ZAD de Sivens : à la recherche de la purété écologique

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Avec l’actualité chargée et dramatique de ces derniers jours, la ZAD de Sivens vivote dans les média. L’occasion pour certains journalistes, comme ceux de France 24, de faire un stage «immersion » au milieu des zadistes, du froid…et de l’humidité.
Et c’est déjà un exploit de réussir à y rentrer. La liberté d’expression, ca va quand c’est Charlie hebdo ou Libé ! Pour les autres, c’est incertain… « Les Zadistes pratiquent une censure assez stricte. Ils filtrent les journalistes à l’entrée. Certains sont persona non grata. Ceux qui obtiennent le sésame ont interdiction de filmer les habitations et les plaques d’immatriculation. Ils demandent d’effacer les images vidéo qu’ils jugent nuisibles ou intrusives. Un type de censure pratiqué seulement dans les dictatures les plus strictes. Une accusation que balaie Guillaume : “Je vois juste que c’est le respect de la personne qui ne souhaite pas être vue ».

Quant à la violence, elle est clairement assurée : « La nuit tombée, plusieurs militants se joignent à nous dans la cabane. L’un coupe du bois, “je me fabrique une batte pour me défendre,” explique-t-il » […]. »Ils ont tué un homme », s’indigne Panda, bâton à la main, « donc aujourd’hui, eux ils sont prêts à aller super loin, ils sont prêts à  tout, ils sont même prêts à nous tuer, parce qu’ils l’ont fait, ils l’ont montré ! Donc est-ce que moi je ne serais pas prêt à les tuer pour les en empêcher ? Ça c’est la question que je me pose tous les matins en me levant. » Vu les circonstances, on s’interdit de qualifier ce type de propos.

Viennent enfin les fameux débats pratiquo-pratiques dont les zadistes sont des spécialistes : l’une des rares femmes à vivre encore sur place, réclame une cuisinière. “Ce sera un confort relatif,” explique-t-elle, “mais dont on a besoin aussi pour mieux tenir. Et ça nous permettrait aussi de libérer du temps pour aller faire autre chose, parce que la dernière fois, je me souviens, sur la boisinière, tu vois, la cuisine à bois, on a mis 1 h pour faire chauffer de l’eau, pour faire les pâtes ! Alors qu’au gaz tu mets quoi, tu mets 10 minutes ?” Une requête qui fait débat. “On commence par une gazinière,” s’indigne un autre Zadiste, “et puis ce sera quoi après ? C’est comme ça qu’on rentre dans le système.”
Peut-être un signalement auprès des organisations qui se réclament du féminisme (allo Caroline Fourest !) serait-il opportun ?

Visiblement, au nom de la pureté écologique, il faut remettre la femme à sa vrai place : aux fourneaux et à la vaisselle !

58 commentaires sur “ZAD de Sivens : à la recherche de la purété écologique

  1. “On commence par une gazinière,” s’indigne un autre Zadiste, “et puis ce sera quoi après ? C’est comme ça qu’on rentre dans le système.”

    L’extrémisme, le fondamentalisme et la bêtise perdront les djizadistes comme elle perdra les djihadistes.

    1. « Ceux qui obtiennent le sésame ont interdiction de filmer les habitations et les plaques d’immatriculation. Ils demandent d’effacer les images vidéo qu’ils jugent nuisibles ou intrusives. Un type de censure pratiqué seulement dans les dictatures les plus strictes  »
      « les dictatures les strictes » ? NON ,c’est le respect à la vie privée , le droit à l’image , tout simplement !
      C’est une bande d’abrutis ,ces zadistes mais ils ont des droits …..et un devoir qu’ils ont oubliés : foutre le camp d’un terrain privé !

  2. L’ultra-extrémo-fondamentalo-djizado-stalino-décroissanto-verdâtro-terroro-fumiste commence à bien faire. Heureusement que ce projet de barrage tombe à l’eau.

    1. D’abord c’est pas dit qu’il tombe à l’eau. Le chef c’est le Conseil Général. Et s’il se fait un jour on y jettera rep la vor lesté de 50 kilos de plomb, aussi lourdingue que son « humour ».

  3. Le Conseil général le chef ? Ah ah !

    Pour l’humour, il faut rendre à César… félicitez donc mon mentor en la personne de Penicillium roqueforti.

