Le Chat… charcutier

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charcuterie

La France Agricole du 16 décembre s’amuse du dessin tweeté au début du mois par Philippe Geluck sur Twitter. On y voit son célèbre chat se moquer de l’association radicale L214 et de sa conception de la viande « respectueuse de l’animal ». Le chat y est présenté en charcutier avec les produits suivants à son étal : « pâté de porc mort de vieillesse entouré des siens », « jambon de cochon iberico abattu sous anesthésie générale », « tête de veau provenant d’un animal ayant choisi de léguer son corps à la charcuterie » ou encore « saucisson constitué de viandes obtenues par accident de voiture n’impliquant pas la responsabilité de l’automobiliste ». Juste hilarant ! Sur la page Facebook de L214, certains militants s’étranglent tandis que d’autres y voient « un double message ironique » et l’occasion de « (lancer) le débat ». L’association elle-même commente le dessin en ces termes : « Conte de fées du soir: le mythe de la viande heureuse ».

13 commentaires sur “Le Chat… charcutier

  1. D’un côté il y a ceux qui refusent l’idée de tuer un animal pour le manger ( les végétariens) et cela peut aller jusqu’à protéger les espèces nuisibles à l’homme. D’un autre côté il y a ceux qui imposent une souffrance animale atroce et qui y prennent du plaisir ( idéologie de l’islam). L’approche raisonnable et sensée est entre les deux .A vouloir défendre l’abattage rituel ( illégal mais accepté sur plus de 50% de la production!!) il est compréhensible de voir la radicalisation des végétariens.L’état doit commencer à respecter les lois et ne plus fermer les yeux sur des pratiques barbares et interdites et les valeurs de l’occident pourront perdurer .

    1. Ah ! Ces hordes de sarrasins qui ricanent devant les animaux torturés, avec des éclairs de joie dans les pupilles… D’ailleurs ils passent les films de L214 dans les mosquées pour complaire à leur « idéologie de l’islam ».

      1. Oui le mot  » plaisir  » n’était pas approprié
        Plus sérieusement, le problème vient du fait de suivre des textes sacrés ( car écrits par Dieu et non des hommes qui peuvent se tromper) qu’il n’est donc pas possible de modifier.Il y a 1500 ans les bédoins d’arabie ne disposaient pas des techniques actuelles ( électricité pour anesthésier l’animal).Il faut vivre avec son temps et bénéficier des nouvelles technologies. Refuser le progrès n’est pas dans la culture occidentale.

        1. Le rituel d’abatage juif est tout à fait similaire. Les religions obéissent à une logique propre, surtout concernant les rites. Obéir à des rites archaïques ne préjuge en rien de la capacité à refuser le progrès en général.

          Reste la question de la légitimité d’un abatage en masse (supérieur à la demande) selon un rituel faisant souffrir inutilement les animaux.

          A défaut d’être paysan moi-même, c’est un monde que je connait bien et il est très dur envers les animaux. Dans un tout autre domaine (la biologie), les pratiques d’il y a quelques décennies horrifieraient les générations actuelles. Tout n’est pas qu’une question de religion. La place de l’animal dans la société a considérablement évoluée. A mon avis ce n’est pas à mettre en rapport avec un recul des pratiques cultuelle (ou une « adaptation » de celles-ci).

          1. le problème est aussi celui de la loi. Pour les chrétiens la loi est l’affaire des hommes et non de la religion ( à César le temporel et à Dieu le spirituel), ce qui donne la responsabilité aux citoyens , d’où la démocratie; Pour les juifs il y avait bien une loi associée au départ mais le judaisme rabbinique a fait évoluer tout cela, ce qui permet d’appliquer les lois décidées par le peuple ( = démocratie).Pour les musulmans la loi fait partie intégrante de l’islam et cette loi ( charia) est au dessus des lois du peuple puisqu’elle émane de Dieu.Cette approche bloque l’évolution de l’islam .La loi de Dieu étant au dessus des lois du peuple il n’y a pas de démocratie possible.Tout au moins en terre d’islam ( Dar al islam) où la loi islamique doit s’appliquer . Dans les terres non islamiques ( dar al harb) le musulman peut subir les lois du pays si elles lui sont imposées ( la Suisse et d’autres ont interdit l’abattage rituel et il ne s’est rien passé) mais à terme il doit ou bien rejoindre une terre d’islam ou bien combattre pour imposer l’islam ( il n’y a pas de coexistence acceptable dans les textes).Si elle veut sauver sa démocratie la France ne doit donc pas accepter de dérogations à ses lois.

