Bio : et si on disait (enfin) la vérité ?

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– Les légumes vendus par les agriculteurs bio sont deux fois plus susceptibles d’être touchés par la salmonelle que les produits vendus par les autres agriculteurs.

–  Les produits bio fertilisés avec du compost qui ont vieilli pendant 6 à 12 mois seulement, sont 19 fois plus susceptibles d’être contaminés par la bactérie E. coli que les produits d’exploitations qui utilisent du compost plus vieux.

C’est ce qui ressort notamment de cet article dont nous vous conseillons vivement la lecture : les aliments bio sont-ils plus susceptibles de vous rendre malade ?

60 commentaires sur “Bio : et si on disait (enfin) la vérité ?

  1. Il existe de bien meilleurs articles ou ouvrages qui traitent des différence entre le bio et le non bio.

    On pourra lire et visionner quelques propos récents et pertinents:
    http://www.academie-technologies.fr/blog/posts/manger-bio-quels-benefices

    http://www.agriculture-environnement.fr/dossiers/entretiens/la-consommation-d-aliments-issus-de-l-agriculture-biologique-ne-montre-pas-d-effet-benefique-sur-la-sante-declare-bernard-le-buanec-membre-de-l-academie-d,652

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1390

    L’article relayé par Yahoo donne la parole à des prof et chercheurs qui signalent fort justement que le conventionnel et le bio peuvent tout autant utiliser des composts et fertilisants organiques, que la qualité du compostage est essentielle, mais la journaliste omet de rapporter que, pour le bio, il est impossible d’utiliser des fertilisants minéraux sans risque bactérien sur les légumes notamment ou des plantes produisant des graines qui seront mises à germer.

    Autant les composts insuffisamment travaillés et même avec quelques approximations sont sans risques sur des production de blé ou de tournesol, autant sur des légumes touchant le sol, la moindre erreur conduit aux sur-contaminations signalées.

    Pour l’accident gravissime que la presse passe ostensiblement sous silence désormais des graines de fenugrec venant d’Egypte, ayant conduit 52 femmes principalement allemandes au cimetière, plusieurs centaines à la dialyse et quelques milliers à l’hôpital.

     » In some outbreaks, the origin of contamination was suspected to be contaminated irrigation water and access of farm animals to the immediate environment of fresh-produce. In most outbreaks however, the origin of contamination was not elucidated…The possible routes of contamination are irrigation water contaminated with animal waste as well as sewage, application of organic fertilizers of animal and/or human origin and direct contact of animals with fresh produce growing fields. »

    http://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/2274

    1. Et aussi l’utilisation intensive d’antibiotique dans les élevages porcins (le médicament est directement dans l’aliment ) , responsable de résistances parmi les bactéries les plus dangereuses pour l’homme (combien de morts ??)
      Certain pays (Danemark ) sont exempts d’usage d’antibiotique dans leurs élevages porcins , l’effort n’est pas négligeable pour arriver à ce niveau.
      Mais comme la veille sanitaire est organisé par département certains éleveurs rechignent à mettre en place de vrais dispositifs coordonnés nationalement .Ils sont unis pour manifester ou pour demander des aides mais par contre pour le reste ….

  2. Utiliser des excréments (provenant potentiellement de bêtes malades)pour faire pousser des légumes est un peu risqué. Les adeptes du principe de précaution devrait préférer l’engrais azoté  » chimique  » ( produit pur fait à partie de l’azote de l’air).On ne sait rien des recombinaisons génétiques possibles entre les micro organismes contenus dans ces excréments ( et du passage à l’homme) et le problème est qu’une fois dans le sol on ne peut les extraire.C’est jouer à l’apprenti sorcier que d’espérer que rien d’inattendu ne peut émerger de ces recombinaisons génétiques.L’agriculture moderne basée sur les engrais chimiques est bien plus hygiénique et mieux contrôlée.Les bureaucrates de l’état feraient mieux de contrôler la qualité du fumier épandu sur les légumes bio que de persécuter ceux qui pratiquent une agriculture hygiénique.

  3. Il manque vraisemblablement en France une expérience à hauteur de celle de l’Allemagne, avec les graines de fenugrec bio.

    Des milliers de consommateurs de produits bio allemands ont été brutalement détournés de ce mode de production à partir de cet évènement et le bio a perdu son statut de modèle parfait pour les consommateurs à partir de cet évènement, devenant source de préoccupation.
    Les autorités ont cessé tout soutien à cette filière renvoyant sur le marché et la volonté du consommateur de payer plus cher.

    Ce n’est plus un modèle idéal proposé par les autorités allemandes et, d’une certaine façon, cela a facilité le développement d’une agriculture optimisée et pour partie industrielle dans les anciens landers de l’est.
    C’est cette agriculture qui concurrence la production de porcs française et bientôt de lait, pourtant avec des atouts inférieurs à ceux de la France.

    Cet état des lieux ne doit cependant pas conduire à négliger l’intérêt d’un marché de niche bio, distribué directement et localement, avec des circuits courts pour faire vivre une petite agriculture en zones difficiles.

