François Veillerette s’allie avec l’extrême gauche

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Militant anti-pesticides par principe, François Veillerette, conseiller régional EELV de Picardie, a annoncé sa démission et celle de deux autres élus du groupe « Écologistes » du Conseil RégionalFrançois Veillerette et ses deux acolytes ont formé un groupe estampillé EELV, favorable à un rapprochement  avec le Front de Gauche. Quant aux autres élus du groupe initial, ils restent « partisans de larges listes d’union de la gauche dès le premier tour des élections régionales, ou à défaut de listes écologistes autonomes”  tout en fustigeant la « gauchisation » d’EELV.
François Veillerette de commenter  “Les choses sont beaucoup plus simples comme cela. La clarification s’imposait puisque nous ne sommes plus sur les mêmes positions… »
Les masques tombent ! Vive l’ultra gauche !

19 commentaires sur “François Veillerette s’allie avec l’extrême gauche

  1. Les masquent tombent… mais pas la cravatte !
    Extrême gauche en-cravatée, ça fait désordre.

      1. Merci du conseil, mais les débats de fond je les réserve à d’autres que Veillerette… et votre post ne m’incite pas à en initier un avec vous.

  2. « Militant anti-pesticides par principe… »

    En êtes-vous bien sûrs ?

    Le militantisme anti-pesticides ne serait-il pas, tout simplement, un fond de commerce ? Un élément du plan de carrière ?

    Il était président de Greenpeace France de septembre 2002 à juin 2005, puis vice-président en 2008 et 2009.

    Il a co-fondé le MDRGF en 1996. Était-ce pour doter GP d’un faux-nez ou pour lancer une carrière personnelle ? Ou les deux ?

    On peut aussi poser la question inverse. Ne serait-il pas militant anti-pesticides par escalade d’engagement, par incapacité d’admettre l’irresponsabilité d’un positionnement passé ?

    Ou encore la question du désir de se faire statufier de son vivant ?

  3. Oui enfin, « ultra-gauche », « extrême-gauche » : franchement, entre ces gens-là et les nervis du FN, il y a quand même un monde.

    1. @ Vincent

      « Oui enfin, « ultra-gauche », « extrême-gauche » : franchement, entre ces gens-là et les nervis du FN, il y a quand même un monde. »

      >>> Ah! Bon! Vous croyez vraiment çà? Vous ne trouvez pas qu’il y a pas mal de « nervis » aussi chez les zadistes par exemple? En disant çà je ne suis certainement pas en train de « défendre ou de soutenir » le FN!!!

  4. Encore une preuve que le front de gauche radicale tombe dans la méfiance envers l’expertise et oublie la démarche scientifique. Triste fin pour un mouvement issu quand même du rationalisme et du progrès.

  5. EELV s’affiche de gauche, voire d’extrême-gauche. OK.
    Mais l’écologie, et en particulier sa branche pro-bio extrémiste et « anti-pesticides par principe », trouve sa source fondamentale dans une droite ultra-réactionnaire. C’est très bien montré dans le livre de Gil Rivière-Wekstein sur le bio.
    On peut d’ailleurs interpréter la reprise de ces thèmes écolos profonds par la gauche et l’extrême-gauche comme quelque chose d’analogue à la « doriotisation » d’avant-guerre : Jacques Doriot étant passé du communisme au fascisme, puis à la collaboration avec l’occupant nazi.

      1. Le lien est complet. Mais pour lire le document il faut le télécharger (voir en bas de la page le lien pour télécharger).

