Scoop : le lobby anti-OGM est contre les OGM !

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En 2013, le Réseau européen des scientifiques pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER) avait rédigé un texte dans lequel il était affirmé qu’« il n’y a pas de consensus » sur l’innocuité des cultures génétiquement modifiées (OGM) ainsi que sur la nourriture produite à partir de ces plantes. Aujourd’hui, l’ENSSER claironne parce que cette déclaration vient d’être publiée dans Environmental Sciences Europe et qu’elle est soutenue par « plus de 300 scientifiques et experts ». L’objectif est de montrer au grand public que la communauté scientifique serait divisée à propos de l’impact sanitaire des OGM. En fait, tout ce que l’on peut déduire de cette déclaration, c’est que le lobby anti-OGM est opposé aux OGM !
En effet, l’ENSSER – dont la présidente et le vice-président sont également dans les instances dirigeantes du CRIIGEN – est une association ouvertement opposée aux OGM. De plus, le budget de base de l’ENSSER a été assuré ces dernières années à environ 75 à 80% par la Fondation pour le progrès de l’homme (FPH), qui avait par ailleurs financé… la fameuse étude de Séralini sur les OGM à hauteur de 1 million d’euros. La FPH finance aussi d’autres structures militantes anti-OGM, comme la Fondation Sciences Citoyennes ou Inf’OGM.
Donc, parmi les 300 signataires, outre une trentaine membres de l’ENSSER et des membres du CRIIGEN, on trouve la passionaria anti-OGM indienne Vandana Shiva, quatre responsables de l’association anti-OGM britannique Institute of Science in Society, une dizaine d’affiliés de l’Unión de Científicos Comprometidos con la Sociedad (l’alter-ego mexicain de l’ENSSER),… On y trouve aussi des personnes qui gravitent autour du lobby du bio, comme Charles Benbrook et Carlo Leifert, tous deux ayant été stipendiés pour « prouver » les bienfaits du bio. Enfin, toujours parmi les signataires, il y a des scientifiques qui ont depuis longtemps fait le choix des sciences occultes et ésotériques. C’est notamment le cas de Michaela Glöckler, adepte de l’anthroposophie de Rudolf Steiner, ou encore de John Fagan, président de l’association anti-OGM Earth Open Source et adepte de la Méditation Transcendantale. Bref, Séralini et ses amis peinent encore et toujours à rallier à leur cause anti-OGM des scientifiques en dehors du cercle des militants écolo-alternatifs.

Sources
http://criigen.org/dossier/1138/display/No-scientific-consensus-on-GMO-safety-say-300-scientists-in-peer-reviewed-journal
http://www.enveurope.com/content/27/1/4/abstract
http://www.ensser.org/fileadmin/user_upload/French_ENSSER_Statement_no_scientific_consensus_on_GMO_safety_LV.pdf
http://www.ensser.org/fileadmin/user_upload/150120_signatories_no_consensus_lv.pdf

25 commentaires sur “Scoop : le lobby anti-OGM est contre les OGM !

    1. Commentaire et lien qui tombent mal à propos avec le sujet des ogm qui apportent un net recul de traitements!
      Néanmoins lien intéressant pour les commentaires avisés de Joe Mocha , n’est-ce pas Mops86?
      Non, ce pauvre type n’est pas un « salop », juste un opportuniste doté de mauvaise foi.

    2. Ceux qui vous connaissent à force de lire vos contributions-étrons sur ce site, M. Mops86, savent ce qu’il faut penser de celle-ci.

      Pour les lecteurs de passage, vous avez proféré une insulte à l’encontre de celui qui affirme avoir été « Empoisonné aux pesticides, [et] rejeté par la profession ».

      Décidément, votre méchanceté et votre hargne ne connaissent pas les limites de la décence. Mais, après tout, n’est-ce pas un des effets de l’aveuglement militant ?

      Quant à cet article, c’est de la bouillie pour les chats – les bobochats hypocondriaques et bien-pensants – qui procède du même aveuglement.

      Lisez bien :

      « Certes, cette maladie est génétique, mais Bruno l’affirme : elle a été déclenchée en lui par une exposition aux produits phytosanitaires, l’autre nom des pesticides. »

      Et, à partir de là, le « journaliste » brode et aligne des affirmations sans la moindre vérification… Les convictions de l’agriculteur l’emportent sur toute autre considération et, en particulier, sur la déontologie journalistique.

