Le mildiou s’annonce très virulent à cause des nombreux épisodes pluvieux et des températures élevées qui favorisent ce parasite, s’inquiète le site Vitisphere :
– Les vignerons du Languedoc-Roussillon sont confrontés à un risque exceptionnel et les attaques sont importantes par endroit. Dans l’Aude, d’après les informations du BSV du 5 juin, dans certaines parcelles 30 % des feuilles et 20 % des grappes sont d’ores et déjà touchées, notamment dans le Minervois et le Narbonnais.
– Dans l’Hérault, la quasi-totalité des parcelles est touchée à des niveaux variables et les symptômes progressent de jour en jour. Des repiquages sur inflorescences ou grappes ont lieu sur l’ensemble des unités agroclimatiques.
– Dans le Gard, la situation est très alarmante : « on trouve du mildiou dans la quasi-totalité des parcelles et la fréquence de parcelles très touchées, avec perte de récolte significative, avoisine les 10 % », indique le BSV.
– Des foyers de mildiou sont également présents sur l’ensemble du département des Pyrénées-Orientales.
– Dans le Bordelais, le Cognaçais et le Val de Loire, le risque est aussi monté en flèche.
Etc.
pour lutter contre le mildiou, le viticulteur (bio ou pas) n’a pas le choix, il doit utiliser du cuivre, le seul fongicide efficace. C’est pour cela qu’il n’est toujours pas interdit, même en agriculture bio.
C’est quoi cette blague ? Des fongicides efficaces contre le mildiou , il n’en manque pas à condition de ne pas être en bio auquel cas seul le cuivre est autorisé . D’aucuns sont d’ailleurs beaucoup plus efficaces que le cuivre parce qu’ils sont à l’abri de la pluie une heure après le traitement en pénétrant à l’intérieur de la plante . L’interdiction du cuivre ne donne vraiment des sueurs froides qu’aux producteurs bios . Les autres s’en moquent .
Tout à fait d’accord avec vous: un viticulteur peut se passer de cuivre ( le seul intérêt étant l’aoutement des bois mais certainement pas l’efficacité contre le mildiou). De toute façon, une année ou une autre les bios vont prendre le bouillon: lorsqu’il pleut tous les jours sans discontinuer il est impossible d’assurer une protection avec un produit uniquement préventif et lessivable. N’oublions pas qu’avant les premiers produits anti mildiou pénétrants:systémiques il y avait des années où 15 à 20 traitements ne suffisaient pas à protéger le vigne ( année 1977 je crois). Les produits de synthèse ont permis de régulariser la production et donc les revenus .
L’année de m…., c’est cette année : même avec les systémiques , c’est limite !
Lorsque le mildiou est là ( donc situation en curatif) la cadence de traitement devrait être inférieure à la durée du cycle de mildiou ( qui descend parfois à 5 jours!) pour 3 traitements consécutifs.Donc, même avec les systémiques il faut réduire la cadence car si il y a 2 voire 3 cycles de mildiou entre 2 traitements le risque devient énorme
Cher Visor,
Ton ignorance des modes d’action des produits phytosanitaires est remarquable. Mais je dois avouer que ton commentaire inepte a tout à fait sa place dans ce site web de lobbying pour l’agrobusiness.
Le problème justement avec le site d’Alerte Environnement c’est qu’aucune contradiction n’est tolérée. Il n’y a donc pas de débat possible. Les interventions contradictoires sont systématiquement supprimées par le modérateur. Il n’y a donc de place ici que pour les propos d’ignare dans ton genre.
Je me permets néanmoins un conseil, avant que le modérateur ne supprime mon commentaire: la viticulture est un beau métier, commence donc par apprendre ce métier avant de la ramener (surtout en te cachant derrière un pseudo).
Bof , au lieu d’attaquer stérilement « visor » explique-nous si tu es si malin … Bien sûr , y a pas de produit curatif contre le mildiou uniquement des préventifs mais bon globalement , la remarque comme quoi il faut réduire l’intervalle entre 2 traitements en cas de forte pression -et cette année c’est le cas- est pourtant bien exacte …
Les produits curatifs ( aussi dits rétro actifs) agissent sur le champignon alors que celui ci a déjà pénétré dans la feuille mais cette action de dure que peu de temps ( ex: 2 jours et bien sûr on ne voit pas la pénétration du champignon, c’est le cas du cymoxanil ). Souvent une confusion est faite avec les produits éradicants ( donc action une fois le cycle terminé et l’apparition des symptômes sur les feuilles) : ceux-ci n’existent pas pour le mildiou de la vigne. Mon propos était d’indiquer la conduite à tenir dans le cas où on se retrouve justement en situation ou l’éradication serait nécessaire et avec les produits actuels le mieux est d’avoir des cadences inférieures à la durée du cycle.
Merci Raùl-Hugues de me donner l’occasion de m’expliquer.
