Le dernier opus de madame Saporta

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Sans titre3A la veille du Salon de l’agriculture et dans contexte de crise que nous connaissons, Isabelle Saporta  en profite pour faire la promo de son dernier livre « Foutez  nous la paix ».  En vente depuis le 17 février, celui-ci a bénéficié d’une promotion sans faille dès le 10 février dans la presse audiovisuelle. L’axe de la promotion : l’agriculture croule sous le poids de normes et des contrôles. Diable ! S’alignerait-elle sur les positions très largement exprimées dans le monde agricole ? Pas vraiment : dès l’introduction de son livre, elle se livre à une attaque en règle contre la FNSEA et son président*, exactement dans la même veine que son ami Péricco Légasse.
Sa pensée est simpliste : les règles et normes sanitaires sont « inutiles ». Sauf que les règles et normes dont elles parlent ne sont pas vraiment celles que combat la FNSEA, ce sont celles qui peuvent empêcher le type de scandale que nous avons eu en Allemagne en 2011 avec 46 morts provoquées par des graines germées bio.

Bref, Isabelle Saporta avait certainement son premier tiers prévisionnel à payer. Des journalistes font des ménages pour régulariser leur situation. Elle, elle fait des livres. La poussière risque vite de retomber.

*A noter que Isabelle Saporta a sollicité un entretien à Xavier Beulin ce qui a lui valu un échange de mails, non sans ironie, avec le responsable com’ du syndicat.

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7 commentaires sur “Le dernier opus de madame Saporta

  1. Pour la promotion de son torchon de ménage l’auteuse accorde une interview à Paris Match. Dans le chapeau, Paris Match indique que dans son torchon la ménagère dénonce le fonctionnement « stalinien » de la FNSEA. Une ménagère qui maitrise mieux le maniement du torchon que le sens des mots. Une vraie journaliste à la française en somme, idéologue militante indifférente à la recherche de la vérité.

    1. Si la FNSEA était stalinienne , Saporta n’aura même pas pu ouvrir la bouche ( en fait si .. pour son dernier soupir !)

  2. A prendre parti pour « nous » sans en être nullement concernée, de près comme de loin, de quel droit s’y autorise-t-elle!?! Foutez-NOUS la paix Mme Saporta !

    Désolée de vous infliger cette interview mais ça illustre bien la bêtise de cette hystérique :
    Elle parle de sa copine éleveuse dans les pré-salés qui ne peut installer d’abreuvoir sans avoir une tapée de docs à remplir pour cause de site protégé, mais Saporta ignore sans doute ou feint d’ignorer que cette réglementation est issue de tout le bastringue des Natura 2000 et autres ZSP environnementales ficelé par l’Administration sous la pression de ses copains-citoyens-enverdeurs, de ceux qui veulent du bio et de la biodiversité à tous les étages!
    Ce qui lui est appliqué est une Mesure Agro-Environnementale et Climatique (MAEC) qu’elle a probablement contracté! (un peu comme la chtouille…)
    Quand on signe pour ce genre de conneries faut pas venir pleurer après! :grrr:
    A une différence près, c’est qu’une fois le décret d’arrêté de périmètre est paru, il impose (qu’on signe ou non cette aide « climatique ») une série d’extravagances verdâtres à vous dégoûter un matou devant une boite de sardines!
    Comme ces contraintes entraînent un manque à gagner, la solution évidemment est de signer !

    C’est ça le « verdissement » de la PAC, un délire de paperasserie qui vient se rajouter à l’existant, imposé à tous et que l’Administration peine à finir d’examiner depuis… 8 mois!

    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/crise-des-eleveurs/crise-agricole-isabelle-saporta-s-indigne-dans-foutez-nous-la-paix_1320227.html

  3. petite correction : »Across the EU more than 3,100 cases of bloody diarrhoea and more than 850 of haemolytic uremic syndrome (HUS), a serious condition that can lead to kidney failure, were reported during the two outbreaks; there were 53 confirmed deaths. The outbreak in Germany was the country’s biggest food-borne bacterial outbreak for 60 years. Initially the outbreak of E. coli O104:H4, a rare strain, was linked through epidemiological investigations to the consumption of fresh salad vegetables. Further investigations identified seed sprouts as the most probable source. »
    http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/120711

    C’est 53 mortes car toutes des femmes, des femmes qui mangeaient bio, et ce sont des morts dans les jours qui ont suivi plus toutes celles qui ont vu leurs reins détruits et sont mortes dans les mois et l’année qui a suivi, non comptabilisées ici.

    850 of haemolytic uremic syndrome (HUS), cela veut dire dialyse à vie et durée de vie raccourcie.

    Et Noël Mamère qui tient le record français d’accident lié à E. coli O104:H4, mais pas de morts dans sa commune, un miracle, se permet d’en rajouter sur la chimie seul moyen de protéger le consommateur.

    On partagera sans retenue:
    http://www.leparisien.fr/societe/mamere-les-graines-germees-en-cause-ont-ete-servies-au-centre-de-loisirs-24-06-2011-1506980.php
    « Selon le député-maire (Vert) de la ville, Noël Mamère, ce sont des végétaux qui sont responsables des intoxications groupées de Bordeaux. «Le ministère de la Santé nous a indiqué aujourd’hui que ce sont les graines germées de fenouil, de roquette et de moutarde, achetées chez Jardiland et élevées par les parents au centre de loisirs, qui sont à la source de la contamination des malades qui ont été hospitalisés. Nous-mêmes, nous avons eu trois personnes de la municipalité qui ont été malades, dont une sévèrement atteintes», vient d’expliquer l’élu écologiste de Bègles. Les autres malades sont des résidents de Talence et de Bordeaux.

    «Ces graines germées, une fois arrivées à maturité, ont été ensuite servies pour décorer les plats ou être servies avec du gaspacho, lors d’un repas avec 120 personnes organisé le 8 juin au centre de loisirs. Les adultes en ont mangées ou les ont touchées. Heureusement, les enfants n’en ont pas voulu». Pour Noël Mamère, le pire est passé. … Pour l’élu, c’est l’occasion de redire qu’il faut revoir les politiques de culture. «Nos méthodes agricoles mondialisées ne peuvent que nous conduire à ce type de problème», insiste t-il. »

    Il a oublié de dire qu’il avait personnellement demandé à ce que tout soit bio lors de ce repas, il faudrait peut être lui resservir ce plat régulièrement et lui mettre le nez dedans . C’est son modèle agricole qui était en cause, comme en Allemagne.

    1. C’est un indécrottable à la tête de bois. Inutile de lui rappeler quoi que ce soit.
      Il n’aura le nez dans le caca que lorsqu’il sera six pieds sous terre, et encore, ça risque d’être celui des vers de terre plus que le sien.

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