Natacha Polony franchira-t-elle le périphérique ?

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La journaliste d’Europe 1 a une nouvelle fois eu beaucoup de mal à quitter ses habits de bobo-parisienne dans sa revue de presse ce matin. Elle vient de découvrir que nous sommes dans l’année internationale du sol et au lieu d’en profiter pour parler agronomie, elle se contente d’un prêchi-précha des beaux quartiers.

« Atlantico nous apprend que 2015 est l’année internationale des sols : une façon d’alerter sur le fait que 45% des sols européens sont épuisés par une culture intensive à base d’engrais chimique et qu’on détruit chaque année dans le monde des milliers de mètres carrés de terres cultivables. Alors il faut absolument lire une toute nouvelle revue, la revue Reporterre, en fait c’est la version papier du site internet. Et c’est absolument formidable : il y a un portrait au vitriol du patron du 1er syndicat agricole, la FNSEA, Xavier Beulin. Entre conflits d’intérêts, lobbying, abandon des paysans… Et puis surtout, c’est une démonstration implacable de la façon dont l’Etat a subventionné les agrocarburants qui ont ouverts la voie aux fermes-usines dont on nous explique maintenant qu’elles seraient l’avenir de l’agriculture. C’est un manuel d’information et donc de résistance »

Où donc est passée la déontologie journalistique dans ce plaidoyer en faveur d’un média alternatif ultra-militant qu’est Reporterre. Pourquoi s’autoriser à sombrer dans la caricature en affirmant que le patron de la FNSEA, 1ère organisation agricole, n’a d’autres résultats que l’abandon des paysans ? Pourquoi dénoncer le lobbying (hou le vilain mot) mené par le dirigeant d’un syndicat ? N’est-ce pas le propre d’un syndicat de défendre ses adhérents auprès des pouvoirs publics ? Pourquoi parler de « fermes-usines » si ce n’est pour faire peur ? A mois que ce ne soit pour se faire peur ? A quand remonte la dernière fois où Natacha Polony a troquée ses talons hauts pour chausser des bottes boueuses et faire un tour de plaine en compagnie d’un vrai paysan ? Et surtout, comment soutenir Reporterre en le qualifiant de « manuel d’information » et non de publication militante ? Enfin, de quelle résistance parle-t-elle ? Malheureusement pas de celle qui anime le monde agricole et plus généralement le milieu rural si souvent déconsidéré par les journalistes parisiens qui ne daignent que leur accorder quelques instants sans prendre la peine de travailler en amont pour connaître leurs enjeux et les véritables moyens pour y répondre. Le mythe de la petite agriculture a la dent dure dans le 8ème arrondissement.

64 commentaires sur “Natacha Polony franchira-t-elle le périphérique ?

    1. Et pourtant Perico Legasse est ingénieur agronome.. mais il a du oublier ou peut être qu’il séchait les cours?

      1. La proportion de cons chez les agronomes est la même que chez les polytechniciens, les PDG, les journalistes, les maçons, les couturières, les caissières de supermarché, etc. ni plus, ni moins. L’humanité est ainsi faite.

        1. Une ( ou un ) bon journaliste se renseigne sur le sujet avant de communiquer. il était facile d’appeler des spécialistes du sol ( INRA …) qui auraient mis à jour les mensonges de Reporterre. Je ne crois pas que c’est par bêtise que Mme Polony colporte les mensonges de Reporterre mais plutôt par un package de feignantise et de soumission ( par intérêt) au discours de nos gouvernants ( qui tapent tant et plus sur l’agriculture qui marche pour nous remmener 50 ans en arrière).

  1. Rien d’étonnant, c’est une bobo pur sucre …d’orge, la rivière des belles vallées.

  2. A ce demander si l’on ne vit pas sur autre planète !!!

    Elle affirme que 45 % des sols européens sont épuisés par la culture intensive. Mais qu’elle nous les situe ces sols !!!! les Marie Louise ont de l’avenir !!!

    Je fais parti d’un groupe de 12 agris marnais qui participe pour l’Inra de Dijon( pour un total de plus 100 agris français )a une étude de la qualité biologique des sols français.
    Plusieurs paramètres sont étudiés et analysés:
    -Structure du sol

    – richesse en vers de terre

    – analyse chimique ( N.P.K)

    – analyse des micro organismes et champignons par leur ADN

    -analyse des nématodes

    – analyse de la dégradation des pailles

    Le total des analyses coûtent environ 1800€ par parcelle.

    Conclusion: nos sols cultivés de manière dite intensive ( pas comme l’activité de nos hauts fonctionnaires !!! ), possèdent une très bonne activité biologique et une quantité importante en nombre et en diversité de microorganisme et champignons microscopiques et cela
    http://www2.dijon.inra.fr/plateforme_genosol/actualites/un-autre-article-sur-les-travaux-de-genosol-et-de-lumr-agroecologie-dans-la-presse

    1. Tiens, je croyais, comme le répètent souvent les époux Bourgugnon, qu’il n’y avait aucune recherche publique sur la microbiolgie des sols en France (énorme éclat de rire)

  3. suite ,

    et cela malgré plus de 50 ans de traitement phytosanitaire et d’épandage d’engrais dit chimique !!!

    Le pauvre Jean Claude va faire la tranche !!!

  4. > troquée ses talons hauts

    Ce passage sexiste n’était pas nécessaire pour l’argumentation.

      1. No coment! :mrgreen:
        Et d’ailleurs, en botte ça peut être aussi très sexy! C’est quoi ces étiquetages 😉

    1. pas nécessaire mais ça lui a fait plaisir
      Si elle est assez con pour colporter des âneries sur l’agronomie sans avoir jamais vu de la terre qu’a la télé dans un reportage d’hélicologiste , n’avoir jamais actionné une bêche ni planté un radis,un pied de tomate ou des patates; alors c’est bien fait pour sa gu….
      depuis qu’elle se tortille à Canal elle a glissé à gauche

      1. en terme de démagogie environnementale, la droite n’a rien à envier à la gauche.
        Qui a inscrit le principe de précaution dans la constitution? Qui a lancé le Grenelle de l’environnement?

  5. Par ailleurs c’est grâce au diester que les pétroliers ont pu développer le diesel sans soufre qui améliore la qualité de l’air et réduit ( malgré tout ) la quantité de microparticules, pour éviter aussi les pluies acides qui détruisent la végétation.

    Si l’on passait à 70% de diester dans le diesel utilisé, la circulation automobile serait une cause mineure de microparticules dans l’air.
    Idem pour l’éthanol qui permet de réduire le benzène dans l’essence des autres véhicules automobiles.

    Benzène, vous avez dit benzène?
    http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/7008440/La-justice-deboute-un-ancien-salarie-de-l-Inra.html
    « Clermont-Ferrand, 13 avr 2015 (AFP) – Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a débouté la demande de reconnaissance en maladie professionnelle d’un ancien salarié de l’Institut de la recherche agronomique (Inra), décédé en 2013 d’une maladie du sang qu’il estimait avoir contractée après avoir utilisé des pesticides toute sa carrière, selon une décision de justice communiquée lundi à l’Afp.
    …..

    « Il était le nez dans les pesticides, avait expliqué, fin mars, lors de l’audience devant le tribunal Me François Lafforgue, spécialisé dans la reconnaissance des maladies professionnelles. Selon lui, l’ancien salarié « avait été exposé autant, voire plus qu’un agriculteur car il utilisait neuf mois de l’année, 10 heures par jour, des produits phytosanitaires, dont certains contenaient du benzène et dont le lien avec les maladies professionnelles est aujourd’hui reconnu ». « Si le benzène est cité dans la littérature scientifique comme favorisant la survenue de tels syndromes », le tribunal a toutefois estimé « qu’il n’apparaissait pas que (M. Bonnemoy) ait été exposé à des doses significatives de benzène à l’occasion de l’utilisation » d’un des produits mis en cause, selon ce même communiqué. »

    Nathacha Polony est une bobo pur sucre d’orge des beaux quartiers parisiens : le timbre de voix, le style, la démarche, l’expression, les idées surtout, même les tics.
    Elle en est une caricature vivante et son propos à propos du promoteur des biocarburants, qui peut le revendiquer avec fierté, en témoigne.

