Le gouvernement devient-il pro biotechnologies? Après les déclarations de Stéphane Le Foll, voici celles de Hollande sur les OGM : « notre pays doit poursuivre son effort de recherche publique sur les biotechnologies, ce qui suppose que les chercheurs français puissent faire leur travail en toute sérénité et conserver une expertise sur ces technologies, de manière à éviter leur mauvais usage, voire dénoncer ceux qui les instrumentalisent », a déclaré le chef de l’Etat. « L’objectif est d’intégrer les avancées de la science dans le travail agricole » et « le Haut Conseil des biotechnologies sera un lieu utile pour faire partager ces enjeux à l’ensemble des acteurs « , a t-il expliqué.
On attend maintenant les faits : condamnation systématique des faucheurs, arrêt des discours hostiles aux biotechnologies au plus haut sommet de l’état, soutien aux filières de recherche, etc. A moins que ces déclarations ne soient comme d’habitude un feu de paille médiatique pour inaugurer le salon de l’agriculture dans un calme relatif.
et donc ?
Pas complètement lucide, car dans sa composition et son fonctionnement actuels le Haut Conseil des biotechnologies ne peut pas être « un lieu utile pour faire partager ces enjeux à l’ensemble des acteurs ».
Oui, un peu de poudre aux yeux… point trop n’en faut!
Il doit connaitre déjà les réactions des ong écolos qui viennent de s’étouffer en aprenant la réunion interne de Valoche avec Belin qui s’est passée sans eux!
Je corrige en cas de mauvaise interprétation, ce n’est pas valoche mais Valls 🙂
Valls du temps où il avait sa liberté de parole en tant que maire et député disait sans se cacher qu’il était pour les OGM. Je ne sais pas ce que les socialos foutent avec les Escrozadistesverts !
Il est pas mal ce Catalan, faut le cloner.
Vive la parole libérée sur les bienfaits de la science, du progrès … bref de la vie.
Haro sur les malthusiens décroissants gavés de tout, avec à leur portée les technologies hight tech les plus sophistiquées, gavés de médocs , de compléments alimentaires d’hormones progestatives dont le surplus s’échappe en quantité industrielle(*)quotidiennement dans leurs toilettes pour se retrouver dans les rivières (on dit merci à qui les poissons ?); disposant de tous les services modernes et badinant à l’envi comme des petits merdeux qui crachent dan le soupe sur le modèle d’agriculture idéal, sur Sivens, sur le non labour , sur le bio …. Ça suffit à la fin , dégagez sur un île et cultivez vous de quoi bouffer ça nous fera des vacances !
(*) gros mot subversif
les femmes qui prennent la pilule sont des malthusiennes ??
Drôle d’idéologie que vous avez là .
A part ça , oui , les obscurantistes peuvent aller voir ailleurs pour vivre leur vie.
Les malthusiens sont ceux qui font de l’agriculture bashing systématique. Je n’ai rien contre les femmes qui sont sous pilule qui s’enduisent de cosmétiques ou se gavent de médocs d’antidépresseurs et de compléments alimentaires. Par contre ce traitement SELECTIF qui cible en permanence les agriculteurs de la part des escrolos et des paysans acéphales de la Conf’ qui leur emboitent systématiquement le pas, cette façon de ne désigner que le CH4 des vaches , des plantes gavées de pesticides, des animaux injectés d’antibiose, des rivières et des nappes pourries de nitrates (inoffensifs) exclusivement agricoles …. Ca c’est préoccupant pour l’esprit critique des intellectuels bien clairsemés pour dénoncer autant de mensonges.
Il est à moitié suisse (par sa mère). Effet d’hétérosis.
d’hormones progestatives dont le surplus s’échappe en quantité industrielle(*)quotidiennement dans leurs toilettes pour se retrouver dans les rivières – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/02/20/un-moment-de-lucidite-presidentielle-enfin/#comments
Effectivement c’est le premier perturbateur endocrinien en quantité relargué dans l’environnement, perturbateur endocrinien ingéré et évitable celui là.
La France est toujours à 70% de jeunes femmes sous hormones artificielles entre 18 et 24 ans, comme dans les élevages.
On nous annonce un nouveau modèle contraceptif mais il est toujours largement dépendant de ces perturbateurs endocriniens synthétiques, même si cela bouge sur la marge.
http://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/crise-pilule-france-nouveau-model
http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/03/30/crise-de-la-pilule-le-modele-contraceptif-francais-est-trop-rigide_3148107_1651302.htmle-contraceptif/
Lucidité: non, double discours: oui!
