La loi Labbé dans les faits (3)

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desherbageCapital du mois de mai 2017 publie un article passionnant sur la loi Labbé, cette nouvelle « norme écolo qui va nous coûter cher » et qui impose de remplacer les phytos traditionnels par des phytos bios dans tous les espaces verts publics de France. Son auteur, Erwan Seznec, donne plusieurs exemples du caractère irréaliste de cette mesure et de ses conséquences financières dramatiques.

Premier exemple. Deuxième exemple.

Intéressons-nous maintenant aux coûts des nouvelles interdictions. « Passer du glyphosate (désormais interdit) sur 480 m2 d’allées, dans un parc, prend deux heures et consomme 3 euros de produit en utilisant un pulvérisateur à moins de 100 euros pièce », écrit le journaliste qui se base sur les données du site Companed.fr bien connu des professionnels des espaces verts. « A la binette, il faut 76 heures de travail… Si l’on préfère utiliser des brûleurs thermiques, il faut investir jusqu’à 5 000 euros par machine, et les lances à eau chaude alimentées par des citernes mobiles coûtent, quant à elles, 12 000 euros pièce. » Bien sûr, « les agences de l’eau accordent des aides aux collectivités qui veulent s’équiper, mais la main d’oeuvre reste à leur charge. Or elle représente 80% du budget d’un service espaces verts. » Sachant que les communes consacrent en moyenne 5% de leurs ressources à l’entretien de leurs espaces verts, la hausse d’un tiers des effectifs de jardiniers qu’entraîne l’entrée en vigueur de la loi Labbé, celle va de facto augmenter leurs dépenses totales de 1,3%. Pas rien, à un moment où l’Etat se désengage et où le levier de l’impôt n’a que trop été utilisé par les collectivités locales ! Résultat : Le Havre demande à ses habitants de désherber devant chez eux et « Saumur envisage de rendre cette démarche obligatoire dans son règlement de voirie ». L’impôt local en nature, il fallait y penser.

A suivre…

15 commentaires sur “La loi Labbé dans les faits (3)

  1. Est-ce mieux de respirer à gogo des H.P.A. plutôt qu’un peu de glyphosate ? Là encore, pas d’études sur le sujet.

  2. Je pense que cet employé municipal mériterait une récompense pour avoir participé à la protection de la planète et de la santé de ses habitants en faisant la promotion d’une méthode alternative de désherbage et je suggère par exemple qu’il soit recruté par Générations Futures comme directeur adjoint à Veillerette. de cette façon, les deux feraient la paire ! Le député Labbé ne peut pas rester indifférent et inactif devant tant de dévouement de la part d’un modeste employé municipal! Directeur de la promotion et de l’application des méthodes de protection de l’environnement alternatives au sein de la municipalité me paraîtrait un minimum…..

  3. C’est très bien tout cela! la bêtise de la loi Labé va apparait au grand jour!!!
    Les magasins « jardinerie » doivent payer de superbes vitrines pour y mettre des phyto 2 ans (avant interdiction total), mais la soude et les débouche évier sont toujours accessible sans précaution dans le rayon juste a coté. L’intelligence bobo écolo!!!
    Par contre merci au cornioécolobobo car grâce a eux les magasins de jardinerie n’on jamais fait de chiffre d’affaire en glypho à ce niveau.
    A chaque connerie anti glypho sur les média (la royal la plus efficace pour ce coup là) et les stocks en magasin se font dévaliser.(après une des « énième » intervention de la royale , nous avons du faire trois réapro de suite en glypho sur deux semaine dans un de nos plus gros magasin « jardinerie »……Chercher l’erreur!!!
    Ce qui est sur c’est que pour l’interdiction des glypho , les jardiniers auront du stock en attendant que le bon sens reviennent!!

    1. On ne trouve déjà plus de glypho générique dans les jardineries: remplacés par de l’acide pélargonique 20 fois plus cher . Il y a encore parfois du Roundup mais à un prix élevé. Le dindon de la farce est encore une fois le consommateur.

      1. Si j’en trouve mais sous clé alors que le pelargonique est dangereux à l’usage et en tête de gondole.
        C’est comme si dans une épicerie on mettait sous clé le saucisson mais le pastis autorisé au mineur.

