Assemblée nationale : une grand’messe anti-néonicotinoïdes

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Cet après-midi, les pleureuses de l’abeille sont montées en chaire pour dénoncer l’utilisation des néonicotinoides. Une grand’messe sous l’égide du président de la commission du développement durable de l’assemblée nationale avec la brochette des ONG écologistes et des syndicats apicoles. Ces derniers ont masqué leur responsabilité évidente dans le désastre économique de la filière française. Les conclusions des prêches étaient connues par avance : il faut interdire ces substances. Et les pseudo-agronomes participant à cette réunion n’ont pas manqué de déclarer que les alternatives existent. L’occasion également pour les parlementaires de faire de belles envolés lyriques sur l’agro-écologie. Un regret dans le programme : une petite séquence avec Pierre Rabhi, le philosophe à quatre sous de l’agro-écologie aurait certainement attiré encore plus de monde.
Bref un colloque à sens unique ! A l’Assemblée nationale, les ONG écologistes semblent régner en maître. On repassera pour les débats contradictoires et l’équilibre des points de vue !

Liste des parlementaires présents :

Laurence ABEILLE, Députée du Val de Marne, EELV
Gérard BAPT, Député de la Haute-Garonne, PS
Delphine BATHO, Députée des Deux-Sèvres, PS
Patrice CARVALHO, Député de l’Oise, PCF
Jean-Paul CHANTEGUET, Député de l’Indre, PS
Geneviève GAILLARD, Députée des Deux-Sèvres, PS
Razzy HAMADI, Député de Seine-Saint-Denis, PS
Chantal JOUANNO, Sénatrice de Paris,  UDI Ex UMP
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Députée de l’Essonne, UMP
Joël LABBE, Sénateur du Morbihan, EELV
Bernadette LACLAIS, Députée de Savoie, PS
Philippe MARTIN, Député du Gers, PS
Germinal PEIRO, Député de la Dordogne, PS
Bertrand PANCHER, Député de la Meuse, UDI
Barbara ROMAGNAN, Députée du Doubs, PS
Jean-Louis ROUMEGAS, Député de l’Hérault, EELV
Martial SADDIER, Député de la Haute-Savoie, UMP
Marie-Jo ZIMMERMANN, Députée de la Moselle, UMP

23 commentaires sur “Assemblée nationale : une grand’messe anti-néonicotinoïdes

  1. Que va t il se passer dans 2-3 ans, quand tout interdit, les abeilles continueront de tomber comme des mouches? Soit l’UNAF et les ONG tomberont dans le dénie, soit ça risque d’être une sacrée gueule de bois collective…

    1. « Soit l’UNAF et les ONG tomberont dans le dénie, soit ça risque d’être une sacrée gueule de bois collective… »
      —————-
      Oui, mais c’est un raisonnement qui ne s’applique qu’à une personne rationnelle et de bonne foi, pas aux gauchistes et aux escrologistes.
      Pour eux, les faits et la réalité, ça ne veut rien dire.

    2. Les deux arguments sont connus d’avance :
      – la persistance des produits fait qu’on les détectera encore 1500 ans après l’interdiction ;
      – ceux qui croient encore à une quelconque la relation dose-effet sont des scientistes bornés qui sont restés figés dans le XIXème siècle.

      A se demander, par contre, pourquoi il faut les interdire ces produits, puisque ça ne sert à rien non plus, même en les considérant comme responsables du déclin des abeilles 😉

  2. On remarquera qu’aux USA, le président Obama communique et pleure à chaudes larmes sur le sort de ses indispensables abeilles mais il n’a pas été touché, même pas un cheveux, même pas sur une culture mineure évidemment, surtout pas sur maïs, à aucune de ces très sacrées molécules toutes essentielles dans l’arsenal stratégique des moyens de production agricoles US.

    La com’ et les sanglots du président Obama, c’est pour les européens, du moins ceux qui y croient ou ceux que les utilisent, utilisent pour dire …vous voyez bien…en Amérique, ce n’est pas non plus l’Amérique…

    Quelques propos et très bons articles scientifiques à usage interne US pour préciser que, dans la pratique, il n’y a pas de quoi fouetter plus d’un essaim en termes de preuves sur leur responsabilité, toxiques et dangereuses,certes, mais le risque implique aussi l’exposition .

