Résidus de pesticides dans les aliments : RAS

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C’est un chiffre qui se répète d’année en année et qui pourtant confirme l’excellent qualité de notre alimentation : l’EFSA, l’autorité sanitaire européenne vient de publier son dernier rapport annuel sur les résidus de pesticides dans les aliments. En 2017, sur 84 657 échantillons analysés (pour 791 pesticides recherchés), 96,2% (81 482) se situaient dans les limites autorisées par la législation de l’UE (LMR) et 50,7% ne comportaient aucun résidu quantifiable. Ce ne sont évidemment pas des chiffres qui seront répercutés par Greenpeace ou Générations Futures, ces associations étant rétives à toutes les informations positives sur notre alimentation. Normal, elles desservent leurs aimables financeurs dont le fond de de commerce reste le marketing de la peur.

21 commentaires sur “Résidus de pesticides dans les aliments : RAS

  1. Quelle bonne nouvelle bien rassurante ! Mangeons des pesticides, et utilisons les sans crainte, c’est bien sûr sans danger mais seulement pour Alerte Environnement.
    Les limites autorisées ne sont-elles pas trop élevées? L’effet cocktail ? Non rien , pas un mot, comme c’est étrange ! Encore de la fausse information pour ne pas changer.

    1. Justement cher « Anonyme » vous ne mangez pas de pesticide puisque l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments le confirme OFFICIELLEMENT .
      Après il est possible que certaines molécules affects le discernement intellectuel chez quelques individus puisque certain vienne à en oublier leur pseudo (peut-être un abus de Sulfate de Cuivre , va savoir) .

      1. On peut lire dans le communiqué de l’EFSA que « Sur les 5 495 échantillons d’aliments organiques (c’est-à-dire bio) prélevés en 2016, 98,7% se situaient dans les limites légales et 83,1% étaient exempts de résidus quantifiables. »

      2. Eric17
        Et vous vous êtes assez naïf pour croire tout ce que l’on vous dit de manière officielle?
        Anonyme est aussi un pseudo tout comme le votre .
        Pour l’excès de cuivre je ne bois pas de vin donc ma consommation de sulfate de cuivre doit être bien inférieure à la moyenne des personnes ici mais pour vous, il s’agit peut être d’une carence en iode.

        1. @Anonyme , personnellement mon pseudo correspond à mon véritable prénom
          et le chiffre 17 correspond au département ou j’habite (ceci pour avoir une certaine clarté vis-à-vis des autres « posteurs » voir des autres « imposteurs ») .
          Sur le sujet en lui même , oui , je préfère et de loin les tests effectués par les organismes officiels ou par des CETA que des tests effectués par X ou Y qui
          eux le sont le plus souvent à des fins « purement »commerciales .
          Dernière chose , les mélenchonistes et affiliés c’est pas mon truc .

    2. tu n’as pas d’autres conneries à raconter?
      Tu n’apportes strictement rien comme information sinon tes peurs . L’effet cocktail est une invention géniale parce ce qu’on peut y mettre n’importe quoi et difficilement démontrable. Il y a des cas biens documentés parfois, tel le jus de pamplemousse avec certains médicaments mais il ne faut pas en faire une généralité. Imagines tu une seconde la quantité de molécules différentes que tu ingères tous les jours? Et il faudrait analyser les « effets cocktails » de ces molécules entre elles? Délire.

      1. Mon cher Douar
        Un nom facile à retenir…. et vous pourrez lire ses travaux: le Professeur Dominique Belpomme.
        Vous mélangez aussi « effet cocktail » et interaction entre les aliments et les médocs.

  2. Il serait très intéressant de connaître l’origine des produits analysés ne contenant aucunes molécules phytosanitaires

  3. Effets cocktails, effectivement très préoccupant ….mais pour les médicaments qui sont ingérés à des doses où les molécules doivent avoir un effet sur l’organisme donc infiniment plus que la LMR et bien entendu de la DSE 100 à 500 fois supérieure à la LMR.
    Médicaments dont de nombreuses molécules sont proches de produits phytosanitaires, triazoles (contre des mycoses) ou pyrethrinoides (contre des parasites) pour en citer deux.
    En sus des interaction entre médicaments, les interactions avec des aliments, le pamplemousse parmi les plus terribles, mais le panais ou le céleri également, bien que moins connu, le curcuma que l’on vante aussi.
    Donc l’effet cocktail est partout entre produit de la chimie de synthèse dont les médicaments , comme avec aussi des substances naturelles dont les mycotoxines entre elles, ou les mycotoxines avec le pamplemousse.

