Le site Reporterre a relayé il y a quelques jours l’invitation à une réunion publique autour d’un projet de film sur l’agroécologie à Cuba. Cette invitation s’accompagne d’une longue interview du réalisateur Geoffrey Couanon faisant la promotion de l’agroécologie version cubaine. Dans l’extrait vidéo, écoutez attentivement l’interview d’Olivier De Schutter, (ex rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation) valorisant l’expérience « cubaine ». Ne comptez pas entendre une petite approche critique du castrisme, de son impact sur le secteur agricole et sur l’estomac (plutôt vide) des cubains!
Cuba : paradis de l’Agroécologie ?
18 décembre 2014 23 commentaires sur Cuba : paradis de l’Agroécologie ?
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« Ne comptez pas entendre une petite approche critique du castrisme » See more at: http://www.alerte-environnement.fr/#sthash.TtNUVhg7.dpuf
» Désuétude du communisme »
Sous cette rubrique lapidaire (un ange passe…), le site » atlantico.fr » a mis en ligne cet article (réservé aux abonnés – ce que je ne suis pas) :
http://www.atlantico.fr/decryptage/cuba-ile-qui-etait-enjeu-majeur-pour-monde-est-plus-qu-probleme-politique-interieure-americaine-beatrice-giblin-jacobo-machover-1911714.html
Le meilleur argument contre l’agroécologie : c’est l’agroécologie qui a mené Cuba où il en est sur le plan de la satisfaction des besoins alimentaires !
Comment vous faites,vous ,sans pétrole,sans engrais de synthese,sans pesticides pour faire autre choses qu’une agriculture basée sur les ressources locales.
De l’agroécologie ,et oui!(CF chute de l’urss)
Alors Castro la dedans,pas grand chose a voir. Les USA si!Un demi siècle d’embargo.
Quelles légitimités cet embargo?S’être fait botté le cul a la baie des cochons?
Comparons ce qui est comparable !Systeme de santé ,éducation,niveau de santé de la population,a choisir il vaut mieux vivre a Cuba qu’au Usa.
Encore une occasion de se documenter sérieusement!!
« Encore une occasion de se documenter sérieusement!! »
Vous ne croyez pas si bien dire !
Eh Seppala il faut lire avant de répondre;juste ce qui est écrit.
Voilà quelqu’un qui me prend de haut, avec un brin d’arrogance et de suffisance.
« Eh Seppala il faut lire avant de répondre;juste ce qui est écrit » ?
Vous avez raison ! Il faut lire – lire : se renseigner – avant de répondre. Pas simplement régurgiter un morceau de propagande.
Il y a eu un embargo des États-Unis d’Amérique contre Cuba. Avec dans les derniers temps un assouplissement. Qui a notamment fait que les États-Unis sont devenus le premier fournisseur de produits alimentaires de Cuba.
L’embargo n’empêchait pas Cuba de commercer avec d’autres pays du monde. Alors voyons vos âneries :
« Comment vous faites,vous ,sans pétrole… » ?
Cuba a du pétrole. Et il peut en importer de pays amis.
« …sans engrais de synthese,sans pesticides… » ?
Cuba peut en importer ; il a produit de l’azote. Par exemple :
ftp://ftp.fao.org/agl/agll/docs/fertusecuba.pdf
« Alors Castro la dedans,pas grand chose a voir » ?
Castro a fait le choix de sacrifier l’agriculture et l’alimentation du pays au début du periodo especial. En fait, il n’avait guère de choix : l’assistance respiratoire apportée à l’économie cubaine par l’Union soviétique avait été débranchée. Et donc :
« En la agricultura tendremos que utilizar muchos más bueyes para infinidad de tareas en que todavía se gasta combustible. »
http://www.cuba.cu/gobierno/discursos/1991/esp/f161291e.html
Il est du reste « plaisant » de voir que l’« agroécologie » devient dans votre commentaire un ersatz d’agriculture productive alors que la bien-pensance alter et anti la célèbre comme la seule forme possible (avec des variantes style « permaculture ») d’agriculture écologiquement, économiquement et socialement durable.
Et, au fait, l’embargo a été mis en place le 7 février 1962 à la suite de nationalisations expropriant des compagnies américaines.
« a choisir il vaut mieux vivre a Cuba qu’au Usa. »
Par cette seule proposition, vous vous décrédibilisez complètement. Vous êtes un idéologue complètement hors de ses pompes, où un agent stipendié par les services cubains, où un ex de Danièle Mitterrand ! En tout état de cause vous prenez les intervenants sur ce fil pour des imbéciles qu’ils ne sont pas. Donc vous feriez mieux d’aller dépenser votre « salive » numérique ailleurs !
Eh Berthod! Ce que j’admire chez toi c’est ta capacité a apporter des éléments constructifs aux débats! Passionnant!Il est certains qu’avec ce genres de propos tu domines ton sujet.
Est-ce que je vous tutoie ? Apprenez la politesse d’abord, pauvre type !
