60 millions de consommateurs n’a décidément aucun scrupule pour assurer son hebdo. Dernière sortie en date : une enquête révélant la présence des traces de pesticides sur les feuilles de thé (même biologiques), « heureusement » inférieures aux limites autorisées ».
L’explication de la présence de ces pesticides tient notamment au fait que les feuilles de thé ne sont pas lavées ni durant la récolte ni au moment de la transformation, pour ne pas perdre le goût.
Hélas, 60 millions de consommateurs ne va pas jusqu’au bout de sa logique et n’analyse pas le risque d’exposition aux alcaloïdes pyrrolizidiniques, substances toxiques naturelles contenues dans les feuilles de thé. En juillet dernier , l’autorité sanitaire européenne, l’EFSA avait réévalué son avis sur cette famille de toxiques. Dans la foulée, la Commission européenne a demandé une évaluation des risques actualisée qui prenne en compte les estimations relatives aux expositions en utilisant des données plus récentes concernant les niveaux de ces toxines dans le miel, le thé, les infusions à base de plantes et les compléments alimentaires.
Faudra t-il demain interdire le thé ou bien imposer le thé zéro résidus d’alcaloïdes pyrrolizidiniques?
Surtout les « herbal tea » d’ailleurs :http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2017.4908/full
« Retail honey contained PA concentrations of 14.5–27.5 μg/kg (lower bound–upper bound (LB–UB)). The final data set of tea and herbal infusions contained samples of, among others, ‘Tea and herbs for infusions, unspecified’ (n = 1,002), ‘Black tea, infusion’ (n = 339), ‘Green tea, infusion’ (n = 310), ‘Camomile flowers’ (n = 256), Peppermint (n = 196) and ‘Rooibos’ (n = 167). The highest average concentrations of PAs (expressed as consumed) were found in the samples of rooibos (LB = 4.1 μg/L) and peppermint (LB = 3.5 μg g/L).
Concentrations of PAs in black tea were twice as high as reported for green tea (LB = 1.6 μg/L and LB = 0.8 μg/L, respectively).
Certain food supplements contained very high levels of PAs. Average PA concentrations of 235–253 μg/kg (LB–UB) were reported for pollen-based supplements. Much higher concentrations were reported for some plant extracts consumed as infusions such as borage (Borago officinalis) with levels up to 31,101 μg/kg or for comfrey (Symphytum officinale) (up to 29,694 μg/kg), both concentrations expressed in the dry product.
Some supplements containing plant material and sold as capsules/tablets to be directly ingested possessed the highest levels of PAs (hemp-agrimony (Eupatorium cannabinum) up to 2,400 mg/kg). »
Cela dit ces PAs sont considérés comme » genotoxic carcinogens in humans » avec des preuves considérables chez les animaux, terrible chez les chevaux par exemple lorsque ces derniers consomment des foins aux séneçons.
Le miel bio et le miel pas bio, même combat pour les Pas.
En psychologie, on sait bien qu’au bout d’un moment, trop de peur conduit à l’inaction et au fatalisme (ex : à quoi bon prendre des précautions puisque tout est pollué !).
Du coup, je me demande si tous ces « épouvantails médiatiques » ne vont pas contre leurs intérêts ( ce qui me fera bien marrer…).
« En psychologie, on sait bien qu’au bout d’un moment, trop de peur conduit à l’inaction et au fatalisme » pas exactement l’explication de ce que l’on risque, c’est ce qui prévaut dans le domaine médical, on nous expose clairement les faits.
Les risques naturels (bactéries virus), il faut se faire vacciner, se protéger contre les moustiques tigres surtout si l’on est enceinte, ceux liés à nos petites ou grosse tares physiologiques et désormais il faut signer lorsque l’on se fait opérer.
Il n’y avait que la contraception à base d’EE2 que l’on nous présentait sans risque, après la série noire de 2012 des explications un peu plus claires sur les risques sont proposée, à améliorer cependant.
il semblerait que les alcaloïdes pyrrolizidiniques vous posent problème, l’arsenic et le mercure aussi accessoirement. Pourtant la présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques c’est autre chose que les pesticides qui restent sous les LMR donc à des années lumière sous la DJA.
Les pesticides dans ces analyses sont au niveau de la contamination provoquée par un fumeur qui en grille une à l’air libre et bien qu’ 10 mètres de moi mais qui va contaminer mes cheveux avec sa nicotine et son benzène, les pesticides dans le thé, c’est la teneur en nicotine et benzène dans mes cheveux lié au « clopeur » situé à 10 mètres… pour les alcaloïdes pyrrolizidiniques cela défrise pas mal, voyez le mèl suivant.
Le sujet des alcaloïdes pyrrolizidiniques est un sujet très actuel et caractéristique des risques naturels que l’on veut ignorer alors qu’ils constituent des monstres en matière de santé publique.