    C’est un modèle encore à bien organiser en France, notamment pour des exploitations qui associent ceux qui produisent et ceux qui commercialisent, idéalement des GAEC disposant d’une ressource de fertilisation animale avec spécialisation des fonctions au sein de l’exploitation.

    En revanche le bio d’Auchan, de Carrefour, ou bien pire de biocoop, c’est du bio bobologique pour citadins vivant dans le béton, béton brulant cet été 2015 qui consomment via le logo agrobio principalement des illusions et du bio de n’importe où dans le monde sans garantie.

    Une réflexion est certainement déjà conduite par les deux grands groupes de distribution cités.
    Il est évident qu’ils perçoivent que continuer dans la voie actuelle et ignorer le basculement du monde actuel, la fin d’un chapitre de l’histoire du monde qui débute par les voyages de Vasco de Gama , va multiplier les accords entre les pays émergents émergés, devenus puissances mondiales et conscientes de l’être , directement avec l’agriculture française sapant leurs bases pour la production d’aliments haut de gamme, du moins tel que perçu par la totalité des autres pays.

    Ce qui a été valable pour le constructeur Peugeot est engagé pour la production de lait et pourrait à terme intéresser d’autres secteurs, tous les secteurs de l’alimentation.
    Et le bio dans ces mouvements de fond irréversibles et systémiques: illusion, mirage, plume ballotée par des vents par forcement sympathiques.

  4. Le bio est inefficace, inefficient et non hygiénique et contrairement aux idées reçues il est destructeur d’emploi.En effet, les subventions octroyées (sans notre consentement) sont autant de moins pour des investissements rentables qui seraient, eux, générateurs d’emploi.
    Le concept du circuit court est une illusion, à moins de manger choux et carottes tout l’hiver et cela ne donne aucune garantie de qualité sanitaire.Dans le bio tout est à jeter!il y a un mensonge en prétendant que le bio fait partie des labels de qualité ( comme label rouge…).Une chose est certaine: c’est que le bio ne fait pas partie des modèles durables.

    1. Les subventions, c’est une chose. L’analyse économique avec une vue perçante en est une autre.

      D’un côté, allouer une petite subvention permettant de créer un emploi est probablement un meilleur investissement que d’indemniser – c’est le verbe consacré – un chômeur. Mais créer un emploi pour désherber à la binette, voire la pince d’Adam, est-ce bien raisonnable ? Mais faire payer ce travail en piquant du fric aux bobos…

      De l’autre, le circuit court élimine les emplois de certains intermédiaires et les remplace par des gens qui triment, quelquefois à l’oeil. Rappel :

      http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/fatigue-des-difficultes-de-son-activite-un-maraicher-vend-son-exploitation-778665.html

      Bilan ?

      L’étude économique, j’aimerais bien en voir une.

      1. D’accord avec vous: il faudrait une analyse économique de toute la chaîne. Un emploi  » crée  » dans le bio ou le local peut signifier 3 emplois perdus .. ailleurs.Si on revient à la binette ( les keynesiens seraient ravis) il faut aussi prendre en compte les mal de dos et autres problèmes de santé.Donner une subvention pour  » créer  » un emploi n’est pas neutre dans le système puisque l’on retire de l’argent à quelqu’un d’autre qui en aurait fait meilleur usage.Si le consommateur achète au vrai prix ( producteur non subventionné)son pouvoir d’achat va automatiquement baisser et il consommera moins de restaurant, livres…., ce qui fera perdre des emplois à ces secteurs.Il est aussi clair que sans subventions le marché bio plongerait car peu de consommateurs sont prêts à en payer le vrai prix ( le prix non manipulé par l’état).

      2. je rejoins ce que dit Seppi :
        L’argent déboursé en plus (+10% +20% , 50% ?)pour acquérir la même chose non-bio n’est plus dépensé ailleurs (phénomène de substitution .)
        plus de dépense dans la nourriture moins d’argent pour autre chose .

    1. Bonne synthèse.
      il y a un gros décalage entre les raisons d’acheter bio ( pas de pesticides, meilleur pour l’environnement et la santé…)et la réalité rappelée dans votre article.Ceux qui vendent du bio induisent sciemment les consommateurs en erreur ( car eux ils savent), ce qui est répréhensible sur le plan légal.Il faudra un jour qu’ils en répondent.Mais il y a aussi beaucoup de complices ( medias, politiques et même la filière agricole) qui laissent tromper les consommateurs par manque de courage.

  5. Ferme des 1000 vaches : amende de 7.800 euros, immédiatement exécutoire, et une astreinte journalière de 780 euros jusqu’au respect des termes de l’autorisation d’exploiter !!

    Et pan sur le bec !!

    1. Comment réprimer la liberté d’entreprendre , c’est pitoyable.

      Expliquez moi la différence entre 20 fermes de 50 vaches et une de 1000 ?
      D’un point de vue sanitaire , faut être vachement carré dans une ferme de 100 vaches , donc ils seront plus attentifs aux animaux.

      1. Vetoride
        Vous avez raison.
        En générale plus les élevages sont gros, plus les normes sanitaires sont appliquer de façon rigoureuses car sinon les conséquences deviendraient vite ingérable.
        Les bâtiments sont mieux adaptés à la gestion de PB (zone de quarantaine inexistante sur petit élevage qui ne peuvent amortir avec un nombre d’animaux trop faible ces investissements couteux….)