    Rien de bon sur la télé française sur ces sujets, comme sur d’autres, toutes chaines confondues.

    1. Mettre en évidence l’origine pro d’une maladie dont la prévalence est de 15/100 000 chez les plus de 70 ans… Il faut être humble en épidémiologie, c’est quasiment impossible de dévoilé les facteurs de risques, s’il y en a au delà de la génétique.

      1. Sur le benzène et les solvants aromatiques, la liaison avec les LNH est à peu près claire, il existe des utilisateurs spécifiques de ce type de produits hors agriculture comme solvants de certains pesticides.

        La prévalence chez tous les métiers en contact avec les vapeurs d’essence est sans ambiguïté.

      2. Et l’existence d’un facteur de risque ne signifie pas que la maladie, survenue, est due à ce facteur.

        Le sophisme médiatique consiste à utiliser un classement en maladie professionnelle comme preuve de la responsabilité du facteur.

        Un deuxième sophisme consiste à mettre en cause « les pesticides » (parfois un seul comme dans le cas du Lasso et de M. Paul François, mais alors il faut un activiste ou un journaliste plus honnête que ses congénères) alors que le classement est fondé sur la présence (alléguée) de benzène.

    2. @alzine « Par ailleurs c’est grâce au diester que les pétroliers ont pu développer le diesel sans soufre qui améliore la qualité de l’air et réduit ( malgré tout ) la quantité de microparticules, pour éviter aussi les pluies acides qui détruisent la végétation.

      Si l’on passait à 70% de diester dans le diesel utilisé, la circulation automobile serait une cause mineure de microparticules dans l’air. »

      >>> voici qui amène (encore) un peu d’eau à votre moulin :

      http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0121232

  6. Selon lui, l’ancien salarié « avait été exposé autant, voire plus qu’un agriculteur car il utilisait neuf mois de l’année, 10 heures par jour, des produits phytosanitaires,

    Traiter 10 heures par jour lorsque l’on ai salarié , c’est bien sûr très exagéré et 9 mois de l’année, c’est encore plus exagéré !!!

    Il serait intéressant de savoir sur quelles cultures étaient testées ses produits .

    1. Faut pas déconner, malgré les bénéfs, Ecocert ne peut pas verser 4000 euro net pas tête. Cela dit si c’était pas des enfoirés ils pourraient tout de même redistribuer 15% des bénefs, avec une part par tête fixe quelque soit le salaire. Ca ferait 800 euro de prime, pas mal pour faire fermer les gueules avant Noel.

    2. « ….Selon le site Internet d’Ecocert, le groupe rassemble 23 bureaux et filiales, propose ses services dans plus de 80 pays, pour un chiffre d’affaires qui dépassait les 31 millions d’euros en 2012. »

      >>> Cette information devrait quand même clore le bec des mauvaises langues qui font courir le bruit selon lequel le « bio » ne pourrait pas être « rentable »!

  7. Un rapport sur l’état des sols en France est disponible sur le net ( plusieurs centaines de pages) et il résulte du travail de plusieurs organismes ( INRA, BRGM etc..) sur de nombreuses années. Il en résulte qu’il n’y a pas de lien agriculture intensive-sols dégradés ( dans certaines zones intensives il y a eu une nette augmentation de la matière organique par ex). Les problèmes d’érosion sont dus à de mauvaises pratiques sur le plan agronomique et non à l’agriculture intensive.Les problèmes de pollution des sols les plus préoccupants concernent les métaux ( cadmium , plomb mai aussi cuivre)rappelons que l’agriculture bio est très concernée par la pollution cuivre ( qui stérilise les sols et tuent les vers de terre) et cadmium ( présence parfois forte dans les engrais naturels).En conclusion,il faut dans tous les cas redonner une place de choix à l’agronomie. ce qui est inquiétant c’est que les écoles d’ingénieur agronomes ne s’intéressent plus beaucoup à l’agronomie, la pédologie et la géologie.

  8. Encore aujourd’hui dans « La tête au carré  » sur France Inter , les époux Bourguignon ,pour qui bien sûr , les sols , ben c’est la catastrophe …

    1. @Raoul-Hugues

      « … les époux Bourguignon …. les sols , ben c’est la catastrophe … »

      >>> Admettre le contraire, c’est bien sûr, torpiller le juteux gagne-pain du duo de marchands de peur et d’apocalypse!

    2. nooon…cepapossib
      J’ai juste entendu le thème de l’émission à 13h59, avant un rdv.
      je me suis dit: je parie que les époux Bourguignon seront les invités.
      Bingo.
      Cette émission est vraiment une catastrophe puisqu’elle invite indifféremment des spécialistes que des pseudo spécialistes. Après, comment l’auditeur lambda peut faire le tri?

  9. « L’animal règne en maître dans les forêts, sans aucun prédateur »

    …et les bobos sur les journaux télévisés, les brebis de spectateurs ne servant qu’à se faire tondre par les impôts et les grands circuits commerciaux comme les éleveurs n’ont d’autre fonction que de fournir la nourriture aux loups.

    Cela ne durera pas autant que les impôts!

    lire
    « Des loups attaquent un troupeau aux portes d’un village

    Nice, 14 avr 2015 (AFP) – Un troupeau d’une vingtaine de brebis a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi, vraisemblablement par une meute de loups, aux portes du village de Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie (Alpes-Maritimes), a-t-on appris auprès du maire de la commune.

    Une dizaine de ces bêtes sont mortes et toutes les autres ont été blessées dans cette attaque inédite. « Nous avions déjà repéré des traces de loup cet hiver, mais c’est la première fois qu’une attaque se produit dans notre village, à 50 mètres de ma propre maison et à 100 mètres de l’église », a raconté Gérard Manfredi, maire Ump de cette station thermale de montagne.

    En attendant la visite, mercredi, de personnels de la direction départementale de l’agriculture et de la forêt, les seuls à même d’authentifier qu’il s’agit bien d’une attaque de loups – constat qui ouvre la voie à indemnisation -, le propriétaire des bêtes n’a pas le droit de les toucher, ni de les soigner. Mais pour l’éleveur, dépité de les regarder agoniser ainsi, il y a peu de doutes. « Il s’agit de l’attaque d’une meute avec des louveteaux : dans ce cas, aucune bête ne doit rester sur pied », pour apprendre aux louveteaux à chasser, a-t-il déclaré à un correspondant de l’Afp.

    Daniel Nicolao, déjà touché il y a quelques semaines par une attaque contre un autre de ses troupeaux, près d’Utelle. Pour lui, la présence du loup est « scandaleuse ». « L’animal règne en maître dans les forêts, sans aucun prédateur », a estimé le berger : « Notre profession ne sert plus qu’à nourrir les loups, voilà où l’on en est arrivé. »

    « Il est temps de constater l’incompatibilité entre la présence de ce grand prédateur et l’activité humaine sur notre territoire ! », a renchéri dans un communiqué le député-maire Ump de Nice Christian Estrosi, qui mènera la liste Ump en Paca pour les élections régionales. « Je demande donc à nouveau au préfet de prendre des mesures nécessaires afin de permettre aux chasseurs et aux bergers plus de latitude dans le tir du loup, notamment à l’affût et à l’approche », a ajouté Christian Estrosi, évoquant « une réelle menace pour les élevages ».

