Voici un sujet dont on entend peu parler : la multiplication de nouvelles maladies auxquelles sont confrontées de nombreuses espèces d’arbres depuis quelques dizaines d’années. Sud Ouest publie aujourd’hui une bonne synthèse de cette problématique et des pistes de solutions qui s’avèrent pour le moment assez maigres. Que cela soit contre la bactérie Xylella sur l’olivier, la graphiose de l’orme ou encore le chancre coloré du platane. Bizarrement, les associations environnementalistes, s’expriment assez peu sur le sujet. Il serait intéressant d’entendre le point de vue d’un François Veillerette…
Les arbres assaillis par de nouvelles maladies : allô Générations Futures ?
31 août 2015 4 commentaires sur Les arbres assaillis par de nouvelles maladies : allô Générations Futures ?
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PEU PARLE ??
Alors là je pouffe .
C’est clair, on les entends JAMAIS parler de quelconque maladie… on pourrait presque les renommer « Sauvons les maladies » ou « les amis des virus et des bactéries »
Allo génération future mais lorsque l’on consulte la recherche on peut être aussi surpris:
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/quelle-souche-et-qui-la-propage-les-questions-au-c-ur-de-la-mission-de-l-inra-202-111779.html
« S’il s’agit de cigales, vous comprenez que toute lutte insecticide est impossible ! Des insectes, il peut y en avoir partout, on ne va pas déverser des tombereaux de produits dans la nature. Il faut trouver d’autres méthodes de lutte, comme le contrôle biologique, afin d’empêcher la bactérie de se répandre. On peut ainsi empêcher l’insecte vecteur de se reproduire. En Italie par exemple, ils incriminent la cicadelle Philaneus spumarius. Nous connaissons un parasitoïde des œufs, une petite guêpe capable de pondre dans ses œufs pour les détruire. L’autre méthode consiste à identifier les plantes hôtes de l’insecte vecteur et à les éliminer des oliveraies par la tonte, le brûlage et un léger labour sous les arbres. C’est du ressort de l’agriculteur. »
Donc ce brave chercheur, ce n’est pas un nul mais trop formaté au non chimique nous propose:
1- le brûlage
2- un léger labour sous les arbres
Résultat car nous sommes bien en Corse :
1-http://www.haute-corse.gouv.fr/risque-incendie-m114.html
2-Début octobre : « On devrait observer entre 50 et 100 mm de cumuls de pluie sur une grande partie de l’île et localement jusqu’à 150 à 250 mm supplémentaires sur le littoral Est et les massifs.
Sur l’ensemble de l’épisode (depuis la nuit de mercredi à jeudi et jusqu’à vendredi), les cumuls localisés pourraient atteindre 200 à 250 mm voire ponctuellement plus de 300 mm. »
Bref notre chercheur veut mettre le feu à la Corse vu le nombre de foyer de la bactérie identifés, suite à des brulages « légers » . C’est le propos qui l’est …léger…m
Allo génération future… mais lorsque l’on consulte la recherche on peut être aussi surpris, retrospectivement pour cette affaire corse:
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/quelle-souche-et-qui-la-propage-les-questions-au-c-ur-de-la-mission-de-l-inra-202-111779.html
« S’il s’agit de cigales, vous comprenez que toute lutte insecticide est impossible ! Des insectes, il peut y en avoir partout, on ne va pas déverser des tombereaux de produits dans la nature. Il faut trouver d’autres méthodes de lutte, comme le contrôle biologique, afin d’empêcher la bactérie de se répandre. On peut ainsi empêcher l’insecte vecteur de se reproduire. En Italie par exemple, ils incriminent la cicadelle Philaneus spumarius. Nous connaissons un parasitoïde des œufs, une petite guêpe capable de pondre dans ses œufs pour les détruire. L’autre méthode consiste à identifier les plantes hôtes de l’insecte vecteur et à les éliminer des oliveraies par la tonte, le brûlage et un léger labour sous les arbres. C’est du ressort de l’agriculteur. »
Donc ce brave chercheur, qui n’est pas un nul, plutôt un bon dans son domaine mais trop formaté au non chimique ou qui a peur du politiquement incorrect nous propose:
1- le brûlage
2- un léger labour sous les arbres
Résultat car nous sommes bien en Corse :
1-http://www.haute-corse.gouv.fr/risque-incendie-m114.html
2-Début octobre : « On devrait observer entre 50 et 100 mm de cumuls de pluie sur une grande partie de l’île et localement jusqu’à 150 à 250 mm supplémentaires sur le littoral Est et les massifs.
Sur l’ensemble de l’épisode (depuis la nuit de mercredi à jeudi et jusqu’à vendredi), les cumuls localisés pourraient atteindre 200 à 250 mm voire ponctuellement plus de 300 mm. »http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/environnement/article/intemperies-la-corse-placee-en-vigilance-orange-orage-et-pluie-inondation-par-meteo-france
Bref notre chercheur veut mettre le feu à la Corse vu le nombre de foyers de la bactérie identifiés fin septembre, suite à des brulages « légers » .
C’est bien le propos qui l’est …léger… mais lourd de conséquences.
Et pour le labour même léger, avec 100 mm de pluie en 24 heures début octobre , c’est la colline labourée qui va se retrouver dans la méditerranée.
Bref pour éviter de prononcer le mot herbicide, mot maudit pour un chercheur , autre moyen de détruire les plantes hôtes, il est proposé de mettre le feu à toute la Corse, et de faire en sorte, via le labour, que ce qui n’avait pas brulé se retrouve emporté par les flots et dispersé dans la méditerranée, du moins la terre fertile.
C’est ce que l’on appelle, un raisonnement écologique: On brule toute la végétation suite au brulage du sol qui gagne le reste par temps sec ou suite au labour, même léger, on favorise le décapage du sol par les pluies intenses qui caractérisent le climat de la Corse.
A priori, ces conseils éclairés n’ont pas été suivis car il existe aussi des gestionnaires responsables dans les services de l’Etat qui n’écoutent pas toujours les chercheurs inhibés par le trop politiquement correct…ouf!