L’affaire de l’épandage de Villeneuve (voir ici un de nos billets précédents) est relancée ces jours-ci par communiqués interposés. D’abord un communiqué de la FDSEA locale affirmant que le soufre épandu par un viticulteur bio est à l’origine de l’intoxication des écoliers. Quelques jours après, c’est au tour de Générations Futures de lancer un contre-feu en affirmant formellement que le soufre n’est pas en cause et qu’il s’agit même d’une « rumeur ». A l’appui de cet affirmation : un extrait d’une note de l’Agence régionale de santé (ARS) qui aurait été révélée par l’émission Cash investigation et précisant : « des tracteurs ont répandu le jour même des produits fongicides secondairement identifiés ( par le centre anti-poison du CHU de Bordeaux) contenant les substances actives suivantes le mancozèbe, le mefenoxam , la spiroxamine…./…Les effets connus des fongicides identifiés sont concordants avec les symptômes décrits par les enfants et personnels de cette école. »
Et la vérité dans tout ça : c’est qu’on n’en sait rien ! Cet extrait de la note de l’ARS (dont personne n’a d’ailleurs obtenu le texte in extenso !) n’apporte pas grand-chose ; on savait déjà que d’autres traitements avec des molécules de synthèse ont été faits le même jour. A noter que l’ARS parle de « secondairement ». Difficile de savoir exactement ce qu’elle veut dire dans ce contexte mais on peut imaginer que l’ARS a fait une analyse des traitements donnés le jour J dans un rayon assez large autour de l’école.
De même, le traitement d’une parcelle de vigne bio attenante à l’école a été effectué autour de 13h30. Pour le site agriculture-environnement citant les premiers éléments de l’enquête en juin 2014, les symptômes décrits par les enfants correspondent à une intoxication par le soufre. « L’orientation du vent, tout comme les symptômes décrits par les enfants (picotements oculaires et maux de gorge), confirment une intoxication à partir de soufre en provenance de cette parcelle. « Ma fille sentait le sulfate à plein nez, je connais l’odeur », confirme un parent qui travaille à la vigne depuis une vingtaine d’années. « Elle a été malade pendant deux jours, pourtant elle a l’habitude d’être dans la vigne », poursuit-il.
En clair, on ne peut incriminer ni l’un ni l’autre formellement comme le relève d’ailleurs une association environnementale locale, la Sepanso au blog Côté Châteaux (France 3) : « il y a les deux : un viticulteur conventionnel et un viticulteur bio qui sont mis en cause » selon Me François Ruffié, l’avocat de la Sepanso.
Et le blog Côté Châteaux de conclure : Il est pour l’heure prématuré de tirer des conclusions car l’heure est à l’instruction de cette affaire, le magistrat désigné va analyser à charge et à décharge et devra dire quels produits ont pu conduire à ces irritations des yeux, à ces nausées et autres symptômes de maux de tête vécus par les 23 enfants et l’institutrice (celle-ci a même été transporté à l’hôpital proche). Certes les constatations médicales et le rapport de l’Ars sont versés au dossier, mais le juge d’instruction ne va pas manquer de demander l’avis d’experts en chimie et en santé humaine, pour connaître le lien de cause à effets dans cette déplorable affaire. Des expertises vont donc être diligentées par la justice à Libourne, en attendant d’éventuelles mises en examens et un procès.
On imagine bien les intérêts de Générations futures à réagir aussi fortement. Si effectivement, il s’agit d’un « pesticide » bio qui est à l’origine de cette intoxication, c’est tout un argumentaire en faveur du bio (et des finançeurs de Générations futures) qui s’effondre du jour au lendemain ! Et la revendication d’une interdiction des traitements phytosanitaires à proximité des lieux d’habitation et des écoles concernerait aussi les producteurs bio. Par certain que tous les acteurs de la filière soient d’accord ?!
Sources :
http://www.alerte-environnement.fr/2014/06/30/affaires-des-ecoliers-intoxiques-on-nest-sur-de-rien/
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2016/03/10/epandages-de-villeneuve-generations-futures-veut-balayer-une-rumeur.html
http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/pesticide-segolene-royal,939
Bonjour
Pourquoi ne pas lancer une pétition suite à Cash Investigation
Relayée par les réseaux agricoles cela pourrait ensuite être transmis aux chaines télé
Est ce envisageable??
