Un Perturbateur Endocrinien dans les recettes de Générations Cobayes

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SojaComme nous l’avons mentionné dans un billet précédent, l’association Générations Cobayes vient de sortir un e-book de recettes intitulé « 30 recettes pour pécho ». Cette fois-ci, nous allons nous intéresser aux recettes en tant que telles. Car en effet, Générations Cobayes nous promet des recettes qui « sont toutes saines », « qui ne provoqueront pas de cancer, asthme, obésité ou autre maladie chronique ». Et de cibler en particulier les perturbateurs endocriniens (PE) « qui maltraitent tes hormones » car ils « se trouvent aussi (et surtout) dans ton alimentation ».

Alors quelle n’est pas notre surprise en parcourant les recettes proposées : on y trouve des steaks de soja, des pousses de soja, de la sauce au soja, des yaourts au soja, du lait de soja, de la crème de soja. Or le soja est connu pour son puissant caractère perturbateur endocrinien en raison de la présence d’isoflavone. Les Cobayes auraient pu le savoir en questionnant le Dr Laurent Chevallier, membre de leur comité de soutien. Ce médecin spécialisé en nutrition, explique : « Par exemple, pour le soja, on a défini une dose quotidienne d’une substance appelée isoflavone qu’il est préférable de ne pas dépasser (1 mg d’isoflavone par kilo de poids corporel, soit 60 mg pour une personne de 60 kg). Or, ce taux n’est pas indiqué sur les produits à base de soja. En conséquence, il vaut mieux éviter d’en consommer. On sait en effet que la surconsommation d’isoflavone peut favoriser la survenue de cancer du sein chez la femme, et peut diminuer la concentration en spermatozoïdes chez l’homme dans les pays occidentaux. Attendons une réglementation mieux adaptée qui imposera la mention de la concentration en isoflavone. » Bref, avec le soja, bye-bye l’éco-orgasme.

 

Sources

http://www.generationscobayes.org/30-recettes-pour-pecho
https://books.google.fr/books?id=jcv0zE5KKZAC&pg=PT28&dq=chevallier+soja&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjCr-DN36nNAhWrAsAKHQ_vDxkQ6AEIMDAD#v=onepage&q=chevallier%20soja&f=false
http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/il-est-possible-d-eviter-la-malbouffe-sans-se-ruiner_1389538.html

11 commentaires sur “Un Perturbateur Endocrinien dans les recettes de Générations Cobayes

  1. « Le bon plan drague que tu attendais ! » annoncent-ils fièrement. Une incitation de plus à utiliser des pilules contraceptives justement destinées à perturber le système hormonal ( et dont les résidus se répandent dans l’environnement car mal neutralisés par les stations d’épuration )

  2. Quelle n’est pas notre surprise, en effet!
    Générations Cobayes , c’est bien génération cobayes qui veut tester les perturbateurs endocriniens du soja sur nos glandes endocrines… »il est préférable de ne pas dépasser (1 mg d’isoflavone par kilo de poids corporel, soit 60 mg pour une personne de 60 kg) …mais là on est dans le rationnel qui présuppose qu’il existe une zone où l’effet perturbateur est proportionnel à la dose… si l’on suit génération cobayes sur les infra doses, c’est 0 qu’il faut consommer!

    Ils nous répliqueront qu’il y a les bons perturbateurs endocriniens: ceux de la pilule contraceptive ( avec AVC garantis et cancers du sein et du foie en prime, certifiés par le CIRC) et du soja ( seulement forte suspicion de cancer du sein à la dose consommée par les européennes) et les mauvais perturbateurs endocrinien, dont rien ne prouve qu’ils le soient vraiment, à l’instar du glyphosate.

    Avec génération cobayes, ce qui est sûr , ne l’est plus …et ce qui est loin d’être sûr… l’est, c’est donc une association révolutionnaire, au sens premier, cul par dessus tête! ils raisonnement donc comme des … troncs… d’arbres …creux.

    1. Meuh non, ils utiliseront des préservatifs sans phtalates ni bisphénol B.

  3. Des nouvelles des Antilles, hélas mauvaises pour nos amis Antillais victimes des expérimentations de notre « ami » Veillerette!
    jugez plutôt:

    http://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/zika-l-epidemie-explose-encore-en-guadeloupe-et-1er-cas-de-microcephalie-en-guyane-372079.html

    L’épidémie de Zika explose en Guadeloupe… c’était prévisible vu le peu d’entrain des autorités locales pour lutter efficacement contre les moustiques, avec de « sales » insecticides et généraliser le port de vêtements imprégnés de permethrine.

    Les générations futures seront effectivement une génération cobaye, élevée à la sauce verte de notre conglomérat d’ONG.

