Lu sur la dernière lettre « Référence environnement » « L’état du cheptel apicole est désastreux. Les maladies contagieuses de l’abeille n’ont jamais été gérées », a alerté Gérard Venereau, de la Brigade nationale d’enquête vétérinaire, à l’occasion du colloque « Voler au secours de l’abeille » organisé le 15 octobre à l’Assemblée nationale par le député Dino Cinieri. […] La lutte collective contre le Varroa n’est pratiquée que dans un département, la Vendée. Généraliser la démarche serait bénéfique aux ruchers. « La France compte 650 00 apiculteurs, dont seulement 4 % sont professionnels, remarque Gaston Franco, président d’honneur de la Semaine européenne de l’abeille et de la pollinisation. La généralisation des bonnes pratiques apicoles passera par la nécessaire professionnalisation de la filière. » La création d’une interprofession, appelée des vœux de Stéphane Le Foll, pourrait permettre d’avancer sur ce type de pistes, comme le confirme Arnaud Rousseau, vice-président FOP : « Pour réaliser des liaisons sur le terrain, il est nécessaire de trouver des acteurs identifiés. »
Au-delà des coups médiatiques de certaines associations apicoles (de type UNAF) que nous dénonçons depuis des années sur ce blog, on voit bien que la solution au problème apicole ne passera pas des incantations contre les phytos, leur fabricants et leurs utilisateurs mais par une professionnalisation de la profession largement représentée pour le moment par des « apiculteurs du dimanche ». Ces derniers étant les plus bruyant médiatiquement…et les plus incompétents !
Bonjour
L’incompétence sanitaire des apiculteurs professionnels, c’est sur 200 à 2000 ruches à la fois en France… Encore faut-il avoir les moyens de l’évaluer.
CNRS: « Si il est minuit -5 pour sauver le climat ,il est minuit -3 pour sauver les abeilles »………… Jean Christophe Bureau-INRA-Pr. d’économie à Agro Paris Tech:Si l’on ne prend pas les dimensions environnementales de Long Terme,la COMPETITIVITE de demain,d’avoir des sols vivants,des insectes pour polliniser,des écosystèmes…Si l’on détruit cela,ça ne sert à rien d’être COMPETITIF dans les 3 mois,parce que dans 20 ans,on ne pourra plus PRODUIRE fruits & légumes,sachant que l’INRA a estimé le coût gratuit par an dans le monde de la pollinisation à 154 Milliards…… Pierre Rabhi-J.J Bourdin-Nous nous sommes mis dans un programme de notre propre éjection de la réalité vivante,et la TERRE qui n’a pas besoin de NOUS…elle en sera même peut-être soulagée.)L’AGRO-écologie est une éthique de VIE,car ses 30/40 cm de TERRE d’enveloppe VIVANTE nous sommes entrain de la TUER.Comment allons NOUS survivre,si notre TERRE-EAU-AIR sont pollués.C’est l’INDUSTRIALISATION de l’agriculture qui mène à ça (Périco Légasse au sujet de l’abattoir d’Alès)
http://information.tv5monde.com/info/biodiversite-l-abeille-est-au-coeur-de-l-actualite-54849