Éco-terrorisme : incendie criminel et tags nazis dans la Creuse

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Un bâtiment de la ferme dite « des 1 000 veaux » a été la cible jeudi matin d’un « incendie criminel », rapporte l’AFP qui cite la Préfecture du département de la Creuse. L’incendie a fortement endommagé un bâtiment de 1 500 m2 renfermant notamment de la paille et du matériel, situé à l’écart des installations abritant les veaux de ce centre de Saint-Martial-le-Vieux. Il n’a heureusement fait aucune victime humaine ou animale. « Il s’agit de toute évidence d’un incendie volontaire et criminel puisque des tags ont été retrouvés sur le bâtiment », a déclaré le secrétaire général de la préfecture, Olivier Maurel. Le parquet de Guéret est saisi de l’enquête.

Les mots « non aux camps de concentration » ont été tagués, affirme la préfecture, ainsi que des croix gammées, relève la FNSEA dans un communiqué. Elle et la Fédération Nationale Bovine (FNB) « condamnent avec la plus grande fermeté » ces actes, se réjouissant que « les animaux (aient) heureusement (pu être) sauvés grâce à l’intervention rapide et déterminée des pompiers ». « Aucune opinion, aucune idéologie ne peut justifier une telle violence, si ignoble » ajoutent la FNSEA et la FNB, qui précisent que « la quarantaine d’éleveurs s’organise actuellement pour assurer la continuité des soins aux animaux » et que « leur priorité est de remettre en place un système d’abreuvement, les animaux étant actuellement privés d’eau ». « Ils doivent trouver une nourriture de substitution car les stocks fourragers ont été détruits » et « les éleveurs mettent en place une surveillance permanente des veaux pour détecter toutes maladies sur les animaux ayant passé la nuit dans des fumées étouffantes ». De quoi faire dire à Xavier Beulin, le président du syndicat d’agriculteurs, que « ces associations qui militent pour le bien-être animal » ont « mis en péril 400 animaux qui auraient pu brûler vif ».

La FNSEA et la FNB notent qu' »une forme de bienveillance vis-à-vis de certaines associations anti-élevage aboutit aujourd’hui à cette dérive radicale » et dénoncent une « escalade de la violence ». Pour Xavier Beulin, « ce qui s’est passé sur cet élevage s’apparente plus à une forme d’attentat qu’à une forme de revendication qui peut être par ailleurs légitime ». Comme si le terrorisme islamiste ne suffisait pas aux Français, voilà le terrorisme écologiste…