  4. « Ils ont tué un homme », s’indigne Panda, bâton à la main, « donc aujourd’hui, eux ils sont prêts à aller super loin, ils sont prêts à tout, ils sont même prêts à nous tuer, parce qu’ils l’ont fait, ils l’ont montré ! Donc est-ce que moi je ne serais pas prêt à les tuer pour les en empêcher ? Ça c’est la question que je me pose tous les matins en me levant. » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/01/16/zad-de-sivens-a-la-recherche-de-la-purete-ecologique/#sthash.ywAhUn40.dpuf

    Sans vouloir polémiquer, la comparaison entre les populations d’opposants basées sur le barrage de Sivens et les apprentis djihadiste mérite la comparaison. La kalachnikov en moins pour les zadistes mais des cocktails molotov et des explosifs artisanaux dans les deux « corporations » djihadiste et zadiste , une haine farouche des forces de l’ordre dans les deux cas, comme en témoigne la vidéo d’un groupe de CRS embrasé suite au jet de ce type d’engin.

    Les explosifs artisanaux des manifestants de Sivens, à coté des blessures occasionnées aux CRS auraient pu tuer également si ces derniers n’étaient pas solidement protégés par des vêtements et protections adaptés.

    Il est irrationnel de condamner actuellement des quidams pour des propos stupides soutenant l’attentat contre les journaliste de Charlie Hebdo et de ne pas avoir une attitude proportionnée pour ces Zadistes aux méthodes proches. Revenir sur le projet de barrage et l’abandonné, éventuellement modifié pour calmer le jeu, enverrait un message totalement incompréhensible, message également aux futurs djihadistes sur la faiblesse de l’état de droit.

    1. on répand la rumeur qu’ils ont dessinés le soi-disant « prophète » et on laisse faire la nature …..
      😉

  5. Vous avez dit :liberté d’expression »

    http://www.centpourcent.com/les-infos-10/sivens-lettre-ouverte-de-la-redaction-de-100-radio-1428#.VMDLQNs4mLJ.twitter

    SIVENS : LETTRE OUVERTE DE LA REDACTION DE 100% RADIO
    21/01
    MIDI-PYRENEES

    Chers confrères journalistes, chers lecteurs et auditeurs.

    100% Radio ne relaiera plus les communiqués et les informations émanant des « Zadistes » de Sivens. Décision qui fait suite à la conférence de presse surréaliste organisée ce lundi sur le site tarnais. Les journalistes présents sur place ont été menacés verbalement par des individus encagoulés. Des « militants » qui ont pris les noms de tous les confrères présents, qui ont filmé ces derniers. Il a été répondu que ces vidéos serviraient « à [nous] retrouver ». Laissant entendre que si le message qu’ils souhaitaient faire passer n’était pas retranscrit à leur convenance, il fallait s’attendre à des représailles. Des pressions exercées, des déplacements « organisés », une information contrôlée : ces pratiques rappellent bel et bien les pires régimes totalitaires. Aucune question ni aucun enregistrement audio ou vidéo n’ont été autorisés en dehors de la conférence de presse officielle. Pour toutes ces raisons, nous dénonçons la façon dont la presse a été traitée et nous ne donnerons plus la parole à ces groupes.

    La rédaction de 100% Radio.

  6. D’une manière plus feutrée, « Ouest France » a changé son approche sur le dossier de l’aéroport NDDL car des ZADistes ont clairement proféré des menaces à l’encontre de journalistes du quotidien (envoi de mini cercueils, menaces téléphoniques et sur le net).
    Le crime de ces journalistes? Avoir décrit la situation locale d’une manière assez peu flatteuse pour les ZADistes (chantages, vols, menaces physiques …).

    1. « Le crime de ces journalistes? Avoir décrit la situation locale d’une manière assez peu flatteuse pour les ZADistes (chantages, vols, menaces physiques …). » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/01/16/zad-de-sivens-a-la-recherche-de-la-purete-ecologique/#comment-148879

      Chantages, vols, menaces physiques …

      « Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! » [air connu, un classique dans les cortèges]

      Reconnaissons toutefois que ces « djizadistes » sont encore loin – très loin même (avec l’espoir qu’ils en resteront au stade de « campeurs sauvages ») – de pouvoir se hisser au niveau des bolcheviks de la première heure.

