Alerte aux framboises bio contaminées chez Picard

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framboisesQuand les écolos font ch… (au sens propre du terme). Des sachets de framboises bio de la marque Picard font actuellement l’objet d’un rappel produit en raison de la présence de norovirus GC I qui peuvent causer des gastro-entérites aigües chez l’adulte.

Si vous avez acheté un des lots concernés (Cf. infra), vous êtes donc invité à ne pas vous en servir pour vos desserts et à le jeter ou à le ramener en magasin pour obtenir un remboursement.

Comme l’explique Sciences et Avenir, « la maladie apparaît généralement 24 à 48h après exposition et peut durer plusieurs jours ». Doivent être particulièrement vigilantes les femmes enceintes, les enfants en bas-âge, les personnes âgées et immunodéprimés.

« Le bio m’a tuer »

« Si la plupart du temps cette maladie reste bénigne, les norovirus responsables des gastro-entérites peuvent s’avérer mortels. En 2016, une étude avançait qu’ils tuaient 219 000 personnes par an dans le monde sur 700 millions de malades », indique Sciences et Avenir pour qui « si ces norovirus se sont invités dans ces produits, cela peut être dû à un contact avec des personnes contaminées qui les ont manipulés à un moment donné, sans s’être lavé les mains en sortant des toilettes par exemple ».

Description du rappel produit :

Nature du produit : Framboises entières bio

Numéro de lot : L 11 28.02.17 B2

Code article : 68191

Conditionnement : paquet de 450 grammes

Pour plus d’informations : composez le 0 800 000 242 (service et appel gratuit), du lundi au samedi de 9h à 19h.

10 commentaires sur “Alerte aux framboises bio contaminées chez Picard

  1. Et début avril 2017 c’était au tour des framboises surgelées Leader Price et Thiriet, pourtant elles n’étaient pas bio !

    Code-barres pour Leader Price : 3263859929510.
    Lot : L6198.
    DLUO : 07/2018.

    Thiriet :
    DLUO : 08/2018
    Référence : 89014
    Lot : L6218

    1. et oui le risque zéro n’existe pas, même en conventionnel. Cela confirme surtout que les risques supplémentaires obligatoire en bio sont encore plus débile a comprendre et accepté en devant payer plus chère .

      1. Yann
        Il ne faut pas tout mélanger, là on parle de risque d’intoxication microbienne. L’agriculture conventionnelle est critiquée par rapport au risque d’intoxication chimique… Le risque d’intoxication microbienne existe pour tous les aliments, la contamination peut se produire à tout moment au cours de la production.

        1.  » »Le risque d’intoxication microbienne existe pour tous les aliments, la contamination peut se produire à tout moment au cours de la production » » »

          Je ne suis pas d’accord avec vous.
          La chimie est là pour protéger les récoltes des maladies et insectes ,ce qui a pour effet de protéger le consommateur des … microbes … et autres problèmes sanitaires .

        2. @mag
          Il n’y a pas de « melange »!!!!
          Pour moi comme beaucoup de toxicologue (qui eux savent vraiment de quoi ils parlent), si le risque chimique existe forcement (puisque le risque zéro n’existe pas) il est beaucoup moins important (voir insignifiant )que les risques biologiques naturels. Si le réfrigérateur a été le plus gros progrès pour la sécurité alimentaire, l’agriculture moderne (et conventionnel) on fait le reste du progrès constaté aujourd’hui.
          Pour les résidus de pesticides sur nos aliments, un toxicologue de renom (oublie de son nom , mais un intervenant va nous le rappeler à coup sur) nous a démontré que si vous consommiez une année de fruit et légume au max des LMR autorisées( ce qui est impossible chez nous puisque plus de 50% de nos produit conventionnel sont a zéro détections de LMR), cela représenterai moins de toxine que dans une seule et unique tasse de café!!!
          Le bio a logiquement beaucoup plus de risques biologiques que le conventionnel: Risque beaucoup plus important en mycotoxine (céréale a paille non protéges et surtout mais ensilage pour les animaux) ; les germes bio non protéger a la sortie du germoir alors que obligatoire en conventionnel, les tavelures non contrôlé sur les pommes dans certain cas ; la fertilisation organique (seule possible en bio) beaucoup plus a risques pour les pb du type Escherichia coli entre autre…… les bâtiments d’élevages en volaille que les bio n’ont pas le droit de désinfecter correctement (les produits bio efficaces n’existant pas)……..
          Et la liste n’est pas exhaustive ma pauvre mag …..
          Voila pourquoi la filière bio ou le consommateur dans 98% de ses actes d’achats le fait pour le coté « santé » , devient plus qu’énervante voir insupportable. Entendre des « veilleret »(FNE) (menteur professionnel) ou autre escrologistes comme le patron de biocoop raconter des mensonges énorme (plus c’est gros , plus c’est cru par les bobos incapable de remettre en cause leurs croyances) nous font réagir. C’est complétement dingue et si comme professionnel du secteurs on intervient pour remettre quelques réalités en place on se fait copieusement insulter et traiter de vendu par des neuneux qui ne sont que des ignares bobocroyants pour la pluparts…

          1. Bruce Ames.

            Et il faut lire « Panique dans l’assiette » de Gil Rivière-Wekstein.