1/ Visor a dit « les bios vont prendre le bouillon ». Cette année en Bergeracois, j’en suis à 5% de perte, avec un feuillage tout à fait correct. Mes vignes sont en conversion bio-biodynamie. Seul le cuivre a sauvé ma récolte (3,9KG HA), car je n’ai pas encore passé les préparations biodynamiques, qui m’auraient permis de réduire ma conso en Cu.
2/ Par definition contre les cryptogames il n’y a pas de curatif. Seul l’application opportune avant la pluie est efficace. Peu importe la durée du cycle. Donc, s’il ne pleut pas avant les vendanges, j’en aurais fini avec les traitements pour cette année (tant mieux!).
Au lieu de cracher sur notre travail (bio-biody, nature…), sortez de chez vous, visitez, comparez, apprenez.
Les P.O.S sont un véritable danger pour le vigneron, ses salariés et …. le consommateur.
les choses s’expliquent ! Vous avez un problème idéologique avec la chimie de synthèse ( bien que le cuivre que vous utilisez soit de synthèse!) . C’est votre droit de croire en la biodynamie, au rôle des rayons cosmiques ou à lire dans les intestins de cerf mais , de grâce, ne considérez pas pour autant que c’est moi qui ne connaît rien aux mode d’actions des produits phytosanitaires . Ingénieur de formation j’ai travaillé dans la chimie et , si vous le voulez, je pourrais vous donner des cours. Bien sûr, qu’il existe des molécules à effet curatif et votre affirmation que la durée du cycle n’a aucune important ce est la démonstration que vous ne connaissez rien et que vous ne comprenez pas la biologie des champignons ainsi que le fonctionnement des produits chimiques. Accusez les autres de ce que vous êtes ( incompétent en chimie) ne vous rend pas compétent.
Guillaume Jacquemin , ce n’est pas avec 4 kg de BB que tu stop une attaque de mildiou fin juin début juillet chez moi dans de l’ugni blanc .
Moi je suis viticulteur à coté de Jonzac(17) et les 4 kg nous les mettons en Aout quand la vigne ne pousse pratiquement plus .
A mon avis tu oublis de dire que ta vigne n’a pas de vigueur ou que tu as des inter-rangs de 2 mètres ou moins .
Sinon le diméthomorphe à encore un effet curatif sur le mildiou
Dernière chose , je serais content de connaitre ton volume Hl/Ha
Guillaume Jacquemin
« …. ton commentaire inepte a tout à fait sa place dans ce site web de lobbying pour l’agrobusiness. »
===>>> Ah!! Cà y est! Le Jacquemin (c’est pas un pseudo comme tous les vendus/ achetés par Monsanto et les autres) vient de gagner 1 point Veillerette en sortant L’Argument ultime, celui qui tue!!
« Le problème justement avec le site d’Alerte Environnement c’est qu’aucune contradiction n’est tolérée. »
>>> Et hop!! Encore un point veillerette!!
On ne doit pas lire le même forum! Ou alors je ne sais pas le sens des mots « débat », « discussion », « engueulade »….
Il n’y a donc pas de débat possible. Les interventions contradictoires sont systématiquement supprimées par le modérateur. Il n’y a donc de place ici que pour les propos d’ignare dans ton genre.
Je me permets néanmoins un conseil, avant que le modérateur ne supprime mon commentaire: la viticulture est un beau métier, commence donc par apprendre ce métier avant de la ramener (surtout en te cachant derrière un pseudo).
Amusant ce forum de clows prétentieux. « Zygomar Pelfrène », « Visor », « Raùl-Hugues » et autre trolls qui n’ont même pas le courage d’avancer leur identités civiles et prétendent débattre sur un forum public.
A toi le troll « Visor », qui avance ton titre d’ingénieur chimiste pour parler de la viticulture, viens donc mettre tes bottes un jour et te frotter un peu à la réalité du terrain. La réalité est tout autre que celle que tu imagines à travers tes lectures mal comprises et mal interprétées. Sache que j’ai appris dans mes parcelles plus que je n’ai jamais appris dans ma propre école d’ingénieur agro. Les résultats que j’ai obtenus durant ces années de culture, ne sont pas de l’idéologie mais de résultats tangibles et réels.
Zygomar Pelfrène je te conseille juste de voir un psy. Il ne faut pas rester comme ça.
Allez, adieux les clows. Vous me manquerez.
Je suis quand même curieux de connaitre tes rendements collègue viticulteur !!!
En Allemagne, la nouvelle ministre de l’agriculture a émis l’idée que les agribio devraient pouvoir utiliser exceptionnellement des produits de synthèse en dernier recours.
Elle s’est fait allumer par les intégristes du bio (surement pas des agribios qui subissent les calamités).
http://seppi.over-blog.com/2018/03/les-agriculteurs-bio-traitent-aussi.html