Démagogie. Le slogan de la nouvelle campagne de communication du ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer dit : « Zéro pesticide, c’est mille fois mieux pour la planète ». Il est parfaitement inexact. Alerte environnement invite les pubards qui l’ont pondu et les technocrates qui l’ont validé à se rendre sur le terrain, par exemple au Péage-de-Roussillon dans la Vallée du Rhône. Là-bas, le pollen d’ambroisie complique fortement la vie de très nombreuses personnes pendant l’été : « yeux qui pleurent, nez qui coule, maux de tête, grande fatigue » détaille France Info, mais aussi « graves crises d’asthme, difficultés respiratoires nécessitant parfois une hospitalisation »…
On estime que 10 à 20% de la population est allergique au pollen d’ambroisie, au point que les agents municipaux ne veulent plus arracher cette plante arrivée en 1863 d’Amérique du Nord qui colonise désormais rapidement l’Europe (sachant que chaque plant peut libérer des millions de grains de pollen, la concentration en pollens d’ambroisie pourrait être multipliée par quatre d’ici 2050 sur notre continent !). C’est d’ailleurs peine perdue car même arrachée, la plante réapparaît : son pied produit en effet près de 3 000 graines toutes capables de perdurer des années dans le sol…
Interrogé par Le Magazine de la Santé, Bruno Chauvel, chercheur à l’Inra et porte parole de l’Observatoire des ambroisies a sa petite idée sur la raison de cette invasion : « Au niveau de l’agriculture, il y a une relâche de la pression herbicide qui favorise l’espèce. » Il serait intéressant de demander au ministère de la Santé ce qu’il pense de cette campagne de propagande financé par l’argent des contribuables allergiques ? Ceux-là n’ont qu’à souffrir dans leur coin et en silence, et payer pendant que le gouvernement se félicite et incite à ne plus utiliser de phytos, aggravant du même coup l’invasion de cette plante agressive qui n’a pas fini de leur rendre la vie impossible. Du grand n’importe quoi, on vous dit !
Certes l’ambroisie, mais les pesticides sont encore plus utiles dans nos foyers pour lutter contre les punaises des lits dont on sait qu’elles transmettent la maladie de Chagas terriblement handicapante et mortelle, les acariens de la gale, dont la presse parle si peu et envahit progressivement toutes les écoles, comme les poux l’ont fait auparavant.
Reste aussi la lutte contre les vecteurs du virus Zika, le plus terrible virus teratogène au point que la question dans http://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2546671
« Zika: Worse Than Thalidomide? »
En septembre 2016 la question se posait, en février 2017, la réponse est claire, bien pire , 42% des enfants nés de mères contaminées pendant leur grossesse, quel que soit le mois, avec des malformations, davantage lorsque les cohortes exposées grandiront et de nouveaux cas apparaitront, on va dépasser les 50%.
Avec la Thalidomide, c’était un risque anthropique, celui qui est lié au fait de faire, appliquer le produit.
Avec le ZIKA, le risque c’est de ne pas faire. Les américains ont choisi de faire, pulvériser du naled par avion sur des quartiers entiers de villes exposées, en Floride, l’épidémie a été contenue. Les français ont fait le choix de ne rien faire, ou presque, dans les Antilles et en Guyane, à cause des mouvements antipesticides, de laisser faire la nature et les moustiques.
On peut craindre que les conséquences soient effroyables, dira t-on la vérité, avec des journalistes lobotomisés?
Les pesticides c’est 1000 fois mieux pour l’homme et la planète s’en fiche: elle en verra d’autres!
Le ministère de l’environnement devrait montrer l’exemple » et appliquer son idéologie pour la planète » : commencer par ne pas se chauffer et utiliser un vélo serait un bon début. ( Au moins leur maître à penser, René Dumont, était logique lui)
Puisque la présence des hommes est une grande menace que proposent t ils pour stopper l’explosion démographique de l’Afrique: il y en aura 1 ou 2 milliards de plus et il faudra beaucoup de pesticides pour les nourrir. Faut il les stériliser? Faut il générer des guerres pour éviter la croissance? ….
Décidément, vous faites une fixation sur l' »explosion démographique », qui alimente bien des fantasmes.
Alors que la transition démographique est en cours, il suffit de regarder les évolutions de la natalité dans l’afrique du nord, qui se rapproche de celle des européens.
Oui, mais il y a un élément qui est parfaitement juste si on y répond positivement et sans arrière-pensées : « … il faudra beaucoup de pesticides pour les nourrir… »
Oui, il faut – déjà aujourd’hui – beaucoup plus de pesticides, plus généralement de technologies modernes, pour nourrir les Africains et leur permettre d’amorcer la décrue démographique. Une agriculture plus productive permettra une augmentation du niveau de vie qui, hormis la politique coercitive de l’enfant unique, est le moyen le plus efficace de réduire la natalité.
