C’est tellement rare que nous devions vous en informer. Le « journal de référence » Le Monde connu de nos lecteurs pour ses positions anti-agriculture et anti-science agronomique nous propose un bon papier sur une nouvelle variété de pommes « Story » plus tolérante à la tavelure, cette maladie qui empoisonne la vie des arboriculteurs. Une création variétale issue de l’Inra d’Angers qui fait suite à d’autres créations du même type (Ariane).
Mais nous restons quand même dans le Monde… L’article fait donc référence à la pseudo-étude de Greenpeace sur la présence de résidus de phytos sur les pommes. Sauf que dans cette « étude », « La France est le pays qui s’en sort le mieux : sur les treize échantillons, dont un bio, six contenaient au moins un résidu détectable. »
A quand un article intitulée « Selon Greeenpeace, les producteurs tricolores sont champions d’Europe – Plus d’une 1 pomme sur deux est sans résidus détectables » ?
Espérons que cette variété fera mieux que sa sœur Ariane qui ne représente , 10 ans après son introduction , que 1% du marché.L’INRA dit que cela a représenté 60 ans de travaux. Vu la part de marché ce n’est pas rentable et ils auraient mieux fait d’investir ailleurs. Par ailleurs, les résistances, même génétiques, ne sont pas durables ( les souches de champignons moins bien contrôlées finissent par se développer).
C’est la seule pomme que j’aime vraiment. Il est de plus en plus difficile d’en trouver dans la grande distribution. Je me demande pourquoi. Résultat : je ne mange plus de pommes.
La raison pourlaquelle on en trouve peu est la suivante: pour le producteur la rentabilité est médiocre malgré les prix au consommateur plutôt élevés.En effet, cette variété requiert plus de temps ( taille par ex)pour une rendement assez moyen.L’économie réalisée en frais de traitements ne compense pas ces surcoûts.
Merci de cette explication. La raréfaction avec le temps serait donc due à un abandon par les producteurs qui s’y étaient lancés ?
pas assez de rendement et calibre faible
Je trouve que l’auteur passe quand même la brosse à reluire sur Greenpeace.
Et il n’a pas vu la contradiction entre l’opération « Zéro Pesticides » et le recours du « bio » aux pesticides.
Une vidéo à revoir :
https://www.youtube.com/watch?v=VVeowXl1HVo