L’usage du cuivre en agriculture fait l’objet depuis quelques mois de longs débats au sein de l’Union européenne et en France. Le cuivre, pour rappel, c’est le premier pesticide utilisé en France. Et ce n’est pas du côté des ONG anti-pesticides, paravents du lobby bio, que vous en entendrez beaucoup parler. Et pour cause, le cuivre, c’est le principal produit phyto utilisé dans cette filière. Le dire, c’est mettre fin au mythe bien tenace qui voudrait que le bio n’emploie pas de pesticides (cf. notre sondage Un Français sur deux ignore que l’agriculture biologique utilise des pesticides)
Dernièrement, c’est l’INRA et l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique) qui ont mis en évidence les effets néfastes du cuivre pour l’environnement mais aussi les difficultés pour s’en passer. En clair, diminuer les doses : oui. Mais s’en passer totalement : non. C’est à la même conclusion que sont parvenues l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) qui ont toutes deux estimé que l’utilisation du sulfate de cuivre comporte « certains risques pour les agriculteurs, les oiseaux, les mammifères et les organismes du sol, ainsi qu’un impact environnemental plus général ».
Etant donnée la politique actuelle du gouvernement sur le sujet « phytosanitaires », c’est donc logiquement qu’il s’est opposé (avec la Suède) à la prolongation de l’approbation du cuivre d’un an en décembre dernier (avant le vote de renouvellement de l’approbation pour 10 ans d’ici juin prochain) ? Explication simple mais qui ne nous satisfait pas vraiment. En France, c’est le silence radio. Pas un ombre d’explication. Et pourtant, c’est un sujet majeur pour la filière.
Finalement, la bio se retrouve exactement dans la même situation que l’agriculture conventionnelle, la sollicitude (et la discrétion!) des media en plus. Bref, l’arroseur, arrosé…
C’est cohérent dans l’absurdité… Maintenant, on attend que Jupiter impose aux viticulteurs cuivrés et à « La Science » de trouver une alternative dans les trois ans.
PS: je boirai du vin « bio » seulement quand les cuves vinicoles seront construites en inox « bio » 100% naturel, éco-citoyen-responsable-durable-décarboné…
Le vote de la France est rationnel. Il faut même interdire le cuivre en agriculture immédiatement comme le glufosinate l’a été récemment.
Pas de raison que l’on ne puisse s’en passer, y compris pour l’agriculture bio qui veut laver plus blanc que blanc.
Cela dit attention aux conséquences, nous avons des intempéries, pas exceptionnel mais c’est un gros bordel alors que des pays situés plus au nord vivent bien avec pendant des mois.
Mais en France nous avons Nicolas Hulot et ses amis du Museum d’histoire naturelle aux commandes et qui ont une idée précise sur les conséquences du salage des routes, c’est mauvais pour la biodiversité! Ce en quoi ils ont tout à fait raison, infiniment plus dangereux que les pires pesticides. Donc on réduit ces épandages anti biodiversité.
Résultat les parisiens dégustent et ce n’est que justice!
Les parisiens l’ont voulu et ils l’ont …bien profond.
Une preuve : http://www.bioaddict.fr/article/deneigement-facture-salee-pour-l-environnement-a2782p1.html
On pourra aussi revenir sur les inondations et le retard pris pour la construction de nouveaux réservoirs pour stocker l’eau en excès qui auraient permis à quelques dizaines de millier de riverains de la Seine de ne pas baigner dans les eaux glacées du fleuve.
Merci qui ? Merci le ministère chargé de l’écologie !
Les parisiens ont aimé l’épisode ( inondation et blocage de la région parisienne par la neige), heureusement…. parce que cela va continuer !
Mais en France nous avons Nicolas Hulot et ses amis du Museum d’histoire naturelle aux commandes et le salage des routes, c’est mauvais pour la biodiversité!
Résultat les parisiens dégustent et ce n’est que justice!
Une preuve : http://www.bioaddict.fr/article/deneigement-facture-salee-pour-l-environnement-a2782p1.html
Chaque année des milliers de tonnes de sel sont déversées sur nos trottoirs et nos routes : entre 750 000 et 1,5 million de tonnes de sel sont utilisées pour déneiger.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/FNE-salage-route-neige-chimique-traitement-mecanique-11699.php4
1 million de tonnes de sel à comparer aux malheureuses 50 000 tonnes de pesticides agricoles, infiniment moins toxiques…sauf pour le cuivre.
La dernière intervention des services de voiries faisait état de 700 tonnes de sel épandues en Ile de France en une seule journée pour permettre aux parisiens de rouler, en un jour… plus que ce que l’on épand de glyphosate en une année en bordure de toutes les routes de France et sans dommage pour la biodiverité contrairement au salage des routes.
WWF et FNE sont sans voix car leur militants aussi bloqués dans leur voiture où ils ont du passer la nuit…et ce n’est que justice!