« Qu’est-ce que tu glandes ? », la nouvelle campagne de Générations Cobayes

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Générations Cobayes, la filiale « jeunes »  de l’association anti-phytos « Générations Futures » vient de lancer sa nouvelle campagne « « Qu’est-ce que tu glandes ? ». Après les campagnes très spirituelles  « éco-orgasme » et « Protège tes hormones », l’association continue sur le filon des perturbateurs endocriniens : « La campagne Qu’est-ce que tu glandes ? souhaite sensibiliser la population à l’exposition quotidienne aux perturbateurs endocriniens, et donne des conseils pour y remédier. Le message non culpabilisateur et teinté d’humour montre comment se protéger tout en restant relax ! ». On y retrouve bien évidemment les mises en garde classiques contre l’alimentation conventionnelle, les phtalates, les parabens, etc., et les recommandations habituelles de survie pour le jeune écolo bobo citadin dans une rubrique « 10 jours de glande ».
Rien de nouveau sous le soleil : la pilule, est toujours la grande oubliée de nos jeunes écolos ainsi que l’aspirine, le soja, etc. On notera enfin le soutien de la région Ile-de-France (pour quel montant ?) à cette opération de communication.

Et si Générations Cobayes s’occupait des vrais sujets : tiens la dengue, le chikungunya par exemple.

16 commentaires sur “« Qu’est-ce que tu glandes ? », la nouvelle campagne de Générations Cobayes

  1. On remarquera que l’écologie s’adapte au langage ordurier..

  2. J’ai testé le questionnaire, mais effectivement c’est bien pour les perturbés des glandes, les glandus, les glandouillards, les glandos, ceux de Sivens, ceux de Notre Dames des landes, les zadistes de tous poils, poilus, à poil ou poilands.

    Y a même une espèce que je ne connais pas, en entrant on a le choix entre homme , femme, et puis « autre ». Z’ont tout prévu sur ce site, même les individus qui ont très bon genre.

    Seul regret effectivement, les chercheurs en science citoyennes ne savent pas que la pilule est le premier perturbateur endocrinien auquel on est exposé.
    Il s’agit bien évidemment des femmes qui les ingèrent ( 75% de la tranche d’age 15 – 28 ans, record mondial détenu par la France sous l’égide des folle dingues du planning familial).
    Il s’agit aussi des autres, femmes qui ne consomment pas de pilules, hommes mais aussi les autres, puisque le questionnaire le prévoit, avec l’eau puisée dans les rivières, voire les nappes superficielles ( pas de données dans ce cas, en fait pas de recherche, pour être sur de ne rien trouver).

    Mais chut, c’est tabou en France, seuls les suisses, les allemands, les canadiens, les australiens, les américains des US, les anglais….bref les autres ( pas les même autres que « autre » du questionnaire) , s’en préoccupent et cela les inquiète.

    En France, premier pays consommateur d’ethinyl oestradiol per capita, la physiologie spécifique de la population décompose ce perturbateur endocrinien majeur en éléments simple, très vraisemblablement.

    Rien dans les journaux quant au risque lié à la présence dans l’eau du robinet de l’éthinyl oestradiol des pilules, il faut donc en conclure que le risque n’existe pas. Par contre le bisphénol, les pesticides, le DDT on nous le tartine à longueur de journal, papier ou télévisé.

    1. Alzine, relisez-vous !
      Dans votre inventaire à la Prévert (c’est le cas de le dire), vous avez commis une faute de frappe en écrivant :
      « ceux de Notre Dames des landes »

      Vous vouliez certainement parler de… « ceux de Notre Dames des Glandes » ! 😉

  3. On nous a volé la brève sur le chik !
    Encore un coup des glandus?
    Ceux de Notre Dame des Glandes ? excellent « Notre Dame des Glandes »!

    http://www.clicanoo.re/472699-le-chikungunya-et-la-dengue-s-installent-en-metropole.html
    Pourtant sur clinicao, journal qui parle d’expérience s’agissant de chik, on trouve une info intéressante…à un détail près qu’ils ne citent pas qu’à la Réunion sans la protection insecticide intensive, le chik sévirait encore. La lutte contre l’eau dans les coupelles de potées fleuries , c’est bien mais c’est un ersatz pour amuser le bobo, tout ce qui est creux et peut contenir 5 ml d’eau suffit. et dans les coupelle on peut ajouter une plaquette de diffuseur usagée ( c’est un biocide, pas un pesticide) , moyen de recycler, suffit pour tout l’été.

    « Le nombre de déclarations obligatoires est loin d’être exhaustif, mais ce système apporte des renseignements utiles sur les symptômes, la provenance des cas confirmés, relève l’épidémiologiste. Le dispositif saisonnier dans les 18 départements où le moustique est présent est très important, explique-t-il, car il permet d’intervenir sur place aussitôt qu’un cas est signalé, avec notamment des équipes de démoustication. Ainsi, en 2014, en France métropolitaine, 489 cas de chikungunya et 201 cas de dengue ont fait l’objet d’une déclaration obligatoire, tandis que le réseau de laboratoires rapportait 2.327 cas de chikungunya et 953 cas de dengue.

    Pour la dengue, les voyageurs (cas importés en métropole) revenaient d’Asie-du-Sud-Est, notamment de Thaïlande, d’Amérique Latine ou des Caraïbes, voire d’Afrique Centrale. Pour le chikungunya, beaucoup avaient voyagé en Guadeloupe et Martinique.

    Interrogé par le Figaro, le Dr Patrice Poubeau, qui dirige le service des maladies infectieuses au CHU de la Réunion a indiqué que « le chikungunya peut entraîner le décès de personnes âgées et déjà malades, qui décompensent sous l’effet de la fièvre. La dengue aussi est potentiellement mortelle dans sa forme sévère, que l’on développe plus volontiers lorsque l’on est exposé successivement à des souches différentes du virus. Il y en a quatre en circulation ».

    Et de rappeler qu’il n’existe aucun antiviral contre ces maladies, le seul traitement proposé étant du paracétamol pour faire baisser la fièvre ou de la cortisone pour alléger les douleurs. Et a insisté sur l’importance de la prévention. « La prévention passe par la lutte contre les vecteurs, donc les moustiques, en évitant de garder de l’eau stagnante chez soi ou dans son jardin. L’Aedes albopictus est un moustique assez urbain, qui pique souvent en fin de journée », a t-il indiqué. »

    Question: En cas d’épidémie qui, quelles associations devra-t -on envoyer devant un tribunal? car il y aura bien des responsables à trouver et cette fois à faire condamner.

    Le ministère de la santé, de son coté fait correctement son boulot, c’est du coté de la société civile qu’il faudra chercher les coupables de la désinformation!

  4. Ce truc est hallucinant, par contre c’est pratique, ça donne de bonne indication sur leur réseau et l’organisation de leur campagne de propagande.

    1. ils font un concours avec le benfluorex , le chrysotile etl’encéphalopathie spongiforme bovine .
      Pour l’instant (en Europe du moins ) ils ont du boulot.

    2. Faisant suite à l’article dont vous avez donné le lien, l’Afis a mis en ligne le 5 mai dernier, sur son site, ce nouvel article.

      Après le classement du Malathion comme cancérigène probable (Groupe 2A) par le Centre International de Recherche sur le Cancer, le Haut Conseil de la santé publique « recommande de ne pas renoncer trop vite à cet outil de lutte contre les moustiques qui propagent le virus ».

      Lire la suite…

      http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2440

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