      Il suffisait d’une petite recherche. La thrombocytémie essentielle (TE) est un syndrome myéloprolifératif acquis caractérisé par un excès durable du taux de plaquettes avec une tendance à la thrombose et aux hémorragies. Sa prévalence dans la population générale est d’environ 1/3.330.

      Rien que ça aurait dû être un signal d’alarme. Tout les malades ne manipulent pas des pesticides (quels pesticides du reste ?).

      Et cet agriculteur manipulait d’autres produits – notamment des carburants – ou était exposé à d’autres substances, notamment en tant qu’éleveur.

      Selon cet agriculteur, « Le corps médical a établi un lien entre ma thrombocytémie et mon activité professionnelle. J’ai des papiers de médecins qui l’attestent. » On aimerait savoir qui est, selon lui, le « corps médical ». Et on aimerait savoir comment fait un médecin pour attester un lien entre une maladie et une substance, chez un patient donné, hormis dans les cas où ce lien est établi à quasi 100 % (asbestose ou mésothéliome par exemple).

  1. Vous avez oublié de donner la liste des signataires de ce merveilleux article qui est une resucée de la « déclaration » de 2013 et qui a été publié dans la très renommée revue « Environmental Sciences Europe » à comité de relecture (c’est celle qui a republié – sans procéder à une relecture*, la fameuse « étude » de M. Séralini).

    Les « auteurs » n’ont même pas pris la peine de faire une mise à jour sérieuse de leur torchon.

    Juste deux noms :

    Vandana Shiva, l’ambassadrice de la faim, celle qui assimile le viol à la culture d’OGM, celle qui signe la « déclaration » en se prévalant undûment d’un « Ph.D. in Foundations of Quantum Theory » (son doctorat est en philosophie des sciences).

    John Fagan, qui n’est pas seulement président de l’association anti-OGM Earth Open Source et adepte de la Méditation Transcendantale, mais aussi ambassadeur d’une agriculture biologique encore plus biologique, la Maharishi Vedic Organic Agriculture.

    Si vous avez des connaissances d’anglais :

    http://www.frequency.com/video/vedic-pandits-improve-plant-growth-by/110538553

    http://www.mvoai.org

    Que fait l’Université de Caen ?

    1. Oups ! J’ai oublié le lien :

      http://www.nature.com/news/paper-claiming-gm-link-with-tumours-republished-1.15463

      « Environmental Sciences Europe (ESEU) decided to re-publish the paper to give the scientific community guaranteed long-term access to the data in the retracted paper, editor-in-chief Henner Hollert told Nature. “We were Springer Publishing’s first open access journal on the environment, and are a platform for discussion on science and regulation at a European and regional level.” ESEU conducted no scientific peer review, he adds, “because this had already been conducted by Food and Chemical Toxicology, and had concluded there had been no fraud nor misrepresentation.” The role of the three reviewers hired by ESEU was to check that there had been no change in the scientific content of the paper, Hollert adds. »

    2. Re-oups !

      John Fagan n’est pas parmi les signataires de ce fantastique morceau de bravoure.

      Il n’empêche ! Il faut voir ce qu’il promeut !

    1. Misérabilisme chrétien recyclé par l’écologie réactionnaire, délire répondant aux abus du capitalisme consumériste. Clousard revient… Bien évidement ces partisans du retour en arrière ne vivent pas avec 1.5 smics et 2 enfants à charge.

      Pour ceux qui veulent entendre une parole mesurée, rationnel et humaniste sur le même thème écoutez plutôt Dominique Pagani qui remet les idées en place au sujet de la décroissance (on revient en arrière jusqu’où? Neandertal?).