    L’effet cocktail dépasse largement le cadre des seuls pesticides agricoles et le cadre des pesticides en général, c’es l’exposition aux substances de notre environnement, comme de notre alimentation.

    L’invention est de ne considérer que l’effet cocktail des seuls pesticides, effet non préoccupant pour des substances sous la LMR.
    Les risques de l’effet cocktail concernent tellement de substances courantes, dont le simple pain de seigle s’il contient un peu trop d’alcaloïdes d’ergot du seigle et si l’on boit en le mangeant du jus de pamplemousse, ou dans les heures qui précèdent aussi.

    1. « Donc l’effet cocktail est partout entre produit de la chimie de synthèse dont les médicaments » ?

      Il est aussi entre produits « naturels ». Par exemple entre coprins (des champignons) et alcool pour les empoisonnements ; ou entre tabac et alcool pour les cancers.

      1. Seppi
        Il ne faut pas changer de sujet. Là on parle des pesticides. L’alcool, le tabac nous ne sommes pas obligés d’en consommer mais des aliments comme les céréales qui sont la base de notre alimentation, c’est impossible. Même chose pour les fruits et légumes.
        Pour les médicaments quand on en prend c’est que normalement on est malade, qu’on a pas d’autres choix pour se soigner mais toute la population ne prend pas des traitements sur le long terme. L’ effet cocktail existe quand on prend plusieurs médicaments différents et malheureusement certaines personnes ne peuvent pas l’éviter quand elles cumulent plusieurs problèmes de santé et / ou de lourds traitements.

        1. Ben non, pas tant que ça selon le CIRC.
          Les substances chimiques n’arrivent qu’en douzième position pour les causes de nouveaux cancers en France. Même en enlevant le tabac et l’alcool, ça reste faible. Je ne dis pas qu’il ne faille pas s’en soucier mais le risque est assez faible.
          http://gco.iarc.fr/includes/PAF/figureONE.pdf

        2. Un meunier du 51, produit de la farine de blé bio et de blé conventionnel
          Il a déjà fait des analyses de recherche de résidus phytosanitaires dans le blé conventionnel qui n’ont rien décelé !!!
          Le Bio, c’est avant tout du marketing pour les nostalgiques des temps anciens !!!
          Un petit détail me concernant, sur 5 ans, je passe ma ferme en bio
          Et oui, business is business, et vu le nombre de crédules, il y a de l’avenir !!!

          1. de l’avenir? pas certain qu’il y aura les moyens de subventionner si la production bio augmente d’autant que la crise financière ne va pas tarder à remettre les compteurs à zéro.

    2. Alzine
      L’article parle des pesticides…
      Vous mélangez « effet cocktail » des pesticides et interaction entre les aliments ou entre les aliments et les médicaments. C’est différent.