      « pour ceux qui avaient encore des doutes sur les rapports entre le communisme et le terrorisme comme le grand banditisme …»
      lire :
      https://jcdurbant.wordpress.com/2008/10/01/staline-l%E2%80%99autre-enfance-d%E2%80%99un-chef-portrait-of-the-dictator-as-a-young-thug/

      N.B. : Autre extrait, fort intéressant (qui n’est pas sans rappeler la cause des récents attentats perpétrés à Paris), à lire au début de ce même article :

      « La section du Parti communiste français désapprouve catégoriquement la publication dans « Les Lettres françaises » du portrait du grand Staline par le camarade Picasso. Communiqué du PCF (mars 1953).

      On peut inventer des fleurs, des chèvres, des taureaux, et même des hommes, des femmes – mais notre Staline, on ne peut pas l’inventer. Parce que, pour Staline, l’invention – même si Picasso est l’inventeur – est forcément inférieure à la réalité. Incomplète, et par conséquent, infidèle. Aragon »

      Infidèle… ? 🙄

  7. Et là, qu’est-ce qu’ils disent, les trolls Rep la vor et Fab Lab. Rien ! Ils en sont bien incapables, ces minus habens !

  8. Ouh, ouh, les Rep la vor et autres FabLab, on parade sur d’autres fils, mais ici on se fait plus que discret !

    1. Il fut un temps sur ce site même, où des personnages vulgaires et bien-pensants voulaient censurer les opposants aux projets inutiles, coûteux et imposés. En vain.

      Il est un temps où des personnages tout aussi insignifiants réclament les commentaires de ces mêmes opposants. Cela tient de la bouffonnerie la plus grotesque.

      Je ne pense pas qu’ils perdront de temps à vous répondre (car ils se sont déjà étendus sur le sujet), ce que personnellement je ne ferai d’ailleurs plus.

      M’enfin, puisque j’y suis et que votre vœu le plus cher semble être de les lire, vous pouvez toujours parcourir, entre autres, le fil « Sivens : Voyage au cœur de la ZAD ». Vous trouverez les commentaires des intervenants que vous citez mais aussi ceux de GV et les miens. Du moins les commentaires qui sont encore présents, la plupart ayant « malencontreusement » disparu…

      1. L’hypocrisie personnifiée. On demande de répondre aux accusations de pressions intolérables sur les journalistes et de menaces à leur encontre. On nous oppose des commentaires émis avant ces accusations. Minable.

      2. Vous parlez à un mur. Mais ce que vous dites fait du bien aux autres, ceux qui ne sont pas des murs.

      3. Vous avez tort, Mme Rageous. Les « idées totalitaires » ne sont pas seulement celles « d’une bande de jeunes cons dégénérés ».

        Il y a malheureusement aussi beaucoup de « vieux », typiquement de la génération des soixante-huitards, qui ont profité d’une exceptionnelle période de croissance sociale et économique, qui sont passés entre les gouttes des crises et qui entendent profiter de leurs privilèges envers et contre tout.

        Les « idées totalitaires », ce sont des feuilles de vigne pour cacher un égoïsme forcené.

        1. Qui n’est aucunement prêt à un changement de société et entend préserver et « profiter de ses privilèges envers et contre tout » ? Principalement les bien-pensants à l’hybris prométhéen, réacs arc boutés sur une vision passéiste du monde.

        2. Bonsoir Wackes Seppi,
          je le sous-entendais en évoquant le modèle d’éducatif que cela a engendré et les « ambitieux » plans de carrières constatés depuis quelques années.
          Apprendre par exemple que les filières scientifiques se désertifient n’est pas très bon signe pour l’avenir…

          1. les carrières scientifiques sont délaissées pour la finance , il suffit de regarder les salaires d’un doctorant dans la recherche publique et avec des entreprises non-financières dont le % R&D diminue inexorablement.
            Nous sommes obligés de verser des crédit impôts recherche pour stimuler la R&D .

            1. @ roger
              Je parlais du choix d’orientation au Lycée puis classes prépa qui demandent des capacités supérieures à la moyenne…

        3. @ FabLab
          L’entreprenariat, la création de richesse sont des notions qui vous échappent, c’est pourtant essentiel et incontournable pour répondre aux revendications que vous nous rabachez à longueur de post.
          A moins de n’avoir pour seule ambition que de vivre en parasite?

