Le miel de Roland-Garros : pas franchement de la balle !

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L’information nous vient des pages sport du Figaro : depuis 2015, les abeilles ont été introduites dans le stade de Roland-Garros pour sensibiliser le public sur le développement durable. Un succès qui aboutira cet été à l’installation de 21 ruches au total. […] Convaincu par l’expérience prometteuse, la FFT a poussé un peu plus loin l’initiative avec, la même année, quatre ruches installées sur le toit du Club des Loges. Les deux jardiniers du stade ont été formés à l’apiculture par le Parti Poétique, une association qui milite en faveur de l’introduction des abeilles en milieu urbain notamment. Aujourd’hui, on dénombre sept ruches sur le site avec une petite production de… 366 pots de miel (de 125 ml). Ceux-ci ne sont pas mis à la vente mais simplement offerts par la FFT et distribués aux partenaires.

 Effectivement, c’est bien une petite production. Démonstration :

125 ml = 175 gr de miel (densité du miel 1,4)

donc = 366 pots x 175gr = 64,05 kg de miel soit environ 9 kg par ruches.

Pas extraordinaire alors que la doxa bobo nous promet de super rendements en milieu urbain « épargné par les pesticides » !

10 commentaires sur “Le miel de Roland-Garros : pas franchement de la balle !

      1. dan

        « Entendu sur France Inter hier matin : « Du miel bourré de glyphosate….

        >>> Et le/la journaleu-se-x de quoi était-il/elle bourré-e?

      2. « Glyphosate dans du miel…. »

        Penser à doser le glyphosate dans le miel de Roland (Garros!) c’est bien, ne pas donner les résultats, c’est moins bien!
        Penser à doser le Glyphosate dans du miel de Garros, c’est bien…. Oublier de doser (entre autres!) les HAP, c’est pas bien! parce que distance Porte de Saint Cloud/périphérique => embouteillages: 1 km…..

  1. Ya il eu une évaluation des risques ? Mettre des dizaines de milliers d’abeilles en zone urbaine n’est pas bien raisonnable car il y a des personnes allergiques qui risquent d’en mourir.
    Ce miel doit être bien pollué et je doute que l’on retrouve de bons arômes de fleurs car ces abeilles sont nourries avec du sucre et non du nectar de fleurs.
    Quand au prix de revient par kilo , il doit être astronomique.
    Le côté positif néanmoins: cela montrera que ce n’est pas facile de les tenir en vie.

    1. Visor,
      Bien sûr pas d’abeille en ville et puis il faudrait raser tous les arbres qui contiennent des allergènes pour protéger les populations. Visor il faut sortir de la campagne parfois, en ville les fleurs existent aussi: parcs, jardinières, jardins, toits terrasses, etc.

      1. Pas si évident d’avoir des fleurs en permanence car la diversité reste limitée . Je serais curieux d’avoir les chiffres exacts sur la quantité de sucre apportée par ruche par rapport à la quantité de miel produite mais je ne serais pas étonné que l’apport de sucre ( sirop, pâte, candi..) soit supérieur

      2. Le Marc il en trimballe une couche d’une épaisseur assez rare même chez les écolosbobos…..

  2. un apiculteur pro et pas anti tout m’a dit qu’une ruche ça doit produire 30 kg pas an

    1. C’est une une moyenne qui permet déjà de s’estimer dans le camp des « sérieux ». J’ai déjà entendu des collègues parler de production de miel de ville à 5 kg/ruche et annoncer que c’était magnifique, parce qu’il n’y avait pas de produits phytos, etc…
      A 5 kg/ruche, un apiculteur pro mets la clef sous la porte. Cette année, nous devrions être entre 45 et 50 kg/ruche en moyenne (colza pas mauvais, TB en acacia, reste le toutes fleurs, chataigner voire sapin si présence de pucerons).

Les commentaires sont fermés.