        Les fermes de plusieurs milliers de vache sont nombreuses en Israël. Pour certaines, les vaches sont même équipées de bolus physiologiques (appareil ingérer par la vache qui stagne dans le rumen et effectue par la suite des mesures qui sont transmise par wifi toutes les 15 mn et stockées pour divers analyses (Ph, température, repérage GPS avec suivi des déplacements de la vache…..).

        Un des résultats : plus d’acidose dans ces grosses exploitations (tous les élevages de moins de 100 vaches ont besoin d’intervention vétérinaire tous les ans pour gérer des acidoses sur leurs ruminant).

        Combien d’élevages perdent des animaux tous les ans à cause de ce problème ??? Pas de chiffre mais demander donc à un éleveur….C’est un problème récurrent en élevage laitier.

        En Israël, grâce à ces gros élevage qui peuvent amortir de tel investissement sur de nouvelle technologies, les vaches sont détectées avant que l’acidose ne se déclenche (variation du Ph ruminal et modification de ses déplacement habituel qui alerte du Pb à venir)
        Elles sont aussitôt sorties de leur lot (lot d’une cinquantaine de vaches) et mis à la paille (il faut les faire ruminer pour redescendre le Ph ruminal).
        En résumer elles sont « soignées »sans médicament avant d’être malade.

        Le commentaire d’Eliane est typique des personnes qui parlent de sujet qu’elles ne connaissent pas du tout.
        Le plus risible devant ce genre de cas c’est de voir que ces incompétent(e)s se gargarisent de contentement devant ce genre de bêtise(cas des mille vaches) alors qu’ils font preuves d’une ignorance crasse dans ses divers domaine.

        Là encore, que va-t-il se passer : Nos élevage vont il devoir disparaître à cause des conneries des escrologistes ignare par bêtises ou par croyances (même résultat).
        Il est certain que la concurrence entre nos petits élevages et les gros qui se développent partout (très nombreux gros élevage laitier en Allemagne) ne va pas arranger les choses.
        Le consommateur (c’est lui qui commande) achètera toujours le moins chère. (Je parle de l’ensemble de la population pas des nantis qui peuvent se permettre de payer plus chère (comme le bio) en faisant beaucoup de bruit alors qu’ils ne représentent qu’une petite partie de la population).

        Eliane

        Votre « pan sur le bec » me fait de la peine pour vous car vous êtes surement une personne « sympathique » ce qui n’empêchez pas que vous êtes également totalement ignorante de ce que sont les élevages et les conditions d’élevages d’aujourd’hui et que par conséquent vous en arrivé à dire de grosses connerie (mais avec surement une « bonne foi »).

        Une simple vérité économique en élevage incompréhensible pour beaucoup :

        Pour que les animaux produisent le plus (du lait ou des GMQ (viande)), il faut impérativement qu’ils soient en bonnes conditions (alimentaire, sanitaire….) sinon la production baisse .
        Et comme pour toutes entreprise il faut produire le plus possible (par rapport au investissement) pour durer.

        Si on juge le « bien être » animal par rapport à la notion du « bien être humain » on est forcément à côté de la plaque.

  6. Vous l’avez dit ! Les animaux sont mieux traités.

    Et en plus, de l’emploi supplémentaire créé et nettement moins de risque de propagation épidémique d’un pathogène comme l’ESB par exemple.

    Si la liberté d’entreprendre permet de faire tout et n’importe quoi, elle n’est pas très judicieuse…

    1. Eliane

      Vous confirmez le fait de ne rien connaitre sur le sujet ou vous vous permettez quand même d’intervenir.

      Pour avoir suivi des élevages laitiers pendant 5 ans, je peux vous affirmer que vous avez plus de Pb sanitaire en moyenne chez les petits élevages que chez les gros qui ne peuvent se permettre le moindre écart.

      Je parle bien de moyenne et non de cas particulier.

      En général :
      Gros élevage = grosse capacité d’investissement amortissable sur un grand nombre d’animaux.(bâtiment plus adapté…..)

      Petit élevage = petite capacité d’investissement amortissable sur un petit nombre d’animaux.

      NOS ELEVEURS GERENT DES ENTREPRISE qui doivent être rentable pour qu’ils en vivent.

      1. Le fric, le fric !
        La rentabilité, la croissance infinie, la compétitivité, la guerre économique !
        Vous n’avez hélas que ces mots-là à la bouche malgré vos apparentes bonne foi et sympathie.
        En ce qui me concerne, je préfère 500 petits agriculteurs à 1 gros agro-manager qui ne pense qu’à faire du business.
        Il est grand temps de changer de logiciel si l’on ne veut pas foncer dans le mur !

        1. Eliane quand vous dites :

          « Le fric, le fric ! La rentabilité, la croissance infinie, la compétitivité, la guerre économique ! Vous n’avez hélas que ces mots-là à la bouche malgré vos apparentes bonne foi et sympathie ».

          Même si cela vous dérange, l’économie pour une entreprise reste d’une importance capitale.

