ONG, médias, politique : les dessous de l’écologie
Jean-Baptiste Malet n’en finit pas de remettre en cause le système Rabhi. Dans « Le petit business du paysan Pierre Rabhi », le journaliste-militant accuse l’ascète qui dit vivre avec rien de gagner 7 à 10 000 euros par mois, qu’il ne reverse pas, ou très peu, à ses associations :
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Oh , je suis etonne . Je n aurai pas cru cela d un imposteur….
Si il paye ses impôts là dessus et si l’état ne lui fait pas de cadeaux (subventions …) c’est l’essentiel. Ce n’est pas de sa faute si les gens achètent ses bouquins suite à la propagande du système politico-médiatique. A gauche c’est un grand classique de recommander des choses pour les autres mais de ne pas les appliquer à soi même.
Sauf que ce monsieur se situerait plutôt à droite sur l’échiquier politique. Très à droite même.
La gauche — la vraie — a toujours eu un discours de « demain sera mieux qu’aujourd’hui » — avec eux, évidemment.
Ce discours est encore tenu par l’ultra-gauche (l’autre est inaudible et probablement en voie d’extinction en France). Mais c’est un discours qui fait le grand écart, l’autre volet étant justement ce salmigondis de décroissantisme (mâtiné d’anticapitalisme, etc.) qui fait que M.Rabhi plaît aussi à cette ultra-gauche.
Rabhi, c’est « la terre qui ne ment pas » par idéologie de l’Homme qui, s’il n’adopte pas la « sobriété heureuse », fonce vers l’Apocalypse. Les gauchos qui ont récupéré une partie des Verts, c’est « la terre qui ne ment pas »(et qui fournit des « emplois ») par haine du capitalisme.
Quant à l’Etat, il fait de sacrément beaux cadeaux par les exonérations fiscales concédées aux « associations ».
C est sur si il a des cons qui achetent.