Les (terribles) engrais synthétiques, la (toxique) révolution verte et les (méchants) vaccins contre la variole et la rougeole ont sauvé à eux seuls… 3,6 milliards d’humains

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Autant d’innovations que ne cessent, parfois très insidieusement, de remettre en cause les écolos de tout poil de tous les pays du monde. Pour rappel, ils ne cessent de vouloir remplacer les engrais synthétiques par des engrais bio, ils rejettent les fondements de la révolution verte (1° sélection de variétés à haut rendement, 2° utilisation d’intrants, qui sont des engrais ou produits phytosanitaires et 3° importance de l’irrigation), ils sèment la confusion au sein des populations, propagent des contre-vérités et diabolisent la vaccination (résultat : 25% des Français s’en méfient !). S’il est aisé de faire des statistiques sur les causes de décès de nos contemporains, nous nous arrêtons rarement pour compter le nombre de vies sauvées par les progrès technologiques, la prévention des maladies ou la disponibilité de traitements efficaces. C’est en utilisant les calculs du site Internet Science Heroes que cette infographie produite par Medigo compare le nombre estimé de vies sauvées dans le monde par la recherche et l’innovation. A faire suivre à tous vos contacts hystéro-écolos :

26 commentaires sur “Les (terribles) engrais synthétiques, la (toxique) révolution verte et les (méchants) vaccins contre la variole et la rougeole ont sauvé à eux seuls… 3,6 milliards d’humains

  1. L’AB est d’ailleurs magique en cela :
    – Vous prenez une prairie de raygrass
    – Vous épandez un engrais de synthèse
    – Vous prélevez le foin
    – Vous donnez le foin à une vache élevée en conventionnel
    – La vache produit une bouse conventionnelle
    – Vous exportez votre fumier conventionnel vers une usine de production d’engrais biologique et là…
    Abracadabra
    l’engrais sort de l’usine certifié AB
    Magique

    1. Oui, oui !

      La vache élevée en conventionnel… mais pas « Provenance d’élevages industriels interdite »… Ah mais !

    2. « l’engrais sort de l’usine certifié AB »

      Ca confirme ce que l’on sait déjà : le bio, c’est de la m.rde.

  2. Ces innovations ne sont globalement bénéfiques que dans le cas où la population sait se réguler ( comme chez les Européens, Japonais, Chinois …) mais elles peuvent avoir des effets collatéraux désastreux dans le cas de populations qui continuent à avoir 7 ou 8 enfants / femmes mais qui sont incapables de les éduquer, de leur donner du travail etc… ( cas de certains pays Africains) . Les vies gagnées d’un côté risquent bien d’être perdues d’un autre ( guerres en tous genres)

    1. Oui , souvent des pays dont nous soutenant les dictateurs , ou bien nous leur vendont des produits Agro ( viande ,céréales) qui concurrence leur production.
      Pas d,accès aux engrais , au biotechnologie….
      Mais heureusement , Pierre Rhabbi est là , notre expert mondialement reconnu qui leur apprend ce qu’il savent depuis longtemps..

  3. Nous assistons à un mouvement « back to the tree » et « back to the cave » mais nos bobo architectes ou non bobo géographes nous préconisent de vivre dans des villes de plus en plus denses (Paris est en cela une ville du tiers monde en terme de densité), toujours aussi polluées, car denses et avec des populations incapables financièrement ou culturellement de se plier aux règles d’un respect de leur environnement immédiat, il suffit de se promener à Paris pour s’en rendre compte, nombreux quartiers qui ont tout des villes « du sud », la saleté et les odeurs, aucune perspective d’amélioration, plutôt de dérogation.
    Cela finira certainement comme Nicolas Baverez le décrit dans ses « lettres béninoises », je doute cependant de l’essor de l’Afrique entre temps.
    http://www.albin-michel.fr/ouvrages/lettres-beninoises-9782226254696
    Restons positif, c’est dans 20 ans si l’on suit cet essai, gouttons donc le moment présent, surtout si l’on vit en province !