  2. Juste une question, en passant, les « lobbys anti-OGM » travaillent pour quels intérêts économiques, au juste ?
    Ah, bah aucun, ce n’est pas l’objet. Il y a encore des lanceurs d’alerte pour qui le bénéfice du doute doit aller dans le sens de la santé des populations et de la préservation de l’environnement…

    1. « bénéfice du doute doit aller dans le sens de la santé des populations et de la préservation de l’environnement »

      Oui, on voit bien ce que donne le « bénéfice du doute » par exemple au Pakistan où la vaccination contre la polio a été fortement réduite.
      Même chose pour le vaccin contre la rougeole en Europe: des cas graves de rougeole et des complications surviennent désormais.
      Bravo

    2. C’est fou le nombre d’intervenants occasionnels sur ce site qui déposent un « commentaire », selon le cas, injurieux, sarcastique ou tout simplement interrogateur (avec une arrière-pensée évidente).

      Ici, M. ou Mme qui signe « Mgx », vous posez une excellente question. On devrait ajouter, paraphrasant feu Georges Marchais : « Merci de l’avoir posée ».

      Pour qui roule les « lobbys anti-OGM » ? C’est bien de mettre le pluriel ainsi que des guillemets. Car le monde anti-OGM est très divers et comprend des membres qui ne sont anti-OGM que par accident, opportunisme, etc.

      Pour en savoir plus, il faut analyser les cas particuliers, dégager des profils, faire un classement et mesurer les forces en présence.

      Voyons trois exemples. Dans l’ordre alphabétique.

      1.  Jean-Luc Juthier : producteur de fruits bio dans le Pilat.

      Le « bio » a évidemment un très grand intérêt à semer le doute sur l’agriculture dite, faute de mieux « conventionnelle » et à entretenir les peurs sur la qualité sanitaire de ses produits.

      C’est aussi un membre de la Confédération paysanne, qui se targue de représenter les « paysans », par opposition aux « exploitants agricoles », lesquels seraient les méchants producteurs utilisant toutes les méthodes modernes de production, y compris les OGM si on les autorisait. Être contre les OGM, c’est entretenir la tension entre deux formes d’agriculture pour favoriser les petites affaires de la Conf’ (même si la FNSEA majoritaire représente aussi l’agriculture des « petits » exploitants).

      C’est aussi un « faucheur volontaire » qui, malgré sa condamnation pour l’acte de vandalisme de Colmar (condamné même s’il a été dispensé de peine pour l’instant, l’affaire faisant l’objet d’un pourvoi en cassation), a été nommé par un gouvernement irresponsable au Comité économique, éthique – on croit rêver ! – et social du Haut-Conseil des biotechnologies.

      Il faut voir les vidéos sur :

      http://marredesfaucheurs.fr/?p=195

      Surtout pour s’informer sur l’escroquerie du « bio » dont on nous rabâche qu’il est « sans pesticides ».

      M. Juthier est aussi un militant des « PNPP », produits naturels non préoccupants. Lire purins d’ortie et d’autres plantes, dont il a été démontré que l’efficacité est nulle mais qui sont l’objet d’un marché en pleine croissance dans certaines jardineries se prétendant respectueuses de l’environnement.

      2.  Corinne Lepage : avocate et tête d’affiche du CRIIGEN, avec M. Séralini.

      Propriétaire, avec son époux, d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la représentation des plaideurs qui font valoir un préjudice « écologique », par exemple les communes touchées par la pollution de l’Erika, ou encore l’association qui milite pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

      Propager la fable des dangers sanitaires et écologiques des plantes GM actuellement autorisées à la consommation en France, n’est-ce pas oeuvrer pour la création de litiges ?

      On peut penser que Mme Lepage soit parfaitement sincère dans son militantisme anti-OGM Mais force est de constater qu’il y a une convergence d’intérêts.

      Convergence qui est devenue un énorme conflit quand elle a pris des positions ou assumé des fonctions politiques, au sein du gouvernement français ou du Parlement européen, épousant son intérêt personnel… Ce qui ne l’a pas empêchée de chercher des poux dans la tête de ses têtes de turc au sein de l’EFSA par exemple…

      3.  Gilles-Éric Séralini : chercheur et professeur à l’Université de Caen, tête d’affiche du CRIIGEN, avec Mme Lepage.

      Fut un chercheur plein d’avenir avant de tomber du côté obscur de la science.

      On peut penser que l’acharnement mis par M. Séralini à « démontrer » les méfaits (allégués) des OGM et du RoundUp (qui a le grand malheur d’être un herbicide maintenant associé à des plantes GM) est en partie lié à un besoin inextinguible de reconnaissance. Une reconnaissance médiatique, à défaut d’être scientifique (quand on fait l’objet d’un avis et d’un communiqué de presse conjoint des académies scientifiques françaises condamnant son « étude » sur les rats…).