            1. Et quels aménagements ont été apportés à l’abatage rituel juif ?

              Pour le reste de votre réponse, et sans rentrer dans un débat théologique, je me permettrais de vous faire remarquer que rares sont les pays musulmans à amputer les voleurs et lapider les femmes adultères. Et ça ne semble pas poser le moindre problèmes aux musulmans qui y habitent.

              Vous pouvez si vous le souhaitez rejouer la loi de séparation l’église et de l’état, l’infâme de l’époque (l’église catholique) étant simplement actualisée. Lors de l’élaboration de cette loi, deux courants s’opposaient. Pour les uns, tous les signes religieux devaient être bannis de la scène publique (plus de soutane, plus de procession etc.), pour les autres, les libéraux, il fallait simplement apaiser le pays. Ce sont les seconds qui l’on emporté mais un match retour est toujours possible. Nous ne serons pas dans la même équipe 🙂

              Une petite anecdote. Dans mon village de Bretagne, on trouve une épicerie-charcuterie-boucherie (la seule). Lors du mercredi des cendres, il est impossible d’y acheter de la viande, qui est retirée des étals. Devrais-je faire un esclandre pour sauver la démocratie ?

              1. Les règles juives pour l’abattage des animaux de boucherie ont été spécifiquement édictées pour éviter la souffrance des animaux. Elles remontent au moins à Maïmonide, au 12e siècle.

    2. L’abattage n’est pas le seul problème. Ce qui est est dénoncé depuis quelques années ce sont les conditions de vie des animaux d’élevage: confinement, plus d’accès à l’extérieur pour certains, toujours plus d’animaux dans les exploitations ( rentabilité), le changement de nourriture, les antibiotiques, la durée de vie des animaux d’élevage par rapport à leur espérance de vie naturelle, les transports (engraissage des veaux dans d’autres pays d’Europe et trajets difficiles jusqu’aux abattoirs),etc, etc.

  2. @physicien
    oui et dans l’islam aussi, ce qui fait qu’une bonne partie de la viande vendue comme halal en France …. ne l’est pas!! ( en particulier bovins). L’abattage rituel est beaucoup une histoire de gros sous : la taxe prélevée pour celui qui égorge ( qui ne peut être qu’un musulman ou un rabbin, ce qui est d’ailleurs de la discrimination) finance le culte , ce qui fait que le culte est financé par les non musulmans puisque une grosse partie de la viande halal est consommée par les non musulmans. Par contre les musulmans montrent une ouverture d’esprit ( ? ) en achetant halal alors que ce commerce est dominé par des juifs.

    1. L’abattage rituel juif doit être pratiqué par une personne dont c’est le métier, qui n’a strictement rien à voir avec celui de rabbin.

      1. OK vous avez raison mais cette personne doit être juive et pratiquante ( shabbat….) ! La partie postérieure de l’animal n’étant pas casher celle -ci n’est pas détruite et donc vendue à des non juifs ( musulmans ou non)… qui payent donc pour le culte juif via la taxe ( cet argent permettant d’entretenir les écoles, rabbins ..). Donc, d’un côté il y a discrimination pour l’abattage et de l’autre ce sont les non juifs qui payent pour eux!! On fait donc payer aux chrétiens ou athées , sans leur accord,les spécificités de l’abattage rituel! il s’agit donc d’un vol plus ou moins légalisé via les dérogations accordées par l’état sans l’avis des citoyens.

    2. Et des viandes halal sont vendues sans étiquetage « halal » sans que le consommateur ne le sache. Les musulmans consomment davantage les parties avant de l’animal donc le reste il faut bien le vendre…

  3. L’auteur du chat a oublié le confit d’insecte récolté sur le vitres des automobiles, en fait un sous produit de la circulation des véhicules à moteur, mais ressource qui se raréfie au moment des frimas.

    Certes pour les fêtes de la Noël dans quelques heures, il reste les « délicieux »
    http://biscibox.com/le-criquet-a-la-grecque.html?gclid=CIrGrqatjdECFS8o0wodhrwNaQ
    http://biscibox.com/le-grillon-oignon-grill%C3%A9-bbq.html?gclid=CO3etbKtjdECFVOZGwodgEUBow

    14 grammes pour 7 euros, cela nous fait 500 euros du kilo… je préfère le patta negra Iberico et laisse les insectes toastés aux Ibéri..cons, surtout que les agences sanitaires ne sont pas claires sur les risques potentiels de ces aliments très classe bobo, un tabac dans le marais parait -il! même si la FAO les trouve géniaux, les aliments aux insectes pas les bobos du marais.

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