    1. Paris est devenu aussi sale que les villes du Sud tout simplement parce que ce sont des millions de gens  » du sud  » qui sont venus et non des Scandinaves. Ils sont venus avec leurs pratiques et se moquent pas mal des nôtres. Mais la saleté n’est pas le pire car à Paris il y a maintenant beaucoup d’agressivité, de sans gêne, sans parler des vols et agressions en tout genre. Les Japonais, gens très polis, respectueux et civilisés, sont horrifiés lorsqu’ils viennent à Paris: certains ont même un syndrome particulier.Il est vrai qu’ils sont prévenus dans l’avion qu’ils arrivent chez des sauvages. C’est dommage que ce soient les pratiques Africaines qui se sont imposées: on aurait pu espérer que les Africains adoptent nos pratiques. Cela se nivelle par le bas et non par le haut.

  4. Lire « dégradation » et non « dérogation » , les rogations ne marchent plus désormais avec la sécularisation du pouvoir et on ne déroge pas à une vague aussi forte, on s’en protège au niveau d’une famille élargie et avec un cercle restreint, autant que possible.

  5. Les pesticides agricoles sont actuellement la cible de la presse bobo avec relais par les politiques qui ne veulent pas se voir reprocher l’inaction.
    Les biocides moins décriés mais sont aussi des pesticides, souvent identiques aux précédents et appliqués au plus près des populations et au plus près de leur corps, quasiment sans protection, ce qui est assez paradoxal pour le cas des pesticides agricoles où la combinaison de cosmonaute est souvent exigée.
    Serait -ce parce que les parasitoses explosent… ici les cinémas qui sont enfin envahi et vont permettre un échange fructueux entre populations http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2017/10/24/punaises-de-lit-une-seconde-salle-fermee-a-kinepolis-thionville

    Demain c’est dans le métro, dans le RER, dans les trains reliant les villes que le partage se fera…. le monde du partage via les transports en commun n’est -il pas merveilleux !

  6. Et ici pourquoi les punaises de lit n’envahissent pas tous les hotel parisiens et pourquoi les biocides sont moins la cibles de autorités pourtant à l’origine de l’imprégnation des populations:
    « Il y a des punaises de lit partout, même dans les hôtels 4 étoiles. À l’Hôtel Marriott de Singapour, le personnel a été formé à la détection de ces parasites. Les hôteliers connaissent bien le problème, et, ils traitent leur établissement avec des produits chimiques sasn en dire un mot à la clientèle pour éviter l’infamie. Quant aux hôtels de Marne-la-Vallée près d’Eurodisney, qui accueillent des milliers de touristes américains par mois, ils sont engagés dans une désinfestation permanente après le passage de leurs hôtes : la lecture des commentaires sur certains sites de réservation font froid dans le dos.
    Vous ne croiserez peut-être pas de punaises de lit pendant votre séjour à l’hôtel ou en chambre d’hôte, en camping ou en auberge de jeunesse, mais ne vous étonnez pas parfois de souffrir d’irritation des yeux, d’allergies incompréhensibles ou de réactions dermatologiques dans certains lieux d’hébergement. Vous comprenez pourquoi maintenant? »
    https://www.alternativesante.fr/parasites/comment-lutter-contre-les-punaises-de-lit-traitements-naturels

    Certes il vaut mieux une allergie passagère que la maladie de Chagas mais il vaut désormais mieux aller dans une chaine d’hôtel Accor ou autre passée à l’insecticide biocide que dans les airBandB avec ses punaises presque assurées… du fait de l’absence de protocole de protection.

  7. Et ici dans un avion Air France reliant Paris et le Canada mais venant d’une source canadienne, en France c’est tabou!
    http://journalmetro.com/actualites/national/863472/air-france-des-punaises-de-lit-a-bord-dun-vol-paris-montreal/
    « Air France a indiqué par courriel à TC Media que «la présence de punaises de lit à bord des avions est extrêmement rare puisque la compagnie effectue une désinsectisation systématique de sa flotte (cabines et soutes) tous les 45 jours.» »
    Les sièges des avions sont donc traités avec un pesticide insecticide ( biocide) rémanent tous les 45 jours.

    On peut se poser la question de l’origine du « bordel » médiatico -bobo -écolo » sur l’usage des mêmes insecticides voire d’une liste réduite en agriculture car néonicotinoides, fipronil et pyréthrinoides sont autorisés comme biocides. Heureusement d’ailleurs vu la problématique des punaises de lit.

    Autre point rigolo dans la surveillance des pesticides dans l’air, la deltamethrine a été oubliée par l’ANSES dans sa liste pour la France métropolitaine alors qu’elle figure pour les DOM. Certainement parce que la deltamethrine est d’usage courant autour des habitations de personne souffrant de dengue, de zika ou de chikungunya, donc son utilisation en ville, par les EID, sera de plus en plus fréquente. Pour éviter de la retrouver en masse , le mieux c’est de ne pas la rechercher.

