À l’appel des FDSEA et des Jeunes agriculteurs d’Île-de-France, quelques 250 agriculteurs vêtus de noir se sont rassemblés vendredi matin à l’aube sur les Champs-Elysées à Paris sur lesquels ils ont versé de la paille et se sont allongés pour protester contre la politique agricole du gouvernement. En cause, notamment, le projet du ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, d’interdire le glyphosate, un phyto qui fait l’objet depuis plusieurs années d’une campagne de dénigrement orchestrée par de puissants lobbies écolos très présents à Bruxelles. Interrogé par les médias présents lors de ce happening, Frédéric Arnoult, président de Jeunes agriculteurs d’Île-de-France, a déclaré que « M. Macron veut être le M. Propre du monde mais est le fossoyeur de l’agriculture ». Il s’est interrogé : « Comment on peut vouloir vendre du rêve aux Français sur une alimentation saine, alors qu’on nous enlève nos moyens de production ? »
« Si on nous enlève le glyphosate, cela va coûter un milliard par an aux céréaliers de surcoût, de charges en plus. »
La chaîne CNews a quant à elle donné la parole à Cyrille Milard, agriculteur et secrétaire général de la FDSEA de Seine-et-Marne :
« Depuis trois-quatre ans, les agriculteurs de France gagnent pour moitié moins de 350 euros par mois. Cela dure depuis trop longtemps, on est en train de mourir à petit feu et le gouvernement laisse son agriculture disparaître comme l’industrie a disparu depuis des dizaines d’années. (…) Scientifiquement, il est prouvé que le glyphosate n’est pas néfaste ou cancérogène comme on peut l’entendre ici et là. Surtout, si on nous l’enlève, cela va coûter un milliard par an aux céréaliers de surcoût, de charges en plus. On ne peut pas se permettre d’accepter ça et ce qu’on ne comprend pas, c’est que la politique depuis cinq ans prônée par l’ancien ministre de l’agriculture sur l’agroécologie a pour pilier le glyphosate. Sur l’agriculture de conservation, pour répondre à l’objectif de l’accord de Paris sur le climat. Tout ça, si on n’a pas le glyphosate demain, on remet tout à plat, on consommera plus, on laissera faire du carbone. Tout ça, c’est délirant pour nous, on ne comprend pas. »
La com’ de cette manif’ n’a pas été extraordinaire.
http://seppi.over-blog.com/2017/09/glyphosate-et-manifestation-aux-champs-elysees-erreur-de-com.html
Difficile de comprendre comment l’interdiction du glyphosate pourrait faire baisser les rendements de 12 % en moyenne sur l’ensemble de la France ( c’est énorme) . L’argumentation des anti glyphosate est débile mais ce n’est pas une raison pour lancer des chiffres peu crédibles. On dirait que la FDSEA est prête à tout accepter à la condition d’avoir une compensation financière. Malheureusement les firmes phytosanitaires, les instituts techniques, les centres de recherche …. ne disent rien sur cette imposture et stupidité de vouloir interdire le glyphosate, molécule sans alternative véritable et faisant partie des moins préoccupantes., alors qu’ils savent, eux!
Si on écoute attentivement le discours de Hulot avec les manifestants , c’est la peur d’un procès futur qui les tétanisent nos élus. 2 milliards pour que Hulot et Macron.
1 milliard € pour que Bachelot puisse rigoler comme une baleine.
Le principe de précaution protège surtout des insomnies et des angoisses et c’est une assurance qui coûte cher très cher.
La peur d’un procès futur, ce sera si aucune solution n’est trouvée pour remplacer le glyphosate ou selon les solutions qui seront trouvées, certaines infiniment plus dangereuses que le glyphosate, l’avis du CIRC est unique et très contesté, c’est un risque pour les seuls applicateurs qui ne se protègeraient pas à minima.
La phrase de Nicolas Hulot est d’un simplisme désarmant, comme le bonhomme: « Chargé du dossier, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, est allé à la rencontre des manifestants ce matin. « Moi, je ne prends aucun risque avec la santé », a-t-il lancé aux agriculteurs » fin de citation .http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/interdiction-du-glyphosate-on-nage-en-pleine-demagogie-pour-un-syndicaliste-7790194355
L’acide pelargonique, un produit présenté comme pouvant remplacer partiellement le glyphosate, est un sérieux irritant pour l’utilisateur, qui s’emploie à 30 ou 40 litres /ha là ou 2 litres de glyphosate formulés suffisent et qui est infiniment moins efficace et infiniment plus cher. Il fait prendre beaucoup plus de risques aux applicateurs.
Les acides faibles utilisés régulièrement sont souvent cancérigènes des voies digestives ou respiratoires du fait de l’irritation qu’ils provoquent, cas du vinaigre avec les légumes (prickles), l’alcool est aussi dans ce cas, plus un effet solvant d’autres cancérigènes dont le tabac pour l’alcool.
En fait Nicolas Hulot prend surtout le risque de remplacer le glyphosate par des solutions infiniment plus dangereuses pour l’applicateur , pour l’environnement voire pour le citoyen (avec les particules de sol qu’émettent les tracteurs en train de labourer) , ou les fumées de diesel agricole, pas terrible à respirer.