    En 2014, les Alpes-Maritimes ont été le département français le plus touché par les attaques de loups avec plus de 2.800 ovins tués, selon les chiffres du ministère de l’Ecologie, soit près du tiers du total des attaques en France. »

    1. Entendue hier en fin d’après-midi sur BFMTV, cette énormité avancée par le présentateur des infos, à propos des attaques de loups, lors d’une interview d’une dame de Roquebillière.

      « En raison des indemnisations auxquelles ont droit des éleveurs, en cas d’attaques mortelles dues au loup, les éleveurs ne prennent pas les mesures préventives appropriées. »

      Ainsi donc, encore une fois, les VICTIMES deviennent des COUPABLES !

      Beurrrk ! Du journalisme de m**de… 😡

      1. moi je dis que c’est pas con comme hypothèse.

        Cela reste de la même veine que cette idée soumis par certain proche du MEDEF (Baverez , etc…) :
        Faut pas verser d’alloc chômage car cela n’encourage pas les gens a retrouver du boulot . (sous-entendu , c’est de leur faute s ils n’ont pas de boulot .)

        Sérieusement , il est évident que rembourser la perte d’un bien quelque soit la cause incite le propriétaire à la passivité .
        Il serait plus intelligent d’allouer cet argent (public) à des moyens efficaces de protection des troupeaux couplé au droit de se défendre avec une arme contre des prédateurs.
        Les loups vont ont plus simple , on lui offre un garde manger facile d’accès si il rencontre une résistance (un berger avec un flingue , des battues de temps en tant ) ils vont se détourner vers la faune sauvage qui sera plus difficile à choper mais moins dangereuse .Il y aura quelques loups abattus mais cela fera des exemples pour les autres , il faut qu’ils apprennent à avoir peur de l’homme ce qui n’est pas le cas actuellement .

        1. L’éleveur n’est indemnisé qu s’il a mis en oeuvre les mesures de précaution préconisées réglementairement : clôture électrifiée, patou, etc. Mais les loups sont très malins et ont appris à contourner ces obstacles.

          Donc :

          1° Il est faux de dire qu’indemniser n’incite pas à être précautionneux.

          2° L’hypothèse de Roger est plausible, mais il reste à la vérifier.

          1. + 1 et indemnisé que sur les bêtes retrouvées!
            Roger devrait s’inviter après une attaque pour aider à retrouver le + de cadavres et dépouilles ou bêtes blessées et les protéger des sauvagines pour l’expertise, en principe ça calme…les grandes gueules!

            Pour avoir le droit de tirer il faut avoir le permis de chasser, les éleveurs ne sont pas forcément chasseurs, donc une condition de plus pour être dans les clous pour une lubie qu’ils subissent en permanence…
            A toute fin utile, il n’y a pas de mesures de protections efficaces sauf à rester en permanence avec le troupeau (et encore), tu parles d’une vie!

            L’éleveur de Roquebillière a installé dans la nuit tous ses cadavres sur les ronds-points, manière de partager le spectacle à tous…

  10. « Du journalisme de m**de… »

    >>> Une expression qui devient de plus en plus souvent un pléonasme….

  11. natacha polony est coutumière de ce genre d’analyse bobo orientée anti OGM/pesticides/CO2/ et anti science et absence d’objectivité objectivité des informations. Elle distille tous les jours des analyses fausses à partir d’articles tirés de l’obscurité (et de l’obscurantisme) journalistique. Elle ne peut à ce titre mériter le titre de journaliste (a-t-elle seulemnent lu /compris la charte de Munich ??, n’étant qu’une militante khmer verte décroissante fourvoyée et se vautrant complaisament dans ses erreurs. Son choix pour la revue de presse d’Europe1 n’est sans doute pas fortuit, pas étonnant que l’audience décroisse aussi …

  12. Bien le bonjours messieurs, mesdames,

    Qu’elle surprise pour moi, lecteur insatiable de Reporterre et écologiste convaincu (entre autres désastres artificiel) des méfaits de l’agriculture pétrochimique sur les sols et sur l’homme (en particulier celui qui les pulvérise) de tomber sur ce site.

    Comment vous décrire la stupéfaction immense qui s’est gravé sur mon visage à la lecture de cet article et de vos commentaires.

    M’aurait-t-on menti jusque là ?

    Les pesticides ne seraient ils pas les simples rebus des entreprises chimiques employées durant la seconde guerre mondiale et la guerre du vietnam ? Le zyclon B utilisé pour tuer des membres de ma familles dans les chambre à gaz, aujourd’hui commercialisé sous forme de produits phyto sanitaire, ne serait pas une arme de destruction massive mais plutôt un produit utile et efficace pou l’agriculture et le nourissement des populations ?

    Je vous avouerai être perplexe des constats que vous avez érigés à l’égard des Bourguignon qui m’apparaissaient jusque là comme des gens pleins de bons sens et de rigueur scientifique.

    Quelle désinformation vous et/ou moi avons pu subir pour tenir des propos si éloignés et pour tenir des constats si dramatiquement opposés ?

    C’est avec beaucoup d’émoi et d’interrogations que je rédige ce message afin de mieux comprendre nos différences.

    Pensez vous donc tous que l’appauvrissement des sols, l’acidification des océans, la pollution de l’eau et de l’air, les ravages des OGM en Inde et au Mexique (et j’en passe..) ne sont que des chimères ?

    Sincèrement curieux, un homme surpris.

    1. Nans, dans votre recherche vous pourriez commencer par comparer ce qu’avancent les Bourguignon et Reporterre avec le rapport gissol de l’INRA donné en lien par Astre Noir ci-dessus.
      Sinon, c’est hors sujet mais comme bel exemple de désinformation parmi ceux que vous citez il y a les prétendus ravages du coton Bt en Inde. Taux d’adoption de 90%, production doublée, baisse d’utilisation des pesticides , pas de lien avec les suicides selon plusieurs rapports….mais qu’importe. La fable des méchants ogm en Inde est imperméable aux faits.
      Comparez ce qui est écrit ici http://imposteurs.over-blog.com/article-coton-bt-en-inde-pour-en-finir-avec-les-rumeurs-106144487.html
      avec les rumeurs et autres manipulations habituelles, vérifiez les sources, croisez etc…et concluez vous même!
      Bon courage.

      1. Vous êtes surpris. Mais de deux choses l’une, vous êtes nul ou vous ne l’êtes pas. Renseignez-vous sérieusement. Après, si vous revenez nous dire ce que vous pensez, nous pourrons trancher de la question.

        D’ici là, vous êtes prié de na pas nous entroller.

    2.  » aujourd’hui commercialisé sous forme de produits phyto sanitaire »

      Sérieusement, si tu veux venir clash ici, commence par vérifier tes connaissances factuel par renforcer ton fond intellectuel.

      Tu a entendu parler du concept de « pharmakon » développé par Bernard Stiegler? Le ziklon B, gaz de combat raté, fera une longue et brillante carrière comme produit contre les poux et les puces (d’usage très délicat mais extrêmement efficace). Les premiers insecticides, eux aussi des gaz de combat raté et produit par des usines à peine reconfigurés, protégèrent les cultures et remplirent le ventre de centaines de millions d’humains.

      1. Et encore, l’agent orange, dans la guerre du Viet-Nam, ce n’était pas pour tuer l’ennemi directement, mais pour défolier la jungle qui le protégeait. Un usage parfaitement conforme à son concept !