        1. C’est vrai que c’est jubilatoire de voir mémère débiter ses fadaises.

  9. On évite soigneusement de répondre sur le fond. C’est le propre des petites ordures intellectuelles. La vulgarité n’est pas dans les mots, elle est dans les pensées.

  10. @Rep la vor

    Ces UMPistes alors, pas un pour rattraper l’autre !

    Il n’ose même plus signer avec son vrai nom tellement il est grillé !

    Et en plus, incapable de comprendre que les zadistes se méfient au plus au point des journalistes tant ils ont eu par le passé à regretter des documentaires à sensation où les journalistes ont transformé les propos des zadistes pour les rendre digérables dans les médias dominants.

    C’est incroyable que la modération laisse un tel pauvre type pourrir son site. Ah mais j’y pense, la liberté d’expression…

    1. he ho la gamine pénible a deux balle !
      On te laisse aussi intervenir et tu es plus que pénible non?

  11. Les zadistes ne représentent que l’avant-garde médiatisée (et pas toujours pertinente) d’un refus beaucoup plus global des citoyens de dépenser de l’argent public et de détruire des ressources naturelles pour des projets qui profitent essentiellement au privé, qui sont nuisibles, coûteux et imposés (par exemple sur la ZAD de Roybon, le préfet de l’Isère a déclaré « je m’assois sur l’avis de l’enquête publique »). Il s’est aussi assis sur les avis de de deux commissions nationales officielles défavorables au Center Parcs usine à touristes de Roybon, démontrant donc qu’il n’accorde aucune importance à l’avis des citoyens et que le « processus démocratique » est donc en réalité une parodie de démocratie dans laquelle on demande l’avis à la population pour lui faire croire qu’elle participe aux décisions mais en réalité pour mieux l’éloigner des pouvoirs de décision, cela a un nom, c’est l’aliénation. Se focaliser sur les zadistes comme vous y invitent les médias dominants avides de reportages à sensation est très réducteur mais c’est souvent l’argument des partisans de ces projets.

    1. @ Meria Hygson
      L’actualité a relégué vos zadistes à… rien. Un épiphénomène qui sera balayé pour de bon avec le naufrage économique qui se pointe!
      Vous montrez, vous et vos accolytes, votre impuissance ou suffisance et de toute façon vos limites intellectuelles en devant défendre avec votre trollage polissé, mensonger et inepte ces groupuscules d’activistes pouilleux issus de la bourgeoisie bobo (un comble!), alors que des outils juridiques existent, il est vrai à condition d’en avoir les moyens et l’intelligence, pour vous permettent d’envoyer à la poubelle ces projets que vous conchiez, c’est aussi ça la democratie!

      1. Ouh mais c’est qu’elle s’énerve à nouveau mémère !

        Démocratie mon c_ _ ! La décision s’élabore à l’écart des citoyens dans un cercle restreint d’élus et de « décideurs » socio‑économiques et souffre des collusions d’intérêts. Savez-vous que les bureaux d’étude sont choisis et payés par le porteur du projet : comment espérer avoir une étude fiable ? Les études d’impact devraient être réalisées par des bureaux d’étude indépendants. Sans cela, les informations fournies seront inévitablement partiales.

        Aujourd’hui, les citoyens ne sont généralement consultés que lors des enquêtes publiques. Mais elles n’ont lieu qu’une fois le dossier bouclé ! Toute évolution à ce stade est complexe, souvent coûteuse et en général impossible pour le porteur de projet.
        Halte au foutage de gueule !

        1. Les études d’impact devraient être réalisées par des bureaux d’étude indépendants. Sans cela, les informations fournies seront inévitablement partiales. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/01/16/zad-de-sivens-a-la-recherche-de-la-purete-ecologique/#comment-149899

          En conséquence, on est tenus d’accepter le fait que seules les études commandées par lui-même sont censées assurer rigueur et recevabilité de la part de l’écologisme. Air connu…
          « Bureaux d’études indépendants »… Qualificatif qui n’est rien d’autre qu’un bête argument d’autorité.

