Des militants radicaux anti-viande ont décidé, cette fois-ci sans violence, de manifester le 30 juin dernier devant l’abattoir SVA-Jean-Rozé à Vitré (ils appellent ça une « Nuit Debout »). Selon Ouest-France, ils n’ont jamais dépassé la vingtaine de personnes quand des agriculteurs rassemblés pour l’occasion, avec parmi eux des membres de la Coordination rurale, ont atteint la soixantaine. L’occasion d’échanges surréalistes capturés par le quotidien régional (Cf. la vidéo infra). A un agriculteur qui lui rappelle qu' »un animal n’est pas un être humain », une militante anti-viande lui répond que « c’est un être sensible comme vous et moi ». « Nous sommes des animaux », ajoute-t-elle. Et l’agriculteur de lui rétorquer qu' »on ne peut pas mettre l’animal au rang de l’humain ».
Une militante explique très sérieusement être « la voix de ceux qui ne peuvent pas parler, de ceux qui ne peuvent plus parler » (sic) et aligne une sémantique marxisante où l’exploitation précède la libération, sauf que nous parlons bien ici d’animaux ! « Leur campagne est scandaleuse car elle joue sur l’émotion en dénonçant de possibles ou soi-disant non-respects de la législation dans les abattoirs alors que la très grande majorité des exploitations, transporteurs, abattoirs respectent les conditions de traitement du bien-être animal. Nous avons beaucoup de normes et sommes régulièrement contrôlés. Nos animaux, on les aime ; dire l’inverse est scandaleux », regrette quant à lui Joseph Martin, président de la Coordination rurale 35, au micro de Ouest-France. Un agriculteur ajoute : « ici, il y a un abattoir au top, on connaît les personnes qui y travaillent. »
Point Godwin. Un rassemblement anti-viande avait lieu au même moment face à l’abattoir de Limoges. Une pancarte « Auschwitz commence partout où quelqu’un regarde un abattoir en se disant ce ne sont que des animaux » a quelque peu tendu l’ambiance, les qualificatifs insultant d' »agrimafieux » utilisés par les militants de 269 Life aussi. A noter que le barbecue organisé par des agriculteurs de la FDSEA et de la Coordination rurale est taxé de « provocation » par France Bleu qui le met au même plan que la pancarte comparant les abattoirs à Auschwitz.
On laissera les victimes des camps de la mort nazis ou leurs représentants , toutes confessions et toutes appartenances, réagir à cette provocation car c’est eux qui sont les plus concernés par cette assimilation qui en dit long sur ce fascisme vert qui ne porte plus de masque.
Banaliser les camps de la mort nazis, c’est fouler aux pieds cette douloureuse page de l’histoire humaine.
Si l’on ne mangeait ni les vaches, ni les moutons, ni les restes, nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes !
…………………….. Léo Ferré
Les vegans n’ont pas d’Histoire. Ou plutôt, l’Histoire des vegans est immobile, elle n’est qu’éternelle répétition. => L’élevage, l’abattoir et la Shoah – Le blog de Laurent Berthod
http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-31590242.html
Notre André Pochon national avait également comparé les élevages porcins à des camps de concentration.
Il faillait bien quelques propos outanciers pour qu’on s’intéresse à nouveau à lui.
Ces personnes respectent t elles toute vie animale ? on peut en douter car je suppose qu’elles sont en faveur de la destruction des moustiques, des rats et autres nuisibles ( bactéries et virus pathogènes).Il faudrait s’interroger sur les raisons qui font que certains animaux sont mieux défendus que d’autres ( est ce une question de taille, de beauté? de domestication ? …..) La comparaison avec l’holocauste pour les abattoirs n’est pas pertinente car on ne cherche évidemment pas à éradiquer les espèces dont on se nourrit!! ( à la limite, on pourrait le concevoir pour les moustiques …)
L’argument n’est pas ce que sont des animaux : l’évolution a montré que nous ne sommes pas supérieurs et qu’on ne peut pas hiérarchiser.
-Le problème est la subjectivité de prendre en compte leur sensibilité réelle : c’est qu’ils se prennent comme référence (système nerveux humain, capable de douleur). Déjà que c’est difficilement évaluable, ils retirent tout autre critère de sensibilité (le toucher par exemple, ressentir des températures inconfortables) qui pourrait inclure les plantes et les microorganismes (on parle de sentience hormonale pour eux et ces organismes communqiuent également entre eux, leurs signaux électriques sont comparables aux connexions chimiques des neurones). Du coup ça reste une éthique très partielle par rapport aux connaissances, et ils ne peuvent pas la croire universelle. Il y a aussi une confusion entre exploitation et symbiose qui fait qu’on a évolué ensemble et on a beaucoup changé grâce à eux… C’est un raisonnement circulaire car sans élevage ils n’existeraient pas vu que c’est une domestication… L’absurdité, le manque de science, la négation des faits donnent une belle époque…
Et avec le moustique tigre, on fait quoi, c’est aussi un animal sensible …
Nos prédécesseurs positivistes nous ont débarrassé du paludisme qui ravageait toutes les contrées marécageuses métropolitaines et partiellement outre mer ( Réunion notamment), nos militant écologistes vont nous réimplanter une faune diverse et plein de virus qui vont avec : zika, chikungunya, West Nile, et s’ils s’y prennent bien et si nous les laissons faire, re-introduire le paludisme.
Allons nous les laisser faire ?
Faut-il mettre les morts liés à leur action pas positiviste pour un euro, les microcéphalies dans les DOM à leur débit?
On notera une sous estimation des microcéphalies dans les DOM, normalement 15 à 20% des femmes enceintes atteintes par le ZIKA, des écolos aussi dans les ARS de ces départements d’outre mer qui bidouillent les chiffres?