On peut en effet consommer 380 fois la dose journalière acceptable d’ alcaloïdes pyrrolizidiniques (pour un adulte de 60kg !), explosif si c’est un enfant qui boit la tisane ( bio).
Hépato toxique, génotoxique et cancérigène, pas de données médicales compilées sur l’humain bien que de nombreuses observations qui alimenteraient un bon dossier pour classer la substance catégorie 1 pour le CIRC, en sus du coté hépato et génotoxique, mais une foultitudes de données en laboratoire comme en élevage sur des accidents à répétition, notamment les chevaux.
C’est un problème sanitaire, grave, dont ne se préoccupent que les allemands et les suisses.
Les français, y compris l’ANSES, sont encore sous le charme du joueur de flute François Veillerette, de flute ou de pipeau? si c’est de flute elle est traversière et traverse tous les partis politiques et le mur des agences d’évaluation.
Vu l’enthousiasme des édiles de Paris pour son discours, ils pourraient tenter de l’embaucher pour noyer les rats qui pullulent à Paris, failli en écraser un, à pied, lors de mon dernier séjour.
Pour l’instant ce sont les enfants qui sont sa principale cible du pipeau Veillerette et consomment ces substances dangereuses dans la (bonne?) tisane bio pendant que l’attention des parents est focalisée sur les dangereux pesticides de synthèse ( puisque les pesticides autorisés en bio couvrent les bon fruits biologiques).
On verra que ce ne sont pas les mycotoxines déjà citées qui sont en cause, ni les alcaloïdes auxquels il est souvent fait référence, ceux de l’ergot du seigle ou ceux du datura mais des plus dangereux encore, agissant à plus faible dose et présents dans un grand nombre de plantes considérées auparavant comme comestibles et que vantent encore certains journaux plus nature que nature, mais aussi des mauvaises herbes ( attention au mesclun) qui accompagnent les plantes récoltées pour la tisane ou la salade, bio les tisanes et salades ( salades vertes pas celles que nous servent les journalistes à longueur de canard ou de journal télévisé).
Avec des herbicides sélectifs, les plantes riches en alcaloïdes disparaissent de la parcelle, difficile de faire aussi bien à la main.
https://www.quechoisir.org/actualite-kusmi-tea-a-la-camomille-l-infusion-riche-en-substances-nocives-n23921/
“380 fois la dose journalière acceptable pour un adulte ! La dose de contaminants retrouvés dans les sachets de camomille Kusmi Tea (1) analysés par Stiftung Warentest a de quoi faire frémir. Mardi 17 janvier, le magazine allemand de défense des consommateurs annonçait sur son site Internet avoir découvert dans des sachets de tisane à la camomille de la marque de thé haut de gamme Kusmi Tea des taux anormalement élevés d’alcaloïdes pyrrolizidiniques (PA). Des composés susceptibles de provoquer des intoxications hépatiques et dont les propriétés mutagènes et cancérogènes ont été mises en évidence par des études chez l’animal. Bien qu’il n’existe pas de réglementation limitant la présence de ces composés toxiques, les autorités sanitaires allemandes (Bfr) recommandent de ne pas dépasser une exposition journalière de 0,42 µg/j pour un adulte de 60 kg (ou 0,11 µg/j pour un enfant de 16 kg). Un chiffre en adéquation avec les recommandations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).
Si la camomille ne contient pas naturellement d’alcaloïdes pyrrolizidiniques, les résidus d’herbes sauvages récoltées avec la fleur de camomille (bourrache, marguerite…) peuvent contaminer les infusions en l’absence de tri.
Dans le cas présent, les analyses ont détecté la présence de 21 alcaloïdes pyrrolizidiniques (PA) sur les 28 recherchés par le laboratoire dans les sachets mousseline, avec une teneur totale de 161 µg de contaminants par sachet (soit 73,2 mg/kg). Ces alcaloïdes pouvant se dissoudre totalement dans la tisane, une seule infusion peut donc apporter au consommateur environ 380 fois la dose limite conseillée en PA !”
fin de citation
Pour santé magasine, les choses sont encore plus claire : les mauvaises herbes ( liées au mode de production bio) en cause
http://www.santemagazine.fr/actualite-the-ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-alcaloides-pyrrolizidiniques-76886.html
“La marque Kusmi Tea a retiré son thé à la camomille de la vente après qu’une association allemande a révélé la présence d’une substance susceptible d’être toxique sur le long terme : les alcaloïdes pyrrolizidiniques, qui proviennent des mauvaises herbes.