    Si l’on considère que 80% de la population subit le virus du zika sans développer ses syndromes et qu’une petite moitié des malades vont consulter pour se faire diagnostiquer, la maladie ne se soignant pas directement mais indirectement ses effets avec des traitements peu différents de ceux de la dengue et du chykungunya … cela signifie plus de 150 000 malades dont les 4/5 ème l’ignorent mais avec les mêmes risques pour les enfants à naitre, malades avec syndromes comme porteurs a priori sains…et le taux de natalité reste élevé aux Antilles.

    Le plus surprenant est que ce drame pour les générations futures ( les Hommes pas l’association ONG « à la con ») est totalement zappé par les médias et circule à peine auprès des médecins rationnels, le phénomène est terriblement redouté par les cadres du ministère de la santé qui visiblement ne peuvent presque rien faire et surtout dire ( juste distribuer des moustiquaires imprégnées …imprégnées de quoi? chut c’est un gros mot qui commence par P et fini par E …mais en 11 lettres)…visiblement pas les 1200 de l’association du « bon » docteur Périnaud, dont on veut la liste … ensemble de praticiens à fuir comme la peste si l’on veut rester en bonne santé.

    Nous sommes là face à une situation bien plus grave que pour le chikungunya qui tuait davantage que le zika ( entre 1 et 4 pour 1000 selon les sources) mais laissait moins d’enfants invalides à vie sur son passage.

    Oui, les enfants accuseront! …ceux qui ont refusé l’accès aux moyens de protection modernes aux générations actuelles de femmes enceintes avec des conséquences sur les générations futures… qui naissent actuellement avec des syndromes irréparables dus au chik ou au zika.

    Merci qui?

    Merci Veillerette et consort!

  4. J’ai trouvé un message particulièrement sibyllin dans la presse locale:
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-des-cas-de-dengue-et-de-virus-zika-detectes-1030781.html

    « Pour l’instant le réseau d’alerte n’a pas détecté de cas dit « autochtone ». Soit une personne chez qui le virus aurait-été inoculé par un moustique vendéen !
    Auquel cas l’EID-Atlantique, l’établissement interdépartemental de démoustication du littoral Atlantique, interviendrait pour faire prendre les précautions nécessaires pour diminuer la présence du moustique tigre. »

    « pour faire prendre les précautions nécessaires pour diminuer la présence du moustiques tigre » ????

    C’est de la « Novlangue » , faut -il traduire par « boum-boum », on sort la deltamethrine et on tartine large.

    Sachant qu’avec 80 % de cas de zika asymptomatiques mais des individus qui multiplient le virus et s’en remettront sans rien manifester ( sauf hélas les femmes enceintes dont les bébés sont menacés, avec des % non négligeables au début de période de gestation), la technique de l’ha traité autour du lieu de résidence du malade identifié ne fonctionne pas, 4 sur 5 n’étant pas identifiables.

    Est ce la raison qui explique que les moustiques étaient rares fin mai début juin dans le secteur de Palavas (34) en 2016, l’EID ayant déjà largement commencé à faire « boum- boum » et continuera certainement tout l’été… dans la plus grande discrétion mais avec constance et efficacité.

    Un bon épisode de zika comme aux Antilles serait cependant fort éclairent pour montrer le coté punitif du message bobo-écologique, peut être mieux vaut d’ailleurs le chik plus visible car laisser les écolos aux manettes face au zika et c’est bien la génération future qui est compromise avec multiplication d’enfants gravement handicapés faute d’avoir pris les bonnes mesures à temps ( permethrine sur les vetements, deltamethrine largement pulvérisée et si nécessaire envisager un recours limité au DDT)… et pas les parfums d’huiles essentielles.

    On peut être dans tous les cas très inquiet sur le sort des enfants nés pendant l’épisode zika aux Antilles, comme on pouvait le craindre un très fort % de la population a été contaminé ( se rappeler de la règle des 80% asymptomatiques mais porteurs).
    Les conséquences seront catastrophiques pour nos amis de la Caraïbe.

  5. Je laisse les lecteur du site commenter :
    « Séverine n’a pas été infectée par le virus. Et depuis qu’elle sait qu’elle est enceinte, elle se protège du mieux qu’elle peut. « Avec des répulsifs et tout ce qu’on a dit à la télé. »  »
    relevé dans http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/sante/zika-les-femmes-enceintes-sous-haute-surveillance-380547.php

    « tout ce que l’on dit à la télé »… je crains le pire pour Séverine.