    Ce qui reste très très rigolo dans cette affaire, c’est que ce sont les années 80 et le début des années 90 qui sont données comme référence pour l’eldorado de l’apiculture, le maximum en terme de production de miel.

    On relèvera que c’est aussi la période d’utilisation massive d’insecticides, les pires, le diméthoate, les mélanges triazoles pyrethinoides, le début de l’imidaclopride à partir de 1992, mais début en fanfare et occupation rapide de tout l’espace sur maïs et sur céréales à paille. Bref à coté de quelques accidents bien évidents, une situation globale idéale pour le rucher français et la quantité de miel produite.

    Cet anachronisme il faudra un jour l’expliquer…ou identifier une autre cause qui interviendrait à partir de fin des années 90 et continuerait ensuite… naturelle ou anthropique ou les deux …

  3. Il serait possible de faire interdire l’Apistan? Poussons la logique écolobobo jusqu’au bout, pas de phyto, à commencer dans les ruches. Constituer une task force de scientifiques serviles, faire des publies bidons, ça doit pas être si compliqué que ça.

  4. Source pour montrer que tout allait bien en 1995 alors que tous les maïs français recevaient beaucoup d »imidaclopride :

    « L’Unaf affirme que, contrairement à ce qu’a pu annoncer Stéphane Le Foll, les difficultés rencontrées par les apiculteurs ne proviennent pas d’un manque de structuration de la filière. Elle rappelle que jusqu’en 1995, alors que la filière était moins organisée, la France produisait 33 000 tonnes de miel. En 2014, la production française a plafonné à moins de 10 000 tonnes.  »
    http://www.campagnesetenvironnement.fr/abeilles-l-unaf-pas-convaincue-par-le-foll-7642.html

    Personnellement je suis convaincu par l’UNAF pour estimer que jusqu’en 1996-1998 tout allait bien pour le rucher français, mais alors comment expliquer qu’alors que les insecticides étaient utilisés n’importe comment, de façon systématique, parfois abusive, avec infiniment moins de précautions qu’aujourd’hui vis à vis des abeilles et des substances infiniment moins respectueuses, la production de miel était maximale et les accidents, ils existaient, localement significatifs, restaient cantonnés à l’exception et n’entravaient pas la production de miel et la population d’abeilles.

    Il y a comme un truc qui cloche pour voir un lien néonicotinoide et déclin de l’apiculture.

    1. Il y a comme un truc qui cloche aussi pour voir un lien insecticide agricole et le déclin de l’apiculture. Les traitements entre 1980 et 1995, époque mirifique pour l’apiculture selon l’UNAF mais pas seulement, avaient lieu bien plus souvent qu’aujourd’hui, avec des produits désormais interdits parce que depuis considérés comme trop dangereux pour les abeilles, notamment le diméthoate, le fénitrothion…., en pleine floraison des plantes, en pleine journée …quel que soient les plantes adventices en fleurs présentes dans les parcelles.

      Il y avait des accidents et des intoxications ponctuelles certes pour les ruches dont les abeilles recevaient directement la pulvérisation lorsque présentes sur les fleurs en pleine après midi , mais sans déclin de l’apiculture. Ces années 1980 -1995 sont considérées comme une époque idéale désormais par les apiculteurs eux mêmes.

      1. Je confirme qu’à cette époque, entre 1980 et 1995 , la réglementation sur l’utilisation de l’ensemble des phytos et donc des insecticides , n’interdisait pas grand chose .

        Les colzas ainsi que d’autres plantes mellifères étaient traités en pleine floraison sans restriction et ceci sans plainte des apiculteurs !!! pisqu’il n’y avait pas de dégâts .

        D’après les apiculteurs les phytos seraient responsables d’environ 15 % des mortalités d’abeilles comme ca l’à toujours été depuis l’utilisation des phytos mais jamais au delà.

  5. Les députés en question seraient plus utile sur le plan de la régression du tabac chez les jeunes, infiniment plus problématique et de façon avéré et non pas très hypothétique.

    Mais peut être y a t-il des fumeurs parmi eux et elles.