  4. Le dindon de la farce est encore une fois le consommateur.

    >>> Si le consommateur n’existait pas, il faudrait l’inventer……….

  5. Ces articles sur la loi Labbe sont très instructifs ,j’en fait la promotion autour de moi.Des assertions réfutables comme il se doit pour un débat constructif et efficace pas comme ces témoignages de repentis végétaliens.
    Je connais deux commune qui embauche des enfants de moins de seize pour désherber la commune . « opération argent de poche  » cela s’appelle. Rendez vous sur le site de Melle en ille et vilaine , c’est instructif. J’ai sollicité plusieurs syndicat ( FO ,CGT….) un seul m’a répondu mais n’a pas voulu creuser plus loin. Le travail des enfants est redevenu légal !
    http://www.melle.bzh/la-jeunesse/operation-argent-de-poche

    1. Enordi nous explique:
      « Des assertions réfutables comme il se doit pour un débat constructif et efficace pas comme ces témoignages de repentis végétaliens. »
      Là les neurosciences sont indispensable pour comprendre ce « genre d’affirmation ».
      Rigolo et triste a la foi c’est blocage idéologique qui peuvent parfois rende idiot des personnes pourtant semblant un tant soit peu équipé au départ!!!
      Enordi : renseigner vous sur : les discordances cognitive actuel et surtout sur les blocage du au « encrage cognitif « qui en découle. Vous en êtes un cas d’école avec votre « efficace pas comme ces témoignages de repentis végétaliens. »

      Les fanatique n’ont pas de mal a venter/ croire les messages d’internet anonyme (même débile) qui vont dans le sens de leurs pure croyance mais ils (les fanatiques/croyant extrémiste) refusent le moindre témoignage contredisant leurs « croyance » même si il est fait a visage découvert.
      Logique a la mode boboecolo
      La biodiversité humaine!!!

      1. Yann a de sérieux problème de dysfonctionnement cognitif . Pardonnez moi Yann mais la vérité est cruelle et je me suis dévoué pour vous la révéler.

        1. Helmut
          Vous êtes un gentil de toute évidence et contribuer pleinement a l’argumentation du sujet (en fonction de vos possibilité bien sur)

    2. Quelle régression!! déjà que le niveau scolaire est faible ce n’est pas en désherbant qu’ils vont s’améliorer. Un point positif cependant : il est bon qu’ils en bavent et qu’ils suent un peu sous la chaleur pour se rendre compte de la débilité du système. Et si ils ont mal au dos c’est gratuit car l’état payera, comme disait le scootériste.L’Afrique et une partie de l’Asie font travailler leurs gosses aux champs au lieu d’aller à l’école. Nos mondialistes rêvent d’avoir une population plus ou moins illettrée et fatiguée .Revenir aux générations d’avant qui désherbaient les betteraves à 14 ans est une ânerie lorsque l’on peut l’éviter.Il faudrait aussi reprendre vélos et marcher à pied au lieu de rouler en voiture.Cela dit, dans une commune ils seront payés à ne pas faire grand chose, ce n’est pas comme les agriculteurs qui avaient une obligation de résultat.

    3.  » Le travail des enfants est redevenu légal ! »

      >>> Quand c’est pour la très noble cause qu’est la défense de l’environnement, de la planète et de la santé et de la survie illimitée de ses habitants, alors là rien à dire!

  6. « C’est la « Royal Attitude ». Certes cela donne un peu de « verdure » au béton, mais gare aux dégâts provoqués par les racines.

    >>> Ah! Mais c’est vrai çà !! Il y a des racines en dessous! Nous (les experts Royale, Veillerette, Bourguignon(s), Labbé, etc…) n’y avions même pas pensé! C’est ballot, non?

  7. Pourquoi pas? On peut voir le côté positif.
    Désherber est une activité un peu physique donc c’est très bien pour lutter contre le surpoids et l’obésité en France. La moitié de la population française est soit en surpoids soit en obésité alors qu’elle se bouge.
    Quand il neige, dans certaines communes un arrêté impose aux propriétaires et aux locataires le déblayage et le salage quand il y a un trottoir alors, pourquoi pas l’herbe? Une activité en famille ou entre voisins pour créer du lien, positivons tout ce qui peut être fait pour limiter les substances chimiques dans les sols.

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