    3. @ Nans Riffart

      >>> Eh ben dis donc, çà faisait un gros bout de temps qu’on n’avait pas vu ici un tel concentré de conneries, de désinformation, de mauvaise foi, imbécilités, et autres hallucinations…

    4. Quelqu’un sait-il d’où provient l’ahurissante légende que « Les pesticides [] seraient [] les simples rebus des entreprises chimiques employées durant la seconde guerre mondiale et la guerre du vietnam ? »
      – des connaissances en chimie niveau collège permettent de constater l’absence de parenté entre l’acide cyanhydrique (matière active du Zyklon B) ou le 2,4-D et le 2,4,5-T (matières actives de l’agent orange) et les produits les plus utilisés actuellement, par exemple le glyphosate, les sulfonylurées, les pyréthrinoïdes, les strobilurines.
      – la seconde guerre mondiale est terminée depuis 70 ans et il y aurait encore des stocks de Zyklon B, en dépit de son utilisation soit-disant importante en agriculture ? Il faudrait d’ailleurs comparer cette durée avec la stabilité dans le temps de l’acide cyanhydrique.
      – remarques analogues pour la guerre du Vietnam (plus de 40 ans) et l’agent orange.

      Quelqu’un connait-il l’origine de ce mythe ?

      1. Voir livre de F Nicolino et F Veillerette
        Pesticides, révélations sur un scandale français

        1. Je ne crois pas que ces deux messieurs aient écrit sur les pesticides en termes de rebuts des guerres mondiales.

          Il y a une histoire qui tourne en boucle et qui veut que les pesticides soient le produit des recherches entreprises avant et pendant les guerres pour produire des explosifs (Fritz Haber) et des gaz de combat et que les entreprises impliquées dans la production pendant la guerre se sont recyclées dans les pesticides après.

          Voici deux liens pour l’illustre Marie-Monique Robin :

          http://lectures.revues.org/5588?lang=en

          3 L’essor de la chimie organique de synthèse et de la recherche sur les gaz de combats, lors de la Première Guerre mondiale, favorise après-guerre la production massive de pesticides. « De fait, l’histoire de la plupart des « produits phytosanitaires » largement utilisés aujourd’hui est intimement liée à celle de la guerre chimique, dont la paternité revient à l’Allemand Fritz Haber. » (p. 36), dont les travaux sur les gaz chlorés ouvrent la voie à la production industrielle d’insecticides de synthèse (parmi lesquels le DDT). Une deuxième catégorie d’insecticide fait son apparition dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, les organophosphorés, dont l’essor est lié à la recherche sur de nouveaux gaz de combat ; « à défaut d’être utilisés pendant les hostilités, ils le furent contre les insectes. » (p. 44). La « révolution verte » permet la mise sur le marché d’herbicides chimiques développés dans les laboratoires britanniques et américains au cours de la Seconde Guerre mondiale.

          http://www.terrafemina.com/societe/environnement/articles/3462-notre-poison-quotidien-linterview-de-marie-monique-robin.html

          TF : Vous remontez aux origines des pesticides et montrez que la plupart de ces substances ont été élaborées pour servir d’armes de guerre. Comment a-t-on pu permettre leur utilisation massive dans l’agriculture ?
          M.-M. R. : C’est assez troublant en effet. Avec le développement de la chimie organique les premiers gaz de combat sont nés pendant la Première Guerre mondiale : gaz de chlore, phosgène (encore utilisé comme composé chimique dans l’industrie des pesticides), gaz moutarde… La recherche a progressé mais pendant la Seconde Guerre les Alliés ont renoncé à utiliser certains produits en raison de leur dangerosité : les industriels ont continué et ont recyclé ces nouveaux produits pour augmenter les rendements agricoles. On a créé des besoins et un bel emballage pour habiller la « révolution verte », la révolution industrielle des campagnes. On ne disait plus « pesticides » mais « produits phytosanitaires », il fallait anéantir par la chimie toutes les mauvaises herbes et parasites. C’était la chimie triomphante, un business qui s’attaquait à la moindre fourmi rouge.

          .

          La vraie histoire est bien plus complexe. Les propriétés bactéricides et fongicides du soufre ont été utilisées par les Chinois dès l’an 100 av. JC… La nicotine a été utilisée comme insecticide en 1763…

          On peut lire avec passion « Histoire de la protection des cultures de 1850 à nos jours, Christian Bain, Jean-Louis Bernard, André Fougeroux, éditions Champ libre.

          .

          Les guerres ont évidemment joué un rôle. Les premiers organophosphorés ont été développés par des chimistes allemands pendant la deuxième guerre mondiale, gardés secrets et révélés après l’armistice. Les marchands de désinformation utilisent ce genre de fait à leur avantage, avec plus ou moins de mauvaise foi.

          Puis viennent les distorsions par des gens peu compétents (parmi eux des blogueurs et commentateurs) et par des gens sans foi ni loi.

          Et parmi eux, la tout aussi illustre Écodéesse et Ambassadrice de la famine… , vous savez, cette dame qui assimile le viol des femmes à la culture des OGM, qui prône les vertus de la pauvreté tout en encaissant 40.000 dollars pour ses apparitions publiques… j’ai nommé Vandana Shiva.

          Exemple :

          http://www.robin-woodard.eu/spip.php?article8

          Ce qui est appelé nourriture aujourd‘hui n’est plus de la nourriture, c’est le dérivé d’une économie de guerre. Nous mangeons les surplus de la 2ème guerre mondiale. Les produits azotés, conçus pour les explosifs sont maintenant utilisés pour fertiliser, que dire ? pour tuer notre planète, les produits de la guerre chimique sont recyclés en pesticides et herbicides. L’agriculture a été réduite à la consommation et au recyclage des rebuts de la guerre. Il n’est guère étonnant qu’elle soit réduite à une guerre contre la terre et contre les fermiers…

  13. @Nansde a la c..

    C’est vrai que le pain provençal bio hallucinogène aux extraits de graines de Datura, que les pousses de graines germées Allemandes à l’E.Coli qui ont sur la conscience la bagatelle de 51 cadavres bio et plusieurs milliers de dialysés à vie, la farine bio remplie de mycotoxines cancérigènes, c’est d’un régal ! L’ergot quel ravissement pour les papilles….
    Quel plaisir de manger bio , au moins on est sûr de ne pas risquer d’ingurgiter la moindre molécule de synthèse, pouahhhhhh !!!! quel dégout la chimie. Cuivre mis a part : en bio même l’atome CU n’a rien à voir avec l’horrible chimie
    La nature ne ment pas …elle !

  14. Pour la référence à l’utilisation de l’acide cyanhydrique dans les chambre à gaz de sinistre mémoire, on pourra noter qu’à contrario le DDT est le symbole absolu de la libération des camps de prisonniers ces derniers étant débarrassés de leur parasites, poux, puces, acariens, à la sortie des camps par des « douches » à la poudre de DDT.

    Avant cela le DDT a permis de sauver une partie du contingent américain victime d’une épidémie de typhus pendant la campagne d’Italie et permis l’avancée plus rapide et la libération des camps le plus tôt possible.

    Le DDT et de nombreux insecticides utilisés pendant la campagne du Pacifique, pour rendre la reconquête des iles moins couteuses en vies humaines ont contribué à l’effort de guerre américain contre le nazisme et il est possible de poser la question si les arguments hostiles ne sont pas autant le fait de nostalgiques du régime nazi ou dictatorial japonais qui doivent à ces produits chimiques une part de leur défaite.

    L’engagement du IIIème Reich dans la primauté de la Nature sur L’Homme n’est plus à démontrer et l’argument sur le recyclage des gaz de combat comme pesticides tombe bien à plat.
    Cet argument est parfaitement identifié par divers philosophes juifs dans le monde et israéliens en particulier et les choix technologiques des scientifiques de ce pays montrent bien dans quel camp ils se rangent, du coté de la technologie et de la primauté de l’humain en parfaite sympathie avec l’académie pontificale d’ailleurs.

    Enfin dans les camps de concentration durant la seconde guerre mondiale comme ensuite camps de regroupement dans différents conflits, comme dans les drames que vivent actuellement différentes régions du monde, la faim et les maladies qu’elle entraine a tué, tue et tuera beaucoup plus d’humains que les gaz de combat, l’évocation du génocide arménien actuellement permet de le rappeler.

