Pesticides : le scandale Greenpeace

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L’action de Greenpeace bloquant, hier, l’accès de la centrale d’achat régionale des hypermarchés Leclerc, Socamil, dans la banlieue de Toulouse révèle la faillite de l’Etat, la connivence de l’Agence France Presse et des media et la frilosité du monde économique.

leclerc

« L’objectif est de dénoncer une omniprésence de pesticides dans les produits agricoles, conséquence de l’acharnement » de Leclerc « à acheter de gros volumes de fruits et légumes au prix le plus bas » affirme l’ONG.

Connivence des media :

– Aucun journaliste n’a souligné la contradiction grossière de Greenpeace. L’ONG a publié un rapport le 21 octobre sur les pommes indiquant qu’« aucun des résidus retrouvés dans les échantillons ne dépassait les limites maximales de résidus (LMR) fixées pour les pommes ». Dans le détail, l’étude est en réalité très rassurante pour qui prend le soin de la lire. Alors pourquoi prendre en otage une centrale Leclerc ?

– Que dire de l’AFP qui couvre l’action de 40 militants (combien de salariés au fait et sont-ils réellement 40 ?). Est-ce vraiment une « actu » comme on dit dans le jargon journalistique ? L’info mérite-t-elle une 1ère dépêche samedi 24 octobre pour faire monter la pression puis une autre lundi 26 ?!!!

Faillite de l’Etat :

Le ministère de l’agriculture ne dit rien alors qu’il devrait soutenir le monde agricole et défendre le professionnalisme des filières.

L’ANSES aurait dû envoyer un communiqué pour rassurer les consommateurs sur la qualité sanitaire des fruits et légumes français. Là encore, silence assourdissant.

Et que dire enfin du Préfet qui selon les informations glanées localement incite Leclerc à négocier avec Greenpeace et à promouvoir le bio ?

Frilosité du monde économique :

Face à la pression, Leclerc annonce s’engager « à réduire fortement l’usage des pesticides dans l’agriculture ». La GMS va ainsi mettre la pression sur le monde agricole. A la suréglementation existante en France, Leclerc risque d’ajouter une couche supplémentaire d’exigence sur les paysans alors que les fruits et légumes de France sont sains et produits dans les conditions les plus drastiques au monde !

Au fait, on n’a vu aucune réaction de la FNPF (Fédération Nationale des producteurs de Fruits). Silence de la FNSEA…

 

On laisse ainsi les producteurs seuls, sans soutien moral. Pendant ce temps, Greenpeace poursuit ses actions marketing de fund raising qui sont ses vrais objectifs…


 

 

Rapport Greenpeace : « L’application de pesticides, une opération de routine pour les pommes en Europe. L’ONG présente les résultats de tests effectués sur des pommes vendues par la grande distribution dans 11 pays » – 21 octobre 2015

Grehttp://seppi.over-blog.com/2015/10/greenpeace-et-les-pommes-c-est-le-pompon-en-attendant-pire.html

http://www.forumphyto.fr/2015/10/26/greenpeace-le-bluff-ou-pire-encore

http://www.forumphyto.fr/wp-content/uploads/2015/10/151022CP-ANPP.pdf

 

 

 

5 commentaires sur “Pesticides : le scandale Greenpeace

  1. Cela ne surprendra pas d’une entreprise de mercenaires à couverture écologique, blackwater en Irak ou greenpeace en France même combat même financement , mêmes méthodes.

    Mêmes méthodes! fusils d’assaut pour les uns en Irak et pas en France, pas encore d’usage. Lorsque les greepeaciens se transforment en zadistes ils préfèrent le cocktail russe avec alcool mais sans vodka, la vodka c’est pour le gosier avant d’aller frapper du CRS.

    Non, ce qui est surprenant c’est le traitement qu’en fait la presse bobo, enfin surprenant, pas vraiment désormais.

    Imaginons une bande de zozos manifestant devant une pharmacie parce que cette dernière ne vends pas suffisamment, à ses yeux, de médicaments homoéopathiques ou naturopathes et continue à diffuser des génériques et produits de l’industrie du médicament conventionnelle, bayer, ciba, …

    Des médicaments conventionnels tels que l’aspirine, du paracétamol, brefs des produits avec plein de contre indications (mais qui soignent).