            Voici la préface :

            Préface du Pr Denis Corpet
            Professeur émérite (hygiène et nutrition humaine), École nationale vétérinaire, Toulouse
            Ex-directeur de l’équipe Inra « Aliments et Cancers », Laboratoire ToxAlim, Toulouse

            La préface idéale attire l’attention sans dévoiler l’essentiel. Je ne vous révélerai donc pas le contenu des pages qui vont suivre, préférant vous les laisser découvrir. Elles sont d’ailleurs écrites dans un style agréable, et les sujets traités – aliments, peur, poison, fric – sont passionnants.

            Nutritionniste et toxicologue, je mange au moins une pomme chaque jour. Et sans prendre la peine de l’éplucher. Une pomme tout ce qu’il y a de plus « normale », c’est-à-dire qui n’est pas issue de l’agriculture biologique. En espérant vivre assez vieux pour devenir centenaire, j’aurai alors mangé plus de 30000 pommes avec leur peau. Bien évidemment avec les résidus de pesticides encore présents ! Mais ces doses de pesticides sont si faibles qu’il faudrait manger 25 millions de pommes pour ingérer autant de substances cancérigènes qu’en buvant un seul verre de vin, qu’il soit bio ou non. L’alcool est en effet cancérigène. Ce livre traite donc de pommes, de pesticides, d’OGM, de cancer, mais aussi de ceux qui nous « bourrent le mou » en nous faisant peur. Cette enquête nous montre comment ils agissent, et surtout pourquoi ils le font. On comprend alors que c’est « juteux ».

            Pour les domaines relevant de mes compétences professionnelles, de l’alimentation, des « produits chimiques » et des OGM, en particulier de leurs effets sur les cancers, ce livre dit vrai. Ces propos correspondent à ce que je sais par mon expérience de chercheur et rejoignent les conclusions de l’immense majorité des scientifiques. Loin des discours anxiogènes, la communauté scientifique partage l’opinion que rien ne remplace le plaisir de bien manger dès lors que l’assiette n’est pas trop pleine et composée d’aliments variés, dont la moitié au moins de végétaux. Mon équipe a ainsi démontré que l’effet pro-cancer des charcuteries est complètement annulé si le repas comporte aussi du calcium, de la vitamine E ou des polyphénols (apportés respectivement par un yaourt, quelques amandes ou un verre de vin rouge).

            Quant aux chapitres sur le fonctionnement de cette fabrique de la peur et sur ceux qui en bénéficient – ONG plus ou moins écolos ou entreprises de toutes tailles –, leur lecture m’a fait prendre conscience d’un monde que j’ignorais totalement. Cette enquête minutieuse dévoile une réalité insoupçonnée qui explique les raisons de ces craintes grandissantes au sujet de l’assiette, entretenues par des campagnes alarmistes. Ceux qui dénoncent les pesticides ou les OGM sont peut-être « de bonne foi », mais à la lecture de ces chapitres, on constate aussi que certains d’entre eux en tirent de beaux bénéfices. Jamais je n’avais pensé à ces motivations « intéressées », et j’ignorais que les sympathiques démarcheurs de Greenpeace, croisés dans les rues de ma belle ville de Toulouse, étaient payés pour nous convaincre.

            Je comprends désormais beaucoup mieux pourquoi mes enfants et certains de mes amis sont si sceptiques face à ce qui est pourtant démontré dans les labos et confirmé par les statistiques. En effet, si le discours de la communauté scientifique est devenu inaudible, c’est bien parce que la fabrique de la peur a été d’une remarquable efficacité pour mettre les consommateurs « sous influence ». Faire croire à un danger, là où il n’y en a pas.

            Enfin, l’auteur de ce livre s’inquiète de l’anxiété que suscitent les produits agricoles ordinaires. Il n’est en effet pas très raisonnable de s’épouvanter devant une pomme, un bol de muesli, une salade, un morceau de viande ou un verre de vin. Non seulement c’est idiot, mais cela fait du mal à la grande majorité des agriculteurs. Ces agriculteurs qui façonnent nos terroirs et qui produisent une variété extraordinaire d’aliments dans des conditions exceptionnelles. Pour ma part, je suis désolé aussi de voir tant de gens généreux, honnêtes et militants, qui se lancent dans une guerre contre les pesticides et les OGM, estimant que ce sont des combats majeurs pour l’Homme. Ils négligent du coup des problèmes bien plus importants, comme la faim dans le monde, les inégalités entre les peuples, le chômage ou encore le dérèglement climatique. Puisse ce bouquin leur ouvrir les yeux !

        1. Bien sûr que non, mais une information concernant un rappel doit avant fraîche et non pas congelée (dépassée) !
          J’ajoute aussi que ce type de rappel ne concerne pas hélas que les produits bio, donc pas d’anti-bio primaire svp …

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