          Le fait que je parle rentabilité en élevage vient peut-être du fait que je travaille avec eux et que par conséquent je les connais bien.

          Perso je n’ai pas de problème avec le fait que quelqu’un qui travail veuillent en contre parti pouvoir vivre de de sa rémunération et pouvoir offrir des vacances a sa famille avec un salaire un minimum décent par rapport aux heures travailler.

          Qu’est-ce qui vous gêne dans le fait qu’un chef d’entreprise soit aussi un bon gestionnaire pour que son entreprise puisse durée.

          Si une entreprise quel qu’elle soit n’est pas rentable elle tombe.
          Il n’y a pas de différence avec les entreprises agricoles.

          Vous vivez dans le monde des bisounours peut être??

        2. @ Eliane
          « Le fric, le fric ! La rentabilité, la croissance infinie, la compétitivité, la guerre économique ! »
          Faut bien payer les inactifs…qui ont encore moins les moyens de se nourrir 🙄

          @ yann
          Très bonne approche du problème, je rajouterais le partage du travail…à plusieurs ça passe mieux qu’en individuel!
          Mais j’ai bien peur que ça ne serve pas à grand-chose pour un cerveau déjà ramolli 😉

        3. @ Eliane

          Il serait temps d’ôter vos petites lunettes vertes et roses (le mélange donne une drôle de couleur peu engageantes!!

      2. Et leurs animaux sont leur gagne pain et ils en prennent soins , faut voir la tête d’un agri quand une bête est malade !
        De plus ils adorent leurs bêtes ( aussi ceux qui font de la vache allaitante , paradoxal mais faut avoir vécu dans le milieu pour comprendre )
        Et ma chère Eliane , c’est bien une chose que vous ignorez .

        PS :
        1*vous avez ce qu’est une vache allaitante ?
        2*L’avantage d’une Holstein sur une Montbeliarde ?
        3* La différence entre une charolaise et une limousine ?
        (la limousine n’a pas 4 roues !! )

    2. Eliane vous dites :

      « Et en plus, de l’emploi supplémentaire créé et nettement moins de risque de propagation épidémique d’un pathogène comme l’ESB par exemple ».

      Vraiment tous faux ma pauvre dame.

      Petit élevage = un éleveur qui doit faire 70 heures par semaine sans weekend et très peu de vacance.

      Gros élevage = nombreux salarier payer à l’heure et qui en font beaucoup moins que les petits éleveurs. (Organisation pour les astreintes de weekend et cinq semaines de congé comme tout le monde)

      Renseigner vous du nombre de salariés présent rien que sur la ferme des mille vaches.
      On n’est pas à deux salarier pour remplacer un petit éleveur mais presque.

      Pour l’exemple de l’ESB, là encore vous êtes vraiment dans les choux.
      Le prion fautif se transmet par les aliments ! Le nombre d’animaux n’a strictement rien à voir avec le risque ESB.

      Autre bêtise courante que vous répétez:

      1000 vaches ne veut pas dire 1000 vaches élevées ensemble.
      Elles sont sur la même exploitation mais sont « gérées/parquées/allotis » par lot de 40 à 60 vaches maximum suivant les options d’organisation des bâtiments et du système générale de l’exploitation.

      Votre image de l’éleveur laitier date du début du siècle et pour info les passionner (il le faut en élevage) ne veulent plus de ces conditions de travail.
      Ils ont eux aussi le droit de vivre ailleurs que dans leur étable et passer du temps avec leurs famille.

      Pour finir, il est certain que les animaux sont élevés dans de meilleurs conditions aujourd’hui dans nos élevage qu’il y a 100ans.(il y a 100 ans les bêtes étaient toutes à « l’attache » ce qui est même interdit aujourd’hui).

    3. La Liberté c’est la Liberté, restreindre la liberté c’est la dictature !!!
      Je préfère un pays libre avec chaque citoyen responsable de ses actes qu’une dictature ou l’état gère tout et personne n’est responsable de rien !!!

  7. En plus, l’amende est pleinement justifiée car la loi n’a pas été respectée, d’où le pan sur le bec approprié !

    1. « En plus, l’amende est pleinement justifiée car la loi n’a pas été respectée, d’où le pan sur le bec approprié »

      Là nous allons finir par être d’accord.

      A partir du moment où la justice à trancher, la réglementation doit être respectée. OK

      Ce qui est minable s’est cette décision de justice de limiter l’effectif a 500 vaches pour des raisons purement et crassement démagogique.

    1. http://www.reporterre.net/Aux-Mille-vaches-Ils-m-ont-traite-comme-un-chien-et-ils-maltraitent-les-vaches

      Attention quand même a cette source d’info que je vous transmet. A prendre avec des pincette. Mais pour votre question l’info semble objective.

      Le salarier viré et rancunier qui semble en avoir beaucoup rajouté dans ses commentaire (info pas dans cette article) parle:

      d’un comptable, d’une secrétaire, deux responsables et une trentaine de salariés a sont arrivé (prévu 1000 vache). A sont départ (500 vaches) il n’y avait plus que 15 salariés(en plus du comptable secrétaire et responsable).