    La première réaction serait de considérer ces zozos comme des malades mentaux, envoyés direct à l’asile.

    Pourtant dans ce dernier cas l’homéopathie est moins chère que la chimie de synthèse, présente moins de danger que les médicaments conventionnels et fait faire des économie à la sécu.

    Dans un tel cas on dirait qu’il y a laboratoire Boiron derrière la démarche de Greenpeace pour le soutien à l’homéopathie.

    Dans notre cas de la centrale des hypermarchés Leclerc, Socamil, dans la banlieue de Toulouse, c’est pour défendre des produits bien plus chers et plus à risque comme on l’a vu en Allemagne avec les graines germées.

    On l’a vu aussi dans la région PACA avec les consommateurs de galettes de sarrasin bio.

    Ces contaminants naturels restent les principales sources de risques immédiats mais aussi avec des effets long terme dans l’alimentation, en lien avec ceux produits par des champignons, cancérigènes, perturbateurs endocriniens que contient plus fréquemment le bio en témoignent les nombreux rappels, tel que…
    http://www.dangersalimentaires.com/2015/10/rappel-son-de-ble-bio/.
    http://amgar.blog.processalimentaire.com/contaminant-chimique/produit-bio-et-mycotoxines-rappel-de-son-de-ble-vendu-en-tremie-par-auchan/

    Le bio peut être intéressant économiquement pour les producteurs et un moyen de maintenir de l’activité dans les campagnes, elle permet une meilleure rémunération du producteur dans le cas de circuits courts .
    Cette production bio correspond à une véritable attente du consommateur comme l’homéopathie pour les patients qui ne veulent pas ou pas trop de médocs classiques.
    C’est de ce point de vue une agriculture utile et qui a toute sa place mais dans ce cas ce n’est pas de l’homéopathie et le bio reste largement plus dangereux que l’alimentation conventionnelle, à cause des contaminants naturels, bactéries ou virus liés au compost et à la fertilisation organique, graines de mauvaises herbes toxiques, toxines de champignons…

    D’ailleurs Leclerc diffusait le même type de produit bio, avec les mêmes risques http://amgar.blog.processalimentaire.com/contaminant-chimique/rappel-ble-bio-chez-leclerc-cause-presence-mycotoxines/

    Alors derrière l’agitation autour de Leclerc faut il voir Auchan et Carrouf qui communiquent un max sur le bio?
    Ce serait très vilain de leur part, mais dans tous les cas, pour moi exit Auchan et préférence pour Leclerc façon d’entrer ( à bon compte) en résistance.

  2. La position de greenpeace, une ONG qui nage dans des eaux bien troubles, est d’autant plus intenable sur le plan médical que l’essentiel de l’exposition aux pesticides n’est pas alimentaire mais liée aux biocides, notamment les insecticides antiparasitaires, contre les poux, les tiques du chien pour éviter qu’ils ne passent à l’homme, la gale…et les moustiques.

    Ce n’est donc pas le rayon alimentation des Leclerc ou autres GMS qui n’ont pas payé le dime verte qu’il s’agit de jeter en pâture aux médias mais le rayon de lutte contre les insectes piqueurs ou les shampoings de la parapharmacie pour lutter contre les parasites animaux.

    Les tahitiens ont un cuisant souvenir des conséquences du refus de leurs autorités de lutter efficacement contre les vecteurs du chik ou du moins suffisamment tôt, en sympathie avec les positions folles de Greenpeace.

    http://www.tahiti-infos.com/Il-y-a-un-an-l-epidemie-de-chikungunya-demarrait-des-malades-souffrent-toujours_a138597.html

    « Le chik, je le sens encore dans ma cheville régulièrement ». Comme cet enseignant d’une quarantaine d’années, ils sont plusieurs milliers à souffrir des séquelles du chikungunya. C’est l’une des particularités de cette maladie. Après la phase aiguë avec douleurs articulaires handicapantes et fièvre, la rémission semble totale. « Et puis voilà des semaines et même maintenant des mois après, je ne sais jamais si je vais pouvoir me lever normalement ou pas » raconte Dominique, une quadragénaire habitant Paea.

