Selon Paul Molga, correspondant à Marseille pour Les Echos, « dans le Vaucluse, les arboriculteurs spécialisés (dans la cerise, ndlr) ont perdu au moins le tiers de leur récolte » en 2016 suite à l’interdiction du diméthoate en février dernier et « 2017 ne s’annonce pas mieux ».
Dans l’édition du 27 septembre du quotidien économique, le journaliste est bien obligé de constater qu’il n’est « pas facile de se passer des insecticides dans la cerise ». Bienvenue dans la réalité quotidienne vécue par les exploitants agricoles ! Dans le département qui concentre à lui seul un tiers de la production nationale de ces fruits, les pertes de volume liées à la mouche asiatique Drosophila Suzukii qu’il est donc désormais interdit de combattre efficacement sont estimées entre 30% et 40%, rapporte Les Echos. « Certains ont même tout perdu », regrette Dominique Bouche, le président des Jeunes Agriculteurs locaux qui rassemble 150 producteurs. Dans le Rhône, la baisse des volumes atteint les 40% selon la coopérative Sicoly. Le journaliste cite Bertrand Mille, « l’un des plus gros exploitants du Lubéron » : « J’attendais 100 tonnes, je n’en ai récolté que 70 ». Il précise que « des insectes opportunistes, pucerons, araignées rouges ont achevé certains arbres fragilisés par le drosophile ». Pire : « On doit utiliser d’autres insecticides dans de plus grands volumes pour un résultat moindre », témoigne un autre producteur. « J’ai fait cinq traitements au lieu de deux habituellement. L’interdiction du diméthoate a des effets pervers : les fruits sont finalement plus chargés en pesticides et nos coûts de revient explosent » au point de faire atteindre aux charges les 4 euros par kilos, soit davantage que le prix de vente aux grossistes. Dominique Bouche avertit dans les colonnes des Echos : « Sans un hiver froid pour décimer les larves, la saison prochaine s’annonce pire encore. » Une solution pour éviter le désastre : un moratoire sur l’interdiction du diméthoate. En attendant, « une dizaine d’exploitations se seraient déjà déclarées en faillite dans la région » et les cerises turques, traitées au diméthoate et beaucoup moins chères, ont envahi les supermarchés cet été. Trouver une alternative au diméthoate pourrait prendre des années et certains craignent des solutions biologiques en trompe-l’oeil : certaines sont inefficaces sur plusieurs stades de croissance de la mouche tandis qu’un « ennemi naturel » (présent en Chine) de la mouche asiatique pourrait, s’il était importé chez nous, attaquer « d’autres espèces nécessaires à l’équilibre écologique ».
N’importe quoi, du pur délire… s’il y avait encore des prédateurs dans nos campagnes, ils se chargeraient de ce type de parasites… mais les agriculteurs les ont tous éliminer. Mais je vous souhaite à tous et en particulier à Thibault Martin et sa famille, enfants compris de chopper un bon gros cancer, très sincèrement.
De quels prédateurs parlez vous ?
Dans les années 50, mon grand père a essayé de cultiver du colza mais sans succès car les insectes n’en faisaient qu’une bouchée !!!
A cette époque les insecticides n’avaient pourtant pas encore détruits les prédateurs et dérèglés la nature puisque ils n’existaient pas !!!
Je suppose que vous vivez en ville ? , connaissez vous le prédateur du benzène ?
En ne vous souhaitant pas une bonne leucémie !!!