      1. Un éleveur gagne en moyenne 25 000 € avant impôt. La ferme usine, elle, emploie surtout des travailleurs pour des emplois peu qualifiés, 30 à 40% moins bien rémunérés. C’est ce que confirme l’employé viré : » Il y a un gars qui n’était pas mal, je lui ai demandé pourquoi il ne restait pas, il m’a répondu qu’il gagnait 150 euros de plus au chômage ! »

        C’est sans compter la rationalisation du travail où les éleveurs passeront d’un métier noble et complet à celui d’assistant machine pour gérer le bon fonctionnement du robot de traite.

        Autre entrave à l’emploi : l’opération d’accaparement de terre. En s’appropriant la terre, ce projet empêchera les jeunes de s’installer.

        Ce qui me gêne profondément dans cette ferme-usine, c’est qu’elle n’a pas pour vocation de produire une alimentation saine et goûteuse, mais bien celle de produire de l’énergie. Partant de ce postulat, la logique de la performance économique sans limite rend aveugle les agromanagers à certaines réalités du vivant.

        Ce type d’agriculture vide les territoires de leur substance. Défiguration des paysages, concentration de l’élevage, accaparement des terres, compression et précarisation de l’emploi, infrastructures de transport toujours plus vastes et plus rapides. Les campagnes se vident de leur vie et de leur substance pour laisser place à une exploitation industrielle du vivant, sans hommes et surtout sans état d’âme. Quelle vie de village et de ville possible dans de telles conditions? Pendant que les campagnes se meurent, allons-nous continuer à nous entasser dans les périphéries des centres urbains pour le rituel boulot-métro-dodo?

        1. Eliane !
          vous êtes une idiote ( dans le sens premier du terme !)

          Vous êtes incapable de différencier une vache à viande d’une laitière !

      2. @ yann
        « A prendre avec des pincette. »
        et en se bouchant le nez!
        D’après le responsable c’est 15 personnes au total pour l’élevage plus 3 à la méthanisation. Il précisait avoir visité plusieurs fermes du genre en Allemagne et en Europe du nord : « (…) par exemple une ferme bio de 1200 vaches en Suède … sont gérées avec du personnel géré à l’européenne (c’est à dire avec des salaires compatibles avec ce qui se fait dans les entreprises et des congés payés).
        Les salariés sont payés au mini au smig horaire, heures sup + prime du dimanche payées. »
        Compte-tenu du battage et de la pression des opposants auprès d’acheteurs comme Senoble qui ont vite fait arrêté la collecte, le lait part en Belgique…
        Je doute au vu des obstacles que ce modèle de ferme s’étende en France avec pas moins de 2 ministères pour y mettre des bâtons dans les roues…

        http://www.lafranceagricole.fr/video-et-photo-agricole/actualites-evenements/ferme-des-1-000-vaches-nous-ne-sommes-pas-hors-la-loi-michel-welter-chef-d-exploitation-105507.html

    2. Elaine a plus de compassion pour des vaches que pour des êtres humains qui triment dans des conditions proche de l’esclavage dans certaines usines d’extreme-orient.

  8. Même André Bonnard, de la Fédération nationale des producteurs de lait, branche laitière du syndicat FNSEA n’est pas dupe : « Pour nous, le problème n’est pas le nombre de vaches, c’est celui du modèle d’agriculture. Il n’est pas celui d’un industriel qui crée une usine à faire de l’argent. La passion de 95 % des éleveurs c’est l’élevage, pas la rentabilité des capitaux ».

    Cette déclaration prend tout son sens quand on sait que le promoteur de la ferme-usine Michel Ramery est un entrepreneur du Nord qui a bâti dans sa région un groupe de BTP d’envergure, avec un chiffre d’affaires de 541 millions d’euros en 2012 et 3 550 salariés, et que le magazine Challenges classe M. Ramery et sa famille, propriétaires de 100 % de l’entreprise, au 349e rang des fortunes françaises, avec un capital estimé à 120 millions d’euros. Ainsi, penser que ce Monsieur construit cette ferme-usine pour le bien être des animaux, la bonne qualité du lait, le faible impact sur l’environnement, la création d’emplois… relève vraiment du rêve dans le monde des bisounours…

    Merci pour ces échanges, bonsoir.

    1. @ Eliane
      Au départ c’est le projet d’association de plusieurs éleveurs, ils n’ont touché aucune subvention, rien de votre poche, Madame!
      Vous n’aimez pas les riches pourtant ce sont eux que l’ont sollicite le plus dans ce pays pour faire tourner la baraque!

      1. Ah ah, ben voyons, surtout Total qui en dépit de bénéfices records n’a pas payé pas d’impôts sur les sociétés en France pendant de nombreuses années, n’est-ce pas !?