Bon le dossier est très politique, si le ministre de l’agriculture négocie un prolongement de 6 ou 7 ans de l’autorisation actuelle, c’est une solution de compromis acceptable et intelligente, même si elle résulte d’une application extrême du principe de précaution, principe qui serait même dépassé dans ce cas. http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/stephane-travert-la-france-est-contre-le-fait-de-prolonger-l-utilisation-du-glyphosate-7790199524
Dans tous les cas si Nicolas Hulot veut protéger la santé des français vis à vis du cancer, qu’il fasse interdire la consommation de tabac, responsable de la moitié des cancers et d’au moins 18 d’entre eux identifiés, interdiction rapide en faisant pression sur sa collègue s’occupant de la santé. Au passage il peut aussi s’attaquer à la charcuterie, cancérigène certain (viande transformée) et faire plaisir aux végans en même temps.
Sur le glyphosate, le ministre de la transition écologique et solidaire est logiquement hors de son domaine de compétence, il ne s’agit pas d’environnement mais de santé de l’applicateur donc ministère chargé de la santé et ministère chargé du travail, certes les dossiers des pesticides sont, pour des raisons politiques, portés par le ministère de l’environnement mais dans ce cas, pour l’environnement et vu les risques liés à l’érosion et aux coulées de boues, un ministre de l’environnement qui s’occupe vraiment d’environnement devrait défendre le glyphosate.
La situation actuelle paraît assez, disons, paradoxale.
Oui , mais ce ne seront pas eux ( pas lui ) le responsable de l’introduction de nouveaux herbicides. Ce seront les méchants de l’Indus. chimique . Et cela recommencera avec ses nouveaux produits : désinformation et interdiction.
L’alcool et surtout le vin responsable de 45 000 morts par an ,sans parler des accidents de la route ,le tabassage des enfants ds la sphère familiale , les bagarres a la sortie des bars ( rue de la soif à Rennes le jeudi) , les foetus exposés à l’alcool de la mère ( même en respectant les recommandations) ,la productivité dans les entreprises perturbé négativement ,les accidents du travail ,le coût pour la sécurité sociale ( commun avec le tabac ) et pour les entreprises .
Et comme l’alcool facilite le passage au tabagisme….
Si le vin est AB , il est moins dangereux monsieur Hulot ?
Le vin est dangereux au-delà de 3 verres par jour pour un homme et 2 pour une femme, au delà de 3 verres par jour risques supérieurs aux bénéfices. Certes l’alcool est cancérigène dès le premier verre mais négligeable par rapport aux bénéfices des antioxydants du vin rouge notamment, au delà de trois verres, si régulier les problèmes se posent. Idem pour la conduite en état d’ivresse, pas d’effet très significatif à 2 verres, la fatigue liée à un excès de travail ou le stress sont plus impactants.
Donc on retiendra effet de seuil pour le vin, dès la première taffe pour le tabac.
Si l’on veut lutter efficacement et sérieusement contre les cancers, faire en sorte que plus personne ou presque ne consomme du tabac, surtout que personne ne fume du tabac puisque la combustion est le mode de consommation le plus dangereux.
En revanche effectivement pas d’effet positif pour l’alcool bio par rapport à l’alcool pas bio, même formule chimique, mêmes effets… mais le directeur de biocoop nous démontrera certainement le contraire.
Pas d’effet de seuil pour le tabac ? En êtes-vous sur ?
Alzine nous sort sa rengaine du seuil pour l’alcool : hors sujet ! Pas d’effet de seuil en ce qui concerne les effets deshinibant ( agressivité , violence ,..) sur le comportement ainsi que sur le temps de réaction du cerveau.( accidents de la route , travail )
On connait hélas le nombre de victimes..
Aucun des pays faisant campagne contre le tabac ( US, Australie, UK, Canada…) n’a diabolisé la consommation de vin… parce que les statistiques ne montrent pas d’effet négatif d’une faible consommation de vin pour la santé, bien au contraire, inférieure ou égale à 20 g d’alcool pur par jour, soit 2 verres de vin à 13°, modérement remplis.
Cela exclut évidemment les consommations irrégulières et plus massives 4 verres de vins ou équivalent et plus qui induisent les effets décrits par Enordi.
Avec ce gouvernement de guignols l’agriculture est condamnée : Hulot se prononce sur la santé , le ministre de l’agriculture veut moins de pesticides ( alors que c’est un facteur de production ) . Malheureusement, les leaders agricoles ne montent pas suffisamment au créneau : il set vrai que si ils tiennent à leurs subventions et autres ils doivent être gentils et gober les pires âneries ( ex: on lutte contre le CO2 anthropique , cause du réchauffement climatique) . Les uns comme les autres ont perdu toute crédibilité et ils ne cherchent qu’à pomper les richesses encore produites pour les redistribuer et comme cela ne suffit pas on s’endette, on fait de la monnaie papier etc….Par leur silence,les experts tox cautionnent les mensonges alors qu’ils savent : comment peuvent ils se regarder dans la glace en étant si lâches?