Cordialement
Dominique Trouillard ( technicien agricole en retraite)
Ah le Soufre… ça fait toujours souffrir…
L’institutrice a été transportée à l’hôpital proche.
Pas les enfants ?
Merde , moi qui croyait que tout était de la faute de la prof ?
Surtout que à la suite de la diffusion de l’accident , la prof a été mise en cause sur se site par certain :
1*Soit elle simulait et avait induit les symptômes aux enfants
2*Soit elle n’avait pas a sortir les enfants car elle aurait du prévoir qu’un viticulteur allait épandre.
Fort de café cette dernière assertion , car si le vigneron se met à pulvériser à la sortie de la classe , les parents devront attendre 1H ou 2H avant de chercher leur bambins !!
Puis quelques uns ont eu la certitude que le vigneron était non-conventionnel (bio pour les intimes ) , AH ! changement de fusil d’épaule , la prof ne simulait plus mais bon fallait pas qu’elle sorte les enfants quand même !merde !
Ces abrutis de fonctionnaires du rectorat devrait demander un planning des pulvérisation aux vignerons pour organiser les jours de classes et communiquer aux parents à quelle heure ils peuvent déposer ou reprendre leurs gamins ( les parents vignerons seront compréhensifs , je pense )
Roger
n’importe quoi… comme d’habitude !
Je la refais :
L’instit : 60 à 80 kg de poids vif
Les enfants : 25 kg de poids vif
C’est la prof que l’on envoie à l’hôpital et pas les enfants !!!
M.Roger,
Ce n’est pas « soit… », « soit… »
Ce sont elle seule, et sa classe, qui ont été affectés.
Elle aurait dû prévoir… ? Non, les viticulteurs traitaient.
Elle enseigne en milieu viticole, dans une école entourée de vignes. Elle est adulte. Il y a des choses qui font partie du bon sens.
La vigne en bio ?
« En cette journée très chaude du lundi 5 mai, deux domaines viticoles traitent leurs parcelles qui jouxtent l’école de Villeneuve : le premier, le château Escalette, conduit en viticulture biologique, applique du soufre et du cuivre, tandis que le second, le château Castel La Rose, vignoble en conventionnel, répand de l’Eperon et du Pepper, deux produits utilisés pour lutter contre le mildiou et l’oïdium. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/07/04/omerta-sur-les-pesticides-dans-le-vignoble-bordelais_4450944_3244.html#HKdSsaQ5uDSHEbms.99
Pourri comme commentaire :
ça sous entend que la prof a entendu le vigneron , pour sortir les enfants et les exposer.
Le bon sens aurait du venir du vigneron (qui est adulte ) pour s’assurer qu’aucun gamin n’était dehors , c’est celui qui a action dangereuse pour les autres qui doit veiller à la sécurité .
Si le vigneron décide de traiter à la sortie des classes , tout le monde va attendre sagement dans sa voiture et les gamins dans la classe. ?
Ou si c’est le midi , personnes pourra sortir pour aller manger. ?
J’habite entouré d’exploitation agricole , je l’ai choisi , il ne me viens pas à l’idée d’aller râler , aucune raison il ne me gêne pas . Mais les gamins ,les parents , la prof n’ont pas choisi l’implantation de l’école , donc il est normal que leur liberté d’action soit préservé , c’est au vigneron de s’adapter .( d’ailleurs ? Question qui était là avant ? ).
Désolé, c’est votre commentaire qui est pourri.
Il y a le bon sens du vigneron – défaillant – mais aussi le manque de bon sens de l’institutrice. C’est, d’après ce que nous savons, elle qui a fait sortir les élèves pour une répétition de chanson. C’est elle – et elle seule – qui a été incommodée par les effluves de traitement au point d’être transportée aux urgences. Ce sont ses élèves – et eux seuls – qui ont été en partie incommodés et dont au moins un est rentré chez lui « sentant le sulfate à plein nez » (je cite de mémoire).
« ça sous entend que la prof a entendu le vigneron , pour sortir les enfants et les exposer » ?
Je ne sous-entend rien. Je m’en tiens dans toute la mesure du possible aux éléments de fait. Et les faits sont…
« Le bon sens aurait du venir du vigneron (qui est adulte )… » ?