        Mais vous allez pouvoir vous réjouir, la taxe sur les transactions financières (0,1% sur les actions et obligations et à 0,01% sur les produits dérivés, mon dieu les spéculateurs vont s’appauvrir !) ne sera pas mise en œuvre au 1er janvier 2016 comme prévu. Les traders ont encore de beaux jours devant eux, pas étonnant avec des gens comme vous qui les soutiennent. Alors, heureux ?
        Quelle tristesse…

        1. Eliane vous ne savez pas de quoi vous parlez !
          Total a peu être fait des bénéfices record et alors ?
          il faut rapporter ça au chiffre d’affaires et le boulanger de votre quartier fait mieux que TOTAL ( 5% résultat net /CA pour Total en moyenne )
          Normal qu’il ne paye peu d’impôts en France , la grande partie de son activité est à l’étranger …!!
          Quand au mot « SPECULATEUR » dont l’usage immodéré est révélateur d’un état d’esprit douteux .
          Quand vous placez vos économies sur un Livret A ou que achetiez votre logement vous espérez (spéculez) que vous en tirez un revenu (Livret A) ou que la vente de votre logement vous rapporte au mini ce qu’il vous a coûter , NON ????

          1. Perdu, je suis en habitat participatif avec clause de non spéculation justement !
            Vous ne pouvez même pas imaginer que certains de vos concitoyens ne pensent pas qu’à gagner tjs plus d’argent, c’est d’une tristesse ça aussi…

        2. TOTAL est déficitaire en France c’est pourquoi il ne paie pas cet impôt (IS), il verse quand même 950 M d’€ d’impôts et taxes à la France, pour payer ce genre d’aide publique:
          « J’ai préféré que la clause anti-spéculative reste optionnelle pour qu’elle ne soit pas un frein aux projet » a précisé Cécile Duflot. Toutefois seules les coopératives d’habitants ayant inscrit dans leur statut le choix de la non-spéculation devraient pouvoir bénéficier d’aides publiques. Parmi elles, l’accès aux fonds d’épargne de la Caisse des dépôts auquel la ministre souhaite voir accéder les coopératives d’habitant et les aides des collectivités locales notamment sur le foncier. »
          Duflote 2013

    2. Eliane vous dites :

      « Ainsi, penser que ce Monsieur construit cette ferme-usine pour le bienêtre des animaux, la bonne qualité du lait, le faible impact sur l’environnement, la création d’emplois… relève vraiment du rêve dans le monde des bisounours… »

      Qui a dit cela ??

      Vous sous entendez donc que ce monsieur, parce qu’il est un entrepreneur capable de faire travailler 3500 personnes dans son entreprise de BTP veut donc forcément polluer faire du mal au vache et surtout enmmerder tous les écologistes qu’il pourrait trouver !!!!

      Comme beaucoup de vos « amis », vous êtes certain que ceux qui peuvent réussir /entreprendre (et riche en plus) sont forcément des « malhonnêtes, méchants pollueurs, prêt à tout sans foi ni loi ».

      Pour résumer, vous ne connaissez rien en élevage laitier, vous balancer des infos que vous ne maitriser pas du tout, et tout cela non pas parce qu’un élevage de 1000 vache serrait un problème (vous n’êtes pas capable de le juger) mais seulement par le fait que c’est un entrepreneur qui réussit (riche) qui le fait.
      Vous êtes d’une tristesse à pleurer.

      Une super analyse/explication appropriée de W.Seppi qui vous concerne :
      http://seppi.over-blog.com/2015/08/le-risque-croissant-des-contrepreneurs.html

      1. Désolée mais la logorrhée de ce blog n’est qu’une caricature grossière. Cette vision manichéenne de l’innovation traduit une vision très subjective et bornée. Dommage…

        A lire les commentaires de certaines intervenants, je pense qu’on ne sera jamais d’accord car nous n’avons pas la même vision du monde. Je respecte vos points de vue mais pour vous donner un exemple, je n’admettrai jamais qu’au motif d’amplifier les profits de quelques lobbys déjà nantis, on permette de construire des aéroports sur des terrains agricoles alors qu’il y a déjà un aéroport à proximité.
        Vous, vous y êtes favorables, peu importe les conséquences. 2 Visions du monde qui divergent mais les gens réfléchissent de plus en plus et sont de plus en plus nombreux à défendre leurs territoires face au rouleau compresseur imposé.

        1. Eliane

          Vous avez malheureusement raison pour une chose:

          Vous et beaucoup d’autre sont exactement dans les cas décrit par WS dans le lien que je vous redonne.

          http://seppi.over-blog.com/2015/08/le-risque-croissant-des-contrepreneurs.html

          Pour l’aeroport: pas d’avis,je ne connais pas le sujet mais des questions me viennent a la lecture de votre remarque:
          Où construire un aeroport (si besoin) ailleurs que sur des terre agricole????
          Là encore pb dans votre argumentation!!

          1. Là encore problème de compréhension yann.
            La bonne question est : A t-on besoin d’un nouvel aéroport alors que notre pays en comporte déjà des dizaines ?
            Le « on » reflète ici la société, pas l’entreprise de BTP ou la compagnie aérienne…

            Le problème vient souvent de là, les questions posées sont souvent mauvaises. Comment voulez-vous que les réponses soient les bonnes…

          2. Eliane

            Non, je vous ai parfaitement compris.

            D’ailleurs dans ma question était mis entre parenthèses « si besoin »
            « Où construire un aéroport (si besoin) ailleurs que sur des terre agricole ?? »

            Perso, je suis incapable (pas dans mes compétences) de savoir si il y a réellement besoin ou pas d’un nouvelle aéroport à Nantes.