      Mais quand on gratte… Contentons-nous ici de signaler la promotion qu’il fait, y compris par des articles ayant l’apparence d’articles scientifiques, de produits homéopathiques.

      Les OGM (et les pesticides) sont toxiques ? Les produits de la firme S. Ph. Vous permettent de vous détoxifier…

      Oh ! Ce n’est pas tout ! La fameuse « étude » sur les rats a été financée, sauf erreur à plus de deux millions d’euros, par une mystérieuse association, CERES », spécialement créée pour servir d’écran entre l’équipe de M. Séralini et les pourvoyeurs de fonds, « [p]our éviter tout rapprochement disqualifiant avec les méthodes des industriels ». M. Séralini s’est vanté de l’astuce dans un livre dont le Nouvel Obs a livré l’extrait qui aurait dû tuer si les médias avaient une déontologie :

      http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2789/ogm-quand-la-grande-distribution-finance-une-etude-choc.html

      Pour qui donc avait donc roulé M. Séralini ? Notamment pour la grande distribution qui, dans le cas de Carrefour par exemple, promeut ses ventes sous sa marque de distribution par un sticker « nourri sans OGM ». Ou d’autres entreprises qui font dans le « bio », le « sans OGM » ou le « commerce équitable ».

      Un Carrefour qui, dès la semaine suivant la publication de l’ignoble « étude », s’est empressé de faire de la publicité : « Le « sans ogm » pour Carrefour, c’est un engagement de plus de 15 ans ».

      Voir par exemple :

      http://www.squizzbox.com/fr/Carrefour/152396.html

      On pourra aussi lire ici :
      http://www.alerte-environnement.fr/2013/02/05/la-grande-distribution-rechigne-a-la-mention-nourri-sans-ogm-sauf/

  3. On peut admettre l’existence de lobbies anti OGM mais la position de l’état est des plus inquiétantes : j’ai récemment vu le contenu des cours de Sciences naturelles Terminale S et j’ai constaté que le niveau en génétique était faible et dépassé et que les techniques d’introgression génétique n’étaient pas expliquées. Dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que beaucoup de jeunes soient sceptiques sur les OGM.Pour sortir ce cette peur et de cet obscurantisme il faut élever le niveau de connaissance de la population.Les grandes écoles ( Agro) n’osent pas non plus prendre le leadership pour dédramatiser les choses et  » vendre  » l’intérêt de ces techniques.

    1. Je crois que c’est plus profond que ça encore. Il y a quarante-cinq ou quarante-six ans, quand un prof de génétique, à Grignon, nous parlait des premiers balbutiements de la transgenèse, pratiquée à l’époque uniquement au stade de la recherche et seulement sur des bactéries, nous étions fascinés par cet exploit et les perspectives qu’il ouvrait.

      Voilà, la magie de la science, pour les générations de petits cons endoctrinés par l’idéologie de l’écologisme et du principe de précaution, c’est fini. On aura du mal à s’en remettre et il y faudra du temps.

      1. ça rapporte plus de travailler dans les banques et la finance , ils sont sont pas si cons que ça nos jeunes.

        1. Enfin, les agro-écolos, les certificateurs bio ou durable, les climato (pas clito, hein, climato), les jardiniers des toits, les métiers du vert et tout ça, ça attire beaucoup, et c’est pas de la finance.

          1. oui mais ça c’est pour ceux qui ne veulent pas (ou peuvent pas ) faire d’étude.

          2. @Berthod
            vous faites souvent le reproche à certain de vos adversaires de ne pas étayer leurs dires , il serait opportun de citer vos sources concernant l’engouement présupposé des jeunes pour des métiers le plus souvent précaires et mal payés.
            (eh oui c’est les métiers d’avenir que nous propose les zécolos !)

          3. Je n’ai pas vu, dans les commentaires de M. Berthod, une référence à un « engouement présupposé des jeunes pour des métiers le plus souvent précaires et mal payés ».

            Mais, peut-être, tout est-il dans « présupposé ».