    « 1984 »? déjà? pas encore mais on y va bien vite!

  8. A ajouter à la liste des petits bénéfices de l’innovation en matière de chimie, ici les choses sont clairement dites :
    « cet insecte avait disparu de notre vie quotidienne vers les années 1950 à la faveur de l’amélioration de l’hygiène de notre habitat et de l’apparition de nombreux insecticides. »
     » une recrudescence mondiale est observée dans de nombreux pays développés à la faveur de l’augmentation des voyages et de l’interdiction de certains pesticides. »

    Le dénominateur commun est insecticides pesticides, avec: pas de punaises de lit, sans : retour des punaises de lit.

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/thionville/kinepolis-thionville-salle-fermee-cause-punaises-lit-1350489.html
    « De leur nom savant Cimex lectularius, les punaises de lit sont des insectes hématophages (qui se nourrissent de sang) vivant aux côtés de l’homme depuis des milliers d’années.
    Parfaitement connu de nos grands-parents avant la Seconde Guerre Mondiale, cet insecte avait disparu de notre vie quotidienne vers les années 1950 à la faveur de l’amélioration de l’hygiène de notre habitat et de l’apparition de nombreux insecticides.

    Mais depuis les années 1990, une recrudescence mondiale est observée dans de nombreux pays développés (Amérique du Nord, Europe, Australie, Nouvelle-Zélande) à la faveur de l’augmentation des voyages et de l’interdiction de certains pesticides.
    Des infestations de bâtiments entiers sont de plus en plus fréquemment décrites.
    Actuellement, de nombreux insecticides sont interdits pour la lutte contre les punaises et on leur préfère des actions de lutte mécanique et des pièges attractifs spécifiques. »

  9. Il n’y a pas qu’Air France, à vous envoyer en l’air avec des petits vampires, British Airways aussi:

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1062472/famille-britanno-colombienne-avion-punaises-lit
    Des punaises de lits à bord d’avions, est-ce rare?
    « British Airways effectue plus de 280 000 vols par année, et la découverte de punaises de lit dans les avion est extrêmement rare. Malgré tout, nous sommes vigilants et inspectons continuellement nos appareils », peut-on aussi lire dans le communiqué de la compagnie aérienne. British Airways rappelle que le problème de punaises de lit refait surface occasionnellement dans différents hôtels et compagnies aériennes partout dans le monde. La Vancouver Airport Authority a aussi réagi par voie de communiqué, disant avoir « pris des mesures nécessaires immédiatement après l’incident avec l’aide de ses partenaires qui assurent le nettoyage et le contrôle des parasites ».
    Piste de solution: Murray Isman croit que l’extermination des punaises de lit est la meilleure option pour les compagnies aériennes parce que la stérilisation de tous les passagers et de leurs bagages serait beaucoup trop onéreuse. »
    http://metro.co.uk/2017/10/16/mother-and-daughter-7-covered-in-bed-bug-bites-after-british-airways-flight-7001891/

    Mais cela ne date pas d’aujourd’hui:
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/483918-j-ai-passe-9-heures-dans-l-avion-a-etre-piquee-par-des-insectes-merci-air-france.html
    « Au cours du mois de juillet 2011, je devais effectuer un voyage d’affaire à destination de la Chine, j’avais donc pris un avion avec la compagnie Air France.
    J’aurais voulu pouvoir changer de place et désinfecter les plaids. J’ai fini par avoir droit à un tissu désinfectant, à du spray sur le siège et à de nouvelles couvertures. »

    Conclusion : nos sièges d’avion sont bourrés d’insecticides, pour éviter de se faire sucer le sang par des punaises de lit qui apprécient ce type de promiscuité.
    C’est ce que l’on appelle, la balance bénéfice /risque mais dans le cas des biocides, nous l’ignorons tous, alors que pour les pesticides agricoles ….

  10. On constatera qu’Elise Lucet, grande utilisatrice d’avions est en retard sur cette émission.
    Elle qui fustige les insecticides et pesticides pulvérisés sur les cultures aurait pu s’inquiéter de ceux qui sont très régulièrement pulvérisé sur le siège d’avion sur lequel elle passera de longues heures pour se rendre aux quatre coins du monde.