    Pourquoi faire allusion au tabac? … parce que le tabac contient de la nicotine. C’est sur le mode d’action de la nicotine du tabac que le mode d’action des néonicotinoides a été conçu…en bien moins dangereux pour les vertébrés à dose équivalente.

    Ces députés et sénateurs craignent donc davantage un hypothétique risque pour les abeilles lié aux néonicotinoides, risque accidentel, qu’un risque avéré de la nicotine et substances associées dans les cigarettes pour les jeunes.

    Sinon ils auraient milité pour une forte réduction voire interdiction du tabac, avec un résultat au bout en termes de santé publique…mais peut-être que la santé des Hommes est le cadet de leurs soucis.

  6. C’est pas compliqué:
    Varroa est devenu résistant au traitement à partir de 1997:
    http://www.apidologie.org/articles/apido/abs/1997/05/Apidologie_0044-8435_1997_28_6_ART0005/Apidologie_0044-8435_1997_28_6_ART0005.html
    Enfin ça c’est quand les labos s’en sont rendu compte, ça du démarrer quelques années avant, vers 1995.
    Au USA c’est en 2001:
    http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/89/18/66/PDF/hal-00891866.pdf
    Ce qui correspond bien au décalage de 5-7 ans entre le début des 2 crises

    Un malheur n’arrivant jamais seul, qui débarque en 1998 en France et 2006 au USA?
    Nosema ceranae
    http://www.apidologie.org/articles/apido/abs/2007/06/m6115/m6115.html
    http://www.uoguelph.ca/canpolin/Publications/Williams_2008a%20Nosema%20J.%20Invertebr%20Pathol.pdf

    Voilà la crise expliquée, avec une thèse qui correspond bien au déroulement temporel de la crise.

    1. > Après son baccalauréat, [Chantal Jouanno] obtient un BTS en commerce international à Paris et débute comme assistante export zone Afrique puis Amérique latine en 1988 chez Citroën, et effectue un stage au service de la comptabilité de la Banque internationale pour l’Afrique occidentale entre 1989 et 19901.

      Elle obtient ensuite une maîtrise d’administration économique et sociale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et, après avoir sollicité Martine Aubry2, elle est chargée d’un rapport sur le travail frontalier pour le ministère du Travail et de l’Emploi en 19921.

      En 1994, elle est recrutée par EDF pour y mettre en place un observatoire social. Puis, diplômée de Sciences Po Paris, elle entre à 28 ans à l’École nationale d’administration en 1997 (promotion Cyrano de Bergerac), dont elle sort en 1999 comme administrateur civil au ministère de l’Intérieur : sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de la Vienne et de Poitou-Charentes, entre 1999 et 20011.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Jouanno

      Ce qui la rend totalement compétente pour parler d’agriculture.

  7. Bon, pour NKM, normal sans sa clope elle saute sur tout ce qui bouge et n’est pas vert: vert de gris, vers de terre, vergeture, vertigineux, bref vert, en travers ou de travers.
    En fait elle est accro à la clope, ça lui bouffe la raison commune et la matière grise, c’est donc normal. Terrible la nicotine.
    Mais je suis un peu déçu par Jouanno, qui elle s’est faite toute seule, avec quelques katas en sus, on ne devient pas champion de France et on le reste aussi longtemps sans se maitriser, ici une posture imposée, comme aux exercices de kata, certainement.

    Cela dit cela n’empêchera pas la Kata-strophe de l’apiculture française.

    On pourrait faire une parallèle avec la Grèce et des apiculteurs qui ont joué les cigales, tiré trop de miel de l’Etat à crédit et se trouvèrent dépourvus ou trouvères dépourvus …

    1. http://www.lefigaro.fr/politique/2014/01/03/01002-20140103ARTFIG00226-nkm-a-nouveau-raillee-pour-une-photographie-d-elle-a-paris.php

      La photo qui m’a fait douter de la rationalité de l’ex candidate à la mairie de Paris.

      Servir un repas chaud ou une tasse de café aux SDF me parait bien plus adapté que partager une cigarette, même si effectivement le service des pauvres cela fait désormais ringard.

      Un mauvais exemple vis à vis des ados qu’un homme ou une femme politique qui se mette en scène avec une clope au bec.

      Pour ces malheureux, le réconfort de la clope est une réalité et vu leur espérance de vie, n’abrègera que faiblement cette dernière, mais tellement mauvais pour un jeune qui tombe sur le cliché.