    La suppression des outils technologiques, dont de nombreux pesticides, concourt à exposer davantage de population à ce risque de famine au plus grand profit des « officines » de manipulation des cours de matières premières, principales bénéficiaires du discours « écolo-catastrophique » dont on peut se poser la question si, à l’origine, il n’est pas leur création ex-nihilo. Discours repris en boucle ensuite par les médias par facilité ou aveuglement.

    1. La plaine orientale en Corse a été débarrassée des moustiques par le DDT déversé massivement par les Américains lors du débarquement dans l’île en vue de protéger les GIs de la malaria. Résultat, cette région inhabitée et inexploitée depuis toujours, à l’exception de la ville d’Aleria, située sur un point haut, que les Corses, n’ont toujours pas mis en valeur après la guerre, a pu l’être par les pieds noirs de retour d’Algérie.

      C’est l’origine du terrorisme nationaliste Corse : la difficulté des sociétés traditionnelles confrontées à la modernité implantée en leur sein même.

      Dans ce cas particulier faut-il rendre grâce au DDT ? Bien que fervent moderniste, j’ai du mal à me prononcer.

  15. Je pense qu’il est pas prêt de revenir de sitôt nous troller sur ce site le Nans à la noix de mes 2 !
    On n’a pas besoin de fachos verts sur le site.
    Ils ont assez de sites où s’ébattre entre convaincus Malthusiens d’extrême droite qu’ils sont tous en réalité depuis toujours.
    Il n’a qu’a aller déposer une gerbe sur la tombe de Pétain ou de Cousteaux et voter FN après avoir adulé Hulot et EELV…c’est la quadrature du cercle.

  16. Au grand damne de Doryphéa me voilà de retour avec mes contradictions, mes interrogations et, malgré tout, mon scepticisme à l’égard des pesticides et des OGM.

    D’abord, en réponse à Alexa, je n’ai point émis l’idée que le Zyclon B et l’agent Orange furent inventés pour les massacres qu’ils ont perpétrés. J’avoue en revanche m’être trompés sur le fait qu’ils sont encore commercialisé aujourd’hui. En effet ces deux produits (le premier un pesticide, le second un herbicide) furent tout deux interdits en raison de leur dangerosité. Le débat s’ouvre alors sur la dangerosité des produits phytosanitaire en général. Sont ils tous exempts d’effets négatifs sur la santé ? Les études publiés par des organismes liés de plus ou moins près à certains des plus grands vendeurs de ces produits ne m’apparaissent objectivement pas comme entièrement fiable.

    Cela m’amène à répondre à Listo qui, cordialement et à juste titre, m’invite à me méfier de la désinformation.
    Admettons vous et moi que ce danger nous guette tant les uns que les autres et que l’omniscience n’étant pas plus votre caractéristique que la mienne il ne nous reste que notre bonne foi, notre esprit critique et notre conscience pour démêler les fils complexes de la réalité.

    Justement, à parler de désinformation je ne peux qu’une fois de plus me méfier des constats stipulant que les OGM ne sont responsables ni des suicides, ni de la pauvreté des paysans en Inde.
    Clairement et après quelque brèves lectures (dont celle fournie par Listo justement) il apparait le fait que les OGM ne sont pas seuls responsables du malheur des paysans indiens.
    Je reconnais donc que la désinformation n’est pas réservée à ceux qui ne pensent pas comme moi et avoue tant bien que mal que les OGM ne semble pas être la cause des suicides massifs des paysans indiens.
    En revanche les paysans semble tout de même victimes de la disparition des variétés anciennes du fait de la monoculture (caractéristique, pour l’instant…? de la culture d’OGM. Le mouvement initié par Vandana Shiva ne me parait pas être né de la folie douce mais plutôt bel et bien d’une pratique agricole ne répondant pas aux besoins des paysans.
    L’augmentation des rendements de coton est elle véritablement bénéfique pour les paysans ? Un autre débat serait celui qui oppose une agriculture vivrière à une agriculture « de marché ». Les problèmes ne se limitent clairement pas aux OGM mais il parait délicat de les occulter pour autant.

    Il est vrai que l’agriculture industrielle permet aujourd’hui de nourrir des milliards d’être humains mais peut être est il également vrai qu’elle n’est pas le modèle définitif de l’humanité ?
    En quoi une agriculture collective, citoyenne, variée, ingénieuse et source de biodiversité n’est elle pas un modèle aussi, voir plus intéressant ?

    N’y a-t-il aucun lien entre pollution de l’eau et agriculture pétrochimique ?

    Comprenons nous bien, mon but n’est en aucuns cas de vous « entroller » ni même de réfuter vos arguments afin de faire correspondre la réalité à ma vision du monde.

    Mes commentaires ne sont que le fruit de la surprise produite par des discours si radicalement différent. Mon seul but est invariablement d’apporter ma petite pierre à l’édifice de la vie. Et pour ce faire il me faut manger. Ces questions d’alimentation m’apparaissent donc comme primordiale et aujourd’hui nombreux sont ceux qui condamnent le modèle agricole conventionnel.

    Vous qui à l’inverse le défendez attisez grandement ma curiosité et je vous remercie d’alimenter le débat !

    Cordialement, non pas un facho vert mais un simple terrien comme vous.

    1. Sont ils tous exempts d’effets négatifs sur la santé ?
      Interroge toi sur les effets du fructose sur la santé…

    2. Oui, vous êtes de retour avec vos contradictions et votre philosophie d’occidental riche (plus ou moins), bien nourri, bien logé, bien soigné qui peut fantasmer sur une « autre » agriculture dont vous ignorez la réalité, la vraie. Mais c’est bienvenu car il y a de meilleures sources d’information que les Vandana Shiva et Cie.

      Si le Zyklon B n’est plus commercialisé, le composant principal, l’acide cyanhydrique est toujours utilisé. Et vous le trouvez dans les amandes amères, les noyaux de pêche , ou encore le sorgho (jeune plante et graines non mûres) et le manioc.

      L’Agent orange n’est pas un herbicide mais un défoliant conçu exclusivement à des fins militaires.

      Vous pouvez bien sûr ouvrir un « débat […] sur la dangerosité des produits phytosanitaire en général. » Ça n’a aucun sens, sauf à créer et entretenir une polémique. Ouvrons un débat sur la dangerosité des aliments, pourtant consommés tous les jours. Oh l’humble haricot… mangez-le cru et vous m’en direz des nouvelles (vous devriez survivre). La plupart des produits sont dangereux. C’est une question de dose, de mode et de conditions d’emploi, etc.

      L’hypocondrie amène à se demander si les produits phytosanitaires sont « tous exempts d’effets négatifs sur la santé ». C’est une question qui se traite au cas par cas – et non dans sa globalité comme le font les marchands de désinformation et de trouille – et en tenant dûment compte des circonstances. Mettre sa tête dans une cuve de pulvérisateur non rincée, c’est dangereux. Consommer un fruit ou un légume traité dans le respect des préconisations d’emploi ne l’est pas. Les vraies questions sont de savoir si le rapport bénéfice/risque est en faveur de l’utilisation d’un produit, et, s’il y a un risque, s’il existe des produits de substitution plus favorables. C’est pareil pour les médicaments… et le couteau de cuisine…

      « Les études publiés par des organismes liés de plus ou moins près à certains des plus grands vendeurs de ces produits ne m’apparaissent objectivement pas comme entièrement fiable. » Quelle jolie phrase ! Insinuation (c’est la contamination par les marchands de désinformation) ; généralisation (idem : comme les marchands n’ont rien de sérieux à se mettre sous la dent, et qu’ils sont généralement incompétents, ils font dans la culpabilité collective) ; modération sémantique (ça, tous les marchands ne savent pas pratiquer…)

      Quand un nouveau produit est mis sur le marché (ça s’applique aussi aux yaourts…), on ne peut que se fier aux études faites par les industriels/vendeurs ou pour leur compte. Dans le cas des produits phytosanitaires (et des médicaments, mais pas des yaourts…) des études sont imposées et soumises à des instances de régulations composées d’experts. On ne leur raconte pas des fables, à ces experts, alors que les gogos largement désinformés avalent n’importe quoi, surtout quand ça flatte leur hypocondrie ou leurs instincts de révolutionnaires de canapé. Ces produits font l’objet d’un suivi et, le cas échéant de contrôles complémentaires. Les tribus « anti » peuvent aussi se précipiter dessus, qui pour tenter de démontrer que c’est un cancérigène, qui pour trouver un effet de perturbateur endocrinien, qui encore pour en faire la cause d’une affection « à la mode », style autisme aux USA. Est-il si difficile de comprendre et d’accepter que si le produit reste sur le marché, c’est que les études sérieuses n’ont rien trouvé de sérieux et que celles des chercheurs-militants et des charlatans n’ont pas convaincu ?