    La phase chronique de la maladie avec des manifestations rhumatologiques pourrait concerner dans les mois qui suivent la crise aiguë jusqu’à un tiers des personnes. Un chiffre difficile à estimer car beaucoup ne vont même pas consulter leur médecin. « En fait on ne me donne que des anti-inflammatoires pendant quelques jours et c’est tout, alors j’ai arrêté d’aller chez le taote. Il n’y a pas de traitement définitif » explique une mère de famille qui claudique régulièrement « à cause du chikungunya » et espère surtout « que ça s’arrêtera un jour ».

    Les informations médicales sur la durée de ces séquelles articulaires restent parcellaires car les épidémies de chikungunya, à grande échelle, sont relativement récentes : La Réunion en 2005-2006, les Caraïbes en 2013-2014 et la Polynésie française en 2014-2015. Il semble néanmoins que les atteintes articulaires peuvent durer sur un mode subaigu ou chronique pendant plusieurs années, et ceci d’autant plus fréquemment que l’âge du malade est avancé. Selon une étude rétrospective sud-africaine citée par l’Institut Pasteur, elle concernerait encore 10% des patients trois à cinq ans après une infection aiguë au virus chikungunya.

    Selon les chiffres établis par le Bureau de veille sanitaire à l’issue des cinq mois d’épidémie (d’octobre 2014 à mars 2015), on sait que 70 000 Polynésiens (un quart de la population) est allée consulter un médecin pour une suspicion de chikungunya, mais ils seraient tout autant à ne pas être allés voir de médecin. Cette épidémie de chikungunya en Polynésie française a causé la mort d’une quinzaine de personnes. Le virus circule toujours dans le Pacifique, un an après son émergence en Polynésie française. Il est présent actuellement à Tuvalu, aux îles Cook ainsi qu’aux îles Marshall.  »

    Environ 140 000 malades au bas mot, 10 à 20 % avec des syndromes articulaires.

    L’INvS considérait que 1 malade pour 1000 en mourrait ( souvent complications d’autres affections), soit 140 et non la quinzaine citée, mais les autorités canadiennes considèrent que l’on est plus proche de 4 /1000 donc près de 600.

    Les malades, les éclopés du chik peuvent dire merci aux mercenaires de greenpeace pour ce comportement à la blackwater.

  3. D’ailleurs l’ARS Guyane ne fait pas mystère des bons comportement pour se protéger contre le chik

    ► Détruisez les gites larvaires présents à votre domicile et dans votre environnement, et éviter leur réapparition : vases, gouttières, pneus, déchets,…
    ► Protégez-vous des piqûres de moustiques (utilisation de moustiquaires, ports de vêtements longs, utilisation de répulsifs ET de produits insecticides),
    ► Consultez rapidement votre médecin traitant en cas de symptômes évocateurs.
    http://www.ars.guyane.sante.fr/Epidemie-de-chikungunya-en-Guy.165711.0.html

    Cela nous change de l’ARS Martinique qui déconseillait l’usage d’insecticide en pleine explosion de cas: résultat plus 200 000 malades, plus de 100 morts et des handicapés à vie avec les syndromes articulaires, plus les effets sur les enfants nés de mères infectées, qui supporteront des séquelles.

  4. Pour les pesticides:
    http://www.cancer-environnement.fr/239-Pesticides.ce.aspx
    » En milieu professionnel, certaines études ont montré une augmentation du risque de cancers, tels que des lymphomes non hodgkiniens, tumeurs cérébrales, cancers de la prostate, cancer de l’ovaire, cancer du poumon et mélanomes, pour des niveaux d’exposition professionnelle élevés et pendant de longues périodes.Mais un lien causal reste cependant à démontrer, car d’autres facteurs de risque présents en milieu agricole peuvent jouer un rôle dans les associations trouvées (exposition au soleil, à d’autres polluants, contact avec des virus du bétail…). »

    « Le CIRC a évalué et classé une soixantaine de pesticides : l’arsenic est classé cancérogène certain pour l’Homme (groupe 1) ; l’application d’insecticides non arsenicaux en milieu professionnel, le captafol et le dibromure d’éthylène sont classés comme cancérogènes probables (groupe 2A) et dix-neuf molécules classées comme cancérogènes possibles (groupe 2B). En mars 2015, le CIRC a classé le glyphosate (herbicide), le malathion et le diazinon (insecticides) cancérogènes probables pour l’homme (groupe 2A). Et les insecticides tétrachlorvinphos et parathion ont été classés cancérogènes possibles pour l’homme (groupe 2B). »

    et pour le tabac:

