigation, éclaircissage, taille en vert…).

          Autrement dit, on n’en sait rien si les fruits sont meilleurs en bio.
          De toute façon, l’élément prépondérant pour le goût, le jutosité, le sucre, c’est le stade de maturité auquel sont cueillis les fruits, qu’ils soient bio ou non

          1. « Autrement dit, on n’en sait rien si les fruits sont meilleurs en bio. » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/17/agriculture-bio-les-scientifiques-suedois-disent-non/#comment-138274

            Rabâché « jusqu’à plus soif », un argument d’autorité – voire un fieffé mensonge – deviendra une « vérité première ». Et il est alors très difficile – à l’instar du sparadrap du Capitaine Haddock 😉 – de se défaire de cet état de fait, ce que tout propagandiste maîtrise parfaitement et sait utiliser à la perfection à notre détriment, bien sûr.

          2. Sur cette question aussi – les lampes à économie d’énergie –, il semble bien y avoir à déplorer l’obligation d’usage à partir de critères douteux.

            http://www.atlantico.fr/decryptage/ni-economiqueni-ecologique-et-meme-dangereux-pour-sante-triple-scandale-lampes-economie-energie-remy-prud-homme-jean-pierre-1863068.html

            « Ni économique, ni écologique et même dangereux pour la santé… Le triple scandale des lampes à économie d’énergie
            Imposées par la loi, les lampes à économie d’énergie étaient supposées réduire la facture énergétique des Français et protéger l’environnement. Force est de constater aujourd’hui que le contrat n’est pas rempli, et que même la santé des enfants peut en être affectée. »
            [Article réservé aux abonnés, ce qui n’est pas mon cas]

  2. Dans le N° qui vient de sortir d’Agriculture et environnement de l’excellent GRW on peut lire :

    « Alors que les blés conventionnels restent stables, autour de 75 q/ha, La filière du blé bio enregistre depuis 2011 une chute progressive mais régulière de ses rendements : 32 quintaux/ha en moyenne nationale pour 2011, 31 q/ha pour 2012, 28 q/ha pour 2013 et autour de 25 q/ha, selon les premières estimations, pour 2014. »

    Si c’est avec ça que l’INRA pense pouvoir nourrir l’humanité et sauver la planète ! Hi ! Hi ! Hi !

    1. « Alors que les blés conventionnels restent stables, autour de 75 q/ha […] » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/17/agriculture-bio-les-scientifiques-suedois-disent-non/#comment-138208

      Un agriculteur de l’Aisne (en Thiérache du Centre) que je rencontre chaque année sur nos lieux de vacances durant la dernière semaine d’août, m’avait fait part de sa grande satisfaction en raison de son excellente récolte de blé en 2013 avec un rendement de 105 q/ha – supérieure à sa moyenne habituelle tournant autour de 80/85 q/ha.

    2. En même temps, il y a si peu d’agriculture bio, que les nuisibles se ruent sur ces agricultures, plus faibles que les agricultures traditionnelles. Si l’ensemble tournait au bio, la perte serait partagée sur toutes les cultures, sans pour autant ruiner tout le monde. Mais j’ai oublié que c’est plus facile et rentable de produire aux pesticides, en polluant les sols, en détruisant la biodiversité, ruinant tout espoir de voir grandir nos enfants dans un monde sain, tout ça pour toucher des subventions européennes, bref fonctionner comme tout bon capitaliste.. Il est bien loin le temps de l’agriculteur qui aimait sa terre. Aujourd’hui, seul le profit compte. Pas grave, vous serez morts et enterrés quand vos petits fils crèveront la dalle, malades et pauvres, faute de pollinisation, faute d’emploi, faute de bonne santé.. Nourrir aujourd’hui toute la population mondiale est impossible, meme avec toutes les techniques agricoles, alors pourquoi s’entêter à vouloir en plus pourrir la terre de produits de merde. Allez, salut les gentils pollueurs, mes amitiés à vos femmes, je vous laisse vous et vos futurs cancers vous amuser en chimio ( c’est simpa vous verrez..)..

      1. « Nourrir aujourd’hui toute la population mondiale est impossible » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/17/agriculture-bio-les-scientifiques-suedois-disent-non/#comment-144909

        Dans son livre « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! », Yves Paccalet, citant feu le « bon » Cdt Cousteau, :
        « Une terre et une humanité en équilibre, ce serait une population de cent à cinq cent millions de personnes, mais éduquées et capables d’auto-subsistance. Le vieillissement de la population n’est pas le problème. C’est une chose terrible à dire, mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus ».