  6. Attention à ne pas jeter toute l’extrême gauche aux orties, on notera une approche intéressante de Nathalie Arthaud à la fois sur le nucléaire et les OGM. C’est antinomique avec l’esprit bobo, beaucoup de socialistes et de républicains pourraient s’en inspirer.

    http://www.quelleenergie.fr/magazine/evenements/presidentielle-2012-efficacite-energetique-nathalie-arthaud-11186/

    « Nathalie Arthaud s’oppose « à toutes les mesu­res, même impo­sées au nom de l’écologie, visant à res­trein­dre la consom­ma­tion popu­laire par des aug­men­ta­tions de prix, par la créa­tion de taxes. » Cette déclaration suppose donc de toujours tirer les prix de l’énergie vers le bas pour ne pas restreindre la consommation. Madame Arthaud va à l’encontre même des préceptes des économies d’énergie pour baisser la facture énergétique. Peut-être que figure dans son programme l’émergence d’une nouvelle source d’énergie, abordable et inépuisable ?

    Les propositions énergétiques et environnementales:

    La candidate communiste révolutionnaire à la présidentielle de 2012 propose un accès à l’énergie comme un droit pour tous. Cette proposition idéologique est peut-être la solution à la problématique de la précarité énergétique. Reste à revoir en détail les modalités de ce droit. Plus pragmatique, Nathalie Arthaud se refuse « à sim­ple­ment mettre en cause des tech­ni­ques par­ti­cu­liè­res, comme les OGM ou le nucléaire… Ce ne sont pas les tech­ni­ques, mais les condi­tions de leur mise en œuvre dans ce sys­tème, ainsi que l’absence d’infor­ma­tion et de contrôle de la popu­la­tion sur ces sujets, qui sont à incri­mi­ner. » Pas de sortie du nucléaire donc mais l’expropriation des grands groupes industriels et financiers. Enfin, la candidate propose tout de même une fiscalité sous la forme d’un bonus/malus pour punir les comportements pollueurs.

    « En tant que com­mu­nis­tes révo­lu­tion­nai­res, nous mili­tons pour sub­sti­tuer au capi­ta­lisme une orga­ni­sa­tion poli­ti­que et sociale qui, tout en se préoc­cu­pant de satis­faire les besoins des hommes, aura le souci de pré­ser­ver l’envi­ron­ne­ment, consi­dé­rant la nature comme un patri­moine à pro­té­ger pour garan­tir à l’huma­nité un avenir viva­ble sur la terre. »  »
    – fin de citation –

    A la nuance de la collectivisation des moyens de production près, nous sommes ici sur une rationalité libertarienne, le contraire de la bobologie.

    Est ce parce que Nathalie Arthaud est arrivée à la LRC en passant par la case évangiles ? cela peut contribuer car son discours n’est pas si éloigné de celui du Vatican.

    Il s’agit ici de ne pas diaboliser nucléaire et des OGM pas des énergies fossiles dont on pourra convenir qu’elles ne sont pas durables et restent polluantes, plus ou autant via les produits de combustion que par le CO2.

  7. Un tel discours donnerait presque envie de voter pour un candidat qui tiendrait un tel discours aux régionales quelle que soit son étiquette , à la nuance de la collectivisation totale des moyens de production d’énergie près, quoique, la privatisation totale de la production d’énergie ou de la distribution d’eau ( confiée à des groupes monopolistiques) , en tant que besoins fondamentaux, pose question et représente un risque majeur, aussi important que la collectivisation totale.

    L’eau, l’air et l’énergie ( électricité et gaz) sont avec l’alimentation diversifiée les besoins fondamentaux des populations.

    Il est du ressort de l’Etat d’organiser leur libre accès et dans des conditions acceptables. Or ce sont les cibles pour les investisseurs justement à cause de ce caractère indispensable, et il suffit juste de rajouter un peu de rareté pour faire flamber le prix.

    On peut se passer de télévision, de cuculture, de voyages au long cours, de match de foot, de concerts ou de feux d’artifice mais pas d’eau, d’air potable ( pas celui du périf de la région parisienne ou des couloirs du métro) ou de nourriture, puis d’électricité ou de gaz dans le cadre d’un confort moderne.

    Bref l’inverse de ce que nous racontent les médias, bobo à souhait.

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