« Comparons ce qui est comparable !Systeme de santé ,éducation,niveau de santé de la population,a choisir il vaut mieux vivre a Cuba qu’au Usa. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/12/18/cuba-paradis-de-lagroecologie/#sthash.LQaAiAGR.dpuf »
Oui peut être (à vérifier )! mais au prix des prisonniers politiques , de pénuries alimentaires , de pauvreté orchestrée par le régime ( son grand frère l’URSS ne l’a pas beaucoup aidé en matière alimentaire ).
Combien d’opposants au régime ont été assassinés (des milliers )après la prise de pouvoir .
à l’issue de procès de 10mn présidés par le CHE (l’équivalent du christ pour les révolutionnaires sur canapé )
Le meilleur argument contre l’« agroécologie », version science et technologie altermondialiste, ou version bobo-écologique (style Le Foll), c’est l’apprentissage des dures réalités de l’agriculture et de la production alimentaire.
On peut aussi lire les écrits des « grands penseurs » avec un oeil critique (pour ceux qui l’ont).
Visez cette forte pensée de notre Sinistre de l’agriculture :
« en quoi consiste le Projet agro-écologique ?
Le projet agro-écologique vise à concilier la performance économique et la performance environnementale. Ces deux aspects doivent être désormais abordés globalement et de manière
articulée.
Le projet agro-écologique vise ainsi à produire autrement en repensant nos systèmes de production. C’est un changement des pratiques agricoles, mais c’est aussi une autre façon de penser.3
Fredonnez avec Dalida : « Parole, parole… »
Regardez aussi :
http://www.fao.org/3/a-at091e.pdf
L’agro-écologie en sept principes…
« 1. Food sovereignty
Ecological farming supports a world where producers and consumers, not corporations, control the food chain. Food sovereignty is about the way food is produced and by whom. »
Dès le premier principe, on est dans l’idéologie anticapitaliste la plus débile, sans une once de science et de technique. Il est vrai que c’est un poster de Greenpeace.
Mais cela a été présenté dans un symposium de la FAO orchestré par la France de M. Le Foll :
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_chantier_6_-_Agroecologie_et_international_cle821d52.pdf
Ce Le Foll, vous pouvez l’écouter ici :
https://www.youtube.com/watch?v=1QL4Mx7tHao&list=PLzp5NgJ2-dK6v0YMfxN_XTKtmhyaZMOXh&index=1
Je résume : bla…
.
Quant au peuple de Cuba, il a fait preuve d’un courage admirable. Ce qu’ils ont fait est tout simplement remarquable. Il y a beaucoup d’enseignements à tirer de leur expérience (à condition d’en faire l’effort et de sortir de l’idéologie).
Mais il y a encore quelques Suisses qui peuvent vous parler du plan Wahlen.
C’était une réponse au commentaire de M.Berthod du 18 décembre 2014 à 20:45.
(n espérant que celui-ci s’insérera à la bonne place.)
« Avant la Seconde Guerre mondiale, la moitié des denrées alimentaires étaient importées. En raison des risques d’embargo et de la situation géographique de la Suisse, Friedrich Traugott Wahlen, un agronome et politicien, mit au point à partir de 19351 un plan visant à rendre l’agriculture suisse indépendante. Il s’inspira entre autres du plan de l’Italie fasciste, la « bataille du blé » (dès 1925) qui consistait à assécher les marais pour en faire des terres agricoles et à privilégier la culture de blé2. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Wahlen
Cet article illustre bien l’énorme escroquerie de l’« agroécologie » à la mode de ces charlatans.
Je précise de suite : le mot « agroécologie » n’est pas pour moi un chiffon rouge dès lors qu’il est appliqué à la bonne vieille agronomie (un peu comme « technicien de surface » l’est maintenant aux nettoyeurs) remise à jour pour corriger les excès d’une certaine forme de productivisme.
Leur « agroécologie » qui s’extasie devant certaines performances de l’agriculture cubaine jette un voile pudique – intellectuellement impudique – sur la vraie réalité.
« L’agroécologie produit 65 % de l’alimentation du pays, alors qu’elle ne couvre que 25 % des terres agricoles » ?
Ah bon !
« Cuba importe environ 80 % des produits alimentaires dont elle a besoin pour répondre à la demande intérieure de ses 11,2 millions d’habitants et de son industrie du tourisme.
Les échanges bilatéraux entre le Canada et Cuba ont atteint 1 milliard de dollars au total en 2010.
En 2010, le total des exportations canadiennes à Cuba a atteint 390 millions de dollars, et celle de produits agroalimentaires totalisait 105 millions de dollars.
Parmi les principales marchandises canadiennes exportées à Cuba figurent le blé et le méteil, les pois secs et décortiqués, les morceaux congelés de viande bovine, les pommes de terre de semence et le lait en poudre. »
http://www.ats-sea.agr.gc.ca/lat/4678-fra.htm
Je peux raisonnablement supposer que le Canada ne triche pas sur la nature, les volumes et les montants de ses exportations.