      1. Pas seulement les aliments et les médicaments mais toutes les substances de notre environnement, les émissions des moteurs, des chauffages, l’activité industrielle, le chauffage au bois, les incendies, naturels et criminels, volontaires et involontaires, en milieu urbain et en milieu naturel surtout dans les zones de concentration humaine, font que l’air est porteur d’une quantité de substances :HAP, benzène ,PCB, microparticules, dioxines ( émises par tout combustion…..) que l’on va retrouver sur les végétaux via la contamination par l’air, par l’eau d’irrigation ou après inondations comme cet hiver. Ces substances vont suivre la chaine alimentaire et se concentrer, via les végétaux que les animaux vont ingérer donc contaminer les denrées animales .
        Ces substances sont infiniment plus dangereuses que les pesticides agricoles et infiniment moins surveillées en Europe ( c’est un paradoxe ).
        Ces substance vont interagir entre elles, avec notre alimentation et pose infiniment plus de problème que les pesticides agricoles qui sont dosés apportés à des stades précis pour n’être retrouvé qu’à l’état de trace sans aucun risque même en considérant l’effet cocktail. En revanche ces substances polluants ubiquitaires , comme les mycotoxines de l’alimentation posent de réel problèmes de santé publique mais la presse n’en fait pas état, donc le public l’ignore.
        On notera qu’un agriculteur bio qui utilise davantage son tracteur donc consomme plus de fioul agricole et émet plus d’émissions toxiques via cette combustion impacte probablement davantage ses cultures feuilles ou fruits via ces substances (HAP…) qui se retrouveront sur ces produits bio, comme d’ailleurs sur les produits conventionnels à hauteur d’utilisation du moteur thermique du tracteur.
        Ces émissions de l’agriculteur sont évidemment négligeables si la parcelle est proche d’une agglomération ou d’une route à grande circulation infiniment plus émettrice.
        C’est parce que l’on ne dose pas régulièrement ces substances pourtant dangereuses, infiniment plus que les pesticides ( on dispose cependant de chiffres… très inquiétants, eux), que l’on ne les prend pas en compte en Europe. Les américains sont de ce point de vue plus rationnels.
        On notera que les dioxines ont longtemps été principalement produites en continue par les usines d’incinération des ordures ménagères avec l’assentiment de nombre d’élus locaux. On comprend que ces derniers souhaitent que l’on oublie cette époque et leur responsabilité sur la contamination de larges zones du territoire. L’âge aidant, ils disparaissent eux aussi, pas les dioxines toujours dans des sols où il est recommandé d’éviter de cultiver la terre. L’épisode chlordécone aux Antilles est mineur par rapport à cette contamination sur le territoire national, plus les métaux lourds des mines …. On pourrait parler de Salsigne ou de Gilly sur Isère à ce sujet mais est ce bien utile ?

  4. Certes le producteur bio qui utilise un cheval ou un mulet à la place du tracteur n’a pas d’émission toxique liée à son tracteur à se reprocher .
    C’est un producteur bio rationnel, du bio intégral … pas du bio intégriste, bref du très bon bio.
    J’ai quelques amis viticulteurs bio qui ont fait cette conversion au cheval , leur vin est excellent à boire et à penser, un peu cher quand même car le travail au mulet coute sensiblement plus cher mais ils me font des prix d’amis, donc cela reste supportable avec la fourniture du crottin pour mon jardin en prime et cadeau.

    1. Et …pas de problème avec la notion de maltraitance envers les animaux …?Pourtant les pauvres bêtes auxquelles on a attaché une charrue ou autre outil ne sont pas à la fête et n’ont rien demandé …Un tracteur qui ne ressent ni fatigue ni douleur me paraît plus reposant pour la conscience …

    2. La mécanisation ne concerne pas uniquement le desherbage ( le bio doit bien pulvériser des produits anti mildiou, anti oidium , insecticides, vendanger avec des machines etc .) et le vin bio doit aussi faire appel à quantité de produits en cave. C’est certes romantique de voir des mulets dans les vignes mais je trouve que c’est du marketing destiné à rouler le consommateur.D’aucuns diraient d’ailleurs à juste titre que les mulets dégagent du CO2 aussi.Et pour transporter les bouteilles jusqu’au consommateur ( à moins de ne pas répondre à la demande mondiale ) il faut bien des camions qui dégagent CO2 et surtout de la pollution toxique.

  5. Mon cher Visor, c’est une métaphore, la charrue de l’agriculteur bio tirée par un âne ou un mulet.
    Indépendamment de cela, quitte à revenir avant 1940 autant jouer le jeu et revenir à la traction animale pour que le changement soit complet.
    Le coté com’ et image dans la traction animale est toutefois sympa et cohérent avec la logique bio, le tracteur trop moderne en revanche ne l’est pas.
    Les tracteurs lorsqu’ils se retournent tuent encore infiniment plus d’agriculteurs que les pesticides.

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