        Quand on dépasse les bornes, y’a plus de limite !
        Et si, pour commencer, les malthusiens appliquaient la prescription à eux-mêmes, dans l’intention de « désencombrer le monde » ?

        P.S. : Une analyse du livre « un peu nazi » de Paccalet (sic) comme le dit le titre de l’article en lien ci-dessous :
        http://www.decroissance.org/?chemin=textes/paccalet

      2. Quel condensé d’âneries.

        C’est écrit gentiment.

        M. Seb, vous devriez exercer votre esprit critique quand vous lisez des âneries, et encore plus quand vous les régurgitez.

        « En même temps, il y a si peu d’agriculture bio, que les nuisibles se ruent sur ces agricultures, plus faibles que les agricultures traditionnelles » ?

        Croyez-vous vraiment que les nuisibles sont en nombre limité et se répartiraient davantage, en diminuant de densité, si on leur en donnait la possibilité ?

        La réalité est que l’agriculture non protégée, notamment « bio » – profite de la réduction de la pression des parasites et maladies induite par la protection des cultures environnantes.

        Je passe sur l’état extrême de découragement. J’espère pour vous que vous n’avez pas fait d’enfants.

        « Nourrir aujourd’hui toute la population mondiale est impossible, meme avec toutes les techniques agricoles… »

        C’est bizarre, la galaxie technophobe nous serine que l’agriculture « biologique » peut nourrir le monde…

      3. |« salut les gentils pollueurs »|

        « Aucun objectif n’est plus crucial pour réparer l’environnement que celui de stabiliser la démographie. »
        Al Gore, père de 4 enfants, dans son livre « Earth in balance ».

        |« je vous laisse vous et vos futurs cancers »|

        N’avez-vous rien compris à l’idéologie de vos doctrinaires nihilistes ?
        VOUS êtes, vous aussi, en tant qu’être humain, LE cancer…

      4. @Seb,

        C’est facile de critiquer mais c’est beaucoup plus dur d’argumenter et de prouver !!!

        Manger bio n’empêche pas les hommes et les femmes d’avoir un jour ou l’autre un cancer et manger des produits issus de l’AC , l’agriculture conventionnelle , ne donne pas le cancer ,où avez vu et entendu cela !!!
        Cela fait des années et des années que les anti pesticides rabâchent le même refrain sans aucunes preuves !!!

        Mes enfants ont plus de chance de vivre en bonne santé que ceux qui ont vécu voici seulement 100 ans !!!

        Dès que de l’eau, de la terre , contiennent i milliardiéme de gramme ( soit un nanogramme) de produits  » dits chimiques » ,c’est la catastrophe !!!

        La France possède un peu partout des plantes rares et on nous parle de destruction et disparition de la biodiversité !!!

        Le plus risible c’est l’abeille,la nouvelle sentinelle de l’environnement.
        Cette année 2014,la production de miel en France est une catastrophe,avec m’a t’on dit, une moyenne de moins de 10 kg de miel produit par ruche !!!

        Hors,dans le département de la Marne,où l’agriculture est très intensive et donc bourrée de pesticides !!!,la production moyenne de miel par ruche serait d’environ 40 kg !!! et je connais même un amateur qui passe les 70 kg de miel par ruche !!!

        On de fou vraiment de la gueule du monde et il va être temps que nos politiques reprennent le bon chemin et envoient chier une bonne fois pour toute ces anti tout !!!

        Les antitouts polluent le cerveau de la population avec des approximations, des exagérations outrancières et des mensonges que nos politiques et concitoyens ne savent plus décrypter, c’est du lavage de cerveau !!!

        Le  » contre pouvoir  » a pris le pouvoir depuis bien longtemps !!!

        1. les humains ont toujours eu un comportement irrationnel avec la nourriture , surtout notre pays qui se croit le porte-drapeau de la gastronomie.
          Comme les français n’ont plus de crainte sur la quantité de nourriture disponible , l’angoisse se reporte sur la qualité de se qu’ils mangent.
          Ils ont l’impression de ne pas maitriser ce qu’ils mangent.
          Peut-être que les filières ont été trop confiantes.