    « Les méthodes de désinsectisation des aéronefs ne sont pas abordées dans le présent avis. Celles qui sont recommandées au choix sont les suivantes :

    Méthode des « cales enlevées » : la désinsectisation se fait avant le décollage avec un insecticide à action rapide (non rémanent) après avoir informé les passagers, les portes de l’avion fermées et la climatisation arrêtée.
    Méthode « pulvérisation avant le vol et en début de descente » : la désinsectisation à l’aide d’un insecticide rémanent se fait avant l’embarquement des passagers, avec l’ouverture des compartiments à bagages, des toilettes, des vestiaires. Une seconde pulvérisation au moment de la descente de l’avion est réalisée dans la cabine avec un produit à action rapide.
    Traitement rémanent : pulvérisation à intervalles réguliers, un produit rémanent sur les parois internes de l’avion, à l’exception de celles qui servent à la préparation des repas.
    Source : Haut Conseil de santé publique »
    https://www.vidal.fr/actualites/19393/desinsectisation_des_aeronefs_actualisation_de_la_liste_des_pays_avec_des_risques_de_paludisme_et_d_arboviroses/

    « L’intérêt des mesures de désinsectisation et de tout autre moyen de lutte contre les maladies vectorielles, comme le paludisme ou les arboviroses (fièvre jaune, dengue, chikungunya, maladies à virus Zika) est d’éviter la propagation de ces vecteurs (les moustiques) et de se protéger contre ces maladies. Ces mesures sont mises en place suivant les recommandations du Règlement Sanitaire International. »

    On pourrait ajouter aussi les punaises de lit aux arbovirose décrites, dommages sur les passagers dans les avions.

    On se résume: les avions ne peuvent pulvériser des insecticides sur les cultures mais on peut pulvériser des insecticides dans des avions remplis de passagers… logique!
    Cette assertion ne conteste pas l’utilité de pulvériser les passagers avec des insecticides fugaces ou l’avion avec des insecticides rémanents, mais souligne le paradoxe qui n’en est pas moins « croquignol ».

  11. Pour la liste des insecticides pulvérisés dans les avions, avant votre embarquement ou pendant le vol… il faut aller sur https://www.cdc.gov/features/pesticides-aircraft/index.html

    Zut, la liste a disparu! confusion, effectivement.
    « Attachment A
    Listing of Insecticide Products Used in Aircraft
    We removed the list of products that was originally included with this notice. The list was outdated and could be confusing. »
    On y trouve à coup sûr la permethrine, base de la désinsectisation, le fipronil certainement et vraisemblablement de l’imidaclopride ou équivalent +….

    Indépendamment de cela, cette exposition aux insecticides bien évalués est indispensable pour éviter des risques et dangers infiniment pires.

    Tester les cheveux des hôtesses de l’air ou des passagers qui descendent d’un avion venant de pays tropicaux, ou même d’un simple vol long courrier serait passionnant, certainement bien supérieur à ce que donne 1 an de voisinage d’une parcelle de vigne en terme de résidus… dans l’indifférence des médias…. mais le même test pour des personnes qui séjournent dans des hôtels correctement tenus, donc aussi désinsectisés contre les punaises de lit doit être aussi intéressant.

    1. @Alzine,
      les « tests », c’est vague. Les chromatographes modernes ont fait autant de progrès que les ordinateurs, ils sont maintenant capables de détecter quelques molécules dans une piscine, autant dire qu’ils trouveront n’importe quoi chez n’importe qui. D’ailleurs, ça rentre dans la nouvelle tactique des enverdeurs, clamer haut et fort « on a trouvé des molécules de X dans Y » voire de compter (!) toutes les espèces chimiques détectées, en « oubliant » de dire que c’est en ppb et/ou que c’est indiscernable du seuil naturel. Ou de dire que ces molécules en quantités infinitésimales deviennent magiquement super méchantes par un effet cocktail magique sorti du chapeau, effet cocktail que personne n’a réussi à démontrer mais qui existe si on jette deux fois plus d’argent par la fenêtre, pardon, si on augmente deux fois le budget scientifique pour le rechercher.

      1. Hors sujet mais très heureux de vous retrouver MiniTAX !
        Si cela est possible, la modération pourrait-elle donner mon mail à MiniTAX? J’aimerai échanger en MP avec lui s’il est d’accord bien sûr!

