En l’interdisant dans le bio, où il est massivement utilisé, pardi ! Le documentaire « On a 20 ans pour changer le monde » (en salles à partir du 11 avril), réalisé par Hélène Médigue, en collaboration avec l’association militante Fermes d’avenir, nous explique que 60 % des sols en France seraient « morts ». À peine plus nuancée, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) affirme dans son dernier rapport qu’un tiers des sols de la planète sont « de moyennement à fortement dégradés, et donc inutilisables pour l’agriculture », et que 60 % sont « en mauvais état »… Et selon le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), qui publient cette semaine une étude commune, « les populations d’oiseaux des campagnes françaises se sont réduites en moyenne d’un tiers en quinze ans » ! Et que croyez-vous que « On a 20 ans pour changer le monde », le documentaire d’Hélène Médigue, met en cause : les pesticides (en vrac ! Histoire de pointer du doigt l’agriculture conventionnelle) et le labour agricole. Rien sur le cuivre, qui fait partie des nombreux pesticides autorisés dans le bio, et pourtant :
La production mondiale de cuivre est toujours en augmentation. Ce qui basiquement signifie que de plus en plus de cuivre se retrouve dans l’environnement. Les fleuves déposent sur leur rives des boues contaminées par du cuivre, du fait du rejet d’eaux usées. Le cuivre pénètre dans l’air principalement lors de la combustion de combustibles fossiles. Il reste dans l’air pendant une période assez longue avant de se déposer lorsqu’il pleut. Il se retrouve alors essentiellement dans le sol. Par conséquent, les sols peuvent contenir une grande quantité de cuivre après que le cuivre de l’air se soit déposé.
Le cuivre peut être relâché dans l’environnement par des sources naturelles et par les activités humaines. On peut citer quelques exemples de sources naturelles: poussières soufflées par le vent, pourrissement de la végétation, feu de forêt, et dispersion de gouttelettes d’eau de mer. Quelques exemples d’activité humaine contribuant à la dispersion du cuivre ont déjà été donnés, on peut citer d’autres exemples: l’exploitation minière, la production de métaux, la production de bois et la production de fertilisants aux phosphates.
Comme le cuivre est dispersé à la fois par des procédés naturels et humains; il est très énormément diffusé dans l’environnement. On le trouve souvent près des mines, des installations industrielles, des décharges et des broyeurs d’ordure.Quand le cuivre se retrouve dans le sol, il se lie fortement aux matières organiques et aux minéraux. Par conséquent, il ne voyage pas très loin et il ne pénètre presque jamais dans les eaux souterraines. Dans les eaux de surface, le cuivre peut parcourir de longue distance, que se soit suspendue sur des particules de boue ou comme ion libre.
Le cuivre ne se détruit pas dans l’environnement et, de ce fait, il peut s’accumuler dans les plantes et les animaux quand il est présent dans le sol. Sur les sols riches en cuivre, seul un nombre limité de plantes a des chances de survivre. C’est pourquoi, il n’y a pas beaucoup de diversité de plantes près des industries rejetant du cuivre. Du fait des effets sur les plantes, le cuivre est une sérieuse menace pour la production des terres agricoles. Le cuivre peut sérieusement influencer ce qui se passe sur les terres agricoles, suivant l’acidité du sol et la présence de matière organique. Malgré cela, les engrais contenant du cuivre sont toujours utilisés.
Le cuivre peut interrompre l’activité du sol, car il influence de façon négative l’activité des micro-organismes et des vers de terre. La décomposition de la matière organique est sérieusement ralenti de ce fait.
Quand le sol des terres agricoles est pollué par du cuivre, les animaux absorbent des concentrations importantes leur causant des problèmes de santé. Les moutons, surtout, souffrent beaucoup de l’empoisonnement au cuivre car les effets du cuivre chez les moutons se manifestent même à de très faibles concentrations.
Le problème, c’est que le bio ne peut tout simplement pas s’en passer. Mais ne comptez pas sur ce genre de documentaires pour vous le dire, trop occupé qu’il est à accuser l’agriculture conventionnelle de tous les maux de la terre.
Si le cuivre était considéré comme un produit phytosanitaire de synthèse il serait interdit. Le » deux poids deux mesures » n’a aucun sens. Pourquoi tolérer d’une substance naturelle des effets néfastes que l’on accepterait pas d’un produit de synthèse. Par ailleurs, la plupart des formulations proposées de bio n’ont rien de naturelles: elles ont été fabriquées par l’homme et n’existent pas dans la nature.
D’où provient la longue citation sur le cuivre ? Elle semble provenir d’une source extérieure que j’aimerai bien connaître, il y a des informations nouvelles assez importantes il me semble.
le sulfate de cuivre étant produit par synthèse chimique (minérale) on ne voit pas pourquoi il serait utilisable en bio. exemple de la partialité de cette filière ….
La mécanique quantique nous apprend que deux ions Cu++ sont indiscernables. Distinguer un ion « naturel » d’un ion « de synthèse » n’a strictement aucun sens.
Les spécialités formulées à base de cuivre offertes au marché ( à base d’oxyxlure, d’hydroxyde ….) n’existent pas dans la nature. ce qui se vend ce n’est pas des ions CU . Les bios sont coutumiers du fait: ils font de petits arrangements lorsqu’ils en sont contraints mais ne l’avouent pas. Ainsi, ils utilisent du fumier d’exploitations conventionnelles sans aucun problème ( comme par magie le fumier devient utilisable en bio) . Ils utilisent des antibio dans les élevages ( avec l’entourloupe d’autoriser un certains nombre de fois / vache mais en moyenne pour l’ensemble du troupeau!! il est donc possible de traiter 4 , 5 ou 6 fois ou plus pour une vache en cas de nécessité).En gros, les bios prennent leurs consommateurs pour des cons.dans la religion bio le mensonge n’est pas répréhensible.
vus avez oublié les phérormone ou autre « molécule » utilisé en lutte biologique.
Pas très naturel non plus
Même le blé bio a absolument besoin du cuivre de la bouillie bordelaise, 20g par quintal de semence contre la carie.
Sinon de nombreux lots seraient impropres à la consommation par les Hommes.