Hollande n’a pas peur de dire une chose et son contraire pour ratisser large en espérant que chacun ne retiendra que ce qu’il souhaite entendre.D’autres avant lui avaient déjà dit qu’ils étaient pour les OGM mais à condition d’être certains qu’il n’y aurait à long terme aucun impact, ce qui revient à attendre! Dans le nucléaire Hollande maintient la même ambiguïté: la conséquence est que les jeunes ingénieurs partent faire de la recherche à l’étranger et Areva est en perte de 4 milliards€. la confiance cela ne se décrète pas: cela se mérite et nos gouvernants ne la méritent pas.
La comparaison avec le nucléaire est intéressante, 75% de l’électricité française est nucléaire, ce qui place la France largement championne du monde dans ce domaine devant la Belgique et la Slovaquie, à 50%, que suivent l’Ukraine, la Hongrie et la Slovénie.
http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/parc-nucleaire-mondial-production-d-electricite
La France est avec le Japon et les USA ( respectivement à 19 % de leur part en nucléaire en 2011, effondré au Japon depuis) dont la population est bien plus nombreuse et les sources d’électricité plus diversifiées, un pays à plus de 50 réacteurs nucléaires.
La France pour le nucléaire est donc totalement comparable aux USA pour les OGM, nous sommes l’empire de l’atome, sous l’emprise de l’atome.
Si débat il y a sur la question, il n’est pas audible.
Revenir à un équilibre voisin de 50% est une évidence, car le moindre accident significatif qui conduit à déplacer 1 millions de personnes et c’est la démocratie qui est en jeu voire un risque de basculement dans l’anarchie la plus totale.
Le débat sur les éoliennes et leurs nuisances faire doucement rigoler ceux qui à l’ASN mesurent la réalité des risque même si tout est fait pour éviter l’incident et la compétence française sur le sujet intacte.
C’est d’ailleurs un miracle qu’il n’ait pas déjà eu lieu en France, les USA et le Japon ayant chacun connu leur accident nucléaire, certes induit par d’autres causes au Japon, mais si les dégâts du Tsunami ont été rapidement réparés aux Japon, ceux du nucléaire demeurent et peuvent expliquer les difficultés long terme du pays.
Il est plus que temps de se tourner vers l’éolien et une relance de l’hydroélectricité certes moins centralisées comme sources d’ énergies donc moins encadrées alors que l’ouverture du marché de l’électricité sont de nature à priver, à terme, quelques syndicats et quelques lobbies d’un monopole très juteux. Le reste c’est de la littérature proposée par des forts en maths.
ah ah , l’éolien !! cela n’a jamais été rentable et ne le sera jamais .
Je vous laisse annoncer aux français que leur facture EDF va doubler avec votre programme (comme en Allemagne ) , quant aux barrages hydroélectrique , il n’y a plus de sites (à moins de déplacer , 1 000 000 de personnes .
Quand on connait le vrai danger des radiations ionisantes , les zones évacuées au Japon sont excessives.Le reste c’est de la littérature proposée par des écolos forts en maths comme un journaliste qui avait sorti ,sans rire, que le risque d’accident en France était de 110% !!!!!!
NB : je laisse à mygozar le soin de corriger mes fautes langagières et/ou grammaticale.
@ Alzine
» .. la compétence ( nucléaire) reste intacte »
Ceci n’est pas exact: les ingénieurs compétents partent à la retraite et ils ne sont pas remplacés par des gens du même niveau ( les bons vont à l’étranger). Il est vrai que la perspective de démanteler les centrales n’est pas très motivante pour ceux qui veulent être au top. La France ne fait que reculer les programmes de recherche sur la quatrième génération.D’ailleurs CEA ne veut plus dire commissariat à l’énergie atomique ( maintenant il s’agit d’énergie alternatives). Ne parlons pas d’hydro électricité: on ne serait plus capable de faire les barrages de Serre Poncon ou de Sainte croix!! On ne peut même plus faire Sivens. Le problème de la France est de laisser tomber petit à etit les domaines danslesquels on pouvait dominer me monde et e, tirer des bénéfices conséquents ( et de l’emploi).
@Visor,
Ok pour la problématique des barrages que l’on ne pourrait bientôt plus construire en France, sachant que Sivens avait, à coté de l’irrigation et du soutien du cours du Tarn, aussi comme fonction, de constituer une réserve supplémentaire amont pour la centrale de Golfech, au cas où, la gestion des priorités étant faite pour donner au refroidissement du réacteur la place la plus haute.
On notera cependant que les zaddistes ne s’attaquent qu’à de faux pb d’environnement, pas de blocage d’aménagements routiers ou d’extension des villes, plus de manif sur les sites nucléaires eux mêmes.
Le nucléaire français s’explique aussi par la disponibilité en eau bien répartie sur le territoire pour refroidir les réacteurs.
