Générations Futures : enfin un journaliste qui pose les bonnes questions !

Partager sur : TwitterFacebook

La dernière enquête « salades » de « Générations Futures » nous a replongé dans le délire écologico-médiatique sur les résidus de pesticides. Et voilà qu’un journaliste sort (enfin !) de celle mêlée de manière positive. Dans un article fouillé, Erwan Seznec, de Que Choisir, a en effet le mérite de poser les bonnes questions  : lien avec l’industrie du bio, offre de services pour le moins douteuse auprès de la grande distribution, lacunes et conclusions hâtives de « l’enquête » sur les salades, etc.

Citons sa conclusion : « Sauf à assimiler la promotion du bio à la lutte du Bien contre le Mal, représenté en l’occurrence par le conventionnel, on peut parler de dénigrement exagéré. L’agriculture biologique est une démarche exigeante et fort intéressante, qui séduit de plus en plus d’agriculteurs. Elle jouit d’un capital sympathie indéniable auprès des consommateurs, malgré des prix relativement élevés. A-t-elle vraiment besoin des raccourcis de l’étude de Générations futures pour marquer encore des points ? »

A diffuser largement évidemment!

4 commentaires sur “Générations Futures : enfin un journaliste qui pose les bonnes questions !

  1. Juste pour signaler que le lien fourni dans votre article ne renvoi pas à « Que choisir » mais à un autre article de votre blog…

  2. Mon cher Seppi,

    merci pour cette brillante analyse mais sur le point très particulier des biopesticides nos pourfendeurs d’OGM sont prêt aussi à détruire l’image du Bt biopesticide si cela permet de porter atteinte à l’image des OGM:
    http://www.globalresearch.ca/monsanto-has-been-lying-about-safety-of-cry-proteins-in-genetically-modified-bt-crops/5478541

    “In 1992 the use of Bt in an Asian gypsy moth control program was associated with classical allergic rhinitis symptoms, exacerbations of asthma, and skin reactions among exposed individuals reporting possible health effects after the spraying operation (7). »

    Il existe cependant des sites qui offrent une information claire qui rend compte du fait et explique les causes réelles, considérant le volume de biopesticide épandu avec le Bt biopesticide, qui est en soit source de problème et avec une fabrication en fermenteur qui ne garantie pas la pureté absolue que permet la synthèse, et encore la synthèse moderne dans des unités basées en Europe et en outre c’est une suspension bactérienne, ce qui n’est pas le cas de la toxine spécifiquement produite par la plante Bt.
    http://academicsreview.org/reviewed-content/genetic-roulette/section-3/3-3-bt-crops-and-allergens/

    et dans tous les cas le problème est le même voire bien pire pour la lutte contre les moustiques avec le bti, pourtant largement utilisé contre les moustiques dans tout le sud de la France et les iles tropicale, comme ici dans une information pour son usage à la Réunion.

    http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Reperes_pour_votre_pratique_-_Les_produits_insecticides.pdf

    « Les préparations larvicides contiennent à la fois l’endotoxine et le
    bacille sous forme sporulée. La plupart des préparations à base de
    Bti sont considérées comme irritantes pour les yeux et suscepti-
    bles d’entraîner des réactions de sensibilisation par contact cutané.
    L’agence de protection de l’environnement US recommande le port
    de masques antipoussières chez les utilisateurs.
    Une étude épidémiologique menée en 2004 a montré la présence d’IgE spécifiques chez des horticulteurs danois exposés. Une étude
    néo-zélandaise menée en population générale après épandage aérien
    a montré une augmentation de symptômes aspécifiques : trou-
    bles du sommeil, difficultés à se concentrer, irritation des voies
    aériennes supérieures, diarrhée, sensation d’inconfort digestif ;
    ces plaintes étaient plus marquées chez les sujets aux antécédents
    de rhinite allergique. »

    juste pour modifier votre texte excellent pour une prochaine publication et souligner que la toxine Bt est bien plus sécurisée que le Bt biopesticide pour toute ces raisons mais Bt biopesticide infiniment plus sécurisé que l’huile de neem puissant perturbateur endocrinien ou spinosad qui pose également problème pour l’applicateur et plus encore l’environnement, un pyrethrinoide puissance 10 pour les abeilles par exemple.

    Ensemble de faits qui militent pour l’utilisation d’insecticide à faible grammage, issus de la synthèse la plus propre possible, celle réalisée en Europe, mais cette information les Eurocrates ne sont plus capables de l’entendre.

Les commentaires sont fermés.