      Ça n’empêche évidemment pas les controverses, plus ou moins fondées, auquel cas il faut se pencher sur le détail. Ni les accidents, mais le risque zéro n’existe que chez les adeptes du « principe de précaution » transformé en principe d’inaction… lequel conduit à subir un risque réel parce qu’on refuse de prendre le risque d’introduire un produit présentant moins de risques…

    3. Vous faites des progrès sur les suicides en Inde. Mais, manifestement, vous avez du mal à vous débarrasser d’une légende urbaine, ce qui n’est pas anormal tant le mythe est répandu et périodiquement ravivé. Mais faites fonctionner votre esprit critique !

      Comment pouvez-vous évoquer « la disparition des variétés anciennes » dont les paysans « semble tout de même victimes » ? Il reste entre 5 et 10 % de cultures de cotonnier non GM. Les anciennes variétés (non hybrides) peuvent être reproduites par les agriculteurs. Et si 90 à 95 % des cultures sont maintenant GM, n’est-ce pas du fait du choix des agriculteurs ? Qui peut croire les mensonges de Vandana Shiva et d’autres sur les prétendues contraintes exercées sur les agriculteurs ? Qui peut croire que personne en Inde ne s’intéresserait au marché des variétés traditionnelles, s’il y avait réellement un tel marché ?

      La « monoculture » ? Savez-vous ce qu’est la monoculture ? Connaissez-vous les conditions de culture du cotonnier ?

      Vandana Shiva ? Une escroc ambulante. Et quel mouvement en Inde ?

      J’ajouterai ici qu’il est fort disgracieux d’écrire : « Je reconnais donc que la désinformation n’est pas réservée à ceux qui ne pensent pas comme moi ». Ceux qui ne pensent pas comme vous sont pour beaucoup des gens rationnels qui confrontent les arguments aux faits et tirent des conclusions rationnelles. Il n’y a pas de place, chez eux, pour la désinformation.

      Je m’arrêterai là.

      1. et encore vous avez de la chance , il ne vous a pas traité d’Etron puant.

  17. Concernant vos inquiétudes sur la pollution de l’eau par l’agriculture , voici les différentes molécules, qui n’ont bien sûr pas que des origines agricoles, du puits de captage de ma commune marnaise.

    Le premier chiffre indique la teneur retrouvée, le deuxième la limite maximum .

    La seule molécule retrouvé est celle ci : Atrazine déséthyl 0,007 µg/l ≤ 0,1 µg/l , un desherbant a Maïs interdit depuis plus de 15 ans.
    7 nanogrammes par litre , soit 7 milliardième de gramme par litre alors que la norme de potabilité est de 1 microgramme par litre !!!

    Dernier renseignement, les parcelles situées au dessus et autour de ce captage sont traitées depuis plus de 50 ans , sans nuire à la qualité de l’eau .