Mauvaise nouvelle pour les adeptes du thé puisqu’une marque très connue dans ce domaine, Kusmi Tea, fait actuellement l’objet d’une mauvaise publicité dont elle se serait bien passée. Alors qu’il est connu que les fruits et les légumes peuvent contenir des pesticides, l’association de consommateurs allemande Warentest a révélé qu’une gamme de cette marque, les infusions à la camomille, contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques, une substance considérée comme cancérogène.
L’information a été relayée en France par BFM Business qui fait également savoir qu’à la suite de cette nouvelle le produit a été retiré du marché européen et des ventes en ligne. Les alcaloïdes pyrrolizidiniques sont des toxines produites naturellement par plusieurs espèces de plantes, pour la plupart des mauvaises herbes. Plus précisément, l’association affirme qu’un sachet de tisane à la camomille en contient à lui seul 161 microgrammes, soit une dose 380 fois supérieure à la quantité qu’il ne faut pas dépasser au quotidien.
Si la caractéristique cancérogène de cette substance a surtout été démontrée chez les rats, l’association Warentest explique, en citant l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques, que des niveaux élevés d’alcaloïdes pyrrolizidiniques peuvent endommager le foie humain au point de provoquer des intoxications hépatiques. Ainsi, un adulte de 60Kg ne doit pas en consommer plus de 0,42 microgrammes par jour et un enfant de 16Kg, plus de 0,11 microgramme.
Une substance récoltée en même temps que les plantes
Outre le retrait du produit, la marque a également fait savoir qu’elle compte saisir l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour avoir plus de précisions. Sur sa page Facebook, elle précise en effet que « cette substance ne fait l’objet, aux dires même de la fondation Warentest, d’aucun seuil maximum légal dans les produits alimentaires et il n’existe pas de consensus scientifique sur son taux de nocivité ».
Pour expliquer cette contamination, celle-ci explique que « la substance naturelle détectée par la Fondation Warentest est présente naturellement dans de nombreuses plantes sauvages récoltées en même temps que la camomille ». De son côté, la Fondation Warentest appelle les fournisseurs de tisanes à faire preuve de prudence dans la culture et la récolte de plantes destinées aux thés.”
fin de citation
plus d’information encore avec
https://pages.rts.ch/emissions/abe/7539628-rooibos-faux-the-sacree-tisane.html#7539630
“Le Rooibos, aussi appelé thé rouge, est une légumineuse qui ne pousse que dans une région d’Afrique du Sud, à 300 km au Nord du Cap. En 1991, avec la fin de l’Apartheid et la levée des sanctions internationales, la boisson connaît un succès international. Le produit bio et issu du commerce équitable permet de financer des projets éducatifs et de prendre en charge les soins des aînés. Ces alcaloïdes ne proviennent pas du Rooibos lui-même, mais de plantes de la famille des Séneçons. Pour savoir à quoi elles ressemblent, nous sommes allés au jardin botanique de Genève. Dans les sous-sols de ce bâtiment se trouve l’un des plus grands herbiers du monde. Notre guide, le botaniste Daniel Jeanmonod nous présente l’un de ces Séneçons, appelé communément Séneçon du Cap. Il remarque que si les plantes ne sont pas identiques, elles se ressemblent. Et comme elles poussent dans la même région que le Rooibos, la contamination est possible lors de la récolte.
Nous avons donc fait rechercher ces alcaloïdes pyrrolizidiniques dans une quinzaine de Rooibos vendus sur le marché romand. C’est le laboratoire cantonal de Genève qui s’est chargé de l’analyse.”
sachant que le probléme est déjà bien connu
https://www.femmeactuelle.fr/sante/medecine-douce/phytotherapie-vertus-consoudes-29871
“Existe-t-il des précautions d’usage et des contre-indications ?
La consoude contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques pouvant s’avérer très toxiques pour le foie. Il est donc fortement déconseillé de l’utiliser en usage interne ou sur des plaies ouvertes et de l’appliquer plus de trois jours sur une plaie non ouverte. Son utilisation annuelle ne doit d’ailleurs pas dépasser six semaines.
Elle est également déconseillée aux enfants, aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes atteintes de maladies hépatiques.”
Dans le figaro pourtant journal de référence souvent rationnel … une bien étrange communication qui ignore ce risque:
http://www.lefigaro.fr/jardin/fiche-plante/2017/11/04/30011-20171104FICFIG00013-bourrache-l-amie-des-abeilles.php
““Côté cuisine: Les jeunes feuilles peuvent se consommer crues coupées en lamelles pour accompagner une salade. Cuites et bien mixées elles rappellent le gout de l’épinard ou du concombre, et se servent avec du poisson. Elles accommodent aussi les potages ou peuvent s’incorporer à une omelette. Les fleurs séchées feront une délicieuse tisane bleutée pour adoucir les voies respiratoires. …..
Il est cependant déconseillé de consommer la bourrache de manière régulière et prolongée en raison de la présence d’alcaloïdes.””