Pour les grands barrages, il existe encore des sites ou la possibilité d’augmenter la taille de quelques uns existants, surtout de développer des microcentrales ou d’augmenter la capacité des existantes mais cette production atomisée n’intéresse pas l’électricien, son monopole n’allant plus de soi .
Idem pour l’éolien terrestre, n’importe qui ou presque peut s’y coller et la France dispose d’un gisement autrement plus intéressant que l’Allemagne car bien mieux réparti sur le territoire avec des régimes de vent plus diversifiés. Pour le cout comparé Nucléaire/Éolien il suffit de rentrer dans le nucléaire le cout du démantèlement ( on pourra faire référence à un rapport de la cour des compte sur le sujet), rien ou presque n’est budgété en la matière, tout reporté sur les générations futures qui auront les déchets et la déconstruction en héritage.
Pour les zones évacuées au Japon, on connait la ritournelle sur l’excès de précaution des Japonais en termes de zones évacuées, mais cette critique est principalement française et vu notre engagement dans la filière nucléaire, obligatoirement suspecte.
Attendons quelques années encore pour juger des dégâts long terme de Fukushima, l’état sanitaire très favorable des japonais et l’espérance de vie sans commune mesure avec l’Ukraine de la fin des années 80 sera un excellent test.
Cette analyse ne conduit pas à remettre en cause un choix nucléaire équilibré pour la France mais un choix raisonnable pas une religion comme c’est le cas actuellement, avec le principe de précaution en sautoir et le missel de la lutte contre les GES dans la poche avant de la besace.
Pour les zones évacuées au Japon, on connait la ritournelle sur l’excès de précaution des Japonais en termes de zones évacuées, mais cette critique est principalement française et vu notre engagement dans la filière nucléaire, obligatoirement suspecte.
Il est prouvé que le danger des radiations ionisantes n’est atteint qu’au delà de 100mS *an , il existe de nobreux endroits où des gens vivent avec des taux supérieur à 50mS *an (en Inde et en Iran par exemple )
Le taux recommandé pour la population est excessive et si on l’appliquait avec les délires des écolos (pas d’effet seuil ) nous conduirait à évla propagande écolos dont
Suite :
délires des écolos (pas d’effet seuil ) nous conduirait à évacuer la Bretagne , le Limousin et la corse.
Concernant les radiations , à consulter :
les enseignements inattendues d’hiroshima et Nagazaki
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2312
Concernant les « dégats » de l’accident de Fukushima Daishi , les dommages les plus importants seront liés à l’évacuation forcée de la population et non aux méchantes radiations , l’exemple de Tchernobyl est là pour en témoigner : les gens qui ont été évacués ont été abandonnés à leurs sort : la perte de leur emploi , de leur biens , de leurs maison les ont fait sombrés dans la dépression avec toute les conséquence sanitaires.
Et ce type de problème se rencontrent dans beaucoup de catastrophes.
On a très peu parler de l’évacuation forcée de millions de personnes lors de la mise ne eau du barrage des 3 Gorges en Chine
« A moins que…. »
>>> Oui, à moins que!!!! »
A la fermeture du salon, le journal web-blog agrisalon signalait : « Sur le fond, ce salon s’est déroulé dans une année climat, Paris accueillant la grande conférence onusienne sur le sujet à la fin de l’année. L’agriculture est responsable de 21% des émissions de gaz à effet de serre dans l’Hexagone. Et même si avec leurs prairies les éleveurs atténuent leurs bilans carbone, les agriculteurs doivent prendre leur part du problème.
Les nouvelles technologies sont un levier important d’actions. Les drones, GPS ou machines agricoles de précision peuvent par exemple permettre de réduire considérablement l’utilisation d’énergie et de pesticides. Et les OGM ? A la veille de l’ouverture du salon, le président de la République a entrouvert une porte, affirmant que la France devait « poursuivre » sa recherche publique sur le sujet, lors d’un entretien à Agra presse »
On ne polémiquera pas sur les OGM, trop compliqué en France.
On retiendra une antinomie : Bilan carbone et économie d’énergie + pesticides, pour la réduction, il faut choisir!
L’utilisation de pesticides, notamment herbicides reste le moyen le plus efficace de réduire l’empreinte carbone de l’agriculture.
C’est la logique qui prévaut en Amérique du nord ou en Amérique du sud en sus de la lutte contre l’érosion. Il n’y a que l’INRA qui refuse encore cette évidence et cherche tous les subterfuges pour échapper à ce constat, certes pas politiquement correct, mais le rôle du chercheur est -il de manger tout les temps dans la main des politiques et surtout des médias?