            Quant aux « métiers d’avenir que nous propose les zécolos », il en est de tout à fait stables et bien payés.

            Directeur de bureau d’études par exemple. La France agricole citait il y a quelque temps le cas d’une collectivité territoriale qui voulait curer un « truc », cours d’eau ou fossé : de mémoire, pour 20.000 € de travaux, 100.000 € d’études… faut bien ça pour trois crapauds.

            Certificateur « bio » et « durable » — on peut ajouter « &quitable » — c’est pas mal non plus.

            Mais dans les « métiers d’avenir », il y a aussi une nouvelle forme de servitude. Selon les bons zécolos d’AgroParisTech, néopétainistes, « Il est possible de créer son activité de façon à dégager un revenu net de plus de 1500€/mois, tout en parvenant à une qualité de vie correcte ». Pour s’en convaincre :

            http://www.fermedubec.com/Institut%20Sylva%20-%20Rapport%20interm%C3%A9diaire%20n%C2%B04%20-%20d%C3%A9cembre%202014.pdf

            http://www.fermedubec.com/Institut%20Sylva%20-%20Rapport%20interm%C3%A9diaire%20n%C2%B04%20-%20d%C3%A9cembre%202014.pdf

          4. @Wackes Seppi – 8 février 2015 à 10:51
            « pour 20.000 € de travaux, 100.000 € d’études… faut bien ça pour trois crapauds. »

            S’applique on ne peut mieux à cet état de fait la maxime fort critique par son contenu ironique :
            « Le galas organisé au profit des organisateurs de galas. »

            Je connais et vis cela dans ma région où, malheureusement, on n’arrête pas de « rajouter des pattes au serpent ».

          5. J’ai pas trouvé de références à un engouement des jeunes pour les métiers zécolos , si quelqu’un a quelque chose là-dessus.

            Quand je lis les stats de l’INSEE , c’est pas évident de tracer une tendance qui va dans ce sens (ou dans l’autre..)

    2. Je ne pense pas qu’on puisse faire des reproches à l’« État » s’agissant du détail des programmes scolaires.

      Le scepticisme des jeunes sur les OGM – ou d’autres sujets – leur est inculqué par les ainés. Ça commence à l’école primaire…

      « Les grandes écoles (Agro)… » ? L’Agro – maintenant AgroParisTech ? Je crains fort qu’elle forme de moins en moins d’agronomes et de plus en plus d’« agroécologistes » qui sont à l’agronomie (terme qui de mon point de vue englobe l’« agroécologie ») ce que Lyssenko était à la génétique.

      Pour un aperçu édifiant :

      http://agriculture.gouv.fr/Conference-an-1-agroecologie

      Voir la vidéo « L’agro-écologie vue par AgroParisTech ». Il y a de quoi tomber du toit !

      Remarquez… la vidéo, elle est sur le site du Ministère… Tout un symbole…

      AgroParisTech prendre le leadership ? Vous voulez des noms ?

      M. Berthod, « les générations de petits cons endoctrinés par l’idéologie de l’écologisme et du principe de précaution » ont été formatées par de gros cons de nos générations à nous. Nous leur avons laissé le ministère de la parole à ces gros cons.

      1. « Nous leur avons laissé le ministère de la parole à ces gros cons. »

        Maintenant, il est bien tard — sinon trop tard — pour la reprendre et surtout de (re)devenir audible…

        À l’instant je repense à ça — tant pis pour le point Godwin :

        Pasteur Martin Niemöller :

        « Quand [les nazis] sont venus chercher les communistes,

        Je n’ai rien dit,

        Je n’étais pas communiste.
        Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,

        Je n’ai rien dit,

        Je n’étais pas syndicaliste.
        Quand ils sont venus chercher les juifs,
        
Je n’ai pas protesté,
        
Je n’étais pas juif.
        Quand ils sont venus chercher les catholiques,
        
Je n’ai pas protesté,

        Je n’étais pas catholique.
        Puis ils sont venus me chercher,

        Et il ne restait personne pour protester. »

        1. je connais une histoire un peu comme ça :
          « un gars arrive affolé dan un café et s’écrie : ils sont entrain d’arrêter tous les coiffeurs et les juifs !
          un gars répond : les coiffeurs ?? ………

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