      En revanche Chantal Jouanno prise souvent en photo lors de séances de Katas, ne peut être accro à la clope. Un bien meilleur exemple, d’où ma déception, un peu feinte quand même.
      La clope ou pas la clope est un critère comme un autre.

  8. Lorsque certains juges deviennent bien plus fous que les abeilles!

    Peur sur la ville, peur dans les campagnes… peur dans les tribunaux! lisez plutôt:

    Coté abeilles et néonicotinoides :
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/insecticides-cruiser-mise-sur-marche-annulation-unaf-24890.php4

    Le tribunal administratif de Versailles a annulé ce jeudi 2 juillet les autorisations de mise sur le marché des insecticides Cruiser 350 et Cruiser OSR, informe l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf).

    « L’appréciation à laquelle s’est livrée l’Anses et sur le fondement de laquelle le ministre a pris la décision contestée repose sur une méthode d’évaluation du risque qui n’est pas conforme à celle qu’exige la réglementation », a jugé le tribunal.

    Ce jugement n’est pas sans rappeler celui de la cour d’appel de Metz qui condamnait l’Etat à cause d’infinitésimales traces de benzène dans certains pesticides :

    Coté agriculteur et benzène:

    « Elle a renvoyé le litige devant la cour d’appel de Metz, a précisé la même source, à une date non encore déterminée. L’Etat, via son Fonds de garantie, avait été condamné en avril 2012 par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) d’Epinal à indemniser l’agriculteur. La décision avait été confirmée l’année suivante par la cour d’appel de Nancy, qui pointait les fautes des fabricants de produits phytosanitaires.« C’est un argument qui nous paraît biaisé. Cette décision s’inscrit dans un cadre plus général de protection des intérêts des fabricants de pesticides, au détriment de la santé publique », a déploré auprès de l’Afp Me Lafforgue. Son client, Dominique Marchal, céréalier en Meurthe-et-Moselle, a développé en 2002 un syndrome myéloprolifératif, une pathologie du sang reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Epinal. En première instance, les juges avaient estimé que « dès 1982, les fabricants de produits phytopharmacologiques ne pouvaient ignorer que leurs produits contenant du benzène exposaient leurs utilisateurs au risque grave de contracter ce type de maladie ». Une vingtaine de produits, principalement des herbicides et pesticides, commercialisés par sept fabricants, contenaient notamment du benzène, reconnu cancérogène. »

    jugement cassé par la cour de cassation évidemment: http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/annulation-de-la-condamnation-de-l-etat-a-indemniser-un-agriculteur-202-108374.html

    Si ce jugement avait été maintenu, je vendais mon maigre paquet d’action Total immédiatement ( j’ai de la sympathie pourtant pour le pétrolier français et son ancien patron décédé dans l' »accident » de son avion en Russie) car la compagnie serait bientôt en faillite, du moins pour les implantations françaises, ou devrait partir offshore, étant donné que toute l’essence sans plomb contient 1% de benzène, que l’automobiliste manipule sans aucune, absolument aucune protection, ni information sur la composition et le danger ,en présence d’enfants à proximité, avec des stations service en pleine ville, idem pour les voitures essence dont l’usage devrait être interdit à proximité des villes étant donné l’émission considérable de benzène lié à la circulation et qui menace directement la santé des populations, fait plus que menacer d’ailleurs, altère, faiblement, moins que l’essence plombée , mais altère quand même.

    Que fait la justice sur ce dossier? rien, absolument rien.

    Pour l’agriculteur en question, exposé au benzène, et dont le syndrome myeloprolifératif est très vraisemblablement lié au benzène, principale cause connue , il n’est même pas dit s’il était fumeur ou pas ( coucou Roger), car la consommation régulière de tabac du fait de la combustion et de l’air chargé de gaz de combustion, expose plus encore qu’un plein occasionnel de son véhicule.

    Donc c’est à la fois le pétrolier Total, les fabricants de cigarettes français, les buralistes qui vont se retrouver liquidés par la justice du fait d’un futur jugement d’un tribunal dont les juges seraient plus rationnels et mieux informés, mieux formés et moins bobos dans tous les cas que ceux de la cour d’appel de Metz ou du tribunal administratif de Versailles. Dans ce cas il y a bien matière à condamnation comme partout dans le monde d’ailleurs.