  6. Un article bidon… qui commence par une photo de haricot mungo donc ce n’est pas du soja! Une erreur de débutant.
    Le soja est un aliment qui est consommé depuis des milliers d’années en Asie… et pourtant? Les asiatiques sont en bonne santé, étrange???!!
    On trouve du soja en France depuis quelques années seulement et l’industrie de la bidoche a peur!! Normal si la consommation de soja venait à augmenter les ventes de viande baisseraient. La graine de soja avant cuisson contient plus de 36 g de protéines alors que la viande tourne à 20- 25 g. En plus ce sont des protéines avec tous les acides aminés indispensables….pas de cholestérol, pas de mauvaises graisses. Le paquet de 500 g de soja bio cultivé en France est à 2 euros environ. Il existe différentes préparations comme le tofu fumé, aux herbes, à la japonaise, nature, etc. On peut aussi faire son tofu soi-même. Les yaourts au soja se sont développés avec les personnes allergiques au lactose puis de nombreuses personnes ont testé…. soit par éthique soit par goût ou les deux. Imaginez la concurrence avec la viande et les produits laitiers si tout le monde se mettait à en manger!! Alors on va dire tout et n’importe quoi… c’est si facile!!

  7. « haricot mungo » ! bien vu, les pousses de soja sont qualifiée à tort de « soja ».
    Consommer raisonnablement du soja est bénéfique pour la santé, possible, certain si cela permet de réduire la consommation de viande.
    La viande rouge en excès est un cancérigène possible, la viande transformée est un cancérigène certains vu quelques noms de ce GT, des gens sérieux, l’information peut être considérée comme solide… contrairement au GT sur le glyphosate.

    Toutefois bien que cancérigènes , viande transformée et viande rouge peuvent être consommées raisonnablement avec modération.

    Mais des experts tout aussi sérieux ont démontré que le soja, comme la viande, consommé à l’excès pouvait favoriser certaines pathologies et restait, c’est une certitude, même à faible dose, un perturbateur endocrinien majeur et contenait des substances cancérigènes (isoflavones), d’où une recommandation pour en limiter la consommation surtout pour les enfants en bas âge. https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT-Ra-Phytoestrogenes.pdf

    Ces recommandations datent de 2005 mais sont toujours en ligne et affichées avec le logo de l’ANSES, pourtant agence qui vire à la boboisation tiède depuis un an environ.

    début de citation
    « Toxicité générale: En l’état actuel des connaissances, l’apport quotidien d’1mg/kg/pc d’aglycone d’isoflavones peut être considéré comme la dose limite administrable à l’Homme ayant fait l’objet d’études de sécurité chez l’animal conduisant à une dose sans effet indésirable. Ces données concernent plus spécifiquement la génistéine.
    Il appartient donc aux industriels qui souhaiteraient aller au delà de cette dose quotidienne d’isoflavones ou mettre sur le marché des associations «
    originales», d’apporter la preuve de l’innocuité de leur produit dans les
    conditions d’utilisation préconisées.

    Génotoxicité: Il convient de reconsidérer toute donnée de ce type pour des composés issus d’un procédé de synthèse pouvant générer des impuretés de synthèse ou de dégradation ainsi que pour les produits d’extraction mettant en oeuvre
    des solvants susceptibles de se retrouver à l’état de trace en tant que résidus.

    Carcinogénicité: Les études animales montrent que les isoflavones peuvent favoriser la prolifération et la croissance de tumeurs mammaires hormonodépendantes, suggérant un risque potentiel pour les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers du sein hormonodépendants.

    Maturation des organes sexuels: Les études animales montrent que les phases précoces du développement des organes sexuels (pendant la
    gestation et la lactation) sont particulièrement sensibles à l’exposition aux phyto-estrogènes. Des anomalies morphologiques pouvant entraîner une diminution de la fertilité mais aussi une plus grande sensibilité aux carcinogènes sont observées. Une précaution importante apparaît donc d’éviter chez la femme enceinte et allaitante une consommation élevée d’isoflavones, notamment sous la forme de compléments alimentaires. De même, la consommation de produits à base de soja chez le nourrisson (préparations à base de protéines de soja, puis préparations de suite) et l’enfant en bas âge (tonyus, yaourts au soja) est à éviter.
    Interactions hormonales
    L’interaction des phyto-estrogènes avec la synthèse des hormones thyroïdiennes impose l’exclusion de leur consommation sous quelle que forme que ce soit par les sujets hypothyroïdiens traités ou non traités. Il existe aussi des risques d’interaction avec d’autres traitements hormonaux (par ex: tamoxifène) pouvant
    exacerber ou neutraliser ces traitements. La consommation de phyto-estrogènes devrait être également évitée dans ces situations. »
    Fin de citation!

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