Ça, c’est juste une citation d’un site rapidement trouvé.
La réalité est que Cuba est très fortement dépendant pour toutes les denrées alimentaires de base : céréales (blé et riz), légumineuses (haricot), huiles, viandes, etc.
« L’agroécologie produit 65 % de l’alimentation du pays » ?
C’est peut-être vrai si on comptabilise le kilo de tomates (plus de 90 % d’eau) pareil que le blé (85 % de matière sèche).
Car tout ce tapage sur l’agroécologie, l’agriculture biologique, l’agriculture urbaine repose essentiellement sur la production de légumes.
« « L’agroécologie produit 65 % de l’alimentation du pays, alors qu’elle ne couvre que 25 % des terres agricoles » ?
Probablement vrai. Mais comme les légumes ne peuvent pas être importés autrement qu’en boîtes, c’est 65 % de ce que le pays peut produire… pas 65 % de ce que le pays consommerait s’il était correctement alimenté.
Et 65-25, c’est un rapport connu : les lopins individuels étaient nettement plus productifs dans tous ces pays qui, il fut un temps, nageaient dans le bonheur.
J’ai oublié :
http://www.liberation.fr/monde/2009/01/08/cuba-en-matiere-alimentaire-l-echec-de-la-revolution-est-incontestable_301158
« En matière de production alimentaire, l’échec de la révolution est difficilement contestable: après 50 ans de «mobilisation héroïque» Cuba importe 84 % de ses denrées alimentaires, et les Etats-Unis en savent quelque chose: ils sont devenus le premier fournisseur d’aliments de l’île… Pendant que la rhétorique officielle quotidienne rend l’embargo américain responsable de tous les maux de Cuba, les Cubains mangent du riz et des haricots importés… des Etats Unis. Aujourd’hui, les Etats-Unis, sont devenus le cinquième partenaire commercial de Cuba, avec un volume total d’échange de 600 millions de dollars par an. »
C’était il y a cinq ans.
Sauf erreur de ma part, j’ai cru comprendre que l’embargo américain ne concernait que les seuls États-Unis.
Et que, de ce fait, toutes autres nations avaient le droit de commercer avec Cuba.
À grand renfort de propagande, le régime castriste n’en a pas moins expliqué aux Cubains que les ennuis économiques, la pénurie endémique qu’ils subissaient, étaient la conséquence de… l’embargo américain !
L’embargo as été établi a la demande des usa en 1962 et a fait l’objet d’un alignement(là idéologique)de l’ensemble des pays occidentaux a l’exclusion du Canada et de la France.
Embargo sur des technologies?Soit! Mais comment vous justifier un embargo sur les matières premières et surtout sur les produits alimentaires.J’aimerais bien entendre Seppala nous expliquer cela.
Toute l’Amérique du Sud fait du commerce avec Cuba et notamment le Venezuela qui fournit en autre du pétrole. (voir article du monde papier en date du 19/12)
La dégradation de l’économie vénézuélienne est peut être un facteur explicatif.
la dégradation de l’économie est due à la baisse du cours du baril .
Comme les gvt précédents , Chavez n’a pas initié des investissements dans d’autres moyens de production .
Résultat: un pays (comme la Russie ) entièrement dépendant du pétrole.
Depuis 2000.Fin de l’embargo sur les denrée alimentaires a la demande des nations unies Et de 1962 a 200 Quid?
PS. Tu remplaces tu, par vous si cela satisfait ton ego ,mais cela reste la même phrase.
Et vos éructations bilieuse ne change rien a la médiocrité de votre participation.
@ellul – 19 décembre 2014 à 11:16
J’avoue ne pas connaître assez précisément la vie des Cubains, au fil du temps, pour être catégorique.
Mais si leurs conditions de vie quotidienne – question nourriture – peuvent être comparées à celles de feue l’Urss, où les queues devant les magasins d’alimentation ont perduré jusqu’à la fin du régime soviétique, en dépit des importations depuis l’Occident, il ne m’est pas très difficile d’imaginer que la même « gestion de la pénurie » ait prévalu à Cuba… de tout temps.
En effet : les échanges avec les USA passaient par le Canada.
Les touristes Etats-uniens passent (passaient) par le Canada pour aller à cuba.
Vouloir produire régulièrement en quantité et en qualité en zone chaude et humide sans ( ou presque ) pesticide est totalement illusoire et Cuba en fait la démonstration. D’ailleurs notons que pour le tabac( industrie du cigare)il n’est nullement question pour les cubains de faire du bio ou une quelconque méthode alternative à l’agriculture moderne.A l’inverse l’agriculture moderne permet d’accéder à des niveaux de rendement très élevés( quantité de matière sèche par hectare )car la végétation pousse toute l’année. Les Cubains ont essayé de » motiver » ( un peu) les agriculteurs en leur accordant l’usufruit d’une partie des surfaces pour une certaine période.L’agriculture cubaine a un potentiel de croissance mais pas avec l’agro écologie ou le bio amélioré.