    Atrazine déséthyl 0,007 µg/l ≤ 0,1 µg/l

    1-(3,4-dichlorophényl)-3-méthylurée <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    1-(3,4-dichlorophényl)-urée <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    1-(4-isopropylphenyl)-urée <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    2,2',4,4',5,5'- hexabromodiphényle <0,1 µg/l
    2,2',4,4',5- pentabromodiphényle <0,05 µg/l
    2,2',4,4',6- pentabromodiphényle <0,02 µg/l
    2,2',4,4'- tétrabromodiphénylé <0,02 µg/l
    2,4,5-T <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    2,4-D <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    2,4-DB <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    2,4-MCPA <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    2,4-MCPB <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    2,6 Dichlorobenzamide <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    3,4-dichloroaniline <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    3-Ketocarbofuran <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    AMPA <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Abamectin <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Acifluorfen <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aclonifen <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Acrinathrine <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Acrylamide <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Activité Tritium (3H) <5 Bq/l ≤ 100 Bq/l
    Activité alpha globale en Bq/L <0,02 Bq/L
    Activité béta glob. résiduelle Bq/L <0,11 Bq/l
    Activité béta globale en Bq/L <0,11 Bq/l
    Activité bêta attribuable au K40 0,02 Bq/L
    Acéphate <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Acétamiprid <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Acétochlore <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Alachlore <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aldicarbe <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aldicarbe sulfoné <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aldicarbe sulfoxyde <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aldrine <0,01 µg/l ≤ 0,03 µg/l
    Alphaméthrine <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aluminium total µg/l 9 µg/l ≤ 200 µg/l
    Amidosulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Aminotriazole <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Amitraze <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ammonium (en NH4) <0,05 mg/L ≤ 0,1 mg/L
    Améthryne <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Anthraquinone (HAP) <0,08 µg/l
    Arsenic <1,00 µg/l ≤ 10 µg/l
    Aspect (qualitatif) * 0
    Asulame <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Atrazine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Atrazine déséthyl 0,007 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Atrazine déséthyl déisopropyl <0,10 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Atrazine-2-hydroxy <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Atrazine-déisopropyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Azaconazole <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Azamétiphos <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Azinphos méthyl <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Azinphos éthyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Azoxystrobine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bact. aér. revivifiables à 22°-68h <1 n/mL
    Bact. aér. revivifiables à 36°-44h <1 n/mL
    Bactéries coliformes /100ml-MS <1 n/100mL ≤ 0 n/100mL
    Baryum 0,027 mg/L ≤ 0,7 mg/L
    Bendiocarbe <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Benfluraline <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Benfuracarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Benomyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Benoxacor <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bentazone 0,008 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Benzidine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Benzène <0,2 µg/l ≤ 1 µg/l
    Bifenox <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bifenthrine <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bioresmethrine <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bitertanol <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bore mg/L 0,011 mg/L ≤ 1 mg/L
    Boscalid <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromacil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromadiolone <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromates <5,0 µg/l ≤ 10 µg/l
    Bromoforme 1 µg/l ≤ 100 µg/l
    Bromophos méthyl <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromophos éthyl <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromopropylate <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromoxynil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromoxynil octanoate <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bromuconazole <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Bupirimate <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Buprofézine <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Butraline <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Buturon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Butyl benzyl phtalate <0,1 µg/l
    Bénalaxyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    CO2 libre calculé 5,58 mg/L
    Cadusafos <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Calcium 87 mg/L
    Captafol <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Captane <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carbaryl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carbendazime <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carbofuran <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carbonates <0,3 mg/LCO3
    Carbone organique total 0,8 mg/L C ≤ 2 mg/L C
    Carbophénotion <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carbosulfan <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carboxine <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carbétamide <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Carfentrazone éthyle <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chinométhionate <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorbromuron <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorbufame <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlordane <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlordane alpha <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlordane béta <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlore combiné * <0,02 mg/LCl2
    Chlore libre * 0,55 mg/LCl2
    Chlore total * 0,57 mg/LCl2
    Chlorfenvinphos <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorfluazuron <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chloridazone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlormequat <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorméphos <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorodibromométhane 2 µg/l ≤ 100 µg/l
    Chloroforme 2,2 µg/l ≤ 100 µg/l
    Chloronaphtalène-1 <0,02 µg/l
    Chloronaphtalène-2 <0,02 µg/l
    Chloroneb <0,005 µg/l
    Chloronitrobenzène méta <0,05 µg/l
    Chloronitrobenzène ortho <0,05 µg/l
    Chloronitrobenzène para <0,05 µg/l
    Chlorothalonil <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chloroxuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorprophame <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorpyriphos méthyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorpyriphos éthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorsulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorthal-diméthyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorthiamide <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlortoluron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorure de choline <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Chlorure de vinyl monomère <0,5 µg/l ≤ 0,5 µg/l
    Chlorures 24 mg/L ≤ 250 mg/L
    Clethodime <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Clodinafop-propargyl <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Clomazone <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Clopyralid <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cloquintocet-mexyl <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Conductivité à 25°C 450 µS/cm ≥200 et ≤ 1100 µS/cm
    Couleur (qualitatif) * 0
    Coumaphos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Coumatétralyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyanazine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyanures totaux <10,0 µg/l CN ≤ 50 µg/l CN
    Cyazofamide <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cycloxydime <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cycluron <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyfluthrine <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cymoxanil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyperméthrine <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyproconazol <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyprodinil <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Cyromazine <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DDD-2,4' <0,001 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DDD-4,4' <0,001 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DDE-2,4' <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DDE-4,4' <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DDT-2,4' <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DDT-4,4' <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    DEHP (2-ethylhexyl phtalate) <0,5 µg/l
    Dazomet <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Deltaméthrine <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Demeton S méthyl <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Deméton S méthyl sulfoné <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Desmediphame <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Desmethylnorflurazon <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Desméthylisoproturon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Desmétryne <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diallate <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diazinon <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dicamba <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlobénil <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlofenthion <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlofluanide <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlormide <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlorobenzidine-3,3' <0,05 µg/l
    Dichloromonobromométhane 2 µg/l ≤ 100 µg/l
    Dichloroéthane-1,2 <1,0 µg/l ≤ 3 µg/l
    Dichlorprop <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlorprop-P <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dichlorvos <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diclofop méthyl <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dicofol <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dieldrine <0,01 µg/l ≤ 0,03 µg/l
    Diethofencarbe <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Difenacoum <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Difethialone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diflubenzuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diflufénicanil <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Difénoconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diméfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dimétachlore 0,007 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diméthoate <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diméthylphtalate <0,5 µg/l
    Diméthénamide <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dimétilan <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diniconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dinitrocrésol <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dinocap <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dinoseb <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dinoterbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diquat <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Disyston <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dithianon <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Diéthylphtalate <0,1 µg/l
    Déméton <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Dépallethrine <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    EPTC <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Endosulfan alpha <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Endosulfan béta <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Endosulfan sulfate <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Endosulfan total <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Endrine <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Entérocoques /100ml-MS <1 n/100mL ≤ 0 n/100mL
    Epichlorohydrine <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Epoxyconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Equilibre calcocarbonique 0/1/2/3/4 A l'équilibre ≥1 et ≤ 2 A l'équilibre
    Escherichia coli /100ml -MF <1 n/100mL ≤ 0 n/100mL
    Esfenvalérate <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Essai marbre TAC 15,50 °F
    Essai marbre TH 21,43 °F
    Ethephon <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethidimuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethion <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethiophencarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethofumésate <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethoprophos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethylenethiouree <0,5 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ethyluree <0,5 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Etrimfos <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Famoxadone <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenbuconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenchlorphos <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenhexamid <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenitrothion <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenizon <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenoxycarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenpropathrine <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenpropidin <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenpropimorphe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fenthion <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fer total 7 µg/l ≤ 200 µg/l
    Fipronil <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flazasulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Florasulam <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluazifop butyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluazinam <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fludioxonil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flufenacet <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flufénoxuron <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flumioxazine <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluorures mg/L 0,10 mg/L ≤ 1,5 mg/L
    Flupyrsulfuron-méthyle <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluquinconazole <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluridone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flurochloridone <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluroxypir <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluroxypir-meptyl <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flurprimidol <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flurtamone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flusilazol <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flutolanil <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Flutriafol <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fluvalinate-tau <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Folpel <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fomesafen <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fonofos <0,015 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Foramsulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Formothion <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Formétanate <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fosetyl-aluminium <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fosthiazate <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Furalaxyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Furathiocarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fénamidone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fénarimol <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fénazaquin <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fénoprop <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fénoxaprop-éthyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Fénuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Glufosinate <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Glyphosate <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    HCH alpha <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    HCH béta <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    HCH delta <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    HCH epsilon <0,001 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    HCH gamma (lindane) <0,001 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Haloxyfop <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Haloxyfop éthoxyéthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Haloxyfop-méthyl (R) <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Heptachlore <0,005 µg/l ≤ 0,03 µg/l
    Heptachlore époxide <0,01 µg/l ≤ 0,03 µg/l
    Heptachlore époxyde cis <0,005 µg/l ≤ 0,03 µg/l
    Heptachlore époxyde trans <0,01 µg/l ≤ 0,03 µg/l
    Hepténophos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexachlorobenzène <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexachlorobutadiène <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexachloropentadiène <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexaconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexaflumuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexazinone 0,009 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hexythiazox <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hydrogénocarbonates 198 mg/L
    Hydroxycarbofuran-3 <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Hydroxyterbuthylazine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Imazalile <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Imazamox <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Imazaméthabenz <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Imazaméthabenz-méthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Imidaclopride <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Imizaquine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Indoxacarbe <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Iodofenphos <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Iodosulfuron-methyl-sodium <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ioxynil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ioxynil octanoate <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Iprodione <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Iprovalicarb <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isazophos <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isodrine <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isofenvos <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isoproturon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isoxaben <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isoxadifen-éthyle <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Isoxaflutole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Kresoxim-méthyle <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Lambda Cyhalothrine <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Lenacile <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Linuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Lufénuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Magnésium 1,2 mg/L
    Malathion <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Manganèse total <1,0 µg/l ≤ 50 µg/l
    Mecoprop-1-octyl ester <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mefenacet <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mefenpyr diethyl <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mepiquat <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mercure <0,015 µg/l ≤ 1 µg/l
    Metconazol <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Metsulfuron méthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Molinate <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Monolinuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Monuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Myclobutanil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mécoprop <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mécoprop-p <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méfluidide <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méfonoxan <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mépanipyrim <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mépronil <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mésosulfuron-méthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mésotrione <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métabenzthiazuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métalaxyle <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métamitrone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métazachlore <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méthamidophos <0,10 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méthidathion <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méthiocarb <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méthomyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Méthoxychlore <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métobromuron <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métolachlore <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métosulam <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métoxuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Métribuzine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Mévinphos <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Naled <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Napropamide <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Naptalame <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Nicosulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Nitrates (en NO3) 28,4 mg/L ≤ 50 mg/L
    Nitrates/50 + Nitrites/3 0,57 mg/L ≤ 1 mg/L
    Nitrites (en NO2) <0,01 mg/L ≤ 0,1 mg/L
    Nitrofène <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Norflurazon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Nuarimol <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Néburon <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Odeur (qualitatif) * 0
    Ofurace <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Ométhoate <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Orthophosphates (en PO4) 0,019 mg/L
    Oryzalin <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Oxadiargyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Oxadiazon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Oxadixyl 0,011 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Oxamyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Oxydéméton méthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Oxyfluorfene <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    PCB 101 <0,005 µg/l
    PCB 105 <0,001 µg/l
    PCB 118 <0,005 µg/l
    PCB 125 <0,001 µg/l
    PCB 126 <0,005 µg/l
    PCB 128 <0,001 µg/l
    PCB 138 <0,001 µg/l
    PCB 149 <0,001 µg/l
    PCB 153 <0,001 µg/l
    PCB 156 <0,001 µg/l
    PCB 169 <0,001 µg/l
    PCB 170 <0,001 µg/l
    PCB 18 <0,01 µg/l
    PCB 180 <0,001 µg/l
    PCB 194 <0,001 µg/l
    PCB 209 <0,001 µg/l
    PCB 28 <0,005 µg/l
    PCB 31 <0,005 µg/l
    PCB 35 <0,001 µg/l
    PCB 44 <0,001 µg/l
    PCB 52 <0,01 µg/l
    PCB 54 <0,001 µg/l
    PCB 77 <0,005 µg/l
    Paclobutrazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Paraquat <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Parathion méthyl <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Parathion éthyl <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Penconazole <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pencycuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pendiméthaline <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pentachlorobenzène <0,005 µg/l
    Pentachlorophénol <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Perméthrine <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phenmédiphame <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phenothrine <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phorate <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phosalone <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phosmet <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phosphamidon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Phosphate de tributyle <0,1 µg/l
    Phoxime <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Piclorame <0,005 µg/L ≤ 0,1 µg/L
    Picoxystrobine <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Piperonil butoxide <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Potassium 0,8 mg/L
    Pretilachlore <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prochloraze <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Procymidone <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Profénofos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Promécarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prométhrine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prométon <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propachlore <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propamocarbe <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propanil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propaquizafop <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propargite <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propazine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prophame <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propiconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propoxur <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propoxycarbazone-sodium <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propyzamide <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Propétamphos <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prosulfocarbe <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prosulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Prothioconazole <1,0 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pymétrozine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyraclostrobine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyrazophos <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyridabène <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyridate <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyrifénox <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyrimicarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyrimiphos méthyl <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyrimiphos éthyl <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyriméthanil <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Pyréthrine <0,08 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Quimerac <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Quinalphos <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Quinoxyfen <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Quintozène <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Quizalofop <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Quizalofop éthyle <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Resmethrine <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Rimsulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Roténone <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    S-Métolachlore <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Saveur (qualitatif) * 0
    Secbuméton <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Simazine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Simazine hydroxy <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Sodium 5,2 mg/L ≤ 200 mg/L
    Spiroxamine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Sulcotrione <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Sulfates 7,3 mg/L ≤ 250 mg/L
    Sulfosulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Sulfotepp <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Sébuthylazine <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Sélénium <1,00 µg/l ≤ 10 µg/l
    Teflubenzuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tefluthrine <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Température de l'air * 20,0 °C
    Température de l'eau * 15,2 °C ≤ 25 °C
    Terbacile <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Terbuméton <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Terbuméton-désethyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Terbuphos <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Terbuthylazin <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Terbuthylazin déséthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Terbutryne <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tetrachlorobenzène <0,01 µg/l
    Tetrachlorobenzène-1,2,4,5 <0,01 µg/l
    Tetradifon <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiabendazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiaclopride <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiamethoxam <0,01 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiazfluron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thifensulfuron méthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiobencarde <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiodicarbe <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiofanox <0,5 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiométon <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thiophanate méthyl <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thirame <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Thébuthiuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Titre alcalimétrique <0,5 °F
    Titre alcalimétrique complet 16,25 °F
    Titre hydrotimétrique 22,2 °F
    Tolylfluanide <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Total des pesticides analysés 0,042 µg/l ≤ 0,5 µg/l
    Tralométhrine <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trflusulfuron-methyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triadiminol <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triadiméfon <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triallate <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triasulfuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triazamate <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triazophos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tribenuron-méthyle <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trichlorfon <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trichloro-1,2,3-benzène <0,01 µg/l
    Trichloro-1,2,4-benzène <0,01 µg/l
    Trichloro-1,3,5-benzène <0,01 µg/l
    Trichloronat <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trichloroéthylène <0,5 µg/l ≤ 10 µg/l
    Triclopyr <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tridemorphe <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trifloxystrobine <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triflumuron <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trifluraline <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Trihalométhanes (4 substances) 7,2 µg/l ≤ 100 µg/l
    Trinéxapac-éthyl <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Triticonazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Turbidité néphélométrique NFU 0,2 NFU ≤ 2 NFU
    Tébuconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tébufenpyrad <0,02 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tébufénozide <0,1 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tébutam <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Téméphos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tétrachlorobenzène-1,2,3,4 <0,01 µg/l
    Tétrachlorobenzène-1,2,3,5 <0,01 µg/l
    Tétrachloroéthylèn+Trichloroéthylèn <0,5 µg/l ≤ 10 µg/l
    Tétrachloroéthylène-1,1,2,2 <0,5 µg/l ≤ 10 µg/l
    Tétrachlorvinphos <0,05 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Tétraconazole <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Vamidothion <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Vinchlozoline <0,04 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    Zoxamide <0,005 µg/l ≤ 0,1 µg/l
    pH * 7,8 unitépH ≥6,5 et ≤ 9 unitépH
    pH d'équilibre à la t° échantillon 7,60 unitépH