  12. @ miniTAX
    Certes, mais mon propos n’est pas de souligner que les résidus d’insecticides utilisés pour lutter contre les punaises de lit en avion ou à l’hotel sont excessifs.

    Mieux vaut des insecticides ( bien utilisés ) que les dommages des punaises.

    Le propos visait à souligner que le voyage en avion est infiniment plus contaminant que la proximité de la parcelle agricole.

    Ce doit être encore pire lorsque dans le sud on ne veut pas être dévoré par les hordes de moustiques tigres, affamés et très nombreux cet été.

    En parallèle ,avec les riverains des agriculteurs, il faut donc tester les voyageurs qui reviennent de vols longs courriers.

  13. Un message de France Info et Que Choisir un peu différent, plus rationnel.
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/pesticides-additifs-perturbateurs-endocriniens-comment-bien-choisir-ses-aliments-pour-ne-pas-s-empoisonner_2440041.html

    « Nous avons clairement établi que cela ne sert à rien de se tourner vers du saumon bio ou label rouge car ils sont les plus lourdement contaminés en métaux lourds et en polluants organiques persistants comme les PCB. »

    On contestera avec des preuves : « Une bonne viande, c’est d’abord des animaux de qualité élevés lentement, mis en pâture à l’herbe plutôt que nourris au soja ou au maïs OGM »

    Si les saumons conventionnels sont moins chargés en métaux lourds et PCB c’est qu’ils sont nourris avec plus de maïs ( OGM) et de soja (OGM) que les saumons conventionnels.
    Même chose pour les vaches, les vaches élevées en montagne et à l’herbe, loin des usines d’incinération des ordures ménagères produisent une excellente viande et très saine, mais se méfier des vaches qui paturent près des villes, des zones industrielles ou même à la campagne sous le panache ( avant 2000) des usines d’incinération des ordures (avant pose des filtres), le cas de Gilly sur Isère ne doit pas être oublié .
    L’ensilage de maïs et le tourteau de soja, colza ou tournesol est en cela bien plus sécurisé vis à vis des dioxines ou des métaux lourds que la vache au près va ingérer avec la terre et concentrer dans ses graisses. OGM ou pas OGM, pesticide de synthèse ou pas pesticide de synthèse. C’est pour la vache comme pour le saumon, le maïs ou le tourteau de soja ou de colza sont des facteurs de sécurité pour la viande produite.

    En revanche belle évolution :
    « Le mieux est d’acheter ses fruits et légumes, bio ou non bio, en circuits courts, auprès d’amap ou de réseaux comme la Ruche qui dit oui. »

    On se passera de la ruche qui est un piège à bobo et on préfèrera le marché local avec le contact direct avec le producteurs. Marché qui est oublié de façon surprenante et systématiquement, les intermédiaires veulent faire leur marge, dont la ruche, Que Choisir doit bien vivre et compte sur les subventions et publicités de ces acteurs.

    1. Le marché local n’offre aucune garantie : on y trouve de tout. Les producteurs locaux n’ont pas la possibilité de contrôler de manière robotisée la qualité de leurs produits ( résidus,mycotoxines, stockage…) et il est beaucoup plus difficile de maîtriser tous les échelons . Qui garantit que des rats n’ont pas été pisser dans le hangar où les produits sont entreposés? etc… On pourrait citer les exemples à l’infini. Le local est sans doute supérieur pour le goût ( le consommateur peut le vérifier) mais pas pour la qualité qui ne se voit pas. Ensuite, c’est une illusion de croire que l’on peut faire tout , partout et toute l’année : il y a des contraintes de sol, de climat, de savoir faire, de filières etc…Quant au coût de l’énergie : il faut moins d’énergie pour amener une orange du brésil par gros bateau qu’une tomate de serre en Bretagne. Les politiques trompent les gens en laissant penser que le local c’est la solution aux problèmes de l’agriculture. Pour satisfaire l’énorme marché mondial il n’y a pas d’autre choix que de se spécialiser, d’investir en capital, de robotiser , de marketer etc…..L’avenir de l’agriculture en France est plutôt de renforcer nos savoir faire et de vendre davantage ce que l’on sait faire au monde entier ( vin, fromage, foie gras,génétique animale, produits transformés en tous genres etc…)…. et pour cela il faut la quantité ( il y a presque 3 milliards de chinois et indiens!) et une maîtrise de la qualité.