Plus de moyens technologiques et, notamment de pesticides, c’est réduire le besoin de main d’œuvre enfantine pour désherber, ramasser les petites bêtes, etc. C’est leur permettre d’aller à l’école, d’accéder à une vie meilleure, que ce soit à la ville ou à la campagne en tant qu’agriculteur digne et vivant de son labeur plutôt que survivant, peut-être jusqu’à la prochaine famine…
J’ajouterai aussi qu’il est de la plus haute importance pour l’Europe frileuse, repliée sur elle-même et maintenant en proie à des populismes ravageurs, en attendant pire, que l’Afrique se développe… en développant notamment son agriculture, en employant les nouvelles technologies, dont les pesticides et les OGM. S’il n’y a pas de perspectives d’avenir raisonnables en Afrique, les Africains viendront chez nous. C’est ce qui se passe déjà à grande envergure.
Il faut lire Sylvie Brunel, « Plaidoyer pour nos agriculteurs ».
Maintenant évoquer la stérilisation, la génération de guerres…
Tout à fait d’accord.
@Douar
Le modèle de la transition démographique a été établi à partir de la situation en occident et en Asie mais il ne s’applique pas à l’Afrique. Au Maghreb par exemple le taux de fécondité était en très forte baisse ( années 80) et proche de 2 mais depuis 10 ans ce taux augmente ( 2,8 en Algérie!) .Le taux de fécondité des Françaises d’origine africaine est supérieur à 2,5. Le rôle de la femme, le statut de la contraception,l’espace disponible,l’idée d’immigrer, la religion, le sens de la responsabilité …. sont autant de facteurs qui peuvent expliquer la différence Occident-Asie vs Afrique. Donc il y a bien une explosion en Afrique car le taux de mortalité infantile a chuté depuis bien longtemps et le taux de fécondité n’a pas baissé comme le » modèle » le prévoit.Les chefs islamistes poussent à un fort taux de fécondité, stratégie pour envahir l’europe ( Khadafi , Boumedienne, Khomeny, Erdogan …. l’ont dit clairement). Avec des taux de fécondité de 6 ( de 5,5 si on déduit la mortalité infantile) la population est multipliée par 25 en 3 générations!!
« Les chefs islamistes poussent à un fort taux de fécondité, stratégie pour envahir l’europe ( Khadafi , Boumedienne, Khomeny, Erdogan …. l’ont dit clairement »
Mussolini , lui aussi voulait « produire » des petits italiens et a mis en place des politiques natalistes volontaristes. Ceaucescu également.
Mais ça n’a pas marché.
On a beaucoup de mal à expliquer la dynamique démographique. Mais une chose est certaine: quand la mortalité infantile baisse, la natalité baisse également, comme si il fallait « compenser » les fortes mortalités par une forte natalité, et inversement.
Quand j’entends Erdogan menacer l’occident « avec le ventre des femmes turques », ça me fait sourire, car les femmes turques ont le même problème que les femmes occidentales: avoir beaucoup d’enfants est une lourde contrainte économique qu’elles acceptent difficilement. Le modèle familial avec 2, 3 enfants s’étend de plus en plus, d’autant plus que l’information est largement diffusée. Même des familles très religieuses, musulmanes ou autres regardent les séries occidentales avec le modèle qui va avec. Et cela imprègne les esprits. Erdogan ou autre autocrate n’y pourront rien.
Turquie : taux de fécondité en 2010 : tout juste de quoi maintenir la population : 2,06 (source : Banque Mondiale).
Wikipedia dit que c’est remonté à 2,14 en 2015 selon les statistiques turques.
Le modèle ( comme beaucoup de modèles) n’explique pas tout et en particulier la cause de l’augmentation récente du taux de fécondité dans de nombreux pays ( Egypte, Algérie….).Pour la Turquie ils sont passés de 10 millions à 74 millions en un siècle et ils prévoient d’être 85 millions en 2015 , c’est donc bien qu’il y a augmentation nette.Il ne serait pas surprenant que tous les peuples du monde n’adoptent pas tous les mêmes comportements ( de type occidental), même si la diversité ne fait pas plaisir aux mondialistes.
Heureusement le tabac est consommé de plus en plus sur le continent Africain………..ce qui va faire augmenter la mortalité.
Visor, stop la postvérité please. En Algérie le taux de fécondité a certes réaugmenté légèrement à 2,8 depuis un plus bas en 2001/2003 à 2,4, mais en 1979 le taux était à plus de 7 !!!
@vigneron
oui, mais comment expliquez vous le passage de 2,4 à 2, 8? ( ce qui est une augmentation très importante ). Pensez-vous que cette hausse n’est que conjoncturelle ou bien qu’elle va se poursuive? Il y a donc bien d’autres mécanismes qui n’ont pas été compris dans le fameux » modèle « .A vouloir tout simplifier on passe à côté de certaines complexités et cela conduit à des prévisions fausses.
