« Les défenseurs de l’environnement », comme les appellent les médias sous influence, crient au scandale : l’interdiction du glyphosate d’ici à 2021 ne figure finalement pas dans le projet de loi Agriculture et alimentation. Bien sûr, cela demande à être confirmé. Reste que cet apparent revirement contredit une promesse un peu hâtive et parfaitement irréaliste formulée le 27 novembre 2017 par Emmanuel Macron sur Twitter. Il semble que la raison l’emporte finalement.
En effet, les scientifiques sont unanimes :
« la FAO et l’OMS (réunion conjointe sur les résidus de pesticides), l’Efsa, l’Anses (avec quelques bémols) et les agences allemande, australienne, canadienne, coréenne, états-unienne, japonaise, néo-zélandaise et suisse ont conclu à un risque improbable issu du glyphosate (l’absence est indémontrable). L’Agence européenne des produits chimiques (EChA) évalue les dangers et, sur la base de la prépondérance de la preuve, n’a pas classé le glyphosate en cancérogène, mutagène et reprotoxique. »
La seule voix apparemment dissonante est celle du CIRC mais, comme le savent nos lecteurs, elle a été mal comprise et pose de nombreuses questions auxquelles l’institution refuse de répondre.
« Les défenseurs de l’environnement » ne sont pas d’accord avec les scientifiques (et c’est leur droit) mais leur désaccord relève d’une simple croyance (parfaitement respectable) comparable à celle des « platistes », ces hurluberlus qui pensent que notre planète est plate. Leur position n’a évidemment rien de scientifique, ainsi que l’illustrent leurs déclarations. « Si on revient en arrière et que l’interdiction des trois ans est révolue, c’est complètement irresponsable », estime par exemple Maria Pelletier, du groupuscule Générations futures, sans jamais dire pourquoi, preuves à l’appui. « On va au-delà de ce qui est tenable et tolérable », continue-t-elle. Etc.
Certains versent même dans le complotisme : mardi soir dans l’hémicycle, le député Delphine Batho a accusé les lobbies de l’agrochimie d’avoir espionné le travail des parlementaires pour torpiller son amendement sur le glyphosate…
En attendant, ce sont les lobbies écolos qui mobilisent leurs réseaux et mettent la pression sur les élus : tous ensemble (voir ci-contre les logos des associations qui l’ont initié), ils viennent de lancer une pétition anti-glyphosate en ligne qui rassemblait mercredi soir près de 50 000 signatures.
Le fake ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, leur a répondu : « pas d’interdiction (du glyphosate, ndlr) sans solution pour les agriculteurs ». A suivre !
« un risque improbable issu du glyphosate (l’absence est indémontrable) »
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J’aime bien citer la formulation du physicien Serge Galam :
« Il est impossible de prouver l’inexistence des fantômes. » 🙄
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Est-ce trop demander aux « zécolos » de comprendre cela ?
Ou bien…
Oui on disait la meme chose de L’amiante et du tabac …. Donc continuons
Il pourrait y en avoir, alors il faut appliquer le principe de précaution, non ?