            Ce dont je suis « presque sure » également, c’est que vous non plus n’avez pas les compétences nécessaire pour avoir un avis objectif sur ce fait.

            Vous connaissez les réels besoins futures autour de Nantes en transport aérien?

            Le Pb majeurs des antis « on ne sait même plus quoi » est que volontairement (les pires) ou involontairement, ils racontent souvent n’importe quoi. (J’en ai la preuve dans le domaine que je maitrise à savoir l’agronomie et le monde agricole avec qui je travaille depuis 20 ans).

            Anti « on ne sait même plus quoi » : Et vous, vous êtes anti aéroport ou anti disparition des terres agricole ????

          3. @ yann

            « Perso, je suis incapable (pas dans mes compétences) de savoir si il y a réellement besoin ou pas d’un nouvelle aéroport à Nantes.

            Ce dont je suis « presque sure » également, c’est que vous non plus n’avez pas les compétences nécessaire pour avoir un avis objectif sur ce fait. »

            Mais non vous n’êtes pas incapables, vous pouvez-vous informer comme vous le faites apparemment sur d’autres sujets qui vous intéressent peut-être plus. C’est également la démarche que je pratique pour me faire un avis objectif sur la question.

            Donc ce qu’on apprend au sujet de l’aéroport, c’est que pour justifier le projet de NDDL, il a souvent été dit que l’aéroport actuel de Nantes Atlantique serait prochainement saturé. Or cet aéroport à une seule piste a un trafic 5 fois moindre que des aéroports similaires à une piste. Ses capacités sont largement suffisantes.D’ailleurs, la Direction Générale de l’Aviation Civile a remis en 2013 une étude indiquant que la capacité de l’aéroport actuel pourrait être portée à 9 millions de passagers par an. Et 9 millions, c’est justement le trafic espéré par les porteurs de projet de Notre-Dame-des-Landes pour… 2060.

            Quant au Canard enchaîné, il a mis la main sur le permis de construire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL), l’édition du 8 octobre dévoile que les installations prévues… sont plus petites que celles de l’actuel aéroport. Alors même que l’argument principal avancé par les tenants de ce nouveau chantier, dont les pouvoirs publics, est – je le répète – la saturation de cet aéroport existant de Nantes-Atlantique !

            Du coup, Le Canard s’est aperçu que les dimensions du nouvel aéroport ne correspondent même pas aux recommandations du Service technique de l’aviation civile (Stac), qui avait rendu un rapport sur l’augmentation des capacités de Nantes-Atlantique. Déposé par Vinci, à qui l’Etat a confié la construction pour la somme de 450 millions d’euros (partenariat public-privé), le permis de construire de NDDL prévoit par exemple un hall d’accueil de 2 670 m², alors que le hall de Nantes-Atlantique mesure 4 200 m², et que le Stac préconise 5 000 m² pour accueillir 5 millions de passagers. Idem pour les comptoirs d’enregistrement (28 pour NDDL, 34 pour Nantes-Atlantique et 40 préconisés par l’aviation civile), les salles d’embarquement (30% plus petites à NDDL) ou les zones de parking des avions.

            Enfin des témoignages de personnes « compétentes » comme vous dites :
            – Jacques Bankir, ancien directeur chez Air France, ancien PDG de Régional CAE : « NDL est totalement inutile »
            – Nicolas Notebaert, directeur de Vinci Airports : « Ce transfert n’est pas une réponse à des problèmes aéronautiques, mais un choix politique de développement du territoire »

            A lire aussi la position de pilotes sur l’inutilité d’un nouvel aéroport :http://www.ouest-france.fr/des-pilotes-un-nouvel-aeroport-pour-quoi-faire-575024

            Vous voyez vous pouvez devenir compétent, vous en avez les capacités !

          4. L’agriculture ne sert plus à nourrir les populations, mais à produire des devises.

            ROBERT LINHART
            Philosophe français

          5. Ah c’est bien vrai ça !
            Heureusement en bio, et local on a encore de bons produits à se mettre sous la dent. Parce que les devises, c’est pas très comestibles 😉

          6. Robert LINHART:

             » Dans son Panthéon brillent toujours les figures de Marx, Lénine, Althusser … et Mao. Il fut du voyage en Chine en 1967 à l’invitation du PC. «On y a vu ce qu’on a bien voulu nous montrer.» Aux militants français fut expliqué un jour dans une ferme : regardez comme la pensée de Mao fait bien grossir les choux et les tomates. Et lui, le brillant normalien, a bien voulu gober ça, «un peu». »
            http://www.liberation.fr/culture/2010/05/17/retabli_626472

            Ouais, une « pointure » dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture, ça ce voit…