    Il est vraisemblable que l’UNAF choisit ses juridictions pour trouver les juges les plus bobos possibles pour faire aboutir ses actions. Quel talent! quel théâtre, quelle tragédie…grecque!

    1. « Son client, Dominique Marchal… » ?

      J’ai lu quelque part que Phyto-Victimes paye les frais de justice de ses adhérents contre participation à leur communication. Le client de Me Lafforgue, c’est Phyto-Victimes. À la limite, les plaignants ne sont que des prête-noms.

    2. Facile de reconnaitre un commentaire de Alzine :
      En jetant un coup d’oeil global sur le texte si vous voyez :
      Tabac
      Bobo
      Pilule
      Benzène
      Et bien vous avez deviné … garantie à 100%

      « Qui a des idées fixes fait du sur place … »

  9. La pilule, quelle pilule? non pas la pilule, il en existe de nombreuses, des pilules, pour maigrir, pour bronzer, pour tenir la distance, en toutes circonstances et sur tous les terrains, celle des politique qui nous la font avaler régulièrement …

    Celle là, dont il est question, est bourré d’ethinyl oestradiol, substance aussi utile que redoutable, cancérigène et perturbateur endocrinien avéré et majeur , négligée longtemps par les autorités européennes sous l’effet des influences 68ardes, celles qui vous animent . Sans animosité, c’est votre histoire, elle vous appartient, je ne la juge pas, simplement la commente.

    « At the same time, continued uncertainty about exposure to chemical pollutants in the environment and their effects on the human population
    (particularly regarding reproductive health) were highlighted during discussions at a major European workshop at Weybridge, the United
    Kingdom (7), on endocrine disrupting chemicals held in December 1996 and jointly sponsored by the European Commission, the European Environment
    Agency, the European Centre for Environment and Health and the WHO (EU, 1996). An EU strategy on endocrine disruptors was launched in 1999 to
    begin to address the problem (EU, 1999) but still no action was taken on EE2. »

    Les publications se libèrent en Europe , voir Ethinyl oestradiol in the aquatic environment de Susan Jobling et Richard Owen, mais l’omerta se maintient en France sous l’effet du lobby des foldingues du planning familial, toutes et tous plus fous les uns que les autres sur ce sujet.

    Communication limitée, d’autres font de même avec les pesticides, les pesticides et les pesticides, un peu les nitrates aussi.

    Et ça marche!

    Des idées simples, 100 fois répétées, telle est la clé du succès.

    Certes les beaux esprits vont, en France, encore trouver ces initiatives européennes fortes de café.

    Mais c’est fini, Roger, la comédie est finie, le rideau est en train de tomber, comme l’empire qui vacille, la gérontocratie qui a promu vos idées arrive à son terme, tout cela sent la sève des conifères d’altitude, pour les idées et les Hommes qui les ont imposées.

    Tabac, perturbateur endocriniens utilisés massivement en contraception humaine et Benzène sont effectivement de très bons thèmes pour relativiser la soupe immonde que nous sert la presse bobo quotidiennement à propos des pesticides utilisés en agriculture.

    Vous voyez ici les 4 idées sont dans le bon ordre!

    Vous oubliez aussi les misères naturelles comme le chikungunya, la dengue, le West Nile virus en Europe aussi ou le palu dans les régions chaudes, misères bien naturelles auxquelles on n’échappe que grâce à l’utilisation, aussi rationnelle, intense, que très très discrète de deltamethrine y compris dans les grandes villes du sud de la France depuis la fin du mois de mai, comme cela a été le cas en 2014.

    Cette histoire, votre histoire Roger, arrive à son terme, là, las, sous nos yeux, sous vos yeux , même pas ébahis!

    Quelle misère! quel gâchis! quel manque d’intérêt pour ce qui a vraiment du sens, qui a du sens mais qui sent aussi bon qu’une Garbure servie dans quelque auberge entre le col de l’Aubisque et celui du Tourmalet.
    Le fumet et le paysage, que demande la peuple, faut il qu’il ait encore des yeux pour le voir et du nez pour l’humer.

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