          1. roger
            « Peut-être que les filières ont été trop confiantes. »
            Entendu « entre 2 portes » hier soir un agriculteur disant que ça commençait à bien faire d’être systématiquement pointé comme responsable quand le consommateur dans sa course aux biens de consommation n’a d’yeux que d’acheter à vil prix sa bouffe!
            Les efforts consentis pour sortir de bons produits avec des contraintes sanitaire toujours plus exigeantes au niveau des coops, des filières, des agris et même du matos (motorisation non polluante) ne datent pas d’hier c’est bien la mode bio qui pour s’ériger en dame vertueuse se doit de colporter à outrance les pratiques des productions conventionnelles et plus les colportages sont faux et grossiers mieux ça marche!
            Quant au « cas Seb » à ce stade, pour son bien et celui de l’humanité, il n’y a pas 36 solutions, la seule valable, se tirer une balle dans la tête!
            Bonané quand même et mes meilleurs voeux aux talentueux commentateurs! 😉
            Et Laurent Berthod revient! :oups:

          2. @rageous, @ tous,
            Mes meilleurs vœux pour 2015 !
            Bon an … Vòts miélhers ! (en gascon ?)

            rageous : « Quant au « cas Seb » […] »
            L’idéologie de « Seb » —> Malheureusement… de la purée façon « Moulinex » ? 😡

            @Laurent Berthod (si vous passez par ici) : « Revenez ! »
            [ À l’instar de l’appel lancé par von Rauffenstein à de Boëldieu, dans une scène célèbre et forte de sens du film « La Grande Illusion »– film qu’il vous a peut-être été donné de voir et d’apprécier]

          3. @ JG2433
            « de la purée façon « Moulinex » »
            Toujours très en forme, ça démarre bien! :mrgreen:
            Dans la même veine ideologique, Seb prochainement victime d’obsolescence programmée 🙂

  3. L’excellent Wackes Seppi a appelé notre attention sur l’affirmation de l’INRA : « Une agriculture en autonomie totale, c’est possible ! » ?

    Et l’a commentée ainsi :

    « Vraiment ?
    Remarquez… Impossible n’est pas français… »

    Je vais en rajouter une couche.

    A l’INRA on ignore les lois de la fertilisation rationnelle de Liebig ! Un comble pour un institut agronomique ! Indigne ! Il ridiculise la recherche française.

    A ce sujet j’avais déjà eu l’occasion de mettre les réflexions suivante sur un des fils d’Agriculture et environnement, mais les vérités sont toujours bonnes a répéter :

    « En faisant abstraction de la nécessité d’apporter de la matière organique pour maintenir un taux d’humus suffisant dans le sol et de la distinction bio/conventionnel, je vais me situer dans la perspective d’une moyenne générale sur toutes les terres cultivées d’un territoire donné, voire de toute la planète. (Expérience de pensée).

    En vertu du principe de Liebig, à terme, il faut que les importations compensent les exportations, sinon la fertilité du sol diminue. (Pour simplifier, les exportations de N, P, K).

    Pour ce faire il faudrait restituer aux sols toutes les déjections humaines, celles des animaux d’élevage, les parties des animaux d’élevage non consommées, les cadavres humains, les tissus produits à partir de végétaux (coton) ou d’animaux d’élevage (laine, soie), etc. enfin toutes les issues de ce qui aura été nourri ou produit à partir des cultures.

    On voit la difficulté. Que dis-je, l’impossibilité pratique ! (Pour le moment on se contente d’une partie des déjections animales, les plus facilement collectables, stockables et épandables.)

    Puisque ceci est impossible il faut restituer d’une autre façon au sol les éléments exportés.

    Des matières organiques provenant d’ailleurs ?

    C’est bien un peu ce qui s’est fait, et se fait encore, avec le guano. Mais enfin c’est largement insuffisant pour satisfaire les besoins de l’agriculture mondiale.

    Des produits organiques issus des océans, dont on peut imaginer que la masse produite est sans doute plus que suffisante ? Certes, mais cette masse est très dispersée. Je n’imagine pas la flotte de « chalutiers » qu’il faudrait !
    La forêt ? Elle a elle-même besoin qu’on lui restitue les éléments exportés si l’on veut qu’elle continue à produire !

    Conclusion ? Il ne reste pour maintenir une production agricole permettant de nourrir l’humanité que le recours à des engrais minéraux ou de synthèse.

    NB1 La fixation de l’azote de l’air par certaines plantes contribue à la restitution d’azote au sol, mais de façon très, très, insuffisante au regard de la production. On a essayé de développer cette capacité chez les espèces qui en sont naturellement douées ou de la créer chez les céréales. Pour l’instant on n’a pas réussi.