Nous sommes bien d’accord… sauf que le vigneron traitait avec un produit « bio » dont on nous rabâche sans discontinuer qu’ils ne sont pas dangereux (enfin, quand on ne rabâche pas que l’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides).
« …c’est celui qui a action dangereuse pour les autres qui doit veiller à la sécurité »
C’est aussi à celui qui voit une action dangereuse d’un tiers de veiller à sa propre sécurité et à celle de ceux qui sont sous sa garde.
« Question qui était là avant ? »
Je suppose des vignes. Mais ce n’est pas le problème.
Est on sûr que cette vigne est en bio ?
http://annuaire.agencebio.org/operateur/36141
Chateau Escalette http://www.chateaudebarbe.fr/chateau-escalette-cotes-de-bourg/
Adresse : 33710 Villeneuve de Blaye
Rive droite sur le plateau, Château Escalette possède un vignoble de 14 hectares en Côtes de Bourg soigneusement travaillé dans le respect de la nature et de l’environnement.
Il est élaboré dans la même philosophie et par la même équipe que le Château de Barbe.
Certifié agriculture biologique depuis le millésime 2013.
Ce type de légère intoxication au soufre n’a rien de surprenant pour les viticulteurs notamment ceux du midi qui sont de gros utilisateurs de soufre, ce sont surtout les muqueuses et les yeux qui sont irrités, un simple lavage à l’eau froide suffit généralement.
C’est infiniment moins problématique que le nuage de microparticules qui va recouvrir Paris dans quelques jours lorsqu’un anticyclone s’installera ou pire ce que subissent les populations, écoliers compris, dans les vallées des Alpes à cette époque du fait de la circulation automobile.
Cela ne change rien à l’attitude (folle) de l’institutrice et la prise de risque ( léger mais contraire à la règlementation sur la vitesse du vent) de l’agriculteur bio ( le vent était trop fort ce jour là mais difficile en bio de trop décaler les traitements avec des pesticides minéraux soufre ou cuivre, cuivre et soufre).
Indépendamment de cela si c’est le soufre qui est à l’origine des symptômes, l’exposition au cuivre est infiniment plus problématique pour les enfants avec les derniers classements pour ce minéral aux doses d’utilisation en vigne, en étudiant correctement ce fongicide, évalué à minima parce que autorisé depuis longtemps, même s’il ne faut pas en faire une montagne, sur le plan toxicologique s’entend , pas syndrome immédiat.
Le paradoxe de l’adoption de pratiques bio autour des écoles va donc exposer davantage les enfants, avec plus de traitements pesticides avec un fongicide plus sensibilisant ( le soufre ) mais intrinsèquement moins dangereux et l’autre moins sensibilisant: la bouillie bordelaise à base de cuivre , mais plus toxique à long terme pour les enfants …et les adultes + effets sur les sols, les vers de terre, les organismes aquatiques, les oiseaux….
Nous vivons vraiment une époque « formidable », formidable pris au sens premier.
Effectivement c’est la protection des écoles par des rideaux d’arbres en bordure de parcelle qui s’impose pour éviter ces désagréments que l’exploitation voisine soit bio ou pas bio, sachant que celle pas bio du fait de traitements moins fréquents et de produits utilisés à plus faibles doses est plus sécurisante sur le plan exposition des enfants.
Quel que soit le type de viticulture les enfants sont bien moins exposés à des polluants dangereux que dans les grandes villes au quotidien et en permanence, relativisons donc cet incident et intéressons nous à la concentration des populations sur des sites où l’air est pollué en permanence ( la ville) et ou les pics de pollution deviennent insupportables toutes les fin d’hiver et les début de printemps, en pleine semaine que certaines voudraient sans pesticides ( j’espère qu’ils excluent les Antilles et la Guyane de leur logique, sinon cela va ziker ferme).
le temps que les arbres poussent………..