  14. @ Visor,

    Avoir des visées exportatrices pour valoriser nos sols, notre climat, le savoir faire de nos agriculteurs et l’organisation de nos filières est une évidence, les cas les plus significatifs sont ceux du blé et des oléagineux (fournissant aussi des protéines aux élevages), de vrais modèles pour les autres filières comme le rappelait récemment l’AGPB.

    Je retiendrai que nous bénéficions surtout d’un effet sol * climat très exceptionnel qui permettrait, s’il était accompagné d’une volonté politique de produire pour l’export beaucoup plus avec la même quantité globale d’intrants et moins d’énergie d’origine pétrolière.

    Indépendamment de cela faire coexister des agricultures différentes sur les mêmes régions, avec pour les sols ou des reliefs à potentiel plus limité qui ne permettent pas une agriculture exportatrice dans les meilleures conditions ( zones de piémont, zones subissant des handicaps du fait du relief ou du type de sol, agricultures des parcs naturels régionaux…) a complètement du sens.

    Du conventionnel avec agriculture de précision à faible dépendance vis à vis des combustibles fossiles ( pétrole et gaz naturel) donc la plus autonome possible vs à vis des importations de matières premières ( elle passe par la conservation des sols avec travail minimum, labour limité au strict minimum) , agriculture bio dans les zones à handicaps pour doper la valeur unitaire de la production, agriculture biodynamique s’il y a un marché derrière ( actuellement surtout vrai pour la vigne et le vin) pour dynamiser le revenu de l’exploitation ( il s’agit de tourner la bouillie dans le bon sens).
    Ces 3 agricultures pouvant viser le marché local comme l’export, sachant que le bio et la biodynamie, au prix de la main d’œuvre en France et sauf pour le marché du vin ne peuvent que viser le marché local.

    Il ne faut donc pas opposer les agricultures mais favoriser leur co-développement en tenant compte de leur apport à l’économie des différents contextes de production.

    6, 8 ou 10% de bio n’a rien de choquant à condition de choisir les bonnes zones pour le développement de cette agriculture: zones de piémont et zones à handicaps naturels ou zones des parcs naturels à forte contraintes par exemple, contraintes naturelles pour les zones de piémont ou de montagne, contraintes réglementaires artificielles dans le cas des parcs naturels.

    Pour l’agriculture conventionnelle, voir aussi le partage entre la production standard mais de qualité, et la production avec signes de qualité et labels en sus, inule pour le bio et la biodynamie qui peuvent s’en passer, leur label étant suffisant pour les consommateurs associés et « aficionados ».

    Le point qui me parait essentiel à développer est de voir une agriculture la plus autonome possible par rapport aux intrants sensibles ( les pesticides ne sont pas des intrants sensibles car peuvent être fabriqués n’importe où et formulés n’importe où, question de réglementation et de coût de production, la synthèse des molécules est actuellement majoritairement réalisée en Chine et en Inde mais essentiellement à cause des coûts liés aux contraintes environnementales ).
    Les intrants sensibles sont principalement les sources d’énergie fossile, obligatoirement importées, gaz naturel et pétrole.

    S’agissant de pétrole, nous avons un intrant particulièrement polluant, pour son extraction, son transport ( marées noires, dégazages, fuites dans les oléoducs) et son utilisation ( HAP, imbrûlé de diesel, ….), l’agriculture conventionnelle doit avoir comme mission d’en utiliser le moins possible et de faire reconnaître cet objectif salutaire. La proximité d’un tracteur qui laboure est infiniment plus problématique sur le plan santé que la proximité d’un tracteur qui pulvérise du glyphosate, à cause des imbrûlés de diesel agricole et des particules de sol émises si le temps est sec et un léger vent porte les émissions du moteur et les microparticules de sol vers les riverains. Le tracteur qui laboure consomme au moins 10 fois plus de diesel agricole et émet 10 fois plus d’imbrûlés et de particules fines cancérigènes qu’un tracteur qui pulvérise du glyphosate, plus encore dans le cadre d’une pulvérisation à bas volume qui réduit la consommation de carburant.

    Il s’agit donc de valoriser l’attention des politiques pour la lutte contre l’émission des GES, quelle que soit l’opinion ou les questionnements que chacun peut avoir sur le sujet, c’est une thématique porteuse à valoriser absolument.

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