Dans son éditorial du 10 mars, Philippe Pavard, le rédacteur en chef de La France Agricole, s’intéresse aux « substituts (à la viande, ndlr) en embuscade » qui « cible les personnes voulant réduire leur consommation carnée » et qui « (singe) la terminologie carnée : ‘steak végétal’, ‘brochette’, ‘lardons’, le pompon étant la dénomination ‘boucherie végétarienne’ ! » A propos de cette nouvelle offre, il rappelle qu’il lui « reste à combler des failles nutritionnelles importantes vis-à-vis de la viande : comme le soulevait en janvier une enquête de 60 millions de consommateurs, sur dix steaks végétaux testés, la moitié contenaient trop peu de protéines ! » « Beaucoup de ces produits cumulaient trop de sel, trop peu de fibres, très peu de fer ou de zinc, sans oublier la profusion d’exhausteurs de goût, colorants, gélifiants », continue-t-il avant de remarquer avec justesse : « Pas franchement naturel, tout ça… »
Les insuffisances des prétendus substituts à la viande
21 mars 2017 2 commentaires sur Les insuffisances des prétendus substituts à la viande
Publié en L'œil agricole, Société 0 « J’aime » 4809 vues
J’ai entendu dire que les agriculteurs allemands ferraillent dur pour interdire les appellations « saucisses, steacks… » au produits non carnés.
Ils seraient sur la bonne voie.
Quelqu’un aurait il des informations?
Effectivement l’étiquetage actuel est trompeur et ceci est sans doute volontaire, ce qui est totalement répréhensible. J’ai acheté ces steaks surgelés végétalisés et ils ont fini à la poubelle car le goût était horrible. Donc, c’est la totale: bourrés d’exhausteurs de goût et de sel, peu protéinés, manque de certaines substances … et pas bon.