    NB2 Imaginons la collecte aux sorties de nos villes, le transport et l’épandage de lisier humain. Sans parler du coût, on imagine le casse-tête sanitaire. Bon, je n’imagine même pas l’épandage des cadavres de nos chers disparus ! Où irions-nous nous recueillir ? Devant notre baguette de pain ou devant notre tournedos ?

    NB3 Beaucoup d’historiens et d’agronomes pensent qu’au XIXème siècle les riches terres fertiles des plaines de l’Europe du nord, dont font partie la Beauce et la Brie, avaient atteint, après plusieurs siècles d’exploitation intensive, un seuil où leur fertilité. »

    1. @ Laurent Berthod

      Et imaginez c qui se passerait si, comme le préconisent beaucoup d’écols, on devenait tous vegan…
      Plus un seul gramme d’effluent d’élevage à épandre.
      Mais bon, les écolos sont plus habitués à résonner qu’à raisonner

    2. « A l’INRA on ignore les lois de la fertilisation rationnelle de Liebig » Liebig lui même est revenu sur son schéma du « tonneau percé »quelques années après l’avoir publié mais ça beaucoup l’on oublié ! il n’y à pas que la quantité qui compte mais surtout l’équilibre entre les éléments. et ce n’est pas avec du NPK que l’on va équilibrer les sols en oligos…

      « La fixation de l’azote de l’air par certaines plantes contribue à la restitution d’azote au sol, mais de façon très, très, insuffisante au regard de la production »
      Il est possible de produire 100q de maïs sans acheter d’azote, il faut des légumineuses mais surtout un sol vivant dans lequel le taux d’humus augmente ! « maintenir » le taux d’humus est idiot puisque les sols agricoles ont perdu 1 à 2 points de MO depuis la première et la seconde guerre mondiale !

      1. 1) Vous pinaillez à tort. J’ai précisé à propos du NPK : « pour simplifier ».

        2) Le principe de la restitution au sol des éléments exportés par les récoltes n’a pas été remis en cause par Liebig ni par aucun agronome sensé. Même si évidemment conduire efficacement une fertilisation met en jeu d’autres règles un peu plus compliquées et diverses. Arrêtez de colporter des demi-vérités qui sont des contrevérités.

        3) Votre histoire sur le maïs et l’azote, vous avez trouvé ça dans une pochette surprise ?

      2. Il est faux de dire que le taux de matière organiques des sols a diminué partout. La situation est beaucoup plus contrastée : par exemple on constate une diminution de MO dans les sols sous prairies converties en cultures annuelles (façade atlantique) mais il n’y a jamais eu autant de matière organique restituée aux sols sous céréales (pailles enfouies). D’autant que les pratiques de travail du sol réduit (non labour) ont un effet positif sur les teneurs en matière organique et ces pratiques ont connu un fort développement ces dernières années. Donc dire que les sols agricoles s’appauvrissent en humus est , dans le meilleur des cas, faux et au pire de la désinformation.

        1. En outre prétendre qu’on peut produire durablement 100 quintaux/ha de maïs rien qu’avec des légumineuses et de la matière organique est complètement fantaisiste, à moins d’une rotation du genre trois ou quatre ans de légumineuses pour un an de maïs !

    3. En parlant d’engrais , des chercheurs de Montpellier ont découvert que les moustiques étaient plus attirés par les champs avec engrais que sans engrais (engrais de synthèses) .
      Donc ils développent un insecticide qui fixé sur les particules d’engrais ciblerait essentiellement les moustiques.

  4. L’AB nourrit déjà toute l’humanité qui n’a pas accès aux produits chimiques (c’est à dire la majorité de l’humanité)
    l’AB peut très bien nourrir le monde, et plus, et cela a déjà été mesuré dans les systèmes en permaculture où l’intensification est écologique.
    La ferme du bec hellouin en est un bon exemple, et elle est suivie par l’INRA.

    1. LEFORESTIER a dit :
      L’AB nourrit déjà toute l’humanité qui n’a pas accès aux produits chimiques (c’est à dire la majorité de l’humanité)

      Si c’est aux même que je pense (les pays ) , y a ka voir comment c’est éfficace : pas d’autosuffisance alimentaire (import ) + récoltes très aléatoires = espérance de vie inférieure à 40 ans …etc….
      Mon petit Maxime , faudrait revoir ça copie.

    2. La permaculture, conception aussi folle que la biodynamique, qui se cache derrières une argumentation d’apparence rationnelle, mais d’apparence seulement. Un truc pour ceux qui aiment les histoires à dormir debout que leur racontait leur maman le soir avant de s’endormir !