    * Analyse réalisée sur le terrain

  18. Bonsoir !
    Vous qui êtes apparemment prêts à user de l’esprit critique de l’être humain pourquoi ne pas lire ces liens et aborder la question des produits phytosanitaires de manière tout à fait rationnelle.

    http://dsne.chez-alice.fr/eau/RBVNET/RBV/KPST.HTM
    http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/degradation/06_pollution.htm
    http://www.alternatives-economiques.fr/les-degats-de-l-agriculture-polluante_fr_art_124_12387.html

    Les dangers de ces produits pour la santé humaine se limite il à une question d’alimentation ?

    Quid de la disparition de plus en plus rapides des espèces végétales et animales, marines et terrestres ? Auxiliaires et ravageurs, comestibles et utiles, tout les précieux acteurs de la biodiversité participant au cycle de la vie, grâce auquel nous vivons, ne sont ils pas menacé par les tonnes de produits chimiques relâchés dans la nature et ce à l’échelle planétaire ?
    L’eau, l’air, les plantes, les insectes, les oiseaux, les crustacés, les lamiacées, les gastéropodes et autres espèces fascinantes et oh combien multiples ne sont ils pas aussi importants que nos aliments pour notre survie ?
    La disparition de ces espèces seraient elle aussi un mythe, colporté par quelque affabulateur délirants ?
    Qualifions de révolutionnaire de canapé et d’utopiste irrationnel ceux qui ont la bêtise de croire que les pesticide polluent et que la pollution c’est mal !
    Leur manque évident d’esprit critique et de réflexion nous donneras tout de même quelque raison de pardonner ces jeunes esprits égarés, persuadés à tort que leur planète souffre.

    1. Si vous voulez interdire tout produit chimique sur notre planète , commencer déjà par faire interdire les principaux : les carburants !!!
      En ce qui concerne la disparition des auxiliaires , encore une idée reçu puisque ceux ci nous évitent souvent d’avoir recours aux insecticides !!!
      Donc malgré vos affirmations , ils sont bien présent , mais insuffisant d’où l’utilisation des insecticides en agriculture .
      Demandez aux bios pourquoi ils ne cultivent pas ou que très rarement du colza ?
      Concernant la perte de biodiversité, demandez plutôt au Muséum d’histoire naturel qui a dénombré toutes les plantes des micro régions de France .
      Ils l’ont fait dans ma région et malgré l’agriculture intensive que vous dénoncez, la diversité des plantes est très correct avec quelques plantes rares comme des orchidées ,etc.
      Vous dites que de nombreuses espèces disparaissent alors que les chercheurs disent qu’ils y en a beaucoup d’inconnu !!!

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