Les médias ne le disent pas : les bergers plus utiles que les loups

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Dans un entretien accordé à LExpress.fr du 30 avril, l’historien Jean-Marc Moriceau rappelle que le loup considère l’être humain comme une proie, ce qui explique les 10 000 attaques sur l’homme répertoriées entre 1580 et 1880. Pour ce spécialiste de la ruralité, les bergers sont plus utiles à la biodiversité que les prédateurs : « Ce sont eux et leurs troupeaux qui entretiennent la montagne, préviennent son ensauvagement. » Mais, explique-t-il, ceux-ci ont du mal à faire passer leur message dans l’opinion, « parce qu’à la différence des écologistes, ils manquent de relais dans les médias nationaux et dans les milieux intellectuels » et sont souvent présentés comme « bougons », « réfractaires à la modernité », « ruraux », « avec ce que ce terme peut avoir de méprisant depuis Paris ».

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4 commentaires sur “Les médias ne le disent pas : les bergers plus utiles que les loups

  1. Le loup n’est pas une menace permanente, mais occasionnelle. On ne peut jamais rien exclure, surtout à partir du moment où le loup prend conscience de la faiblesse de l’homme. Les loups contrôlent un territoire qu’ils explorent. Ils peuvent donc tester un homme, sans pour autant vouloir le dévorer », résume Jean-Marc Moriceau.

    Comme pour la soi disante étude au doigt mouillée sur les 30% d oiseaux en moins ici on interprète un peu comme cela arrange…
    Comme cette histoire alambiquee du gamin (16 ans ! Sic !) dont on a dit qu il avait été attaque ……

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