    « Le tabagisme est un cancérogène avéré pour l’homme (groupe 1 du CIRC) : c’est la principale cause de cancer dans le monde.
    Le tabac est le premier facteur de risque de cancer du poumon (risque multiplié par 10 à 15 pour un fumeur) et de cancer de la vessie. Il est également responsable des nombreux autres cancers (ORL, œsophage, estomac, colon, foie, pancréas, col de l’utérus, etc.).
    L’exposition à la fumée de tabac dans l’environnement (tabagisme passif) est aussi un cancérogène avéré. Il multiplie le risque de mortalité par cancer du poumon par 1,2. En revanche, le CIRC a conclu à des indications limitées concernant l’association entre tabagisme passif et cancer du sein.
    Les enfants nés de parents fumeurs (avant la conception et/ou pendant la grossesse) ont un risque plus élevé d’hépatoblastome (cancer rare). Un risque accru de leucémie infantile est également suggéré par les données de la littérature.
    La consommation de tabac non fumé, tel que la chique de bétel, avec ou sans tabac, et la noix d’arec, est classée cancérogène avéré pour l’homme (groupe 1 du CIRC).

    La dernière enquête du baromètre santé de l’Inpes montre une augmentation récente du tabagisme en France, en particulier chez les femmes.
    La lutte contre les cancers liés au tabac figure dans les objectifs prioritaires du 3ème plan cancer 2014-2019.http://www.cancer-environnement.fr/267-Tabac.ce.aspx »

    « Les buralistes à nouveau mobilisés contre le paquet neutre Par AFP le 02 novembre 2015
    Plusieurs milliers de buralistes se sont rassemblés lundi soir dans des salles de Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes pour dire à nouveau « non » au paquet neutre voulu par le gouvernement et notamment la ministre de la Santé, Marisol Touraine. « Nous avons réussi à faire bouger les lignes au Sénat et maintenant, les députés de la majorité se posent beaucoup de questions sur ce paquet neutre. Il n’y a aucune raison que la France aille plus vite que les autres pays européens sur l’adoption du paquet sans logo et c’est un discours qui fait mouche auprès des parlementaires », assure Pascal Montredon, président de la Confédération des buralistes, réuni avec ses troupes à la maison de la Mutualité à Paris. Dans la capitale 1.500 personnes étaient attendues, et 6.000 au total dans l’Hexagone. On compte 25.000 débits de tabac dans le pays.A Paris, devant la maison de la Mutualité, les buralistes avaient amené pétards et sifflets pour se faire entendre.On pouvait lire des banderoles : « Supprimer les buralistes ne fera pas baisser le tabagisme » ou « Fiers d’être buralistes ». »

    Ce qui est surprenant c’est que personne ne trouve anormal cette manifestation des buralistes contre le paquet neutre, pour faire diminuer la mortalité liée au tabac, première cause de mortalité par cancer en France, première cause de mortalité évitable.

    25 000 bureaux de tabac, 75 000 morts à cause du tabac = 3 morts par an par bureau de tabac.

    40 ans de carrière = 3*40 = 120 morts par carrière de tenanciers.

    Et Greenpeace fait le siège d’un Leclerc à cause des pesticides …dans l’alimentation!

    Des bouffons, des bouffons qu’admirent les journalistes…quoique…entre bouffons, on ne se bouffe pas et on bouffe au même râtelier… celui des fondations américaines qui veulent beaucoup de fumeurs en Europe qui vivent pas longtemps et peu d’agriculteurs qui vivent plus longtemps et qui, malgré l’usage ancien et, durant longtemps, sans protection, des pesticides, ont moins de cancer que le reste de la population.
    ORTALITÉ PAR CANCER
    Le taux de mortalité par cancer est inférieur à celui de la
    population générale dans la cohorte Agrican-30% des décès chez les hommes et – 24% des décès chez les femmes.
    http://cancerspreventions.fr/wp-content/uploads/2014/12/AGRICAN.pdf
    – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2015/10/20/carole-gaessler-france-2-le-documentaire-salmigondis/comment-page-1/#comment-188619

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