          « […] le « principe de précaution » tel qu’inscrit dans la Constitution s’est révélé un outil permettant de parer de science une opposition idéologique à de nombreuses applications potentiellement utiles et bénéfiques. Mettant en scène une incertitude scientifique que l’on saura toujours trouver dans l’expression de l’expertise technique (ou que l’on inventera au besoin), cette opposition sait ensuite habilement jouer des instruments de la médiatisation et de l’émotion. »

          http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2398

        2. Bien d’accord avec vous FabLab, les travaux ne devraient jamais pouvoir commencer sans que les juges n’aient statué sur la légalité d’un projet. Sinon les tribunaux n’assurent plus leur rôle : rendre justice.
          Quelle parodie de démocratie… Et quand je pense que certains soutiennent ce fonctionnement, ils sont vraiment les apôtres de ce système à bout de course.

        3. @ FabLab
          Je vous retourne vos amabilités : vous n’êtes qu’un tocard!
          Pour avoir « épluché » quelques EI sur des projets éoliens (heureusement qu’elles sont à la charge du pétitionnaire, ça coûte une blinde!) déjà vous ne pouvez reprocher que les deniers publics soient ponctionnés à cet effet!
          Comme les pétitionnaires ne sont pas complètement idiots, ils font appel à des spécialistes ou supposés tels du secteur convoité, par exemple la LPO départementale pour l’avifaune. Après avoir collaboré pendant plusieurs années, l’une d’elle vient de lancer une pétition pour un moratoire éolien…
          D’autres bureaux d’étude s’en sont fait une spécialité comme Abiès.
          Tous marquent un intérêt à apporter leurs connaissances du milieu et, tout « indépendant » qu’ils sont, n’échappent pas à l’aubaine financière…
          Il est arrivé que le porteur du projet « s’allège » de quelques § du dossier d’étude, parce que trop contraignants quand ce n’était pas carrément rédibitoire à l’acceptation finale… Le tout est d’en apporter la preuve!
          Il est totalement faux de dire que le dossier est bouclé à l’EP!
          Les démarches opposables sont possibles devant le Préfet qui a accordé le permis puis le TA qui commence par juger votre requète recevable ou pas, la Cour d’Appel puis le Conseil d’Etat.
          Vous l’ignorez peut-être mais il y a eu plus de projets rejetés qu’acceptés en France et…sans squats d’illuminés débiles!

          @ Zaï59
          « les travaux ne devraient jamais pouvoir commencer sans que les juges n’aient statué sur la légalité d’un projet » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/01/16/zad-de-sivens-a-la-recherche-de-la-purete-ecologique/#comment-149963
          Sauf si les requètes ne présentent pas de pertinence à suspendre ou que les « outils » juridiques n’ont pas été utilisés (Référé suspension).

        4. En plus, le préfet de département est aussi juge et partie dans les questions d’aménagement du territoire, puisqu’il est à la fois le représentant de l’autorité environnementale et le décisionnaire. Il donne les autorisations pour la réalisation d’un projet mais avant, il est aussi chargé de vérifier si les impacts environnementaux sont correctement analysés et pris en compte…
          Comment pouvez-vous avoir confiance en cette pseudo-démocratie ma bonne dame ?

          1. Les seuls qui ne soient pas juge et partie, c’est bien connu, ce sont les zadistes qui imposent par la force et la violence leur volonté aux populations !

          2. @ Penicillium
            Vous avez entièrement raison, les zadistes sont beaucoup moins juges et partie que le préfet.

          3. Selon l’adage, l’argent, c’est le nerf de la guerre. Ben justement, les prévisions budgétaires sont souvent bien en‑dessous du montant des travaux. Pour les promoteurs de la ligne Lyon‑Turin, le devis en 2002 était de 12 milliards d’euros. La Cour des comptes a estimé en 2012 que la note sera bien plus salée : 26,1 milliards d’euros.
            Mêmes calculs hasardeux à Notre‑Dame‑des‑Landes. Vinci Airports a annoncé un coût de 561 millions d’euros HT pour la construction, dont 115 millions à la charge des collectivités. Ce coût global serait largement sous‑estimé, selon les architectes Ivan Fouquet et Franco Fedele, qui le chiffrent plutôt à près d’un milliard d’euros. Combien pour les collectivités ? Concernant le Center Parcs, le montage financier de Pierre et Vacances est bien rôdé : le département se porte acquéreur des parties communes du complexe pour 7 millions d’euros, la Région Rhône‑Alpes ayant promis une aide similaire. STOP A LA GABEGIE.
            Et avec ça, les conditions déplorables de travail des salariés dans les center parcs, à mille lieues de celle promises par l’employeur Pierre & Vacances… D’où leur révolte et leurs grèves.