Ben, me semble me souvenir que l’ambiance était pas spécialement favorable aux nourrissons et parturientes durant les nineties en Algérie… Alors un p’tit baby boom ou un rattrapage ensuite, why not ?
Ce qui est sûr c’est qu’en Algérie c’est pas les allocs octroyées par le gvt qui font naitre les niards. Entre 2,5 et 5 roros (300 à 600 DA) par mouflet et par mois, même avec un Smic à 160 roros, ça le fait pas.
ici épidémie de gale dans un école, plusieurs enfants contaminés qui vont ingérer un insecticide, l’ivermectine et certainement compléter avec de la permethrine directement sur la peau.
Mais que dit l’élue : « “La communication a été faite au niveau des parents mais nous avons pensé qu’il était inutile d’inquiéter la population sur le sujet. Et de fait, nous n’avons pas alerté la presse“. Voilà pour les explications de Valérie Rano, maire ajointe des Andelys en charge de l’éducation, de la réussite éducative, quand à la discrétion de la mairie sur la fermeture de l’école Georges Pompidou à cause de… la gale. »
http://www.limpartial-andelys.fr/2017/01/27/l-ecole-primaire-andelysienne-georges-pompidou-fermee-a-cause-de-la-gale/
Voila ce que donne la page écolo-bobo de la ville les Andelys: http://www.ville-andelys.fr/cadre-de-vie/environnement/developpement-durable/
« le fauchage raisonné, l’abandon du désherbage chimique »
Il n’est pas dit approvisionnement des cantines en produits bio, mais uniquement circuit court ( ce qui est très bien) vu la dose de permethrine nécessaire pour traiter les cas de gale, le choix du tout bio, cela aurait fait rigoler.
Donc on en restera là.
Tiens, en passant, j’ai débunké une étude anti glypho sortie en 2014 chez Nature. Les zigs avaient bien fait les choses sauf qu’ils ont aspergé leurs placettes expérimentales à la dose de 12,8 kg/ha de glyphosate, soit 6 fois la dose annuelle maxi autorisée en France et 4 fois la dose maxi par application autorisée aux USA (la dose annuelle maxi autorisée y est de 9 kg/ha, pour débroussaillage de vivaces quoi…).
J’leur ai laissé un p’tit commentaire…
http://www.nature.com/articles/srep05634?hc_location=ufi#comments
Vigneron • 21 hours ago
177,48 ml/m2 ? It’s 1775 L/Ha at 7,2 g/L of glyphosate or 12780 g/Ha of glyphosate. The maximum tolerated annually dose in France for glyphosate is 2 220 g/ha. Your dose is six times more than maximum annual dose. Very bad.
Le circuit court ,délire actuel ,est une absurdité économique. Encore du chômage a prévoir avec ces idées lumineuses qui ne sont que le traduction au niveau communale d’une idéologie revendiquée au niveau national par des gens du FN .
Le circuit court n’est pas du délire, c’est l’achat à des producteurs sur les marchés, que les producteurs soient bio ou pas bio. Plus facile dans les petites villes que dans les grandes.
C’est aussi les coopératives qui ouvrent des magasins de détail pour de l’alimentaire diversifié, style « frais d’ici » qualité et origine garanties.
Ce n’est pas uniquement de la bobologie, car de bien meilleure qualité que ce que l’on trouve dans les rayons de GMS.
A favoriser dans tous les cas.
La garantie de qualité n’est assurément pas plus assurée sur un marché ou en circuit court, pas plus l’origine d’ailleurs, ça, en tant que producteur en vente directe depuis 35 ans, je peux vous le garantir. Infiniment plus facile de vendre de la merde ou du frauduleux sur un marché et en direct qu’à Carrefour ou Leclerc.
Effectivement, les produits non conformes ( mycotoxines…) sont écoulés sur les marchés locaux et pas dans les GMS. Faire l’hypothèse que l’on peut faire tout partout et de manière compétitive est une erreur. Si l’agriculture Française s’est spécialisée c’est bien par ce que les sols, le climat , les filières …. imposent des choix. La spécialisation a permis d’abaisser les coûts et d’en faire bénéficier les consommateurs: le gain de pouvoir d’achat a permis d’acheter d’autres choses et de créer de l’emploi. Les circuits courts c’est revenir 50 ans en arrière. On ne peut pas faire des tomates ou du camenbert ou des bovins partout.
C’est surtout que quand on paye et qu’on est payé en images, locales ou pas, tout est infiniment plus facile, surtout la fraude.
Sinon, sur ambroisie après culture, un petit coup de glypho à seulement 720 g/ha (2 l de Roundup ou de générique à 360 g) et c’est marre…
https://www.arvalis-infos.fr/intervenir-des-l-interculture-pour-gerer-l-ambroisie-a-feuilles-d-armoise-@/view-16214-arvarticle.html