yaka planter des chênes centenaires 😉
Je suis pour le chêne centenaire, bien plus beau, et avec un rideau de miscanthus en bordure de l’école pour la protéger, 2-3 mètres suffisent , le miscanthus pousse vite, on peut le récolter pour faire de la biomasse ( par moitié) , son extension par rhizome est limitée par un coup de charrue et cela rappelle la technique des petits horticulteurs des zones marécageuses du midi avec les roseaux, contre le mistral dans ce cas, mais même logique.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/10/2274279-et-si-on-s-interessait-aux-quartiers-proches-du-peripherique.html
« Dominique Tilak, directrice régionale de l’Oramip, a montré trois filtres utilisés dans ce type d’enquête (notre photo ci-contre). Ces filtres recueillent les particules de l’air. L’un d’entre eux était totalement vierge (avant exposition aux particules), d’un blanc immaculé. Un second, exposé une journée à l’air, en ville, au lycée Berthelot (environ 25 microns de particules recueillis) était gris. Le troisième, exposé un jour à proximité du périph était carrément noir de suie. »
Un filtre gris et un autre noir de suie (suie cancérigène groupe 1 CIRC et non évaluée comme autorisée ) et tout le monde , bobo citadins compris, est content!
« ….(environ 25 microns de particules recueillis) »
>>> Cà ne veut rien dire! Encore des qui causent de qu’est-ce qui ne comprennent pas!!
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/airparif-met-en-garde-contre-la-pollution-chronique-en-region-parisienne_1681249.html
« PM10, dioxyde d’azote, ozone et benzène
Malgré ces progrès, « encore 400.000 Franciliens » sont concernés par des expositions aux particules PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) dépassant les niveaux réglementaires. Et « plus de 2,3 millions de personnes », dont neuf Parisiens sur dix, sont exposés à des niveaux excessifs de l’autre grand polluant en Ile-de-France, le dioxyde d’azote, a précisé Frédéric Bouvier, directeur d’Airparif. Pour ces deux substances, les valeurs limites ont été dépassées de manière récurrente.
Outre le dioxyde d’azote et les particules PM10 ou plus fines (PM2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns), qui s’introduisent en profondeur dans les voies respiratoires, l’ozone et le benzène « posent de fait toujours problème, à des degrés divers » et « ne respectent pas les réglementations », selon Airparif.
Sans surprise, les Franciliens les plus exposés sont ceux qui résident dans l’agglomération parisienne et au voisinage de grands axes de circulation. Le long de certaines voies, les concentrations de polluants atmosphériques ont été jusqu’à deux fois supérieures aux valeurs limites. »
…et en toute indifférence ou presque des médias, a t-on vu des marches des associations contre la pollution dans la ville de Paris????
et pourtant!
I vont peut être enfin pouvoir se passer du tabac maintenant et ainsi protéger leur santé de tous ses méfaits. Encore un grand pas en avant pour le futur de l’Humanité…….
http://www.bfmtv.com/societe/purple-drank-soda-et-sirop-contre-la-toux-nouvelle-drogue-des-adosbr-887839.html
Un nouveau mélange à base de soda et de médicaments fait son apparition dans les soirées d’adolescents. Les médecins s’alarment des dangers de cette « boisson ».
C’est dans l’armoire à pharmacie que certains adolescents trouveraient la nouvelle drogue à la mode en soirée pour planer: du sirop contre la toux, que l’on peut acheter facilement en pharmacie, mixé avec des glaçons, de la limonade, quelques comprimés anti-allergiques, et parfois même de l’alcool.
Une pratique née dans le sud des Etats-Unis dans les années 90, et qui commencerait à gagner la France…..
Subst Abuse Rehabil. 2013; 4: 75–82.
Published online 2013 Nov 6. doi: 10.2147/SAR.S36761
PMCID: PMC3931656
Antitussives and substance abuse
Jarrett M Burns and Edward W Boyer
» « plus de 2,3 millions de personnes », dont neuf Parisiens sur dix, sont exposés à des niveaux excessifs de l’autre grand polluant en Ile-de-France, le dioxyde d’azote, a précisé Frédéric Bouvier, directeur d’Airparif. Pour ces deux substances, les valeurs limites ont été dépassées de manière récurrente » mais que font les associations environnementales contre ce VRAI problème de santé publique.
Ces « assocs » sont inaudibles totalement absorbées par le sujet des pesticides dont on nous rabat les oreilles avec des mesures de picogrammes sur l’oreiller des enfants ( normal avec un shampoing antipoux un mois avant ) dont on peut se poser la question s’il n’arrange pas ceux qui ne veulent pas soulever ces pb de santé publique sous évalués par les organismes de mesure de la pollution de l’air parisien qui va en se dégradant au fur et à mesure qu’augmente le trafic, voitures, camions et avions.