          4. Sans parler de la prolifération des grands projets inutiles auxquels une pensée magique fondée sur le dogme de la croissance infinie attribue la vertu de créer de l’emploi.
            Ne soyons pas aveuglés par le mantra « emploi » comme le sont tant de citoyens et posons-nous plutôt les bonnes questions : Quels emplois ? Pour produire quoi ? Au profit de qui ? Avec quelles conséquences ? Pour quelle utilité sociale ? Qui doit décider de l’organisation du travail et de ses conditions ? Que doit-on produire, quels sont les besoins qui doivent être comblés ? Selon quels critères ? Peut-il y avoir d’autres motivations pour un travailleur que la hiérarchie des salaires et des pouvoirs ? Quelle société pouvons-nous et voulons-nous construire ?

          5. Vous me faites penser que sur le projet d’usine à touristes de Roybon, les commissions de l’ONEMA (Office national de l’eau et des milieux aquatiques) et de la CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature) ont donné des avis négatifs, mais ces derniers étant seulement consultatifs, aménageurs et élus peuvent passer outre, ce qu’ils font sans hésitation (Le Préfet de région Jean-François CARENCO a publiquement déclaré : « l’avis du CNPN je m’assois dessus »).
            Incroyable mais vrai : le Préfet de région est à la fois juge et partie, car il est également le Préfet de bassin au regard de l’autorité environnementale (Agence de l’eau Bassin Rhône Méditerranée).

            Si un préfet s’assoit sur un avis d’une commission officielle, on ne voit pas pourquoi des opposants ne pourraient pas après tout s’asseoir sur l’interdiction de pénétrer sur la zone privatisée des travaux ? Il suffit de suivre l’exemple qui vient de « haut »…

            LE TOTALITOURISME NE PASSERA PAS.

  12. Il y a les réacs, progressistes en vérité, « arc boutés sur une vision passéiste du monde ». Et il y a les réacs, les vrais ceux-là, qui rêvent d’un retour au néolithique.

    C’est caractéristique des idéologues totalitaires qui veulent imposer leur vision du monde contre l’avis des populations, puisque c’est pour leur bien.

    En France, ça fait longtemps que les pires ennemis de la liberté ne sont plus les communistes mais les escrolos, zadistes en tête !

    – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/01/16/zad-de-sivens-a-la-recherche-de-la-purete-ecologique/#comment-149903

  13. Que doit-on produire, quels sont les besoins qui doivent être comblés ? Selon quels critères ? – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/01/16/zad-de-sivens-a-la-recherche-de-la-purete-ecologique/#comment-150927

    La Mer(d)ia nous ressort le Gosplan version zad.

    Les besoins, c’est ceux qui décident d’acheter qui en décident. C’est ça la liberté. La liberté fondamentale. La liberté de base. La liberté que seul le marché peut offrir.

    Après, il y a des gens qui décident d’investir pour satisfaire ce qu’ils pensent être la demande. Ils se plantent, ils disparaissent du marché. Ils réussissent, ils gagnent plein de pognon bien mérité. Je n’ai aucune envie que Mer(d)ia et ses émules décident pour moi de mes besoins. Mer(d)ia et ses émules sont des dictateurs totalitaires, que je voue aux gémonies, et qu’en tout état de cause l’histoire jettera dans ses poubelles.

  14. Il serait peut-être temps que ceux qui se considèrent comme de « grands élus » se rendent compte que nous ne sommes plus dans l’après seconde guerre mondiale et que la grandeur d’un pays ne se mesure plus en kilomètres d’autoroutes et en mètres cubes d’eau emprisonnés par des barrages ! Ces grands travaux ne profitent qu’à une poignée de grandes sociétés qui ne créent pas d’économie durable. Ce qui fait le succès de nos voisins européens que l’on aime tant prendre en exemple, ce ne sont pas les grands travaux mais les petites et moyennes entreprises qui maillent leur territoire et génèrent une richesse partagée…

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