Brexit : quand Greenpeace prend quelques libertés avec les faits

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BrexitIl est de bon ton depuis quelques semaines de sortir « son » analyse du Brexit…et Greenpeace ne déroge pas à la règle en prenant évidemment quelques libertés avec les faits. On lit ainsi dans cet article d’Euractiv :

Pour Greenpeace, l’indécision de l’UE sur le glyphosate illustre le manque de responsabilisation de l’exécutif, qui a contribué à alimenter le sentiment anti-UE en Grande-Bretagne.
« La Commission ne rend pas public le vote des pays, la procédure est donc complètement opaque », regrette Franziska Achterberg, conseillère sur les politiques alimentaires au bureau européen de Greenpeace. « Certains États membres, comme l’Allemagne, ont continué à s’abstenir jusque dans le comité. Seules la France et Malte ont finalement voté contre. Comment expliquent-ils ces abstentions au peuple ? »
« Y a-t-il une conclusion à en tirer sur la manière dont l’Europe fonctionne ? Absolument. Il y a clairement un problème de responsabilité. On a l’impression que “l’Europe” prend des décisions, mais personne ne sait ce qu’il se passe aux réunions. S’ils veulent rendre l’UE plus transparente, c’est le moment », estime-t-elle

Si les paysans anglais ont voté le Brexit, ce n’est surement pas à cause d’une affaire comme celle du glyphosate, c’est qu’ils en ont marre de la surréglementation de Bruxelles et de son corollaire : la surenchère écologiste.

Une nouvelle preuve de la déconnexion de Greenpeace avec la réalité.

 

Un commentaire sur “Brexit : quand Greenpeace prend quelques libertés avec les faits

  1. L’homogénéisation législative de l’UE masque l’effet des politiques anti compétitivité agricole. Hors de l’UE le RU pourra faire le choix d’autoriser des technologies efficaces ou de s’embourber dans l’écologie régressive. Les effets seront visibles et incontestables.

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