    3. @leforestier
      Votre discours est dans l’illusion et bien loin de la réalité
      Avant de vous forger une opinion regardez les FAITS et réfléchissez sur leur signification
      1:Contrairement à votre affirmation la quasi totalité de l’humanité à accès aux produits chimiques ( seule l’Afrique fait exception et à condition d’exclure l’afrique du sud, l’égypte, le magreb, la cote d’ivoire etc…). Au niveau mondial la production en bio est totalement marginale ( moins de 5 %) et a tendance à décroître.
      le marché agrochimique mondial ne cesse de progresser ( regardez les chiffres des multinationales du secteur)
      2: l’agriculture biologique ne peut pas nourrir le monde avec les régimes alimentaires actuels ( les rendements sont de 40 % inférieurs à ceux de l’agriculture moderne). Pour que cela soit possible i Il faudrait donc arrêter de consommer de la viande et déforester quelques centaines de millions d’hectares.Est ce votre proposition?
      3: le concept de l’intensification écologique est totalement fumeux et il ne fait que tenter de noyer le poisson face à la réalité d’inefficacité de ce modèle ( rendements faibles et très irréguliers, sans parler des impacts environnementaux négatifs ni des aspects sanitaires)

  5. « Si aujourd’hui en Suède on voulait produire en agriculture bio la même quantité de nourriture que l’on produit actuellement de façon conventionnelle, les émissions de gaz à effet augmenteraientt de manière significative »
    Je suppose que les « gaz à effet » ne sont pas des gaz à effet hilarant mais de serre, alors qu’est-ce que ça peut bien faire si les émissions de GES augmentent, vu que j’ai cru comprendre ici, ça n’est absolument pas un problème !?

      1. Je dirais même plus : on accepte mieux sa propre dissonance cognitive lorsque cela nous arrange !

        1. C’est une apparence de réponse raisonnable à ce que je vous dis. Mais ce n’est qu’une apparence, c’est donc un sophisme.

          Vous feriez mieux d’aller jouer avec les gamins de votre rue, vous perdriez moins votre temps.

  6. Personnellement j’ai arrêté d’acheter mes légumes bio en supermarché car ils pourrissaient très vite (je n’ai ps de frigo, je me nourris que de produits frais). Ey je n’ai plus confiance en la filiaire bio. Je mangeais bio depuis 2007 et maintenant je cuisine et je fais mon marché, je n’achète que du local et sans traitements à de petits maraîchers, directement aux cultivateurs. L’agriculture biocide qui détruit tout équilibre microbiologique d’un sol n’a plus d’avenir pour ma part et bon nombre de personnes de la vingtaine se mettent aussi à faire attention à ce qu’elles mangent. Pour ce qui est de rendemment sans produits chimiques (sans dépenses inutiles quoi) je vous invite à vous renseigner sur l’agroforesterie (pour les grandes exploitations) et sur la permaculture pour les plus petites, les rendements sont impressionnants et sans aucuns traitements chimiques, et même en ville cette dernière technique surpasse de loin ceux de l’agriculture biocide. Le fait qu’on ne puisse nourrir la population vient essentiellement de sa consommation excessive de viande animale (200gr/semaine sont recommandés pour rester en bonne santé, pas plus), seriez-vous prêt à n’en manger qu’une fois par semaine ? Et donc à permettre la terre de nourrir 11 milliards d’humains ? Parce que c’est possible. L’homme peut aussi être le meilleure vecteur de vie, si il explore et fait avec son environnement au lieu de chercher à le dresser pour l’exploiter, c’est uniquement une agriculture basée sur cette mentalité qui permettra l’avenir.

    1. @ Lio Skrrr

       » L’homme peut aussi être le meilleure vecteur de vie, si il explore et fait avec son environnement au lieu de chercher à le dresser pour l’exploiter, c’est uniquement une agriculture basée sur cette mentalité qui permettra l’avenir. »

      >>> Amen……

      1. @Zygomar,
        La religiosité est omni-présente. Et elle ne recule devant rien !
        Un exemple édifiant, s’il en était besoin :
        http://www.contrepoints.org/2015/04/05/203339-faut-il-excommunier-les-climato-sceptiques

        Élimination des « ennemis du peuple »… Non, ça, c’était la justification des éliminations de masse pratiquées par les bolcheciks.
        Élimination des « ennemis de la planète », plutôt.
        Comme ici ? :
        http://www.dailymotion.com/video/xf1c5q_ecofascist-propaganda-10-10-no-pres_webcam

Les commentaires sont fermés.