        2. Sur l’aéroport, c’est avant tout une question d’aménagement du territoire.
          L’actuel aéroport est enclavé entre Nantes et le lac de Grandlieu: il n’y a qu’une misérable route pour accéder à la fois à l’aéroport et aux entrepôts. Et de plus, collée au périf nantais et ses embouteillages quasi continus. (je ne parle pas des avions qui survolent à basse altitude, l’agglomération…).
          Le terrain pris par l’aéroport actuel serait nettement mieux valorisé pour des constructions de logements, ce qui réduirait la pression foncière pour les futurs propriétaires, même si une piste restait ouverte pour Airbus.
          Le projet de NDDL date de 1967, dan une zone qui ne présente pas un intérêt agronomique fantastique. Ah, si, c’est une zone « humide », justement parce que la zone était réservée au futur aéroport, donc, peu d’aménagements agronomiques ont été entrepris (drainage).
          Où il sera situé, tout l’ouest de la France y aura accès. Quand j’entends dire qu’il y a suffisamment d’aéroport en France, c’est manifestement de la part de gens qui ne prennent pas ou peu l’avion dans l’ouest. Pour des lignes moyennes, on est obligé de coltiner Paris (quel bonheur de se taper le train, les connections de CDG ou Orly).
          Une entreprise ne s’installera dans la région que si il y a des connections aériennes correctes à proximité. Sinon, elle ira en IDF, ou Lyon. Parce que figurez vous que pour une entreprise se développe, il faut aller chercher les affaires hors des frontières. Le local, c’est une niche.
          Les anti NDDL se plaisent à présenter par exemple, le PDG de Fleury Michon qui préfèrerait un pont supplémentaire sur la Loire , plutôt qu’un aéroport. Sauf que Fleury Michon fait presque tout son business en France et n’est pas concerné. Etonnant non?

          1. D’accord à 100% avec Douar, il suffit de regarder une carte de France pour comprendre l’intérêt de notre Dame des Landes, en sus, une branche du TGV déviée vers cet aéroport avant Nantes, avec les gares de Massy et le Mans et c’est tout le sud de la région parisienne qui sera intéressé.

            Moyen aussi de suppléer aux mauvaises conditions hivernales en région parisienne et sur Roissy, proche de l’océan, avec moins de risque de neige et de verglas, un formidable complément à l’aéroport de Charles de Gaulle.

            On ne peut écarter que ces zadistes soient stimulés (quelques billets de 20 par ci, quelques bouteille de 1664 par là, quelques paquets de tabac ou d’herbe plus loin) en sous main par un concurrent du groupe Vinci qui est partie prenante du projet d’aéroport.
            On ne sait toujours pas quels sont les généreux donateurs qui permettent à ce bordel ambulant d’exister, jamais sans justifications économiques…apparentes.

            Les zadistes leaders sont en général plus chers, ils ne fument pas, boivent moins mais touchent plus de « biftons », normal ils sont leaders.

          2. 1*quel merdier pour prendre l’avion à Nantes. !
            2* vivement l’autre Aéroport !
            3*l’argument de la piste ne tient pas , à Stansted il y a une piste et ils accueillent 20 millions de passagers.
            Mais Stansted est en pleine campagne , Nantes est trop proche de la ville.

            Un gros aéroport plus près de Rennes est une très bonne idée (dommage pour St Jacques ).

          3. Juste un petit commentaire pour Eliane, qui nous sort l’avis des pilotes d’Air France sur le projet de NDDL.
            1- effectivement, ils sont plutôt contre, mais d’une manière plus prosaïque: ils seront obligés de déménager du sud Loire où ils habitent aujourd’hui, alors vous comprenez…
            2- De plus, je ne vois pas en quoi des pilotes auraient un avis plus pertinents que d’autres en terme de gestion du territoire. C’est totalement en dehors de leurs compétences.
            3- l’avis de Régional : les pauvres, ils sont complétement largués en terme de part de marché par les compagnies low cost (Vueling, EasyJet…) ces mêmes compagnies qui ont permis de faire voyager des millions de personnes qui sans elles, n’auraient jamais pu prendre l’avion. Alors, son avis est basé sur un modèle complètement dépassé, à la glorieuse époque où prendre un avion, était un signe d’appartenance aux CSP+. Mais ce bon temps (pour AF, Regional) est révolu.

    3. « La passion de 95 % des éleveurs c’est l’élevage, pas la rentabilité des capitaux »

      >>> Ben voyons! Tout le monde il est bon, tout le monde il est beau! Si tous les gars du monde voulaient se donner la main…….

  9. En tout cas le gouvernement aura coupé l’envie à tout éleveur de se lancer dans les élevages modernes et compétitifs de grande taille! 10 ans de débats pour en arriver là!Par leurs comportements les politiques et la justice du mur des cons à casser les opportunités et les espoirs de se positionner sur le marché mondial et de créer ainsi de nombreux emplois ( comme l’a fait la Nouvelle zélande). … pendant ce temps de nombreux pays raisonnent à plus de 10 000 vaches! Mais ce n’est pas grave on achètera notre lait aux Allemands ou bien encore mieux pour nos gauchistes écolos on s’en privera.Les gros élevages modernes sont bien supérieurs en termes de bien être humain ( temps de travail), bien être animal (hygiène, alimentation, traite), d’environnement ( traitement des déjections). Je comprends et je respecte les 2 à 3 % de nostalgiques qui ont peur des évolutions technologiques mais nos politiques qui sabordent l’intérêt général des Français sont des traîtres qui devront rendre des comptes au peuple, enfin espérons le.

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