C’est l’entomologiste (spécialiste des insectes) Raphaël Rouzes qui l’explique :
« Favoriser les auxiliaires est intéressant pour limiter la pression des ravageurs. Toutefois, en agriculture, il est utopique de penser pouvoir se passer d’insecticides. C’est possible dans un jardin potager, mais pas pour des parcelles de taille agricole. Si on veut miser uniquement sur les auxiliaires, il faudrait cultiver les betteraves sur de petites largeurs, en les alternant avec d’autres cultures, ce qui rendrait impossible l’utilisation de machines. Il faudrait passer à une autre agriculture et payer les betteraves beaucoup plus cher. C’est impensable avec un prix de vente indexé sur l’économie mondiale. »
Source : La France Agricole du 3 août 2018
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