Dans le cas de Paris des rideaux d’arbre ne suffiront pas à protéger la santé des habitants.
Les pesticides ne seraient -ils que le rideau …de fumée, qui cache de vrais problème récurrents dans un pays qui concentre trop sa population dans des centres urbains.
Ce n’est pas la pollution urbaine qui augmente mais le % de population exposée.
Et quelle idée pour génération future de faire la « fête » aux pesticides fin mars souvent en plein épisode de pollution aux particules dans les grandes villes?
Le font-ils exprès? même dans l’agit prop, ils sont limite mauvais! il faut toute la puissance des médias réunis pour formater la population, tous sauf un article
http://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences-et-ethique/Pesticides-et-sante-ce-qu-en-dit-la-science-2016-03-15-1200746743
« « Pour moi, il est clair qu’une femme enceinte doit arrêter de manipuler ce genre de produits, que ce soit dans son travail ou dans son jardin », renchérit Xavier Coumoul. Quant aux traitements anti-poux, appliqués directement sur la tête des enfants, il est conseillé de regarder de près leur composition avant de les utiliser… »
Ne pas exposer les femmes enceintes, l’inverse de ce que proposent les agence de santé dans le monde lors de l’épidémie de zika avec la permethrine!
Cet article de la croix n’en était pas moins excellent mais décalé par rapport aux conseils aux femmes enceintes dans les pays où sévit le zika. Conseils des agences de santé sérieuses.
Vite un charter pour y envoyer les écolos, mais qu’avec des huiles essentielles pour voir comment ils s’en sortent.
Ceux qui touchent à la permethrine et autres insecticides efficaces mais chimiques sont disqualifiés à vie!
Corrigez l’article SVP.
Le nom SOUFRE ne prend qu’un seul F !!
Merci
Pour une alternative aux pesticides, voici un exemple à suivre :
http://www.actu-environnement.com/ae/newsletter/newsletter-video.php?id=59#xtor=EREC-107
@ Vandax, je pensais que vous faisiez allusion à cela :
http://www.lagazettedemontpellier.fr/dossiers-gazette/article-31700/alerte-aux-moustiques-nous-pique-insecticides
»
Méfi ! Le moustique tigre est de retour. Pour lutter contre la nuisance, et les risques de maladie, il n’y a plus que deux insecticides autorisés. Les experts de la démoustication ont alerté en vain le ministère de la Santé. Zoom sur une petite bestiole qui fait courir un grand péril.
Aïe ! Dès la mi-avril, de La Grande-Motte à Sète, en passant par Fabrègues et Saint-Jean-de-Védas, les moustiques se sont mis à piquer. Cette précoce recrudescence est liée aux fréquents coups de vent qui ont empêché les petits avions de la démoustication de décoller pour lâcher du « larvicide » dans les lagunes. Et, aussi, à l’inquiétante raréfaction des produits insecticides utilisables, de moins en moins efficaces pour lutter contre les enquiquineurs ailés. Qu’on en juge : de 1965 à aujourd’hui, on est passé de onze insecticides à tout juste deux, comme si un commando bien armé se retrouvait subitement avec un arc et des flèches. « Un phénomène préoccupant, qui pourrait devenir un problème majeur à l’avenir », s’inquiète le maire de La Grande-Motte, Stéphan Rossignol. D’autant que le « moustique tigre » a fait son apparition. Et qu’en octobre dernier, pour la première fois, il a transmis localement le chikungunya à onze Montpelliérains…
SOS. D’où un SOS inédit : un courrier officiel adressé à la ministre de la Santé le 16 janvier par l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) et sept présidents de conseil régional ou départemental (1). Que réclame la pressante missive ? Qui nous a piqué les insecticides ? Comment allons-nous les remplacer ? Avant d’y répondre, encore faut-il avoir une idée de ce qu’était autrefois la « Mosquito Coast » languedocienne. »
une idée en passant : et si on arrêtait de gazer les coccinelles avec tous ces traitements, pour qu’elles nous en débarrassent, de ces fichus moustiques ???
Ah, qu’ils étaient beaux nos champs, au temps où y poussaient encore des coquelicots, où on pouvait encore y voir oiseaux et vers de terre. Mais la chimie est passée par là, hélas…